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Affaires d'espionnages d'actualité
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algeriedrs :: Zones de conflits dans le monde :: Batailles et guerres des services de renseignements :: Espionnage et contre-espionnage
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Affaires d'espionnages d'actualité
La France écoute Alger
Une unité d’écoute de la Direction Générale des Services Extérieurs (DGSE), les services secrets français, basée à Saint-Laurent-de-la-Salanque (Languedoc Roussillon) intercepterait depuis plus de trois ans les communications des forces de sécurité algériennes. Si cette information révélée par l’hebdomadaire français, " Le Nouvel Observateur ", a été accueillie avec une relative indifférence en France, il n’en est pas de même en Algérie, où la question de écoutes n’est pas aussi coutumière. Les quotidiens " El-Watan " et " Liberté " n’ont pas hésité à mettre l’information en " Une ".
Et pour cause : une source bien informée, citée par le journaliste Vincent Jauvert, prétend que ces écoutes très indiscrètes permettent aux services de renseignements hexagonaux d’avoir " une idée précise de qui perpètre certains massacres de civils ". Difficile d’en savoir plus et de faire la part entre information et désinformation.
Un lieu idéal
Achevée sans doute fin 1997, cette base secrète dissimulée au milieu des marécages qui s’étendent au pied du mont Canigou tient en un vingtaine de " parapluies " dont l’emplacement ne doit rien au hasard. En effet, intercepter les ondes radio codées et non codées que s’échangent les forces de sécurité algériennes, exige des infrastructures en milieu quasi désertique (pour éviter les parasitages électromagnétiques) et la proximité de la mer. Motif : les ondes rebondissent sur l’eau. Les eaux miroirs des étangs saumâtres qui jalonnent le littoral du golfe du Lion constituent un lieu idéal.
C’est d’ailleurs en Camargue que le patron de la DGSE de l’époque, Claude Silberzahn, avait initialement souhaité que s’érigent les unités d’écoute de la " grande muette ", au lendemain de la chute du mur de Berlin. Mais ce projet avait du être abandonné devant l’hostilité du maire d’Arles, Michel Vauzelles et des écologistes.
Difficile d’imaginer que la création d’une telle base destinée à " écouter " le Maghreb, n’a pas a été décidée en haut lieu. Contacté par Afrik, Vincent Jauvert évoque l’ancien ministre de la Défense, Pierre Joxe, aujourd’hui commissaire aux comptes. Et François Mitterrand. Himself.
Des indiscrétions reconnues
Les motifs de création de la base de Saint-Laurent-de-La-Salanque sont nombreux. D’abord, il y a l’essor technologique des télécommunications qui a fait passer les écoutes au premier plan des priorités des services de renseignement français. Ensuite, il y a la conjonction de la chute du mur de Berlin et du début de la sale guerre en Algérie, qui a poussé l’espionnage français à privilégier le Sud sur l’Est. Enfin, la crainte d’une exportation du conflit algérien en France. Crainte culminant avec la campagne d’attentats des années 95 et la prise d’otage de l’appareil d’Air-France. A ce sujet, les autorités avaient justifié l’intervention musclée du GIGN en territoire français, par l’interception de communications internes des militaires algériens qui prévoyaient un assaut, jugé trop dangereux par Paris.
Qu’en est-il réellement des information recueillies par ces grandes oreilles méridionales ? Contacté par nos soins, le ministère français de la Défense n’a toujours pas réagi à l’heure où nous bouclons.
Source:http://www.afrik.com/article2582.html
Une unité d’écoute de la Direction Générale des Services Extérieurs (DGSE), les services secrets français, basée à Saint-Laurent-de-la-Salanque (Languedoc Roussillon) intercepterait depuis plus de trois ans les communications des forces de sécurité algériennes. Si cette information révélée par l’hebdomadaire français, " Le Nouvel Observateur ", a été accueillie avec une relative indifférence en France, il n’en est pas de même en Algérie, où la question de écoutes n’est pas aussi coutumière. Les quotidiens " El-Watan " et " Liberté " n’ont pas hésité à mettre l’information en " Une ".
Et pour cause : une source bien informée, citée par le journaliste Vincent Jauvert, prétend que ces écoutes très indiscrètes permettent aux services de renseignements hexagonaux d’avoir " une idée précise de qui perpètre certains massacres de civils ". Difficile d’en savoir plus et de faire la part entre information et désinformation.
Un lieu idéal
Achevée sans doute fin 1997, cette base secrète dissimulée au milieu des marécages qui s’étendent au pied du mont Canigou tient en un vingtaine de " parapluies " dont l’emplacement ne doit rien au hasard. En effet, intercepter les ondes radio codées et non codées que s’échangent les forces de sécurité algériennes, exige des infrastructures en milieu quasi désertique (pour éviter les parasitages électromagnétiques) et la proximité de la mer. Motif : les ondes rebondissent sur l’eau. Les eaux miroirs des étangs saumâtres qui jalonnent le littoral du golfe du Lion constituent un lieu idéal.
C’est d’ailleurs en Camargue que le patron de la DGSE de l’époque, Claude Silberzahn, avait initialement souhaité que s’érigent les unités d’écoute de la " grande muette ", au lendemain de la chute du mur de Berlin. Mais ce projet avait du être abandonné devant l’hostilité du maire d’Arles, Michel Vauzelles et des écologistes.
Difficile d’imaginer que la création d’une telle base destinée à " écouter " le Maghreb, n’a pas a été décidée en haut lieu. Contacté par Afrik, Vincent Jauvert évoque l’ancien ministre de la Défense, Pierre Joxe, aujourd’hui commissaire aux comptes. Et François Mitterrand. Himself.
Des indiscrétions reconnues
Les motifs de création de la base de Saint-Laurent-de-La-Salanque sont nombreux. D’abord, il y a l’essor technologique des télécommunications qui a fait passer les écoutes au premier plan des priorités des services de renseignement français. Ensuite, il y a la conjonction de la chute du mur de Berlin et du début de la sale guerre en Algérie, qui a poussé l’espionnage français à privilégier le Sud sur l’Est. Enfin, la crainte d’une exportation du conflit algérien en France. Crainte culminant avec la campagne d’attentats des années 95 et la prise d’otage de l’appareil d’Air-France. A ce sujet, les autorités avaient justifié l’intervention musclée du GIGN en territoire français, par l’interception de communications internes des militaires algériens qui prévoyaient un assaut, jugé trop dangereux par Paris.
Qu’en est-il réellement des information recueillies par ces grandes oreilles méridionales ? Contacté par nos soins, le ministère français de la Défense n’a toujours pas réagi à l’heure où nous bouclons.
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Dernière édition par sphinx le Dim 1 Mai - 22:02, édité 3 fois
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L'espionnage
Mossad espionnage france irak service secret [url][/url]
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L'espionnage
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L'espionnage
L’Algérie étend son espionnage spatial sur le Maroc
Des sources européennes spécialisées dans les questions de l’aviation affirment que l’Algérie discute avec plusieurs agences spatiales d’Europe, des Etats Unis d’Amérique, de Russie et de Chine dans le but de choisir la partie qui prendra en charge la mise sur orbite d’un nouveau satellite de reconnaissance.
L’Algérie veut que ce nouveau satellite soit plus performant que le satellite algérien « Alsat 1 » mis sur orbite le jeudi 28 novembre 2002, officiellement destiné à suivre la situation de l’environnement sur terre, par le contrôle des catastrophes naturelles et des accidents industriels. Toutefois, des sources militaires européennes avaient à l’époque indiqué que le satellite algérien était destiné à la surveillance des activités dans les pays voisins, ainsi que leurs mouvements militaires et leurs installations civiles et militaires.
L’appareil d’information des forces spatiales russes avait révélé le 28 novembre 2002 qu’une fusée russe de type « Cosmos 13 M » a été lancée à partir de la base spatiale militaire de Blisitsk au Nord-Ouest de la Russie pour mettre sur orbite deux satellites, l’un russe et l’autre algérien. Les forces spatiales russes avaient indiqué que le satellite algérien pesait près de 90 kg et mis sur orbite à 700 km de la terre.
Selon les milieux européens spécialisés dans les questions de l’espace, la mission de ce nouveau satellite algérien, dont la fabrication est assurée par des sociétés européennes, est de surveiller des objectifs sur terre dont la dimension est d’un mètre et demi.
Les observateurs relèvent que l’Algérie a depuis 2003 consacré une grande partie des tâches de son satellite pour surveiller les mouvements au Maroc, en Mauritanie et dans une partie du Sénégal.
Jusqu’à présent, le coût de fabrication du nouveau satellite algérien ainsi que les frais de sa mise sur orbite demeurent inconnus. Toutefois, les milieux de l’industrie spatiale européens croient que le poids de ce satellite est de près de 130 kg et qu’il permettra, grâce aux caméras dont il est équipé, la prise de photos d’une haute précision, ce qui devrait permettre un agrandissement d’une qualité supérieure pouvant dépasser 1,5 m de diamètre.
Les observateurs militaires occidentaux relèvent que les efforts algériens de surveillance des pays voisins s’inscrivent dans le cadre d’une course effrénée à l’armement de la part de l’Algérie et qui s’est accentuée depuis les années 90.
La moyenne des dépenses militaires algériennes a augmenté d’une manière sensible et soutenue depuis la deuxième moitié des années 70. Jusqu’à l’an 2004, l’augmentation annuelle a varié entre 22% et 80% dont la grande part est allée pour l’acquisition d’équipements militaires auprès de l’ex-URSS et par la suite auprès des pays qui sont issus de son effritement. Les premières années de l’actuelle décennie ont enregistré la plus grande augmentation en matière d’acquisition d’équipements militaires, des opérations de modernisation de l’aviation militaire, des chars, de l’artillerie. Les forces aériennes algériennes ont accédé au 3ème rang par leur puissance et leur importance, après l’Egypte, au niveau de la partie Nord du continent africain.
Il en est de même pour les chars et l’artillerie tractée et automatique.
L’effectif des troupes, des unités paramilitaires, de la gendarmerie et de la police a également doublé.
L’Algérie a, par ailleurs, accru ses achats en armements en dehors des pays de l’ancien bloc socialiste. Elle a ainsi acquis des avions de transport et de soutien auprès des Etats Unis d’Amérique, de la France ainsi que des radars. Elle a aussi étendu et renforcé ses capacités de reconnaissance aérienne non seulement par des avions, mais aussi par un satellite lancé depuis la Russie vers la fin de 2002, d’autant plus qu’elle est en cours de conclusion d’accord pour l’achat d’équipements militaires auprès de la Chine et de l’Inde.
L’Algérie développe, dans un secret total, un programme de missiles sol-sol d’une portée dépassant 560 km, notamment en améliorant les missiles achetés aux pays de l’ex-bloc socialiste et de Corée du Nord. Elle améliore également, avec une cadence accélérée, la maintenance de ses équipements militaires, y compris l’aviation et les blindés et fabrique localement certaines pièces de rechange.
Source : L’Institut International des Etudes Stratégiques 2003-2004.
Omar NAJIB
Des sources européennes spécialisées dans les questions de l’aviation affirment que l’Algérie discute avec plusieurs agences spatiales d’Europe, des Etats Unis d’Amérique, de Russie et de Chine dans le but de choisir la partie qui prendra en charge la mise sur orbite d’un nouveau satellite de reconnaissance.
L’Algérie veut que ce nouveau satellite soit plus performant que le satellite algérien « Alsat 1 » mis sur orbite le jeudi 28 novembre 2002, officiellement destiné à suivre la situation de l’environnement sur terre, par le contrôle des catastrophes naturelles et des accidents industriels. Toutefois, des sources militaires européennes avaient à l’époque indiqué que le satellite algérien était destiné à la surveillance des activités dans les pays voisins, ainsi que leurs mouvements militaires et leurs installations civiles et militaires.
L’appareil d’information des forces spatiales russes avait révélé le 28 novembre 2002 qu’une fusée russe de type « Cosmos 13 M » a été lancée à partir de la base spatiale militaire de Blisitsk au Nord-Ouest de la Russie pour mettre sur orbite deux satellites, l’un russe et l’autre algérien. Les forces spatiales russes avaient indiqué que le satellite algérien pesait près de 90 kg et mis sur orbite à 700 km de la terre.
Selon les milieux européens spécialisés dans les questions de l’espace, la mission de ce nouveau satellite algérien, dont la fabrication est assurée par des sociétés européennes, est de surveiller des objectifs sur terre dont la dimension est d’un mètre et demi.
Les observateurs relèvent que l’Algérie a depuis 2003 consacré une grande partie des tâches de son satellite pour surveiller les mouvements au Maroc, en Mauritanie et dans une partie du Sénégal.
Jusqu’à présent, le coût de fabrication du nouveau satellite algérien ainsi que les frais de sa mise sur orbite demeurent inconnus. Toutefois, les milieux de l’industrie spatiale européens croient que le poids de ce satellite est de près de 130 kg et qu’il permettra, grâce aux caméras dont il est équipé, la prise de photos d’une haute précision, ce qui devrait permettre un agrandissement d’une qualité supérieure pouvant dépasser 1,5 m de diamètre.
Les observateurs militaires occidentaux relèvent que les efforts algériens de surveillance des pays voisins s’inscrivent dans le cadre d’une course effrénée à l’armement de la part de l’Algérie et qui s’est accentuée depuis les années 90.
La moyenne des dépenses militaires algériennes a augmenté d’une manière sensible et soutenue depuis la deuxième moitié des années 70. Jusqu’à l’an 2004, l’augmentation annuelle a varié entre 22% et 80% dont la grande part est allée pour l’acquisition d’équipements militaires auprès de l’ex-URSS et par la suite auprès des pays qui sont issus de son effritement. Les premières années de l’actuelle décennie ont enregistré la plus grande augmentation en matière d’acquisition d’équipements militaires, des opérations de modernisation de l’aviation militaire, des chars, de l’artillerie. Les forces aériennes algériennes ont accédé au 3ème rang par leur puissance et leur importance, après l’Egypte, au niveau de la partie Nord du continent africain.
Il en est de même pour les chars et l’artillerie tractée et automatique.
L’effectif des troupes, des unités paramilitaires, de la gendarmerie et de la police a également doublé.
L’Algérie a, par ailleurs, accru ses achats en armements en dehors des pays de l’ancien bloc socialiste. Elle a ainsi acquis des avions de transport et de soutien auprès des Etats Unis d’Amérique, de la France ainsi que des radars. Elle a aussi étendu et renforcé ses capacités de reconnaissance aérienne non seulement par des avions, mais aussi par un satellite lancé depuis la Russie vers la fin de 2002, d’autant plus qu’elle est en cours de conclusion d’accord pour l’achat d’équipements militaires auprès de la Chine et de l’Inde.
L’Algérie développe, dans un secret total, un programme de missiles sol-sol d’une portée dépassant 560 km, notamment en améliorant les missiles achetés aux pays de l’ex-bloc socialiste et de Corée du Nord. Elle améliore également, avec une cadence accélérée, la maintenance de ses équipements militaires, y compris l’aviation et les blindés et fabrique localement certaines pièces de rechange.
Source : L’Institut International des Etudes Stratégiques 2003-2004.
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L'espionnage
CIA : sexe, drogue et espionnage à Alger
L’ancien chef de l’agence de renseignements américaine est embourbé dans un scandale digne d’un James Bond. Andrew Warren, 41 ans, est accusé de viol par deux Algériennes. Ces femmes ont révélé à la justice les
frasques sexuelles de cet Américain converti à l’islam, en poste dans le pays d’Afrique du Nord, de septembre 2007 à octobre 2008. Entre partouses, cocaïne et tournage de scène porno, l’activité de l’agent secret était digne d’un "Mille et une nuits" version X.
Du whisky et des pilules du viol
L’affaire, révélée par les médias américains, fait grand bruit à Alger. Elle a démarré il y a quelques mois lorsqu’une des plaignantes a déposé plainte à l’ambassade des Etats-Unis en Algérie. Elle accusait Andrew Warren de l’avoir contrainte à des relations sexuelles. Selon son témoignage, elle a été droguée lors d’une réception organisée par l’ambassade américaine à Alger. On lui a fait boire un whisky coca et le lendemain, elle s’est réveillée au domicile de l’agent de la CIA. Nue. Abusée. Warren a nié le viol. Il a néanmoins reconnu durant l’enquête avoir eu des relations intimes avec les deux femmes.
Depuis, dans la ville blanche, tout le monde parle de ce fait divers. Au point d’en éclipser le débat sur le troisième mandat présidentiel très contesté de Bouteflika bien qu'aucune autorité n’en ait parlé. Première interrogation: que fait la CIA à Alger? Deuxième interrogation: que font les agents de l’agence durant leurs temps libre?
