Satellite de télécommunications nord-coréen

La Corée du Nord s'apprête à lancer un satellite



La Corée du Nord tentera pour la troisième fois de convaincre le reste du monde qu’elle est capable de lancer ses propres vaisseaux spatiaux. Les avis divergent quant aux deux tentatives précédentes : Pyongyang rapporte avec conviction l'orbitalisation réussie de deux vaisseaux, tandis que les observateurs extérieurs ne parviennent pas à les localiser. Mais même si grâce à cette troisième tentative la République populaire démocratique de Corée (RPDC) parvenait à fournir au monde des preuves tangibles de ses succès, Pyongyang pourrait difficilement en profiter à part entière.
Une troisième étoile
Les dirigeants nord-coréens ont annoncé le lancement d’un nouveau vaisseau spatial. Selon la déclaration du porte-parole du Comité nord-coréen de recherche aérospatiale sur les chaînes de l’agence de presse KCNA, le tir aura lieu entre le 12 et le 16 avril. Le satellite qui sera placé en orbite portera le nom de Kwangmyongsong-3 ("Etoile lumineuse-3").
Les puissances régionales et mondiales ont déjà appelé le gouvernement nord-coréen à renoncer à cette idée. En particulier, les Japonais, les Sud-coréens, les Français ainsi que la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton.
Toutes les parties intéressées font remarquer que le lancement d’un satellite serait une nouvelle violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les programmes de missiles nord-coréens. Mais ce n’est pas une nouveauté pour Pyongyang.
Les fusées conçues dans le péché
Le programme de missiles nord-coréen est développé en violation des régimes de contrôle des technologies de missiles. En obtenant la technologie des missiles tactiques soviétiques R-17, un standard de facto pour les fauteurs de troubles de l’ancienne sphère d’influence de l’URSS, la RPDC a beaucoup avancé sur la voie du développement.
Pout l’instant, les missiles nord-coréens volent très mal, mais déjà assez loin. Bien qu’une production réellement importante de missiles fiables ne reste possible que dans le segment de l’armement tactique. Les succès avancés de l’ingénierie nord-coréenne montrent une fiabilité extrêmement faible et, selon les experts, des capacités militaires médiocres, avant tout en matière de précision et de charge utile.
Mais cela suffit à ce que les voisins de la RPDC (la Corée du Sud, et depuis récemment le Japon) prennent Pyongyang au sérieux. Notamment en raison des deux essais nucléaires officiellement annoncés par la Corée du Nord en 2006 et 2009.
La dimension militaire du programme spatial est évidente. En soi, les lancements de satellites sont un moyen de dire aux Etats-Unis qu’ils ne sont pas non plus à l’abri, en montrant qu’un missile nucléaire pouvant atteindre les USA était sur le point d’être opérationnel.
C’est précisément le fond de la situation complexe mise en place par les stratèges nord-coréens.
L’espace de l'empire isolé
Contrairement aux développements purement militaires de missiles, le programme spatial nord-coréen est un exercice de solipsisme collectif. Logiquement, selon la numération des "étoiles lumineuses", le satellite actuel sera le troisième.
Par conséquent, il y en a eu deux autres, mais ce sont des cas assez controversés.
Le premier lancement d’une fusée porteuse basée sur le missile balistique intercontinental Taepodong-1 a eu lieu le 31 août 1998. Le 4 septembre de la même année, la presse nord-coréenne a annoncé le lancement du premier satellite artificiel nord-coréen.
"A l’heure actuelle, le satellite émet la mélodie des hymnes révolutionnaires immortels La chanson du Général Kim Il Sung et La chanson du Général Kim Jong Il, et transmet en morse "Juche, Corée" sur la fréquence 27 MHz", disait le communiqué officiel. Puis étaient cités les coordonnées du satellite.
Mais ce succès immense de la science et de la technologie nord-coréennes avait un grand problème. Il était impossible de localiser le satellite en se référant aux coordonnées officiellement annoncées. Les systèmes de surveillance spatiale russes et américains n’arrivaient pas à trouver le satellite qui, selon les Nord-coréens, effectuait ses révolutions autour de la planète en diffusant des signaux et des chants. D’ailleurs, aucun chant ou signal n’a été détecté ni sur la fréquence indiquée, ni nulle part ailleurs.
La seconde tentative a eu lieu au printemps 2009. Cette fois une autre fusée porteuse était utilisée, développée sur la base de la fusée améliorée Taepodong-2. Selon la presse nord-coréenne, le satellite a une nouvelle fois réussi à être mis en orbite. Et une fois de plus des chansons sur les grands généraux ont été diffusées, cette fois sur la fréquence 470 MHz.
Les observateurs extérieurs n’étaient pas de cet avis. Apparemment, le vaisseau a connu le même sort que le premier en tombant dans l’océan Pacifique. Ou, dans le meilleur des cas, il a frôlé l’orbite basse et s’est écrasé avant d’être détecté par les systèmes de surveillance spatiale.
Quoi qu’il en soit, le satellite n’a jamais été détecté et personne n’a jamais entendu de chansons.
Ainsi, si les deux satellites nord-coréens diffusent des hymnes glorifiant les grands généraux du Juche, ils ne le font que dans l’esprit des gens qui puisent les informations sur le reste du monde dans la presse nord-coréenne. Ces gens vivent dans un grand empire isolé, qui s’est déjà envolé dans l’espace et se trouve sur le point de maîtriser la fusion thermonucléaire.
C’est probablement la raison pour laquelle l’Etoile lumineuse nord-coréenne ne créera jamais de néologismes tels que "Spoutnik", comme c’était le cas du projet spatial soviétique. La véritable percée de la RPDC dans l’espace pourrait être convertie en un paroxysme de l’enthousiasme idéologique et ouvrier, un moyen de réveiller le pays et d'impulser son développement.
Mais en l’absence de succès pour l’instant (on ne s’y attend pas prochainement), le gouvernement doit recourir aux simulations et imitations informationnelles. Apparemment, on préfère ne pas penser à ce qui se produira dans l’esprit des habitants nord-coréens lorsque la vérité éclatera enfin au grand jour. Les autorités espèrent probablement qu’avant que cela ne se produise des chants retentiront dans l’espace, et ainsi la question ne sera plus actuelle.