Les Américains prennent cette affaire très au sérieux alors que le président Barack Obama veut améliorer les relations avec le monde arabe. D’autant que les enquêteurs américains qui ont perquisitionné l’appartement d’Andrew Warren ont découvert des "pilules du viol". Ils ont aussi mis la main sur des cassettes vidéo suggérant que leur agent s'était livré à des pratiques similaires dans ses postes précédents, notamment en Egypte, en Jordanie ainsi que sur un carnet où il décrivait par le menu ses exploits sexuels. L’agent racontait comment il baisait "ses chiennes musulmanes".
"Il ne manquait plus que cela pour abîmer encore plus l’image des Etats-Unis en Algérie", confie Kader, étudiant algérois:
"On savait tous que l’administration américaine travaillait avec le gouvernement algérien pour la lutte contre l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique. Depuis 1994, plusieurs délégations représentant plusieurs services américains de renseignements dont le FBI, la CIA et la NSA ont effectué des visites secrète en Algérie dans le cadre de la coopération antiterroriste avec les services algériens. Mais avoir un bureau à Alger qui tourne à plein régime pour mener des activités d’espionnage et des parties de sexe, ça nous surprend."
Pour le quotidien El Watan, "il aura fallu qu’une affaire de sordides coucheries éclate à Washington pour que les Algériens découvrent que la CIA dispose d’une antenne à Alger. Les autorités algériennes ont-elles donné leur accord pour l’ouverture d’une antenne de la Centrale de notre pays? Si tel était le cas, l’opinion publique n’en a pas été informée." Et au quotidien algérois d’ajouter:
"Bien sûr, on pourrait toujours nous rétorquer que l’affaire qui agite aujourd’hui le landernau américain n’est qu’une question de sexe, de basses mœurs, qu’elle n’est nullement liée à une quelconque tentative d’espionnage au détriment du pays, mais encore fois, il s’agit de la CIA… Depuis quand l’agence du renseignement américaine opère-t-elle en Algérie?"
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Source:http://www.rue89.com/
L’ancien chef de l’agence de renseignements américaine est embourbé dans un scandale digne d’un James Bond. Andrew Warren, 41 ans, est accusé de viol par deux Algériennes. Ces femmes ont révélé à la justice les
frasques sexuelles de cet Américain converti à l’islam, en poste dans le pays d’Afrique du Nord, de septembre 2007 à octobre 2008. Entre partouses, cocaïne et tournage de scène porno, l’activité de l’agent secret était digne d’un "Mille et une nuits" version X.
Du whisky et des pilules du viol
L’affaire, révélée par les médias américains, fait grand bruit à Alger. Elle a démarré il y a quelques mois lorsqu’une des plaignantes a déposé plainte à l’ambassade des Etats-Unis en Algérie. Elle accusait Andrew Warren de l’avoir contrainte à des relations sexuelles. Selon son témoignage, elle a été droguée lors d’une réception organisée par l’ambassade américaine à Alger. On lui a fait boire un whisky coca et le lendemain, elle s’est réveillée au domicile de l’agent de la CIA. Nue. Abusée. Warren a nié le viol. Il a néanmoins reconnu durant l’enquête avoir eu des relations intimes avec les deux femmes.
Depuis, dans la ville blanche, tout le monde parle de ce fait divers. Au point d’en éclipser le débat sur le troisième mandat présidentiel très contesté de Bouteflika bien qu'aucune autorité n’en ait parlé. Première interrogation: que fait la CIA à Alger? Deuxième interrogation: que font les agents de l’agence durant leurs temps libre?
Les Américains prennent cette affaire très au sérieux alors que le président Barack Obama veut améliorer les relations avec le monde arabe. D’autant que les enquêteurs américains qui ont perquisitionné l’appartement d’Andrew Warren ont découvert des "pilules du viol". Ils ont aussi mis la main sur des cassettes vidéo suggérant que leur agent s'était livré à des pratiques similaires dans ses postes précédents, notamment en Egypte, en Jordanie ainsi que sur un carnet où il décrivait par le menu ses exploits sexuels. L’agent racontait comment il baisait "ses chiennes musulmanes".
"Il ne manquait plus que cela pour abîmer encore plus l’image des Etats-Unis en Algérie", confie Kader, étudiant algérois:
"On savait tous que l’administration américaine travaillait avec le gouvernement algérien pour la lutte contre l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique. Depuis 1994, plusieurs délégations représentant plusieurs services américains de renseignements dont le FBI, la CIA et la NSA ont effectué des visites secrète en Algérie dans le cadre de la coopération antiterroriste avec les services algériens. Mais avoir un bureau à Alger qui tourne à plein régime pour mener des activités d’espionnage et des parties de sexe, ça nous surprend."
Pour le quotidien El Watan, "il aura fallu qu’une affaire de sordides coucheries éclate à Washington pour que les Algériens découvrent que la CIA dispose d’une antenne à Alger. Les autorités algériennes ont-elles donné leur accord pour l’ouverture d’une antenne de la Centrale de notre pays? Si tel était le cas, l’opinion publique n’en a pas été informée." Et au quotidien algérois d’ajouter:
"Bien sûr, on pourrait toujours nous rétorquer que l’affaire qui agite aujourd’hui le landernau américain n’est qu’une question de sexe, de basses mœurs, qu’elle n’est nullement liée à une quelconque tentative d’espionnage au détriment du pays, mais encore fois, il s’agit de la CIA… Depuis quand l’agence du renseignement américaine opère-t-elle en Algérie?"
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L'espionnage
L’affaire du vice-consul algérien n’est qu’un épisode de la banale guerre des services. Cependant, aujourd’hui, et pour cause de lutte anti-terrorisme, les services algériens se livrent à une concurrence féroce avec les services marocains. A qui mieux-mieux pour plaire aux Américains.
• La junte au pouvoir à Alger.
“Espionnage, sexe et vidéo». Le film est d’une telle banalité que l’histoire du vice-consul algérien à Casablanca, condamné pour espionnage, en serait devenue presque ennuyante. Accusé d’avoir livré des secrets militaires, notamment des renseignements sur le fonctionnement du Département de renseignement et de la sécurité (DRS) , héritier de la fameuse Sécurité Militaire au Maroc, A.R., diplomate algérien, a été condamné par la chambre criminelle de la cour d’Alger à 5 ans de prison ferme au terme d’un procès qui s’est déroulé à huis clos et durant toute la matinée du dimanche 29 juin à la chambre 1 du tribunal pénal d’Alger. Rappelé pour des «consultations de routine», il a alors été arrêté par le DRS et traduit en justice. Le diplomate, ancien wali de son état, est accusé «d’entretenir des liens spéciaux avec les services de renseignement marocains auxquels il aurait divulgué des informations secrètes sur l’armée algérienne ainsi que des informations sur les affaires économiques ayant trait à la sécurité et à l’unité de l’Etat».
Liaison
Selon l’arrêt de renvoi, «le diplomate aurait, à diverses reprises, rencontré un haut fonctionnaire de l’armée marocaine dans un estaminet public pour lui fournir certaines informations sur l’armée algérienne et certaines institutions paramilitaires».
La taupe algérienne aurait travaillé pour les services marocains pour une période située entre 2000 et 2002.
En poste depuis 1999, ce diplomate de 51 ans était installé avec son épouse à Rabat, avant d’être affecté à Casablanca.
Une liaison entre ce diplomate et une femme marocaine aurait été l’origine de cette affaire d’espionnage. Le vice-consul fréquentait une jeune Marocaine, présentée par la défense comme l’élément clé d’un piège tendu par les services secrets marocains.
Deux films vidéo mettant en scène le diplomate et la jeune femme avaient été utilisés pour faire chanter ce dernier.
La presse algérienne rapporte que ce dernier a été approché par des agents de la DST marocaine, chargée du contre-espionnage. La défense du diplomate a présenté à la cour des lettres anonymes envoyées par ses contacts au sein de la DST, le menaçant de divulguer les vidéos s’il ne coopérerait avec eux.
Les services marocains auraient réussi -selon le procureur- à faire chanter le diplomate algérien en l’obligeant à leur transmettre des renseignements sensibles sur «le fonctionnement des services extérieurs de la DRS, la DDSE, en territoire marocain, les activités politiques de l’ambassadeur algérien au Maroc, Boualem Bessaïeh, les correspondances classées, ainsi que des renseignements sur le personnel militaire et des données économiques sur l’état de l’investissement algérien au Maroc».
Pour clore ce tableau idyllique, l’épouse du diplomate aurait été, également, en relation avec un Marocain travaillant pour la DST. Des scènes compromettantes de cette autre relation feraient également partie du lot.
Vidéo
Pour la défense, «le diplomate aurait été sujet à des pressions et menaces de la part des services de renseignement marocains qui détenaient deux cassettes vidéo très compromettantes et qui mettaient en relief des relations particulières entre le diplomate algérien et une femme marocaine et entre la femme du diplomate et un Marocain».
La cour a estimé que le diplomate avait «outrepassé» ses prérogatives consulaires, en mettant «en danger» des secrets d’Etat et en entretenant un contact avec des agences de renseignements «ennemies» en dehors du cadre protocolaire.
De l’autre côté de la frontière, les services secrets algériens ont tenté de minimiser l’affaire en évitant de mettre le diplomate sous l’inculpation de «haute trahison».
Selon la presse algérienne, qui cite des sources proches du DRS, «l’agent double», qui était sous surveillance des services algériens depuis plusieurs mois, était également manipulé par ceux-ci.
C’est ainsi que des «documents secrets, correspondances estampillées «confidentiel», télégrammes diplomatiques auraient été remis aux services marocains par l’intermédiaire de cette «taupe» dans une opération d’intoxication montée contre les services de la DST marocaine. Même s’il n’en était pas conscient, en livrant des informations à la partie marocaine, il faisait en fait le jeu des Algériens». C’est du moins la thèse rapportée par plusieurs journaux algériens.
Nul doute que l’affaire du vice-consul algérien ne représente qu’un épisode de cette banale guerre des services sur fond de dossier du Sahara. Cependant, aujourd’hui, et pour cause de contre-terrorisme, il faut rappeler que les services de Mohamed Médienne (dit Toufik), chef du (DRS), et de Smain Lamari, chef de la «Direction» du contre-espionnage (DCE), se livrent à une concurrence féroce avec les services marocains.
Collaboration
Les renseignements américains, autrefois très regardants pour collaborer avec un service secret arabe, apprécient aujourd’hui aussi bien l’apport du DRS dans la coopération antiterroriste que celui des services marocains.
Avec l’Algérie, c’est à travers la visite de 48 heures du patron du FBI, Robert Mullen, effectuée secrètement à Alger, début 2001, que cette collaboration s’est renforcée. Après les attentats de Casablanaca du 16 mai, le même Mullen s’est rendu au Maroc pour rencontrer ses homologues locaux.
La CIA, pour sa part acquise à la partie marocaine depuis belle lurette, s’est finalement décidée à approfondir ses liens avec les services secrets algériens.
Pour la Ntional Security Agency (NSA), sa base d’écoute installée au Maroc, ainsi que des drones aux frontières algéro-marocaines qui couvrent tout le Maghreb, nécessitent une collaboration accrue avec les deux parties.
Depuis, l’échange du renseignement est fréquent et les services américains s’intéressent, de plus en plus, aux groupes terroristes marocains ou algériens comme le Groupe isslamique armé (GIA). C’est peut-être cette concurrence qui constitue aujourd’hui, pour les frères ennemis du renseignement, la plus grosse émulation d’un côté comme de l’autre de la frontière.
Source:www.maroc-hebdo. press.ma
• La junte au pouvoir à Alger.
“Espionnage, sexe et vidéo». Le film est d’une telle banalité que l’histoire du vice-consul algérien à Casablanca, condamné pour espionnage, en serait devenue presque ennuyante. Accusé d’avoir livré des secrets militaires, notamment des renseignements sur le fonctionnement du Département de renseignement et de la sécurité (DRS) , héritier de la fameuse Sécurité Militaire au Maroc, A.R., diplomate algérien, a été condamné par la chambre criminelle de la cour d’Alger à 5 ans de prison ferme au terme d’un procès qui s’est déroulé à huis clos et durant toute la matinée du dimanche 29 juin à la chambre 1 du tribunal pénal d’Alger. Rappelé pour des «consultations de routine», il a alors été arrêté par le DRS et traduit en justice. Le diplomate, ancien wali de son état, est accusé «d’entretenir des liens spéciaux avec les services de renseignement marocains auxquels il aurait divulgué des informations secrètes sur l’armée algérienne ainsi que des informations sur les affaires économiques ayant trait à la sécurité et à l’unité de l’Etat».
Liaison
Selon l’arrêt de renvoi, «le diplomate aurait, à diverses reprises, rencontré un haut fonctionnaire de l’armée marocaine dans un estaminet public pour lui fournir certaines informations sur l’armée algérienne et certaines institutions paramilitaires».
La taupe algérienne aurait travaillé pour les services marocains pour une période située entre 2000 et 2002.
En poste depuis 1999, ce diplomate de 51 ans était installé avec son épouse à Rabat, avant d’être affecté à Casablanca.
Une liaison entre ce diplomate et une femme marocaine aurait été l’origine de cette affaire d’espionnage. Le vice-consul fréquentait une jeune Marocaine, présentée par la défense comme l’élément clé d’un piège tendu par les services secrets marocains.
Deux films vidéo mettant en scène le diplomate et la jeune femme avaient été utilisés pour faire chanter ce dernier.
La presse algérienne rapporte que ce dernier a été approché par des agents de la DST marocaine, chargée du contre-espionnage. La défense du diplomate a présenté à la cour des lettres anonymes envoyées par ses contacts au sein de la DST, le menaçant de divulguer les vidéos s’il ne coopérerait avec eux.
Les services marocains auraient réussi -selon le procureur- à faire chanter le diplomate algérien en l’obligeant à leur transmettre des renseignements sensibles sur «le fonctionnement des services extérieurs de la DRS, la DDSE, en territoire marocain, les activités politiques de l’ambassadeur algérien au Maroc, Boualem Bessaïeh, les correspondances classées, ainsi que des renseignements sur le personnel militaire et des données économiques sur l’état de l’investissement algérien au Maroc».
Pour clore ce tableau idyllique, l’épouse du diplomate aurait été, également, en relation avec un Marocain travaillant pour la DST. Des scènes compromettantes de cette autre relation feraient également partie du lot.
Vidéo
Pour la défense, «le diplomate aurait été sujet à des pressions et menaces de la part des services de renseignement marocains qui détenaient deux cassettes vidéo très compromettantes et qui mettaient en relief des relations particulières entre le diplomate algérien et une femme marocaine et entre la femme du diplomate et un Marocain».
La cour a estimé que le diplomate avait «outrepassé» ses prérogatives consulaires, en mettant «en danger» des secrets d’Etat et en entretenant un contact avec des agences de renseignements «ennemies» en dehors du cadre protocolaire.
De l’autre côté de la frontière, les services secrets algériens ont tenté de minimiser l’affaire en évitant de mettre le diplomate sous l’inculpation de «haute trahison».
Selon la presse algérienne, qui cite des sources proches du DRS, «l’agent double», qui était sous surveillance des services algériens depuis plusieurs mois, était également manipulé par ceux-ci.
C’est ainsi que des «documents secrets, correspondances estampillées «confidentiel», télégrammes diplomatiques auraient été remis aux services marocains par l’intermédiaire de cette «taupe» dans une opération d’intoxication montée contre les services de la DST marocaine. Même s’il n’en était pas conscient, en livrant des informations à la partie marocaine, il faisait en fait le jeu des Algériens». C’est du moins la thèse rapportée par plusieurs journaux algériens.
Nul doute que l’affaire du vice-consul algérien ne représente qu’un épisode de cette banale guerre des services sur fond de dossier du Sahara. Cependant, aujourd’hui, et pour cause de contre-terrorisme, il faut rappeler que les services de Mohamed Médienne (dit Toufik), chef du (DRS), et de Smain Lamari, chef de la «Direction» du contre-espionnage (DCE), se livrent à une concurrence féroce avec les services marocains.
Collaboration
Les renseignements américains, autrefois très regardants pour collaborer avec un service secret arabe, apprécient aujourd’hui aussi bien l’apport du DRS dans la coopération antiterroriste que celui des services marocains.
Avec l’Algérie, c’est à travers la visite de 48 heures du patron du FBI, Robert Mullen, effectuée secrètement à Alger, début 2001, que cette collaboration s’est renforcée. Après les attentats de Casablanaca du 16 mai, le même Mullen s’est rendu au Maroc pour rencontrer ses homologues locaux.
La CIA, pour sa part acquise à la partie marocaine depuis belle lurette, s’est finalement décidée à approfondir ses liens avec les services secrets algériens.
Pour la Ntional Security Agency (NSA), sa base d’écoute installée au Maroc, ainsi que des drones aux frontières algéro-marocaines qui couvrent tout le Maghreb, nécessitent une collaboration accrue avec les deux parties.
Depuis, l’échange du renseignement est fréquent et les services américains s’intéressent, de plus en plus, aux groupes terroristes marocains ou algériens comme le Groupe isslamique armé (GIA). C’est peut-être cette concurrence qui constitue aujourd’hui, pour les frères ennemis du renseignement, la plus grosse émulation d’un côté comme de l’autre de la frontière.
Source:www.maroc-hebdo. press.ma
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L'espionnage
La main du MOSSAD en ALGERIE ?
Un algérien Said Sahnoun est accusé par les Autorités algériennes d’avoir “recueilli et fourni des informations à caractère militaire sur l’Algérie et certains pays arabes au Mossad, les services secrets israéliens”.
Agences de Presse en Algérie : “Il était en contact depuis 1992 avec l’ambassade d’Israël à Abidjan et avait effectué un stage de journalisme et communication en Israël au sein d’une délégation d’étudiants étrangers comprenant des ressortissants arabes, selon la défense. M. Sahnoun avait été arrêté en 2005 aux Maroc et livré aux autorités algériennes. Les avocats de la défense n’ont pas été autorisés à rendre public le contenu de l’arrêt de renvoi”.
Sources Israel Valley
Un algérien Said Sahnoun est accusé par les Autorités algériennes d’avoir “recueilli et fourni des informations à caractère militaire sur l’Algérie et certains pays arabes au Mossad, les services secrets israéliens”.
Agences de Presse en Algérie : “Il était en contact depuis 1992 avec l’ambassade d’Israël à Abidjan et avait effectué un stage de journalisme et communication en Israël au sein d’une délégation d’étudiants étrangers comprenant des ressortissants arabes, selon la défense. M. Sahnoun avait été arrêté en 2005 aux Maroc et livré aux autorités algériennes. Les avocats de la défense n’ont pas été autorisés à rendre public le contenu de l’arrêt de renvoi”.
Sources Israel Valley
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L'espionnage
Le général Magdi Omar, ex-directeur du contre-espionnage égyptien afirme:
Plus fort que le Mossad
Le nom de Jack Pitoun ou Réfaat Al-Gammal demeure toujours comme une blessure profonde dans l'esprit des Israéliens. Celui-ci était un agent des renseignements égyptiens, envoyé secrètement à Tel-Aviv en 1955, et qui avait réussi à tromper le Mossad pendant plus de 20 ans sans être démasqué. Il a réussi à connaître les plus dangereux des secrets militaires israéliens.
Israël n'a découvert la réelle identité de l'agent égyptien qu'après son départ définitif du pays, au lendemain de la guerre de 1973, et même quelques années après sa mort. Le Mossad se targuait toujours d'avoir le dessus sur les services de renseignements arabes et même sur tous les services du monde. Il a donc été fortement choqué lorsque l'affaire a été révélée. Pour sortir de cette impasse, le Mossad a prétendu dans un premier temps que ce Réfaat Al-Gammal n'était qu'un personnage imaginaire qui n'avait jamais existé. Mais le journal britannique l'Observer a mis l'affaire sous les feux de l'actualité en juillet 1988 en publiant une interview de la veuve allemande de l'agent égyptien.
Alors, après maintes investigations, le Mossad s'est trouvé forcé d'avouer que cet homme avait réellement existé. Les services israéliens auraient soupçonné sa présence, tenté de le repérer, mais toujours en vain. Il s'était parfaitement adapté à la société israélienne et avait envoyé des informations sensibles à la direction égyptienne. Ezra Hareil, chef du Mossad, avait dit : « On avait senti une infiltration égyptienne dans notre appareil sécuritaire, mais on n'a jamais douté de Jack Pitoun ».
Pitoun, qui faisait alors partie de la haute société israélienne, n'était en réalité que Réfaat Al-Gammal, un Egyptien né en 1926 à Damiette. Bien formé par les renseignements égyptiens sur les méthodes de l'espionnage, Réfaat, âgé de 28 ans, est arrivé en Israël en 1955, utilisant ainsi un faux passeport portant le numéro 1 446 742, émis à Tel-Aviv. Il s'est donc fait passer pour un juif égyptien né à Mansoura en Egypte. Après avoir créé une société de tourisme pour couvrir ses activités, Réfaat avait réussi à gagner la confiance de tous ceux qui l'entouraient.
Dans les années 1980, le Jérusalem Post a fini par reconnaître que Pitoun avait réussi à tromper les appareils de renseignements israéliens et avait envoyé au Caire des informations très importantes sur les préparatifs israéliens pour l'attaque de juin 1967 et de la guerre d'Octobre 1973. Le journal avait même révélé qu'il avait connu des secrets très stratégiques en établissant des relations étroites avec nombre de dirigeants politiques et militaires israéliens comme Golda Meir, Ezer Weizeman et Moshé Dayan. Ce dernier lui avait même proposé un jour un portefeuille ministériel. Mais Réfaat ayant peur que le Shin Beth (Sécurité intérieure) ne dévoile sa personnalité, a préféré décliner l'offre.
La vie de Réfaat Al-Gammal a fait l'objet d'un feuilleton à la télévision égyptienne dans les années 1980. Sous le titre de Raafat Al-Haggane. Après sa diffusion, l'Observer avait écrit : « L'histoire d'Al-Haggane vient de jeter la lumière sur la guerre des renseignements au Proche-Orient. On avait imaginé que le Mossad maîtrisait cette guerre. Mais Al-Haggane était un génie égyptien qui a réussi à réaliser les objectifs de son pays et à mourir de mort naturelle sans être démasqué ».
Mais il était, sans doute, très difficile pour le Mossad de s'avouer vaincu dans cette guerre des renseignements. Les services israéliens ont ainsi assuré que ce n'était qu'un agent double, expliquant que le Mossad l'avait arrêté et s'était entendu avec lui afin de fournir à l'Egypte des informations fausses, notamment pendant la guerre de 1967.
La plus récente tentative israélienne à cet égard est le livre Les Espions publié récemment et rédigé par deux écrivains israéliens. Ceux-ci essayent dans ce livre de déformer le rôle héroïque de Réfaat et de porter atteinte aux services égyptiens. Ils écrivent ainsi : « Réfaat, qui est célébré en Egypte comme un héros national, n'est en réalité qu'un agent double qui a servi Israël plus que l'Egypte ».
Les spécialistes égyptiens restent pourtant formels et évoquent les renseignements précieux qu'il a transmis à l'Egypte en différentes occasions, notamment certains secrets sur la ligne Bar Lev, établie sur la rive-est du Canal de Suez par Israël, et qui ont permis aux forces égyptiennes de la démanteler.
Source:Aliaa Al-Korachi
Plus fort que le Mossad
Le nom de Jack Pitoun ou Réfaat Al-Gammal demeure toujours comme une blessure profonde dans l'esprit des Israéliens. Celui-ci était un agent des renseignements égyptiens, envoyé secrètement à Tel-Aviv en 1955, et qui avait réussi à tromper le Mossad pendant plus de 20 ans sans être démasqué. Il a réussi à connaître les plus dangereux des secrets militaires israéliens.
Israël n'a découvert la réelle identité de l'agent égyptien qu'après son départ définitif du pays, au lendemain de la guerre de 1973, et même quelques années après sa mort. Le Mossad se targuait toujours d'avoir le dessus sur les services de renseignements arabes et même sur tous les services du monde. Il a donc été fortement choqué lorsque l'affaire a été révélée. Pour sortir de cette impasse, le Mossad a prétendu dans un premier temps que ce Réfaat Al-Gammal n'était qu'un personnage imaginaire qui n'avait jamais existé. Mais le journal britannique l'Observer a mis l'affaire sous les feux de l'actualité en juillet 1988 en publiant une interview de la veuve allemande de l'agent égyptien.
Alors, après maintes investigations, le Mossad s'est trouvé forcé d'avouer que cet homme avait réellement existé. Les services israéliens auraient soupçonné sa présence, tenté de le repérer, mais toujours en vain. Il s'était parfaitement adapté à la société israélienne et avait envoyé des informations sensibles à la direction égyptienne. Ezra Hareil, chef du Mossad, avait dit : « On avait senti une infiltration égyptienne dans notre appareil sécuritaire, mais on n'a jamais douté de Jack Pitoun ».
Pitoun, qui faisait alors partie de la haute société israélienne, n'était en réalité que Réfaat Al-Gammal, un Egyptien né en 1926 à Damiette. Bien formé par les renseignements égyptiens sur les méthodes de l'espionnage, Réfaat, âgé de 28 ans, est arrivé en Israël en 1955, utilisant ainsi un faux passeport portant le numéro 1 446 742, émis à Tel-Aviv. Il s'est donc fait passer pour un juif égyptien né à Mansoura en Egypte. Après avoir créé une société de tourisme pour couvrir ses activités, Réfaat avait réussi à gagner la confiance de tous ceux qui l'entouraient.
Dans les années 1980, le Jérusalem Post a fini par reconnaître que Pitoun avait réussi à tromper les appareils de renseignements israéliens et avait envoyé au Caire des informations très importantes sur les préparatifs israéliens pour l'attaque de juin 1967 et de la guerre d'Octobre 1973. Le journal avait même révélé qu'il avait connu des secrets très stratégiques en établissant des relations étroites avec nombre de dirigeants politiques et militaires israéliens comme Golda Meir, Ezer Weizeman et Moshé Dayan. Ce dernier lui avait même proposé un jour un portefeuille ministériel. Mais Réfaat ayant peur que le Shin Beth (Sécurité intérieure) ne dévoile sa personnalité, a préféré décliner l'offre.
La vie de Réfaat Al-Gammal a fait l'objet d'un feuilleton à la télévision égyptienne dans les années 1980. Sous le titre de Raafat Al-Haggane. Après sa diffusion, l'Observer avait écrit : « L'histoire d'Al-Haggane vient de jeter la lumière sur la guerre des renseignements au Proche-Orient. On avait imaginé que le Mossad maîtrisait cette guerre. Mais Al-Haggane était un génie égyptien qui a réussi à réaliser les objectifs de son pays et à mourir de mort naturelle sans être démasqué ».
Mais il était, sans doute, très difficile pour le Mossad de s'avouer vaincu dans cette guerre des renseignements. Les services israéliens ont ainsi assuré que ce n'était qu'un agent double, expliquant que le Mossad l'avait arrêté et s'était entendu avec lui afin de fournir à l'Egypte des informations fausses, notamment pendant la guerre de 1967.
La plus récente tentative israélienne à cet égard est le livre Les Espions publié récemment et rédigé par deux écrivains israéliens. Ceux-ci essayent dans ce livre de déformer le rôle héroïque de Réfaat et de porter atteinte aux services égyptiens. Ils écrivent ainsi : « Réfaat, qui est célébré en Egypte comme un héros national, n'est en réalité qu'un agent double qui a servi Israël plus que l'Egypte ».
Les spécialistes égyptiens restent pourtant formels et évoquent les renseignements précieux qu'il a transmis à l'Egypte en différentes occasions, notamment certains secrets sur la ligne Bar Lev, établie sur la rive-est du Canal de Suez par Israël, et qui ont permis aux forces égyptiennes de la démanteler.
Source:Aliaa Al-Korachi
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L'espionnage
l'histoire des tueurs du Mossad
Le Kidon est l'unité des services secrets israéliens qui assassine les ennemis de l'Etat hébreu. On ne joue pas les mariolles avec le Mossad. Ni avec Israël, d'ailleurs. Ou on le paie cash.
Quelques lignes ont fleuri sur le Kidon à l'occasion de la sortie du film de Steven Spielberg, Münich , consacré à la vengeance des attentats des JO (commandités par Yasser Arafat lui-même), mais il est encore mal connu.
Le Kidon (baïonnette en hébreu) est une branche active des services secrets israéliens. Labellés "combattants", leur identité et passé sont soumis au secret le plus strict. « Il faut savoir se battre, se battre à mains nues, avec n'importe quel type d'arme en circulation, avec un couteau, avec un stylo et même une carte de crédit. Nous devons manipuler les explosifs, les plus hautes techniques de surveillance, de filtrage et de filature » commente un officier de cette branche spéciale. Deux types de cibles sont traités : certaines sont éliminées dans l'urgence d'une opération, pour secourir un katsa (agent) par exemple. Les autres sont asassinées au fur et à mesure selon une liste à laquelle seuls les kidonim, le directeur de l'Institut et le Premier Ministre d'Israël ont accès. Toute personne qui menace la vie d'Israéliens se retrouve, un jour ou l'autre, sur la liste noire du Kidon et devient un mort en sursis.
Le Kidon agit comme le glaive qui s'abat sur tous les ennemis mortels de l'Etat juif. Entraînés quelque part dans le désert du Néguev (la base aérienne de Kfar-Tsin, dit-on), ses escadrons se déplacent à quatre, généralement trois hommes et une (jolie) femme - le piège idéal pour éliminer les cibles masculines. Leurs armes sont multiples : dague, gaz tabun, poison, uzi, beretta... L'Afrique, théâtre-phare des kidonim a vu récemment plusieurs islamistes être assassinés de manière particulièrement brutale ( livrés aux lions !), signe que le Mossad a tiré les leçons des derniers attentats dirigés contre les touristes israéliens en terre africaine.
L'unité "Teud", qui gère ne imprimerie spéciale cachée au second sous-sol du centre d'entraînement des agents (Tsomet Glilot), procure les faux-papiers nécessaires aux opérations. Jusqu'en 1998, les fausses nationalités les plus prisées par les kidonim étaient canadiennes, mais depuis le fiasco d'Amman, après lequel le Canada menaça de rompre ses relations diplomatiques avec l'Etat hébreu, il semblerait que l'ont soit revenu aux papiers "classiques et universels", soit turcs, suisses ou belges.
On a vu comment le groupe terroriste Septembre Noir a été anéanti par le Kidon dans les années 70, ou comment celui-ci a retardé le programme nucléaire irakien au début des années 80 en éliminant systématiquement les scientifiques impliqués dans le projet. On imagine mal, cependant, avec quelle régularité la sentence ultime est appliquée par Israël, Etat en lutte perpétuelle avec des ennemis nihilistes.
Les premières opérations de ce qui n'était encore que des Nakam (vengeurs) a eu lieu à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Bien décidé à faire payer ceux qui avaient voulu anéantir le peuple juif, ces hommes de l'ombre ont infiltré les prisons alliées pour y empoisonner, battre ou égorger les tortionnaires nazis. La plus remarquable de cette opération provoqua la mort de 4'300 SS dans la nuit du 13 au 14 avril 1946 dans la prison de Nuremberg, autant de criminels empoisonnés au nez à et à la barbe de leurs geôliers américains.
La même fermeté est nécessaire à l'égard des nouveaux barbares. L'actualité le prouve.
Entre l'automne 2007 et le printemps 2008, on sait que l'Etat hébreu a frappé quatre fois, au moins, dont trois mortellement, sans compter les opérations dont personne n'entendra parler.
13 octobre 2007, Londres. Des kidonim précipitent Ashraf Marouane (photo) du haut de son balcon dans la banlieue de la City. Motif ? Marouane, ancien agent du Mossad sous le nom de code "Babel", gendre de Nasser recruté par l'Institut dans les années qui ont précédé la guerre du Kippour, écrit secrètement un livre détaillant la manière dont le gouvernement israélien n'a rien vu venir de l'offensive arabe en 1973. En effet, à l'époque, Marouane avait livré des informations si précises sur l'imminence d'une offensive ennemie que personne ne l'avait cru à Tel Aviv ! Coup de théâtre en septembre 2007 : un entrefilet dans la presse israélienne sur le projet alerte le Mossad. Conscient de la gravité de la situation, Marouane se plaint à des amis d'avoir un "affreux mal de tête", sans commune mesure toutefois avec le mal de crâne dont il est mort après la chute de son balcon.
12 février 2008, Damas. Le chef du renseignement et co-fondateur du Hezbollah, Imad Mughniyeh sort d'un appartement du quartier chic et hautement sécurisé de Kfar Soussa, à Damas. Mughniyeh est le terroriste le plus recherché du monde. Longtemps avant Oussama Ben Laden, il a été traqué par toutes les agences de la planète, et a provoqué des centaines de morts en organisant des attentats en Israël et au Liban. Jamais depuis Ali Hassan Salameh (cerveau derrière les attentats de Münich, finalement éliminé en 1979), un homme était parvenu à défier aussi longtemps les services secrets occidentaux. Mughniyeh est heureux : en 2006, il a vaincu Israël au Liban. Les Américains sont fixés sur l'Irak. Le Liban est devenue terre du Hezbollah. Mieux encore : le monde se presse à nouveau au chevet d'Assad. A l'évidence, la saison est pleine de promesses pour son organisation.
Confiant, le Hezbollahi ouvre la portière de sa Mitsubishi Pajero. Direction ? L'ambassade iranienne, où il doit s'entretenir avec Téhéran. Les deux partenaires planifient en effet des attentats contre Israël en riposte à l'"Opération Orchard" du 6 septembre 2007.