http://fr.rian.ru

un petit pays comme la corée du nord puisse déranger des puissances :sa nous donne le moyen a révé :pour que la science ou la mécanique spaciale soit a la hauteur de l'évenement et quand puisse faire confiance a nos génies.

Bonjour Docteur,

c'est un bon exemple a prendre a savoir s'il ne s’agit pas d'une manipulation!!

La Russie met en orbite un satellite arabe de télécommunication

Un satellite de télécommunication Yahsat 1B des Emirats Arabes Unis a été mis en orbite mardi par une fusée Proton, lancée du cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan, a annoncé l'Agence spatiale russe (Roskosmos).

Le satellite Yahsat 1B, avec un poids de départ de 6000 kg, a été construit par la société spatiale européenne Astrium sur la base de la plateforme Eurostar E300 pour l'opérateur de télécommunications émirati Al Yah Satellite Communications Company.

Yahsat 1B, dont la durée de vie est de 15 ans, est destiné aux services de télécommunications dans le Proche-Orient, en Afrique, en Europe et en Asie du Sud-Est, selon le communiqué de Roskosmos.

http://lci.tf1.fr/filnews/science/la-russie-met-en-orbite-un-satellite-arabe-de-telecommunication-7188276.html

Fusée nord-coréenne: les préparatifs sont suspendus (médias)



Les ingénieurs nord-coréens ont suspendu tous les préparatifs au tir de la fusée avec un satellite à bord, initialement prévu entre le 10 et le 22 décembre, annoncent dimanche les médias sud-coréens.
Samedi, l'agence de presse nord-coréenne KCNA a annoncé un possible report du lancement de la fusée dû à "un certain nombre de problèmes".
"Nous sommes maintenant au stade final des préparatifs pour le lancement. Mais au cours des préparatifs, certains problèmes sont apparus, ce qui a contraint nos scientifiques et nos ingénieurs à envisager sérieusement la possibilité de réajuster la période de lancement",a indiqué la Commission pour la technologie spatiale citée par l'agence
Des experts estiment que ce report pourrait être causé par des problèmes techniques ou par une forte chute de neige.
Le 1er octobre dernier, la Corée du nord a déclaré qu'elle s'apprêtait à lancer, entre le 10 et le 22 décembre, une fusée censée placer sur orbite un satellite d'observation de la Terre. La communauté internationale a vivement condamné ce projet, soupçonnant Pyongyang de vouloir effectuer le tir dissimulé d'un missile balistique de longue portée.

RIA Novosti