Mughniyeh (photo) s'assied côté conducteur. Il ne sait pas qu'il se trouve alors au-dessus de puissants explosifs nichés dans le rembourrage de son siège. Mughniyeh a été repéré. Des kidonim israéliens l'ont trouvé dans une ville étrangère, hostile et hautement sécurisée, un exploit que nulle autre agence de pourrait réaliser. Les tueurs le voient fermer la portière. Mughniyeh enclenche le moteur. Et saute. Selon des témoins , l'explosion est si puissante qu'elle projette des morceaux du véhicule contre l'immeuble adjacent. Le Mossad vient de réaliser sa plus belle opération depuis trente ans. A l'ombre des dénégations officielles, Meir Dagan, le directeur de l'Institut, est chaleureusement félicité par Ehoud Olmert dans les heures qui suivent la confirmation de la mort de l'emblème du Hezbollah.
20 février 2008, Damas. Khaled Meshaal (photo), fondateur du Hamas, se sait traqué. Dix ans plus tôt, à Amman, en Jordanie, deux kidonim lui ont versé du gaz mortel dans l'oreille gauche au milieu d'un meeting. Malheureusement, le leader islamiste a pu en réchapper, et les kidonim ont dû être rappatriés en urgence en Israël à la suite d'un échange de prisonniers. Caché dans une galerie de souterrains, Meshaal renonce au dernier moment à aller voir son bras droit, Hisham Faiz Abu Libda . Bien lui en prend : la voiture qui devait l'y conduire est piégée. Et le kidon qui guettait sa venue, une télécommande à la main, finit par disparaître dans les rues de Damas.
25 avril 2008, Damas. Hisham Faiz Abu Libda, conseiller personnel de Khaled Meshaal, se rend à un rendez-vous secret. Il est le coordinateur entre son patron en exil et les chefs opérationnels du Hamas à Gaza et en Cisjordanie, et entretient des rapports très étroits avec les Iraniens et ses hôtes syriens. Libda engage sa voiture dans le trafic houleux de la capitale syrienne. Alors qu'il s'arrête péniblement à un feu rouge, une voiture vient à sa hauteur. Plusieurs balles de kidonim le frappent au visage. Il s'effondre. Le mystérieux véhicule disparaît. Le Hamas vient de perdre l'un de ses membres les plus illustres.
Si le public connaît principalement la CIA, agence surestimée, il ignore que le David de la communauté du renseignement (380 agents, 750 employés) compense sa petitesse par la même habileté que le berger de Bethléem. Le Mossad frappe. Et souvent juste.
Source: Come 4 News
Le Kidon est l'unité des services secrets israéliens qui assassine les ennemis de l'Etat hébreu. On ne joue pas les mariolles avec le Mossad. Ni avec Israël, d'ailleurs. Ou on le paie cash.
Quelques lignes ont fleuri sur le Kidon à l'occasion de la sortie du film de Steven Spielberg, Münich , consacré à la vengeance des attentats des JO (commandités par Yasser Arafat lui-même), mais il est encore mal connu.
Le Kidon (baïonnette en hébreu) est une branche active des services secrets israéliens. Labellés "combattants", leur identité et passé sont soumis au secret le plus strict. « Il faut savoir se battre, se battre à mains nues, avec n'importe quel type d'arme en circulation, avec un couteau, avec un stylo et même une carte de crédit. Nous devons manipuler les explosifs, les plus hautes techniques de surveillance, de filtrage et de filature » commente un officier de cette branche spéciale. Deux types de cibles sont traités : certaines sont éliminées dans l'urgence d'une opération, pour secourir un katsa (agent) par exemple. Les autres sont asassinées au fur et à mesure selon une liste à laquelle seuls les kidonim, le directeur de l'Institut et le Premier Ministre d'Israël ont accès. Toute personne qui menace la vie d'Israéliens se retrouve, un jour ou l'autre, sur la liste noire du Kidon et devient un mort en sursis.
Le Kidon agit comme le glaive qui s'abat sur tous les ennemis mortels de l'Etat juif. Entraînés quelque part dans le désert du Néguev (la base aérienne de Kfar-Tsin, dit-on), ses escadrons se déplacent à quatre, généralement trois hommes et une (jolie) femme - le piège idéal pour éliminer les cibles masculines. Leurs armes sont multiples : dague, gaz tabun, poison, uzi, beretta... L'Afrique, théâtre-phare des kidonim a vu récemment plusieurs islamistes être assassinés de manière particulièrement brutale ( livrés aux lions !), signe que le Mossad a tiré les leçons des derniers attentats dirigés contre les touristes israéliens en terre africaine.
L'unité "Teud", qui gère ne imprimerie spéciale cachée au second sous-sol du centre d'entraînement des agents (Tsomet Glilot), procure les faux-papiers nécessaires aux opérations. Jusqu'en 1998, les fausses nationalités les plus prisées par les kidonim étaient canadiennes, mais depuis le fiasco d'Amman, après lequel le Canada menaça de rompre ses relations diplomatiques avec l'Etat hébreu, il semblerait que l'ont soit revenu aux papiers "classiques et universels", soit turcs, suisses ou belges.
On a vu comment le groupe terroriste Septembre Noir a été anéanti par le Kidon dans les années 70, ou comment celui-ci a retardé le programme nucléaire irakien au début des années 80 en éliminant systématiquement les scientifiques impliqués dans le projet. On imagine mal, cependant, avec quelle régularité la sentence ultime est appliquée par Israël, Etat en lutte perpétuelle avec des ennemis nihilistes.
Les premières opérations de ce qui n'était encore que des Nakam (vengeurs) a eu lieu à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Bien décidé à faire payer ceux qui avaient voulu anéantir le peuple juif, ces hommes de l'ombre ont infiltré les prisons alliées pour y empoisonner, battre ou égorger les tortionnaires nazis. La plus remarquable de cette opération provoqua la mort de 4'300 SS dans la nuit du 13 au 14 avril 1946 dans la prison de Nuremberg, autant de criminels empoisonnés au nez à et à la barbe de leurs geôliers américains.
La même fermeté est nécessaire à l'égard des nouveaux barbares. L'actualité le prouve.
Entre l'automne 2007 et le printemps 2008, on sait que l'Etat hébreu a frappé quatre fois, au moins, dont trois mortellement, sans compter les opérations dont personne n'entendra parler.
13 octobre 2007, Londres. Des kidonim précipitent Ashraf Marouane (photo) du haut de son balcon dans la banlieue de la City. Motif ? Marouane, ancien agent du Mossad sous le nom de code "Babel", gendre de Nasser recruté par l'Institut dans les années qui ont précédé la guerre du Kippour, écrit secrètement un livre détaillant la manière dont le gouvernement israélien n'a rien vu venir de l'offensive arabe en 1973. En effet, à l'époque, Marouane avait livré des informations si précises sur l'imminence d'une offensive ennemie que personne ne l'avait cru à Tel Aviv ! Coup de théâtre en septembre 2007 : un entrefilet dans la presse israélienne sur le projet alerte le Mossad. Conscient de la gravité de la situation, Marouane se plaint à des amis d'avoir un "affreux mal de tête", sans commune mesure toutefois avec le mal de crâne dont il est mort après la chute de son balcon.
12 février 2008, Damas. Le chef du renseignement et co-fondateur du Hezbollah, Imad Mughniyeh sort d'un appartement du quartier chic et hautement sécurisé de Kfar Soussa, à Damas. Mughniyeh est le terroriste le plus recherché du monde. Longtemps avant Oussama Ben Laden, il a été traqué par toutes les agences de la planète, et a provoqué des centaines de morts en organisant des attentats en Israël et au Liban. Jamais depuis Ali Hassan Salameh (cerveau derrière les attentats de Münich, finalement éliminé en 1979), un homme était parvenu à défier aussi longtemps les services secrets occidentaux. Mughniyeh est heureux : en 2006, il a vaincu Israël au Liban. Les Américains sont fixés sur l'Irak. Le Liban est devenue terre du Hezbollah. Mieux encore : le monde se presse à nouveau au chevet d'Assad. A l'évidence, la saison est pleine de promesses pour son organisation.
Confiant, le Hezbollahi ouvre la portière de sa Mitsubishi Pajero. Direction ? L'ambassade iranienne, où il doit s'entretenir avec Téhéran. Les deux partenaires planifient en effet des attentats contre Israël en riposte à l'"Opération Orchard" du 6 septembre 2007.
Mughniyeh (photo) s'assied côté conducteur. Il ne sait pas qu'il se trouve alors au-dessus de puissants explosifs nichés dans le rembourrage de son siège. Mughniyeh a été repéré. Des kidonim israéliens l'ont trouvé dans une ville étrangère, hostile et hautement sécurisée, un exploit que nulle autre agence de pourrait réaliser. Les tueurs le voient fermer la portière. Mughniyeh enclenche le moteur. Et saute. Selon des témoins , l'explosion est si puissante qu'elle projette des morceaux du véhicule contre l'immeuble adjacent. Le Mossad vient de réaliser sa plus belle opération depuis trente ans. A l'ombre des dénégations officielles, Meir Dagan, le directeur de l'Institut, est chaleureusement félicité par Ehoud Olmert dans les heures qui suivent la confirmation de la mort de l'emblème du Hezbollah.
20 février 2008, Damas. Khaled Meshaal (photo), fondateur du Hamas, se sait traqué. Dix ans plus tôt, à Amman, en Jordanie, deux kidonim lui ont versé du gaz mortel dans l'oreille gauche au milieu d'un meeting. Malheureusement, le leader islamiste a pu en réchapper, et les kidonim ont dû être rappatriés en urgence en Israël à la suite d'un échange de prisonniers. Caché dans une galerie de souterrains, Meshaal renonce au dernier moment à aller voir son bras droit, Hisham Faiz Abu Libda . Bien lui en prend : la voiture qui devait l'y conduire est piégée. Et le kidon qui guettait sa venue, une télécommande à la main, finit par disparaître dans les rues de Damas.
25 avril 2008, Damas. Hisham Faiz Abu Libda, conseiller personnel de Khaled Meshaal, se rend à un rendez-vous secret. Il est le coordinateur entre son patron en exil et les chefs opérationnels du Hamas à Gaza et en Cisjordanie, et entretient des rapports très étroits avec les Iraniens et ses hôtes syriens. Libda engage sa voiture dans le trafic houleux de la capitale syrienne. Alors qu'il s'arrête péniblement à un feu rouge, une voiture vient à sa hauteur. Plusieurs balles de kidonim le frappent au visage. Il s'effondre. Le mystérieux véhicule disparaît. Le Hamas vient de perdre l'un de ses membres les plus illustres.
Si le public connaît principalement la CIA, agence surestimée, il ignore que le David de la communauté du renseignement (380 agents, 750 employés) compense sa petitesse par la même habileté que le berger de Bethléem. Le Mossad frappe. Et souvent juste.
Source: Come 4 News
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L'espionnage
l’histoire secrète du 6 septembre 2007
"Je sais ce qui est arrivé ce jour-là, et quand le monde l’apprendra, il sera stupéfait”. Ainsi s’exprime Uzi Arad, un ancien espion du Mossad, à propos de l’opération du 6 septembre 2007. Reprenons la chronologie et analysons ce coup de force.
Flash-back : automne 2002. Les services secrets israéliens soupçonnent la Syrie d’être le point de chute de l’armement du régime irakien. Bien avant la chute de Bagdad, des katsas (agents) du Mossad s’étaient infiltrés clandestinement en Syrie et dans la vallée de la Bekaa au Liban, là où de multiples sources concordantes indiquaient que les services de Saddam Hussein transféraient l’armement lourd du régime, auparavant revendu aux Syriens par l’entremise des Russes. Les Américains savaient que Saddam Hussein avait reçu l’aide des Français et des Russes avant la guerre, respectivement par la voie diplomatique et la voie militaire. D’un côté, les Français informaient Bagdad des discussions secrètes tenues entre George Bush et Jacques Chirac, ce qui permettait aux Irakiens d’anticiper toute nouvelle manoeuvre des Américains à l’ONU. De l’autre, les Russes avaient dépêché plusieurs agents de haut rang, dont le général Yevgeny Primakov, directement sur le terrain. Ancien proche de Eltsine et ex-directeur du KGB, Primakov avait pour mission d’aider les Irakiens à “nettoyer leurs sites”.
Il ne s’agissait pas d’une opération particulièrement originale. Durant la Guerre Froide, l’URSS avait fourni du matériel militaire à des pays alliés, et cette pratique s’était poursuivie après la chute du mur de Berlin et la dissolution de l’empire soviétique. Dans l’organigramme russe, le FSB devait s’acquitter d’une opération spéciale, baptisée Sarindar (”sortie de secours”, en russe). Plusieurs pays de l’ancien bloc de l’Est connaissaient cette règle tacite selon laquelle aucune arme de fabrication russe ne devait tomber entre les mains de l’ennemi. Or l’Irak est un très bon client. Dont acte.
En novembre 2002, une armée d’espions russes entre en Irak depuis l’ouest et s’établit dans la province d’Anbar, la plus étendue du pays. Plus tard, pendant l’offensive alliée, les agents du FSB se battront contre les forces spéciales australiennes et les commandos de la CIA au cours d’affrontements qui ne figureront dans aucun livre d’histoire. Mais revenons à la veille de 2003. Primakov atterrit à Bagdad. L’opération nettoyage commence immédiatement.
Le commandant Ion Mihai Pacepa, ancien directeur des services secrets roumains, avait briefé les Occidentaux sur les intentions russes. Les Américains savaient. Le Mossad également, ce qui permet à Ariel Sharon de prédire, dès décembre 2002, que le vrai potentiel militaire du régime de Saddam Hussein se trouve déjà entre les mains de Damas. A la veille de la guerre en Irak, les analystes de la NGA, stupéfaits, observent des colonnes de camions passer la frontière. Une avalanche de renseignements atterrit sur le bureau du Mossad et de la CIA. On y parle de fosses de 6/8m de côté et de 25/35m de profondeur creusées par le génie syrien au Liban et en Syrie. Elles auraient reçu du matériel interdit irakien puis auraient été comblées et replantées, le tout sous supervision russe. La Syrie aurait été payée 35 millions de dollars pour ses prestations.
A l’aube de la guerre, un dissident syrien du nom de Nizar Najoef écrit une lettre au journal néerlandais Der Telegraaf, dans laquelle il affirme connaître la localisation de ces sites secrets. Atteint d’un cancer en phase terminale, Najoef avoue qu’il n’a rien à perdre à divulguer ces informations. Le journal publie ses dires. Personne ne dément. Le LAP israélien, le service de désinformation du Mossad, s’arrange pour que l’affaire retombe comme un mauvais soufflé. Du moins, dans la presse.
Car pour les renseignements occidentaux, la présence d’armes irakiennes dans le pays voisin reste un sujet de profondes inquiétudes. Interrogé par le Sunday Times en 2004, le chef du groupe de recherche américain sur les Armes de Destructions Massives irakiennes, David Kay, souffle à demi-mot que “du matériel dangereux” du régime de Saddam Hussein a, en effet, passé la frontière. A l’été 2004, le chef de l’UNMOVIC, Demetrius Perricos, annonce au Conseil de Sécurité de l’ONU que des “éléments de missiles et de matériel dangereux ont été exportés de l’Irak vers l’étranger à une cadence de mille tonnes par mois”. Pressé de questions par la presse, il botte en touche. Le reste est classé top secret.
Fraîchement élu au poste de directeur du Mossad, Meir Dagan réveille ses armées de sayanim (agents dormants) en Syrie. Ils ont tôt fait de déterminer la présence de sites noirs. En 2005 puis 2006, le programme ECHELON de la NSA commence à sillonner le nord de Damas, pendant que les Israéliens quadrillent la frontière avec l’Iran depuis leur satellite Ofek. A cette période, on craint que le matériel irakien finisse par enrichir le programme nucléaire iranien. Mais il n’en est rien, et les services de renseignement occidentaux le réalisent bientôt.
Début 2007, l’ONI, le renseignement de la marine américaine, annonce avoir repéré un navire suspect en route vers Lattaquié, le premier port de Syrie. Les Américains transmettent l’information au Mossad, lequel dispose d’une fourmilière d’informateurs dans le pays. Le chalutier suspect est très vite repéré. Naviguant sous pavillon sud-coréen, il a été déchargé de nuit dans le port de Lattaquié, et ne figure sur aucun registre. Intrigués, des katsas israéliens suivent les convois en partance de Lattaquié et annoncent l’existence d’un site de stockage secret dans la province de Dar el-Zour, au nord de Damas, au bord de l’Euphrate. Le Mossad suggère que des expérimentations avec du matériel radioactif y ont lieu, et que le navire au pavillon “sud-coréen” est en réalité venu de Corée du Nord. L’affaire est grave.
Mise au courant, l’administration Bush hésite. Les Israéliens, handicapés par un ministre de la Défense affable, Amir Peretz, refusent de se risquer dans un nouveau conflit régional. Tout l’été, le service de désinformation du Mossad, le LAP, laisse filtrer des rumeurs de guerre imminente avec la Syrie afin d’intimider l’adversaire. Damas répond en organisant des exercices de protection civile et en clamant être prêt à “couvrir Tel-Aviv de roquettes”. Finalement, la stratégie israélienne capote. Sur place, les informateurs du Mossad notent que le travail n’est pas perturbé à Dar el-Zour et observent un continuel va-et-vient de scientifiques nord-coréens. Il s’agit d’experts en missiles balistiques. Depuis la fabrication du No-Dong, les Nord-Coréens sont devenus des exportateurs de renom dans tout ce qui se rapporte aux missiles à longue portée.
Israël commence à s’inquiéter sérieusement, d’autant que l’on sait que la Syrie a été le premier soutien du Hezbollah durant la guerre du Liban, l’été précédent. Les Américains le sont tout autant, eux qui soupçonnent que le gaz sarin utilisé contre leurs troupes par la guérilla irakienne au printemps 2007 a été livré par une Syrie puisant dans ces “sites noirs”. En effet, le 26 juillet 2007, le Mossad sabote un programme de missiles installé dans une base syrienne près d’Alep. Les katsas rapportent que les Scud-C détruits contenaient des ogives de gaz moutarde. Les questions affluent : si la Syrie utilise l’armement irakien pour créer son propre arsenal chimique, serait-il possible qu’elle envisage plus léthal encore ? L’inquiétude autour de Dar el-Zour grandit. Afin de coordonner leurs efforts, Israël et les Etats-Unis lancent une opération conjointe baptisée Orchard (”le verger”). Tous les ressources des deux pays sont engagées dans la collecte d’informations.
Les photos satellites laissent les analystes perplexes : le complexe secret n’a aucune cheminée, ce qui l’empêche de rejeter des gaz radioactifs en cas d’expérimentation comme c’est le cas au centre de Yongbyon, en Corée du Nord. Or le Mossad a des preuves que le site syrien a été construit en 2003, soit à l’aube de la guerre en Irak. Il ne s’agit donc pas d’une usine en construction. De plus, des espions israéliens confirment la présence de scientifiques irakiens évacué par le renseignement syrien avant la chute du régime baasiste. Des experts… de l’atome.
La logique devient effroyable : s’il n’y a pas de cheminée à Dar el-Zour, c’est qu’il n’y a pas d’expérimentation avec de la matière fissile. Et si le site noir accueille des scientifiques nord-coréens spécialisés dans les missiles balistiques, c’est que les Syriens comptent acquérir le savoir des No-Dong. Mais… mais si les katsas du Mossad ont vu juste en évoquant du matériel radioactif, cela signifie que Damas fait dans la fabrication de missiles à longue portée… avec des têtes nucléaires !
Amir Peretz est limogé en juin 2007. Son successeur se révèle être Ehud Barak. Le choix du premier ministre Olmert n’est pas anodin : Barak a commandé l’unité la plus secrète de l’armée israélienne : les Sayeret Matkal. En 1973, c’est avec eux qu’il a lancé une action commando à Beyrouth durant laquelle plusieurs membres du groupe palestinien “Septembre Noir” ont été abattus. À peine Barak est-il nominé qu’il fait appel à son ancienne unité, et lui confie une mission : déterminer la nature du site de Dar el-Zour.
A Washington, l’administration Bush demande confirmation : le matériel incriminé est-il réellement radioactif ? Le commando de Tsahal est parachuté de nuit aux abords du site. Les experts des Sayeret Matkal, en uniforme de l’armée syrienne, s’infiltrent à l’intérieur du complexe et relèvent des échantillons. De retour à Tel Aviv, ils les transmettent aux laboratoires de l’armée. La nouvelle stupéfie tout le monde : oui, l’usine de Dar el-Zour possède du matériel nucléaire. Oui, on y travaille sur des missiles balistiques à longue portée. Oui, le spectre d’une bombe atomique à quelques encablures de Jérusalem n’est plus un fantasme.
Décision est prise d’éliminer le danger. L’opération Orchard entre dans sa phase opérationnelle. Washington renseigne les Israéliens sur les défenses syriennes. Le 5 septembre, les Sayeret Matkal sont une nouvelle fois parachutés au-dessus de Dar el-Zour. Leur mission ? Marquer la future cible au laser. Le 6, l’unité de guerre électronique de Tsahal attaque le système de radar syrien de Tall al-Abuad, qui sera détruit par les chasseurs israéliens avec des missiles Maverick. Libres de tout mouvement, quatre F-16 de la 69e escadrille, venus de la mer, survolent le territoire ennemi sans encombre, appuyés par quatre chasseurs et un avion-espion ELINT, restés à l’arrière. Utilisant leurs bombes bunker busters, les pilotes hébreux écrasent Dar el-Zour en quelques secondes, tuant plusieurs dizaines de Syriens.
Plus tard, les satellites espions américains intercepteront des communications de l’ambassade chinoise à Damas annonçant la découverte de cadavres de scientifiques nord-coréens dans les ruines du site. A Pyongyang, Damas, Washington et Jérusalem, on se tait.
Sur le terrain, les Syriens se hâtent de recouvrir le site avec des tonnes de terre, craignant l’impact des radiations.
En Israël, un officiel, visiblement soulagé, murmure au Sunday Times que la Syrie “préparait une très mauvaise surprise à Israël”. Devant son cabinet, un Ehud Barak aux anges préfère rester énigmatique : « nos succès ne sont pas rendus publics, mais cela ne veut pas dire que nous n’accomplissons rien. »
En effet. Telle est l’histoire du 6 septembre. Personne ne sait encore que l’armée israélienne a réalisé, avec un succès insolent, l’opération du siècle.
Source:http://www.centpapiers.com
"Je sais ce qui est arrivé ce jour-là, et quand le monde l’apprendra, il sera stupéfait”. Ainsi s’exprime Uzi Arad, un ancien espion du Mossad, à propos de l’opération du 6 septembre 2007. Reprenons la chronologie et analysons ce coup de force.
Flash-back : automne 2002. Les services secrets israéliens soupçonnent la Syrie d’être le point de chute de l’armement du régime irakien. Bien avant la chute de Bagdad, des katsas (agents) du Mossad s’étaient infiltrés clandestinement en Syrie et dans la vallée de la Bekaa au Liban, là où de multiples sources concordantes indiquaient que les services de Saddam Hussein transféraient l’armement lourd du régime, auparavant revendu aux Syriens par l’entremise des Russes. Les Américains savaient que Saddam Hussein avait reçu l’aide des Français et des Russes avant la guerre, respectivement par la voie diplomatique et la voie militaire. D’un côté, les Français informaient Bagdad des discussions secrètes tenues entre George Bush et Jacques Chirac, ce qui permettait aux Irakiens d’anticiper toute nouvelle manoeuvre des Américains à l’ONU. De l’autre, les Russes avaient dépêché plusieurs agents de haut rang, dont le général Yevgeny Primakov, directement sur le terrain. Ancien proche de Eltsine et ex-directeur du KGB, Primakov avait pour mission d’aider les Irakiens à “nettoyer leurs sites”.
Il ne s’agissait pas d’une opération particulièrement originale. Durant la Guerre Froide, l’URSS avait fourni du matériel militaire à des pays alliés, et cette pratique s’était poursuivie après la chute du mur de Berlin et la dissolution de l’empire soviétique. Dans l’organigramme russe, le FSB devait s’acquitter d’une opération spéciale, baptisée Sarindar (”sortie de secours”, en russe). Plusieurs pays de l’ancien bloc de l’Est connaissaient cette règle tacite selon laquelle aucune arme de fabrication russe ne devait tomber entre les mains de l’ennemi. Or l’Irak est un très bon client. Dont acte.
En novembre 2002, une armée d’espions russes entre en Irak depuis l’ouest et s’établit dans la province d’Anbar, la plus étendue du pays. Plus tard, pendant l’offensive alliée, les agents du FSB se battront contre les forces spéciales australiennes et les commandos de la CIA au cours d’affrontements qui ne figureront dans aucun livre d’histoire. Mais revenons à la veille de 2003. Primakov atterrit à Bagdad. L’opération nettoyage commence immédiatement.
Le commandant Ion Mihai Pacepa, ancien directeur des services secrets roumains, avait briefé les Occidentaux sur les intentions russes. Les Américains savaient. Le Mossad également, ce qui permet à Ariel Sharon de prédire, dès décembre 2002, que le vrai potentiel militaire du régime de Saddam Hussein se trouve déjà entre les mains de Damas. A la veille de la guerre en Irak, les analystes de la NGA, stupéfaits, observent des colonnes de camions passer la frontière. Une avalanche de renseignements atterrit sur le bureau du Mossad et de la CIA. On y parle de fosses de 6/8m de côté et de 25/35m de profondeur creusées par le génie syrien au Liban et en Syrie. Elles auraient reçu du matériel interdit irakien puis auraient été comblées et replantées, le tout sous supervision russe. La Syrie aurait été payée 35 millions de dollars pour ses prestations.
A l’aube de la guerre, un dissident syrien du nom de Nizar Najoef écrit une lettre au journal néerlandais Der Telegraaf, dans laquelle il affirme connaître la localisation de ces sites secrets. Atteint d’un cancer en phase terminale, Najoef avoue qu’il n’a rien à perdre à divulguer ces informations. Le journal publie ses dires. Personne ne dément. Le LAP israélien, le service de désinformation du Mossad, s’arrange pour que l’affaire retombe comme un mauvais soufflé. Du moins, dans la presse.
Car pour les renseignements occidentaux, la présence d’armes irakiennes dans le pays voisin reste un sujet de profondes inquiétudes. Interrogé par le Sunday Times en 2004, le chef du groupe de recherche américain sur les Armes de Destructions Massives irakiennes, David Kay, souffle à demi-mot que “du matériel dangereux” du régime de Saddam Hussein a, en effet, passé la frontière. A l’été 2004, le chef de l’UNMOVIC, Demetrius Perricos, annonce au Conseil de Sécurité de l’ONU que des “éléments de missiles et de matériel dangereux ont été exportés de l’Irak vers l’étranger à une cadence de mille tonnes par mois”. Pressé de questions par la presse, il botte en touche. Le reste est classé top secret.
Fraîchement élu au poste de directeur du Mossad, Meir Dagan réveille ses armées de sayanim (agents dormants) en Syrie. Ils ont tôt fait de déterminer la présence de sites noirs. En 2005 puis 2006, le programme ECHELON de la NSA commence à sillonner le nord de Damas, pendant que les Israéliens quadrillent la frontière avec l’Iran depuis leur satellite Ofek. A cette période, on craint que le matériel irakien finisse par enrichir le programme nucléaire iranien. Mais il n’en est rien, et les services de renseignement occidentaux le réalisent bientôt.
Début 2007, l’ONI, le renseignement de la marine américaine, annonce avoir repéré un navire suspect en route vers Lattaquié, le premier port de Syrie. Les Américains transmettent l’information au Mossad, lequel dispose d’une fourmilière d’informateurs dans le pays. Le chalutier suspect est très vite repéré. Naviguant sous pavillon sud-coréen, il a été déchargé de nuit dans le port de Lattaquié, et ne figure sur aucun registre. Intrigués, des katsas israéliens suivent les convois en partance de Lattaquié et annoncent l’existence d’un site de stockage secret dans la province de Dar el-Zour, au nord de Damas, au bord de l’Euphrate. Le Mossad suggère que des expérimentations avec du matériel radioactif y ont lieu, et que le navire au pavillon “sud-coréen” est en réalité venu de Corée du Nord. L’affaire est grave.
Mise au courant, l’administration Bush hésite. Les Israéliens, handicapés par un ministre de la Défense affable, Amir Peretz, refusent de se risquer dans un nouveau conflit régional. Tout l’été, le service de désinformation du Mossad, le LAP, laisse filtrer des rumeurs de guerre imminente avec la Syrie afin d’intimider l’adversaire. Damas répond en organisant des exercices de protection civile et en clamant être prêt à “couvrir Tel-Aviv de roquettes”. Finalement, la stratégie israélienne capote. Sur place, les informateurs du Mossad notent que le travail n’est pas perturbé à Dar el-Zour et observent un continuel va-et-vient de scientifiques nord-coréens. Il s’agit d’experts en missiles balistiques. Depuis la fabrication du No-Dong, les Nord-Coréens sont devenus des exportateurs de renom dans tout ce qui se rapporte aux missiles à longue portée.
Israël commence à s’inquiéter sérieusement, d’autant que l’on sait que la Syrie a été le premier soutien du Hezbollah durant la guerre du Liban, l’été précédent. Les Américains le sont tout autant, eux qui soupçonnent que le gaz sarin utilisé contre leurs troupes par la guérilla irakienne au printemps 2007 a été livré par une Syrie puisant dans ces “sites noirs”. En effet, le 26 juillet 2007, le Mossad sabote un programme de missiles installé dans une base syrienne près d’Alep. Les katsas rapportent que les Scud-C détruits contenaient des ogives de gaz moutarde. Les questions affluent : si la Syrie utilise l’armement irakien pour créer son propre arsenal chimique, serait-il possible qu’elle envisage plus léthal encore ? L’inquiétude autour de Dar el-Zour grandit. Afin de coordonner leurs efforts, Israël et les Etats-Unis lancent une opération conjointe baptisée Orchard (”le verger”). Tous les ressources des deux pays sont engagées dans la collecte d’informations.
Les photos satellites laissent les analystes perplexes : le complexe secret n’a aucune cheminée, ce qui l’empêche de rejeter des gaz radioactifs en cas d’expérimentation comme c’est le cas au centre de Yongbyon, en Corée du Nord. Or le Mossad a des preuves que le site syrien a été construit en 2003, soit à l’aube de la guerre en Irak. Il ne s’agit donc pas d’une usine en construction. De plus, des espions israéliens confirment la présence de scientifiques irakiens évacué par le renseignement syrien avant la chute du régime baasiste. Des experts… de l’atome.
La logique devient effroyable : s’il n’y a pas de cheminée à Dar el-Zour, c’est qu’il n’y a pas d’expérimentation avec de la matière fissile. Et si le site noir accueille des scientifiques nord-coréens spécialisés dans les missiles balistiques, c’est que les Syriens comptent acquérir le savoir des No-Dong. Mais… mais si les katsas du Mossad ont vu juste en évoquant du matériel radioactif, cela signifie que Damas fait dans la fabrication de missiles à longue portée… avec des têtes nucléaires !
Amir Peretz est limogé en juin 2007. Son successeur se révèle être Ehud Barak. Le choix du premier ministre Olmert n’est pas anodin : Barak a commandé l’unité la plus secrète de l’armée israélienne : les Sayeret Matkal. En 1973, c’est avec eux qu’il a lancé une action commando à Beyrouth durant laquelle plusieurs membres du groupe palestinien “Septembre Noir” ont été abattus. À peine Barak est-il nominé qu’il fait appel à son ancienne unité, et lui confie une mission : déterminer la nature du site de Dar el-Zour.
A Washington, l’administration Bush demande confirmation : le matériel incriminé est-il réellement radioactif ? Le commando de Tsahal est parachuté de nuit aux abords du site. Les experts des Sayeret Matkal, en uniforme de l’armée syrienne, s’infiltrent à l’intérieur du complexe et relèvent des échantillons. De retour à Tel Aviv, ils les transmettent aux laboratoires de l’armée. La nouvelle stupéfie tout le monde : oui, l’usine de Dar el-Zour possède du matériel nucléaire. Oui, on y travaille sur des missiles balistiques à longue portée. Oui, le spectre d’une bombe atomique à quelques encablures de Jérusalem n’est plus un fantasme.
Décision est prise d’éliminer le danger. L’opération Orchard entre dans sa phase opérationnelle. Washington renseigne les Israéliens sur les défenses syriennes. Le 5 septembre, les Sayeret Matkal sont une nouvelle fois parachutés au-dessus de Dar el-Zour. Leur mission ? Marquer la future cible au laser. Le 6, l’unité de guerre électronique de Tsahal attaque le système de radar syrien de Tall al-Abuad, qui sera détruit par les chasseurs israéliens avec des missiles Maverick. Libres de tout mouvement, quatre F-16 de la 69e escadrille, venus de la mer, survolent le territoire ennemi sans encombre, appuyés par quatre chasseurs et un avion-espion ELINT, restés à l’arrière. Utilisant leurs bombes bunker busters, les pilotes hébreux écrasent Dar el-Zour en quelques secondes, tuant plusieurs dizaines de Syriens.
Plus tard, les satellites espions américains intercepteront des communications de l’ambassade chinoise à Damas annonçant la découverte de cadavres de scientifiques nord-coréens dans les ruines du site. A Pyongyang, Damas, Washington et Jérusalem, on se tait.
Sur le terrain, les Syriens se hâtent de recouvrir le site avec des tonnes de terre, craignant l’impact des radiations.
En Israël, un officiel, visiblement soulagé, murmure au Sunday Times que la Syrie “préparait une très mauvaise surprise à Israël”. Devant son cabinet, un Ehud Barak aux anges préfère rester énigmatique : « nos succès ne sont pas rendus publics, mais cela ne veut pas dire que nous n’accomplissons rien. »
En effet. Telle est l’histoire du 6 septembre. Personne ne sait encore que l’armée israélienne a réalisé, avec un succès insolent, l’opération du siècle.
Source:http://www.centpapiers.com
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L'espionnage
La CIA en Algérie : une présence officielle qui date de près de 20 ans
Au-delà de ses aspects judiciaire et politique, l'affaire de l'ancien chef de la CIA
à Alger, Andrew Warren, soupçonné de viols sur deux jeunes Algériennes, a révélé au grand jour l'existence d'une présence officielle de l'agence américaine de renseignement en Algérie.
Selon des informations recueillies par TSA, la présence de la Centrale à Alger remonte au début des années 1990, période durant laquelle Larbi Belkhir était ministre de l'Intérieur de Chadli. A cette époque, les Américains commençaient à
renforcer leurs investissements en Algérie. Ils s'intéressaient également au phénomène islamiste, avec la montée en force du FIS qui venait de reporter les élections municipales de juin 1990 et se préparait à s'emparer du pouvoir.
Les premières années de cette présence ont été plutôt discrètes, avec une activité réduite. Au milieu des 1990, avec l'accélération des violences islamistes, la présence de la CIA avait permis d'équilibrer les point de vues entre Européens et Américains à propos de l'interruption du processus électoral et de la dissolution du FIS, intervenue en février 1992. Si les premiers, les Français en particulier, considéraient cette interruption comme un coup d'Etat contre la légitimité populaire, les seconds adoptaient une attitude nettement plus nuancée. Pour les Américains, l'islamisme constituaient une menace pour la stabilité de la région, et au delà, pour leurs intérêts.
« En Algérie, les Américains ont vu la barbarie terroriste. Ils ont vécu les attentats, les tueries contre les civils avant de comprendre que le terrorisme était manipulé notamment par l'Arabie saoudite. Certes, les Américains pour ne pas contrarier leurs alliés Européens et pour ne pas déplaire aux Saoudiens et aux Marocains - le Maroc voyait dans l'Algérie une sorte de laboratoire- ne nous ont pas directement aidé. A l'instar d'autres pays, ils ont refusé de nous vendre des armes. Toutefois, ils ont exercé moins de pression sur nous », explique un haut responsable de l'Etat algérien qui a requis l'anonymat.
La coopération entre les services secrets algériens et la CIA s'est accélérée au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 qui ont frappé les Etats-Unis.
L'agence américaine a ainsi renforcé sa présence en Algérie provoquant un net réchauffement des relations entre Alger et Washington. « Nous essayons de leur expliquer les choses car souvent ils sont manipulés par leurs alliés saoudiens sur les questions islamistes», explique le même haut responsable.
A Alger, la CIA a beaucoup profité de l'expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme en recueillant de précieuses informations sur les groupes islamistes radicaux. «Parmi les islamistes qui combattent les Américains en Irak et en Afghanistan, on retrouve de nombreux Algériens qui avaient activé au sein des GIA et du GSPC. Certains avaient même séjourné en Afghanistan où ils avaient combattu les Soviétiques. Pour les Américains, l'Algérie est devenu un allié précieux dans la lutte contre le terrorisme », explique un diplomate occidental.
En Algérie, la CIA ne participe pas directement à la lutte contre les groupes armés. Les Américains s'informent pour mieux protéger leurs intérêts dans le sud du pays ainsi qu'en Afrique. Leur mission prioritaire : empêcher un renforcement d'Al-Qaïda dans la région du Sahel.
« Nos frontière sont compliquées à gérer du fait de leur étendue et de la nature difficile du Sahara », reconnaît le haut responsable algérien en question. Nous sommes heureux de coopérer avec eux dans ce domaine et nous continuerons à le faire jusqu'à ce que les Américains décident de changer leur politique à notre égard.».
A l'en croire, l'affaire de l'ancien chef de la CIA à Alger n'est qu'un « incident malheureux » qui ne modifiera pas les choses. La CIA est présente dans tous les pays du Maghreb, à l'exception de la Libye.
Source:http://www.tsa-algerie.com
Au-delà de ses aspects judiciaire et politique, l'affaire de l'ancien chef de la CIA
à Alger, Andrew Warren, soupçonné de viols sur deux jeunes Algériennes, a révélé au grand jour l'existence d'une présence officielle de l'agence américaine de renseignement en Algérie.
Selon des informations recueillies par TSA, la présence de la Centrale à Alger remonte au début des années 1990, période durant laquelle Larbi Belkhir était ministre de l'Intérieur de Chadli. A cette époque, les Américains commençaient à
renforcer leurs investissements en Algérie. Ils s'intéressaient également au phénomène islamiste, avec la montée en force du FIS qui venait de reporter les élections municipales de juin 1990 et se préparait à s'emparer du pouvoir.
Les premières années de cette présence ont été plutôt discrètes, avec une activité réduite. Au milieu des 1990, avec l'accélération des violences islamistes, la présence de la CIA avait permis d'équilibrer les point de vues entre Européens et Américains à propos de l'interruption du processus électoral et de la dissolution du FIS, intervenue en février 1992. Si les premiers, les Français en particulier, considéraient cette interruption comme un coup d'Etat contre la légitimité populaire, les seconds adoptaient une attitude nettement plus nuancée. Pour les Américains, l'islamisme constituaient une menace pour la stabilité de la région, et au delà, pour leurs intérêts.
« En Algérie, les Américains ont vu la barbarie terroriste. Ils ont vécu les attentats, les tueries contre les civils avant de comprendre que le terrorisme était manipulé notamment par l'Arabie saoudite. Certes, les Américains pour ne pas contrarier leurs alliés Européens et pour ne pas déplaire aux Saoudiens et aux Marocains - le Maroc voyait dans l'Algérie une sorte de laboratoire- ne nous ont pas directement aidé. A l'instar d'autres pays, ils ont refusé de nous vendre des armes. Toutefois, ils ont exercé moins de pression sur nous », explique un haut responsable de l'Etat algérien qui a requis l'anonymat.
La coopération entre les services secrets algériens et la CIA s'est accélérée au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 qui ont frappé les Etats-Unis.
L'agence américaine a ainsi renforcé sa présence en Algérie provoquant un net réchauffement des relations entre Alger et Washington. « Nous essayons de leur expliquer les choses car souvent ils sont manipulés par leurs alliés saoudiens sur les questions islamistes», explique le même haut responsable.
A Alger, la CIA a beaucoup profité de l'expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme en recueillant de précieuses informations sur les groupes islamistes radicaux. «Parmi les islamistes qui combattent les Américains en Irak et en Afghanistan, on retrouve de nombreux Algériens qui avaient activé au sein des GIA et du GSPC. Certains avaient même séjourné en Afghanistan où ils avaient combattu les Soviétiques. Pour les Américains, l'Algérie est devenu un allié précieux dans la lutte contre le terrorisme », explique un diplomate occidental.
En Algérie, la CIA ne participe pas directement à la lutte contre les groupes armés. Les Américains s'informent pour mieux protéger leurs intérêts dans le sud du pays ainsi qu'en Afrique. Leur mission prioritaire : empêcher un renforcement d'Al-Qaïda dans la région du Sahel.
« Nos frontière sont compliquées à gérer du fait de leur étendue et de la nature difficile du Sahara », reconnaît le haut responsable algérien en question. Nous sommes heureux de coopérer avec eux dans ce domaine et nous continuerons à le faire jusqu'à ce que les Américains décident de changer leur politique à notre égard.».
A l'en croire, l'affaire de l'ancien chef de la CIA à Alger n'est qu'un « incident malheureux » qui ne modifiera pas les choses. La CIA est présente dans tous les pays du Maghreb, à l'exception de la Libye.
Source:http://www.tsa-algerie.com
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Re: Affaires d'espionnages d'actualité
Un agent français fausse compagnie à ses ravisseurs
L'hôtel Sahafi, situé dans la capitale somalienne, où avaient été enlevés
les deux fonctionnaires français. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS
Détenu depuis plus d'un mois en Somalie, «Marc» s'est évadé dans la nuit de mardi à mercredi. Il est arrivé jeudi à Paris. Son collègue est en revanche toujours en Somalie, où il devrait être jugé.
En matière de libération d'otages, il y a toujours l'histoire officielle, de nombreuses rumeurs et beaucoup de mystères. Surtout lorsqu'il s'agit d'agents de la DGSE, les services de renseignements extérieurs français. Celle de «Marc», qui a faussé compagnie mercredi à ses geôliers somaliens, dans des conditions rocambolesques, n'échappe pas à la règle.
Selon nos informations, obtenues auprès d'une source proche du dossier, l'un des deux agents français détenus depuis un mois et demi par des groupes islamistes à Mogadiscio, aurait réussi à s'évader «de manière autonome», en profitant d'une «opportunité» et «sans violence». Le militaire français, dont le témoignage a été recueilli mercredi dans la capitale somalienne par un journaliste de RFI, a affirmé s'être enfui mardi vers minuit, alors que ses geôliers, fatigués par le ramadan, s'étaient assoupis. «J'ai vu que ma cellule était mal fermée alors je me suis fait la belle… Puis j'ai marché dans la nuit pendant près de cinq heures en me guidant avec les étoiles… On m'a tiré dessus, j'ai couru, je me suis caché et par chance on m'a raté…». L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, est arrivé jeudi à Paris, à bord d'un avion spécial venu de Djibouti. Son collègue reste en revanche aux mains d'un groupe d'insurgés islamistes radicaux, les combattants chebab, qui ont réitéré jeudi leur intention de traduire leur otage devant un tribunal islmaique pour esprionnage.
En «mission officielle»
À Paris, on n'excluait pas mercredi que les contacts noués depuis la mi-juillet par Mogadiscio et Paris avec l'entourage des ravisseurs aient permis de «desserrer» l'étau autour de «Marc». En clair, les geôliers, embarrassés par cette délicate affaire, auraient pu laisser leur prisonnier s'échapper… Le Quai d'Orsay a démenti tout versement d'une rançon. Les enlèvements d'étrangers sont devenus un business pour les groupes d'insurgés islamistes, qui tentent presque toujours de monnayer leur proie. Mais à en croire la source française, «les discussions n'avaient pas encore été jusque-là».
Les deux agents de la DGSE avaient été enlevés le 14 juillet devant leur hôtel, en plein cœur de Mogadiscio. Investis d'une «mission officielle» par le ministère français de la Défense, ils étaient arrivés neuf jours plus tôt pour «aider le gouvernement transitoire à constituer une équipe de sécurité». Cette assistance technique visait à assurer la sécurité du président somalien et à préparer la formation d'un bataillon somalien par la France.
Soutenus à bout de bras par les Occidentaux, le président Charif Cheikh Ahmed et son gouvernement de transition luttent de plus en plus difficilement, dans cette ville en guerre depuis 1991, contre les groupes de rebelles qui leur disputent le contrôle du pays.
Juste après leur enlèvement, les deux agents français ont été séparés, l'un était détenu par les miliciens du parti Hezb al-Islam, l'autre par les combattants islamistes des Chebab. Les deux groupes entretiennent des liens avec al-Qaida et contrôlent le sud du pays ainsi qu'une partie de la capitale.
Lefigaro
L'hôtel Sahafi, situé dans la capitale somalienne, où avaient été enlevés
les deux fonctionnaires français. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS
Détenu depuis plus d'un mois en Somalie, «Marc» s'est évadé dans la nuit de mardi à mercredi. Il est arrivé jeudi à Paris. Son collègue est en revanche toujours en Somalie, où il devrait être jugé.
En matière de libération d'otages, il y a toujours l'histoire officielle, de nombreuses rumeurs et beaucoup de mystères. Surtout lorsqu'il s'agit d'agents de la DGSE, les services de renseignements extérieurs français. Celle de «Marc», qui a faussé compagnie mercredi à ses geôliers somaliens, dans des conditions rocambolesques, n'échappe pas à la règle.
Selon nos informations, obtenues auprès d'une source proche du dossier, l'un des deux agents français détenus depuis un mois et demi par des groupes islamistes à Mogadiscio, aurait réussi à s'évader «de manière autonome», en profitant d'une «opportunité» et «sans violence». Le militaire français, dont le témoignage a été recueilli mercredi dans la capitale somalienne par un journaliste de RFI, a affirmé s'être enfui mardi vers minuit, alors que ses geôliers, fatigués par le ramadan, s'étaient assoupis. «J'ai vu que ma cellule était mal fermée alors je me suis fait la belle… Puis j'ai marché dans la nuit pendant près de cinq heures en me guidant avec les étoiles… On m'a tiré dessus, j'ai couru, je me suis caché et par chance on m'a raté…». L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, est arrivé jeudi à Paris, à bord d'un avion spécial venu de Djibouti. Son collègue reste en revanche aux mains d'un groupe d'insurgés islamistes radicaux, les combattants chebab, qui ont réitéré jeudi leur intention de traduire leur otage devant un tribunal islmaique pour esprionnage.
En «mission officielle»
À Paris, on n'excluait pas mercredi que les contacts noués depuis la mi-juillet par Mogadiscio et Paris avec l'entourage des ravisseurs aient permis de «desserrer» l'étau autour de «Marc». En clair, les geôliers, embarrassés par cette délicate affaire, auraient pu laisser leur prisonnier s'échapper… Le Quai d'Orsay a démenti tout versement d'une rançon. Les enlèvements d'étrangers sont devenus un business pour les groupes d'insurgés islamistes, qui tentent presque toujours de monnayer leur proie. Mais à en croire la source française, «les discussions n'avaient pas encore été jusque-là».
Les deux agents de la DGSE avaient été enlevés le 14 juillet devant leur hôtel, en plein cœur de Mogadiscio. Investis d'une «mission officielle» par le ministère français de la Défense, ils étaient arrivés neuf jours plus tôt pour «aider le gouvernement transitoire à constituer une équipe de sécurité». Cette assistance technique visait à assurer la sécurité du président somalien et à préparer la formation d'un bataillon somalien par la France.
Soutenus à bout de bras par les Occidentaux, le président Charif Cheikh Ahmed et son gouvernement de transition luttent de plus en plus difficilement, dans cette ville en guerre depuis 1991, contre les groupes de rebelles qui leur disputent le contrôle du pays.
Juste après leur enlèvement, les deux agents français ont été séparés, l'un était détenu par les miliciens du parti Hezb al-Islam, l'autre par les combattants islamistes des Chebab. Les deux groupes entretiennent des liens avec al-Qaida et contrôlent le sud du pays ainsi qu'une partie de la capitale.
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Re: Affaires d'espionnages d'actualité
Le Service de Sécurité d’Etat Russe Travaillerait la Main dans la Main avec le Hezbollah
Par le fait d’une fuite d’information, le site Internet DEBKAfile porte à notre connaissance l’existence d’une étroite collaboration, sur le territoire libanais, entre le Service Fédéral de Sécurité de la Fédération de Russie (FSB : Федера́льная слу́жба безопа́сности) et l’organisation terroriste Hezbollah, notoirement financée et assistée par l’Iran.
Pour mémoire, le FSB est le successeur, pour les affaires de sécurité intérieure russes, ou contre-espionnage, de l’ex-KGB ; et le Hezbollah (littéralement “Parti de Dieu”) est une organisation islamiste shiite paramilitaire basée au Liban, et connue pour ses activités terroristes.
Des sources en provenance des services de renseignement de l’ouest agissant au Moyen-Orient ont révélé au magazine en ligne DEBKAfile qu’une unité spéciale du FSB russe, commissionnée en début de cette année par l’appareil de sécurité spécial du Hezbollah, s’est rendue responsable de l’exposition massive de réseaux supposés d’espions israéliens au Liban durant ces derniers mois, ce grâce à des systèmes de détection électroniques particulièrement sophistiqués.
Ces sources rapportent que le FSB et le Hezbollah ont amassé des quantités d’informations confidentielles concernant les opérations clandestines au Liban, et les détiendraient dans le but de laisser filtrer des découvertes spectaculaires en fonction de ses intérêts du moment.
Cette révélation, si elle devait être confirmée, indiquerait que l’agence de renseignement russe, laquelle est spécialisée en contre-espionnage, s’est engagée pour la première fois dans des activités anti-israéliennes au profit d’une organisation terroriste arabe. Une source des forces de sécurité israélienne décrit cet évènement comme étant extrêmement grave. Ceci nous présente également les activités russes d’ordre stratégiques en Syrie sous un angle nouveau et inquiétant.
Jusqu’à présent, il avait été généralement admis que de nouveaux systèmes électroniques fournis par la France à l’Armée libanaise avaient été déterminants dans la découverte de réseaux d’agents secrets israéliens. A la lumière des dernières révélations faisant l’objet de cet article, il apparait désormais que l’armée libanaise n’était pas directement impliquée dans ces découvertes, mais plutôt que son rôle s’était limité à détenir les suspects trouvés par le Hezbollah Shiite.
Ces mêmes sources ont révélé que des agents du FSB, en ratissant le territoire libanais à l’aide de ces systèmes de surveillance sophistiqués, ont été capables de détecter les réseaux d’agents secrets les uns après les autres, et, dans la foulée, de pénétrer les bases de données des services de renseignement israéliens.
http://extremecentre.org
Par le fait d’une fuite d’information, le site Internet DEBKAfile porte à notre connaissance l’existence d’une étroite collaboration, sur le territoire libanais, entre le Service Fédéral de Sécurité de la Fédération de Russie (FSB : Федера́льная слу́жба безопа́сности) et l’organisation terroriste Hezbollah, notoirement financée et assistée par l’Iran.
Pour mémoire, le FSB est le successeur, pour les affaires de sécurité intérieure russes, ou contre-espionnage, de l’ex-KGB ; et le Hezbollah (littéralement “Parti de Dieu”) est une organisation islamiste shiite paramilitaire basée au Liban, et connue pour ses activités terroristes.
Des sources en provenance des services de renseignement de l’ouest agissant au Moyen-Orient ont révélé au magazine en ligne DEBKAfile qu’une unité spéciale du FSB russe, commissionnée en début de cette année par l’appareil de sécurité spécial du Hezbollah, s’est rendue responsable de l’exposition massive de réseaux supposés d’espions israéliens au Liban durant ces derniers mois, ce grâce à des systèmes de détection électroniques particulièrement sophistiqués.
Ces sources rapportent que le FSB et le Hezbollah ont amassé des quantités d’informations confidentielles concernant les opérations clandestines au Liban, et les détiendraient dans le but de laisser filtrer des découvertes spectaculaires en fonction de ses intérêts du moment.
Cette révélation, si elle devait être confirmée, indiquerait que l’agence de renseignement russe, laquelle est spécialisée en contre-espionnage, s’est engagée pour la première fois dans des activités anti-israéliennes au profit d’une organisation terroriste arabe. Une source des forces de sécurité israélienne décrit cet évènement comme étant extrêmement grave. Ceci nous présente également les activités russes d’ordre stratégiques en Syrie sous un angle nouveau et inquiétant.
Jusqu’à présent, il avait été généralement admis que de nouveaux systèmes électroniques fournis par la France à l’Armée libanaise avaient été déterminants dans la découverte de réseaux d’agents secrets israéliens. A la lumière des dernières révélations faisant l’objet de cet article, il apparait désormais que l’armée libanaise n’était pas directement impliquée dans ces découvertes, mais plutôt que son rôle s’était limité à détenir les suspects trouvés par le Hezbollah Shiite.
Ces mêmes sources ont révélé que des agents du FSB, en ratissant le territoire libanais à l’aide de ces systèmes de surveillance sophistiqués, ont été capables de détecter les réseaux d’agents secrets les uns après les autres, et, dans la foulée, de pénétrer les bases de données des services de renseignement israéliens.
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Re: Affaires d'espionnages d'actualité
Un arabe israélien espionnait Gaby Ashkenazy pour le Hezbollah
http://www.actu.co.il/2009/08/espionnage-un-arabe-israelien-surveillait-le-chef-detat-major/
Une nouvelle affaire d’espionnage, qui semble particulièrement grave, vient d’éclater en Israël avec l’inculpation d’un Arabe de nationalité israélienne, résident de la ville de Tirah, qui a été recruté par le Hezbollah pour recueillir des renseignements précis sur le chef d’état-major Gaby Ashkenazy.
Rawi Sultani
Le suspect, Rawi Sultani, 23 ans,a été interpellé après une longue enquête de la police et du Shin Bet. Il est accusé d’avoir commis de graves délits contre la sécurité de l’Etat et d’avoir notamment communiqué des informations précieuses à l’ennemi, pris contact avec un agent étranger et établi des liens en vue de perpétrer un crime.
Son incorporation dans les rangs de l’organisation terroriste d’obédience chiite date du mois d’août 2008, lorsqu’il a participé à un camp d’été du mouvement arabe Balad au Maroc. C’est lors de ce séjour qu’il a rencontré Salman Harb, 26 ans, agent du Hezbollah. Ce dernier, présent sur les lieux pour faire de la propagande, a notamment présenté un film d’Al Manar, sur la Deuxième Guerre du Liban.
Sultani, qui s’est lié avec Harb, lui aurait alors indiqué qu’il s’entraînait dans la même salle de sport que le chef d’état-major, à Kfar Saba, et qu’il pouvait donc lui rendre compte des déplacements et des habitudes du général Ashkenazy. Mais il n’a pas été engagé immédiatement: on lui a simplement demandé d’attendre les instructions de ses « supérieurs ».
Chief of Staff Gabi Ashkenazi Photo: Gadi Kablo
Quelques mois plus tard, lors d’un séjour en Pologne, le suspect a rencontré le frère de son agent, Samy Harb, qui lui a demandé cette fois de recueillir des renseignements sur les bases militaires de Tsahal et de lui communiquer certains détails sur le chef d’état-major. Sultani a alors confié à l’agent du Hezbollah toutes les informations qu’il détenait en lui indiquant notamment comment entrer dans la salle d’entraînement, quelles étaient les heures habituelles du général Ashkenazy, etc.
.../...
http://www.actu.co.il/2009/08/espionnage-un-arabe-israelien-surveillait-le-chef-detat-major/
Une nouvelle affaire d’espionnage, qui semble particulièrement grave, vient d’éclater en Israël avec l’inculpation d’un Arabe de nationalité israélienne, résident de la ville de Tirah, qui a été recruté par le Hezbollah pour recueillir des renseignements précis sur le chef d’état-major Gaby Ashkenazy.
Rawi Sultani
Le suspect, Rawi Sultani, 23 ans,a été interpellé après une longue enquête de la police et du Shin Bet. Il est accusé d’avoir commis de graves délits contre la sécurité de l’Etat et d’avoir notamment communiqué des informations précieuses à l’ennemi, pris contact avec un agent étranger et établi des liens en vue de perpétrer un crime.
Son incorporation dans les rangs de l’organisation terroriste d’obédience chiite date du mois d’août 2008, lorsqu’il a participé à un camp d’été du mouvement arabe Balad au Maroc. C’est lors de ce séjour qu’il a rencontré Salman Harb, 26 ans, agent du Hezbollah. Ce dernier, présent sur les lieux pour faire de la propagande, a notamment présenté un film d’Al Manar, sur la Deuxième Guerre du Liban.
Sultani, qui s’est lié avec Harb, lui aurait alors indiqué qu’il s’entraînait dans la même salle de sport que le chef d’état-major, à Kfar Saba, et qu’il pouvait donc lui rendre compte des déplacements et des habitudes du général Ashkenazy. Mais il n’a pas été engagé immédiatement: on lui a simplement demandé d’attendre les instructions de ses « supérieurs ».
Chief of Staff Gabi Ashkenazi Photo: Gadi Kablo
Quelques mois plus tard, lors d’un séjour en Pologne, le suspect a rencontré le frère de son agent, Samy Harb, qui lui a demandé cette fois de recueillir des renseignements sur les bases militaires de Tsahal et de lui communiquer certains détails sur le chef d’état-major. Sultani a alors confié à l’agent du Hezbollah toutes les informations qu’il détenait en lui indiquant notamment comment entrer dans la salle d’entraînement, quelles étaient les heures habituelles du général Ashkenazy, etc.
.../...
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Re: Affaires d'espionnages d'actualité
Après son retour en Israël, Sultani a maintenu ses contacts avec ses « employeurs » et a même eu des conversations téléphoniques codées avec eux et des échanges de courriers électroniques. C’est à ce moment là qu’il a été repéré par la police qui a commencé à enquêter discrètement sur ses activités. Sultani a été arrêté en décembre dernier et lors de son interrogatoire, il a avoué avoir rencontré des représentants du Hezbollah en Pologne pour leur communiquer des renseignements sur le général Ashkenazy.
Le père de l’accusé, l’avocat Fouad Sultani, qui défend son fils au tribunal, a prétendu pour sa part que celui-ci avait été exploité et qu’il était innocent. Et de présenter l’argument classique, et bien connu, en affirmant qu’il s’agissait « d’accusations politiques ».
Pour les services de sécurité, l’affaire est extrêmement grave. En effet, le suspect a tenté de recueillir des informations précieuses sur une des personnalités les plus importantes d’Israël au moment où le Hezbollah clame haut et fort son intention de réaliser un attentat pour « venger la mort d’Imad Moughnieh », chef terroriste assassiné il y a quelques années.
Il n’y a pas si longtemps, le Shin Bet avait mis en garde contre les tentatives du Hezbollah, rappelant que le groupe chiite et d’autres organisations terroristes tentaient de recruter des Israéliens par toutes sortes de moyens, dont l’Internet, pour obtenir des informations précieuses sur des personnalités israéliennes de premier plan et sur certains lieux stratégiques.
Inutile de dire que le chef d’état-major a changé ses habitudes depuis que cette affaire a été dévoilée.
par Claire Dana-Picard
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Re: Affaires d'espionnages d'actualité
Israël mènerait une guerre secrète contre l'Iran
Même si sa progression inquiète l'Occident, le projet nucléaire iranien accumule les tuiles depuis quatre ans. Disparition de scientifiques de haut niveau, écrasement de deux avions cargo transportant de précieux équipements, explosions dans des laboratoires... Selon un journaliste israélien réputé, ce ne sont pas des accidents. Il s'agit d'une guerre secrète menée par le Mossad, l'agence d'espionnage israélienne.
L'Iran a testé une nouvelle génération de missiles en novembre 2008. Le projet nucléaire iranien accumule les tuiles depuis 2004.Photo archives AP
«Le Mossad s'est complètement réorganisé depuis 2002 et a redirigé ses efforts sur un objectif unique, l'Iran», explique en entrevue téléphonique Ronen Bergman, journaliste au quotidien israélien Yedioth Ahronoth, qui a publié le livre The Secret War With Iran. «Il y a énormément de pression pour que des opérations de sabotage et d'assassinats soient effectuées contre le programme nucléaire et le soutien iranien au Hamas et au Hezbollah.»
Ce printemps, le journaliste ajoutait, dans un essai publié par le Wall Street Journal, une deuxième conclusion à son livre: l'espionnage israélien est revenu aux plus hauts niveaux et accumule les succès, mais ne parvient pas à diminuer le niveau de danger pour Israël.
«La réalité sur le terrain n'a pas changé. Le Hamas et le Hezbollah sont encore populaires et l'Iran pourrait avoir sa première bombe en 2010. L'espionnage est très important, mais seules les décisions diplomatiques et militaires permettront d'assurer la sécurité d'Israël. De la même façon que les attentats terroristes ne peuvent pas vaincre Israël, l'Iran ne pourra pas être vaincu par le travail de sape du Mossad.»
La renaissance du Mossad a été l'oeuvre du général Meir Dagan, placé à sa tête en 2002 par Ariel Sharon. «Dagan dirigeait dans les années 1970 une unité secrète qui assassinait des hauts dirigeants du Fatah, dit M. Bergman. Il a reçu le mandat de transformer le Mossad, qui était devenu allergique aux risques opérationnels. Sharon voulait «un Mossad avec un couteau entre les dents». Dagan a mis l'accent sur les opérations contre l'Iran et a développé un réseau très étoffé de collaborations avec les agences d'espionnage européennes et du Moyen-Orient, pour compléter la collaboration avec la CIA.»
http://www.cyberpresse.ca
Même si sa progression inquiète l'Occident, le projet nucléaire iranien accumule les tuiles depuis quatre ans. Disparition de scientifiques de haut niveau, écrasement de deux avions cargo transportant de précieux équipements, explosions dans des laboratoires... Selon un journaliste israélien réputé, ce ne sont pas des accidents. Il s'agit d'une guerre secrète menée par le Mossad, l'agence d'espionnage israélienne.
L'Iran a testé une nouvelle génération de missiles en novembre 2008. Le projet nucléaire iranien accumule les tuiles depuis 2004.Photo archives AP
«Le Mossad s'est complètement réorganisé depuis 2002 et a redirigé ses efforts sur un objectif unique, l'Iran», explique en entrevue téléphonique Ronen Bergman, journaliste au quotidien israélien Yedioth Ahronoth, qui a publié le livre The Secret War With Iran. «Il y a énormément de pression pour que des opérations de sabotage et d'assassinats soient effectuées contre le programme nucléaire et le soutien iranien au Hamas et au Hezbollah.»
Ce printemps, le journaliste ajoutait, dans un essai publié par le Wall Street Journal, une deuxième conclusion à son livre: l'espionnage israélien est revenu aux plus hauts niveaux et accumule les succès, mais ne parvient pas à diminuer le niveau de danger pour Israël.
«La réalité sur le terrain n'a pas changé. Le Hamas et le Hezbollah sont encore populaires et l'Iran pourrait avoir sa première bombe en 2010. L'espionnage est très important, mais seules les décisions diplomatiques et militaires permettront d'assurer la sécurité d'Israël. De la même façon que les attentats terroristes ne peuvent pas vaincre Israël, l'Iran ne pourra pas être vaincu par le travail de sape du Mossad.»
La renaissance du Mossad a été l'oeuvre du général Meir Dagan, placé à sa tête en 2002 par Ariel Sharon. «Dagan dirigeait dans les années 1970 une unité secrète qui assassinait des hauts dirigeants du Fatah, dit M. Bergman. Il a reçu le mandat de transformer le Mossad, qui était devenu allergique aux risques opérationnels. Sharon voulait «un Mossad avec un couteau entre les dents». Dagan a mis l'accent sur les opérations contre l'Iran et a développé un réseau très étoffé de collaborations avec les agences d'espionnage européennes et du Moyen-Orient, pour compléter la collaboration avec la CIA.»
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Re: Affaires d'espionnages d'actualité
La Norvège dénonce la condamnation à mort de 2 de ses ressortissants en RDC
Le gouvernement norvégien a dénoncé mardi la condamnation à mort prononcée le même jour en République démocratique du Congo (RDC) à l'encontre de deux ressortissants norvégiens, reconnus coupables notamment du meurtre de leur chauffeur et d'espionnage.
"Je dénonce la condamnation à mort de deux citoyens norvégiens", a réagi le chef de la diplomatie norvégienne, Jonas Gahr Stoere, dans un communiqué. "La Norvège est par principe opposée à la peine capitale", a-t-il dit
Tjostolv Moland, 28 ans, et Joshua French, 27 ans, étaient accusés d'avoir tué le 5 mai le chauffeur d'un véhicule 4x4 qu'ils avaient loué à Kisangani, capitale de la Province orientale de RDC, où ils s'étaient rendus en tant que touristes ou en prospection d'affaires, selon différentes versions.
M. Stoere a également rejeté la condamnation pour espionnage retenue contre les Norvégiens qui ont tous deux servi dans l'armée norvégienne dans le passé.
"Nous contestons la condamnation pour espionnage au profit de la Norvège. Nous contestons aussi la décision du tribunal de tenir l'Etat norvégien pour solidairement responsable des réparations. La Norvège n'est pas partie prenante dans cette affaire", a affirmé M. Stoere.
Il a précisé qu'il contacterait son homologue congolais mardi pour faire connaître le point de vue norvégien.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-40291979@7-60,0.html
Le gouvernement norvégien a dénoncé mardi la condamnation à mort prononcée le même jour en République démocratique du Congo (RDC) à l'encontre de deux ressortissants norvégiens, reconnus coupables notamment du meurtre de leur chauffeur et d'espionnage.
"Je dénonce la condamnation à mort de deux citoyens norvégiens", a réagi le chef de la diplomatie norvégienne, Jonas Gahr Stoere, dans un communiqué. "La Norvège est par principe opposée à la peine capitale", a-t-il dit
Tjostolv Moland, 28 ans, et Joshua French, 27 ans, étaient accusés d'avoir tué le 5 mai le chauffeur d'un véhicule 4x4 qu'ils avaient loué à Kisangani, capitale de la Province orientale de RDC, où ils s'étaient rendus en tant que touristes ou en prospection d'affaires, selon différentes versions.
M. Stoere a également rejeté la condamnation pour espionnage retenue contre les Norvégiens qui ont tous deux servi dans l'armée norvégienne dans le passé.
"Nous contestons la condamnation pour espionnage au profit de la Norvège. Nous contestons aussi la décision du tribunal de tenir l'Etat norvégien pour solidairement responsable des réparations. La Norvège n'est pas partie prenante dans cette affaire", a affirmé M. Stoere.
Il a précisé qu'il contacterait son homologue congolais mardi pour faire connaître le point de vue norvégien.
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Re: Affaires d'espionnages d'actualité
Espionnage à la Deustche Bank: le président du conseil savait
Selon le Wall Street Journal, Clemens Börsig était davantage informé qu'annoncé à propos de la surveillance d'actionnaires.
Rebondissement dans l'affaire d'espionnage de la Deutsche Bank. Le président du conseil de surveillance de Deutsche Bank, Clemens Börsig, en savait plus qu'il veut bien le dire, selon le Wall Street Journal.
Börsig était au courant d'opérations de surveillance, notamment à l'encontre de l'actionnaire critique Michael Bohndorf, un avocat résidant à Ibiza, selon le quotidien qui cite un nouveau rapport du cabinet d'avocats indépendant Cleary Gottlieb Steen & Hamilton.
Deutsche Bank n'a pas souhaité commenter.
Dans un rapport intermédiaire publié le 22 juillet de ce même cabinet d'avocats, engagé par Deutsche Bank pour faire la lumière sur l'affaire, l'existence de quatre cas "suspects et isolés" avaient été déterminés.
Le rapport montrait aussi que ni le conseil de surveillance ni le directoire n'avaient "légitimé" ces méthodes, avaient réagi les deux instances dans un communiqué. Mais les soupçons à l'encontre de Clemens Börsig enflaient déjà dans la presse.
Les affaires d'espionnage au sein de grands groupes défraient régulièrement la chronique en Allemagne, où la protection de la vie privée est un sujet extrêmement sensible. De vastes scandales ont éclaté chez le géant des télécoms Deutsche Telekom, la compagnie de chemins de fer Deutsche Bahn ou encore le discounter Lidl. L'affaire semble jusqu'ici plus modeste à la Deutsche Bank.
G. G. avec AFP
Selon le Wall Street Journal, Clemens Börsig était davantage informé qu'annoncé à propos de la surveillance d'actionnaires.
Rebondissement dans l'affaire d'espionnage de la Deutsche Bank. Le président du conseil de surveillance de Deutsche Bank, Clemens Börsig, en savait plus qu'il veut bien le dire, selon le Wall Street Journal.
Börsig était au courant d'opérations de surveillance, notamment à l'encontre de l'actionnaire critique Michael Bohndorf, un avocat résidant à Ibiza, selon le quotidien qui cite un nouveau rapport du cabinet d'avocats indépendant Cleary Gottlieb Steen & Hamilton.
Deutsche Bank n'a pas souhaité commenter.
Dans un rapport intermédiaire publié le 22 juillet de ce même cabinet d'avocats, engagé par Deutsche Bank pour faire la lumière sur l'affaire, l'existence de quatre cas "suspects et isolés" avaient été déterminés.
Le rapport montrait aussi que ni le conseil de surveillance ni le directoire n'avaient "légitimé" ces méthodes, avaient réagi les deux instances dans un communiqué. Mais les soupçons à l'encontre de Clemens Börsig enflaient déjà dans la presse.
Les affaires d'espionnage au sein de grands groupes défraient régulièrement la chronique en Allemagne, où la protection de la vie privée est un sujet extrêmement sensible. De vastes scandales ont éclaté chez le géant des télécoms Deutsche Telekom, la compagnie de chemins de fer Deutsche Bahn ou encore le discounter Lidl. L'affaire semble jusqu'ici plus modeste à la Deutsche Bank.
G. G. avec AFP
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Re: Affaires d'espionnages d'actualité
Ziad Homsy condamné aux travaux forcés pour espionnage pour Israël
BEYROUTH – Le Premier Juge d’Instruction Militaire Rachid Mezher a prononcé mardi son acte d’accusation contre le défendeur Ziad Homsy pour espionnage pour le compte d’Israël. Il l’a condamné provisoirement aux travaux forcés, après l’avoir accusé de commettre deux délits stipulés dans les articles 275 et 278 du Code des Procédures Pénales. Il a aussi émis un mandat d’arrêt contre lui.
http://www.iloubnan.info/politique/actualite/id/38706/liban/Ziad-Homsy-condamn%C3%A9-aux-travaux-forc%C3%A9s-pour-espionnage-pour-Isra%C3%ABl
BEYROUTH – Le Premier Juge d’Instruction Militaire Rachid Mezher a prononcé mardi son acte d’accusation contre le défendeur Ziad Homsy pour espionnage pour le compte d’Israël. Il l’a condamné provisoirement aux travaux forcés, après l’avoir accusé de commettre deux délits stipulés dans les articles 275 et 278 du Code des Procédures Pénales. Il a aussi émis un mandat d’arrêt contre lui.
http://www.iloubnan.info/politique/actualite/id/38706/liban/Ziad-Homsy-condamn%C3%A9-aux-travaux-forc%C3%A9s-pour-espionnage-pour-Isra%C3%ABl
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Re: Affaires d'espionnages d'actualité
le Mossad en difficulté au Liban
Le Liban sur le qui-vive. Le Pays du Cèdre a récemment démantelé plusieurs réseaux d’espionnage à la solde d’Israël et plus de 70 Libanais ont été arrêtés depuis le début de l’année 2009, soupçonnés d’appartenir à une cellule du Mossad. Une guerre de l’ombre qui implique des responsables militaires et dont le but est de fournir une "banque de données" sur le Hezbollah.
Des chiffres sans précédents. Depuis le début de l’année 2009, les services de renseignements israéliens ont subi l’un des plus importants revers de leur histoire dans un pays arabe. Plus de 70 libanais ont été inculpés d’espionnage pour Israël ces derniers mois. Une quarantaine de suspects ont été placés en détention et une trentaine est encore activement recherchée par les autorités libanaises. Des données qui, sans surprise, n’ont pas été commentées par le Mossad.
Face à cette vague d’arrestations, le Hezbollah est plus que jamais sur ses gardes. Samedi 3 octobre, la milice chiite a demandé à Ali Jarah, un Libanais soupçonné d'espionnage, de commettre un attentat-suicide contre l'ambassade israélienne à Rome. Comme il refuse, le Hezbollah décide de l'incriminer et de le remettre aux autorités judiciaires libanaises. Ce dernier affirme que le Fatah et le Hezbollah étaient au courant depuis des années de ses contacts avec Israël.
Réactivation des réseaux depuis la guerre de 2006
Les opérations de démantèlement auraient réellement commencé en avril. Les personnes appréhendées sont accusées d'avoir communiqué à Israël des renseignements sur des positions et des dirigeants du Hezbollah. L'une d'elles aurait cherché à obtenir des informations sur le lieu de résidence du chef du mouvement, Hassan Nasrallah, qui vit dans la clandestinité depuis la guerre de 2006.
Plus grave et pour la première fois dans l’histoire de l’armée libanaise, deux gradés en exercice ont été inculpés pour espionnage et placés en détention. Il s’agit de deux colonels qui sont poursuivis pour avoir donné des indications précises sur des positions civiles et militaires.
Selon les responsables de la sécurité libanaise, Israël a mis l'accent sur le renseignement humain depuis la guerre de 2006, qui avait montré la capacité du Hezbollah à dissimuler ses batteries de roquettes et missiles aux missions de reconnaissance aérienne israéliennes. Israël tenterait depuis de construire une "banque de données" sur le Hezbollah, afin d’être mieux préparé en cas de nouvelle guerre.
"Avant 2006, il y avait des cellules dormantes et des réseaux ayant une marge de manœuvre limitée", explique à l’AFP un responsable des services de sécurité sous le couvert de l’anonymat. Depuis le début de 2009, ces espions sont devenus plus actifs et ont laissé des traces, ce qui nous a permis de les démasquer".
Un "secret technique" à l’origine des arrestations
Si on ignore précisément comment ces réseaux ont été démantelés, le général Ashraf Rifi, commandant de la police libanaise, attribue ces arrestations à "un secret technique" qu'il a refusé de dévoiler. Un responsable de la sécurité libanaise a de son côté déclaré sous couvert de l'anonymat que les arrestations avaient été réalisées grâce à "un progrès technologique très important".
Ce secret technique aurait permis de repérer les cellules d’espionnages, un travail d’autant plus difficile que ces cellules ne sont généralement constituées que de deux à trois personnes, travaillent de façon autonome et cloisonnée et ne se connaissent pas entre elle.
Le général Rifi décrit les récentes arrestations comme un revers majeur aux efforts d'Israël pour collecter des renseignements au Liban, ajoutant qu'il se passera des années avant qu'un tel réseau puisse être reconstitué.
http://www.guysen.com/articles.php?sid=10835
Le Liban sur le qui-vive. Le Pays du Cèdre a récemment démantelé plusieurs réseaux d’espionnage à la solde d’Israël et plus de 70 Libanais ont été arrêtés depuis le début de l’année 2009, soupçonnés d’appartenir à une cellule du Mossad. Une guerre de l’ombre qui implique des responsables militaires et dont le but est de fournir une "banque de données" sur le Hezbollah.
Des chiffres sans précédents. Depuis le début de l’année 2009, les services de renseignements israéliens ont subi l’un des plus importants revers de leur histoire dans un pays arabe. Plus de 70 libanais ont été inculpés d’espionnage pour Israël ces derniers mois. Une quarantaine de suspects ont été placés en détention et une trentaine est encore activement recherchée par les autorités libanaises. Des données qui, sans surprise, n’ont pas été commentées par le Mossad.
Face à cette vague d’arrestations, le Hezbollah est plus que jamais sur ses gardes. Samedi 3 octobre, la milice chiite a demandé à Ali Jarah, un Libanais soupçonné d'espionnage, de commettre un attentat-suicide contre l'ambassade israélienne à Rome. Comme il refuse, le Hezbollah décide de l'incriminer et de le remettre aux autorités judiciaires libanaises. Ce dernier affirme que le Fatah et le Hezbollah étaient au courant depuis des années de ses contacts avec Israël.
Réactivation des réseaux depuis la guerre de 2006
Les opérations de démantèlement auraient réellement commencé en avril. Les personnes appréhendées sont accusées d'avoir communiqué à Israël des renseignements sur des positions et des dirigeants du Hezbollah. L'une d'elles aurait cherché à obtenir des informations sur le lieu de résidence du chef du mouvement, Hassan Nasrallah, qui vit dans la clandestinité depuis la guerre de 2006.
Plus grave et pour la première fois dans l’histoire de l’armée libanaise, deux gradés en exercice ont été inculpés pour espionnage et placés en détention. Il s’agit de deux colonels qui sont poursuivis pour avoir donné des indications précises sur des positions civiles et militaires.
Selon les responsables de la sécurité libanaise, Israël a mis l'accent sur le renseignement humain depuis la guerre de 2006, qui avait montré la capacité du Hezbollah à dissimuler ses batteries de roquettes et missiles aux missions de reconnaissance aérienne israéliennes. Israël tenterait depuis de construire une "banque de données" sur le Hezbollah, afin d’être mieux préparé en cas de nouvelle guerre.
"Avant 2006, il y avait des cellules dormantes et des réseaux ayant une marge de manœuvre limitée", explique à l’AFP un responsable des services de sécurité sous le couvert de l’anonymat. Depuis le début de 2009, ces espions sont devenus plus actifs et ont laissé des traces, ce qui nous a permis de les démasquer".
Un "secret technique" à l’origine des arrestations
Si on ignore précisément comment ces réseaux ont été démantelés, le général Ashraf Rifi, commandant de la police libanaise, attribue ces arrestations à "un secret technique" qu'il a refusé de dévoiler. Un responsable de la sécurité libanaise a de son côté déclaré sous couvert de l'anonymat que les arrestations avaient été réalisées grâce à "un progrès technologique très important".
Ce secret technique aurait permis de repérer les cellules d’espionnages, un travail d’autant plus difficile que ces cellules ne sont généralement constituées que de deux à trois personnes, travaillent de façon autonome et cloisonnée et ne se connaissent pas entre elle.
Le général Rifi décrit les récentes arrestations comme un revers majeur aux efforts d'Israël pour collecter des renseignements au Liban, ajoutant qu'il se passera des années avant qu'un tel réseau puisse être reconstitué.
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Re: Affaires d'espionnages d'actualité
RD Congo: procès en appel de deux Norvégiens condamnés à mort
KINSHASA — Le procès en appel de deux Norvégiens, condamnés à mort début septembre par un tribunal militaire de la RD Congo pour le meurtre d'un Congolais et espionnage, a débuté mardi devant la cour militaire de Kisangani (nord-est), a-t-on appris de source judiciaire.
Tjostolv Moland, 28 ans et Joshua French, 27 ans, deux ex-militaires, ont été condamnés à mort le 8 septembre pour le meurtre le 5 mai du chauffeur d'un véhicule 4x4 qu'ils avaient loué à Kisangani, capitale de la Province orientale (nord-ouest).
Le tribunal militaire de Kisangani a aussi condamné les deux hommes pour espionnage, détention illégale d'arme de guerre, vol à main armée et association de malfaiteurs. L'un d'eux était également jugé pour tentative d'assassinat sur deux autres personnes, et le second pour complicité.
Arrêtés quelques jours après le meurtre, MM. Moland et French, qui a aussi la nationalité britannique, ont toujours plaidé non coupables. Selon eux le chauffeur a été tué pendant une attaque de bandits, alors qu'ils étaient en repérage pour faire venir des touristes dans la région.
Ils avaient fait appel le lendemain de leur condamnation. Leurs avocats avaient dénoncé à l'audience l'absence de toute "preuve irréfutable".
Condamné à une amende de 60 millions de dollars par le tribunal militaire, le gouvernement norvégien avait rejeté les accusations d'espionnage, affirmant que les condamnés n'avaient "aucun lien avec les autorités norvégiennes".
Leur procès en appel s'est ouvert mardi matin devant la cour militaire de Kisangani, a-t-on indiqué auprès de celle-ci.
Un représentant de l'ambassade de Grande-Bretagne à Kinshasa assiste depuis mardi à l'audience, car Joshua French a "demandé une aide consulaire", ce qu'il n'avait pas fait en première instance, a-t-on précisé à l'ambassade.
Les autorités congolaises s'étaient engagées auprès du gouvernement norvégien à ne pas appliquer la peine capitale prononcée contre les accusés, si la même peine était retenue en appel.
La RDC s'était aussi déclarée "ouverte à une discussion sur la possibilité qu'une partie de la peine éventuelle (finalement retenue, ndlr) soit purgée en Norvège", avait indiqué le gouvernement norvégien.
http://www.google.com
KINSHASA — Le procès en appel de deux Norvégiens, condamnés à mort début septembre par un tribunal militaire de la RD Congo pour le meurtre d'un Congolais et espionnage, a débuté mardi devant la cour militaire de Kisangani (nord-est), a-t-on appris de source judiciaire.
Tjostolv Moland, 28 ans et Joshua French, 27 ans, deux ex-militaires, ont été condamnés à mort le 8 septembre pour le meurtre le 5 mai du chauffeur d'un véhicule 4x4 qu'ils avaient loué à Kisangani, capitale de la Province orientale (nord-ouest).
Le tribunal militaire de Kisangani a aussi condamné les deux hommes pour espionnage, détention illégale d'arme de guerre, vol à main armée et association de malfaiteurs. L'un d'eux était également jugé pour tentative d'assassinat sur deux autres personnes, et le second pour complicité.
Arrêtés quelques jours après le meurtre, MM. Moland et French, qui a aussi la nationalité britannique, ont toujours plaidé non coupables. Selon eux le chauffeur a été tué pendant une attaque de bandits, alors qu'ils étaient en repérage pour faire venir des touristes dans la région.
Ils avaient fait appel le lendemain de leur condamnation. Leurs avocats avaient dénoncé à l'audience l'absence de toute "preuve irréfutable".
Condamné à une amende de 60 millions de dollars par le tribunal militaire, le gouvernement norvégien avait rejeté les accusations d'espionnage, affirmant que les condamnés n'avaient "aucun lien avec les autorités norvégiennes".
Leur procès en appel s'est ouvert mardi matin devant la cour militaire de Kisangani, a-t-on indiqué auprès de celle-ci.
Un représentant de l'ambassade de Grande-Bretagne à Kinshasa assiste depuis mardi à l'audience, car Joshua French a "demandé une aide consulaire", ce qu'il n'avait pas fait en première instance, a-t-on précisé à l'ambassade.
Les autorités congolaises s'étaient engagées auprès du gouvernement norvégien à ne pas appliquer la peine capitale prononcée contre les accusés, si la même peine était retenue en appel.
La RDC s'était aussi déclarée "ouverte à une discussion sur la possibilité qu'une partie de la peine éventuelle (finalement retenue, ndlr) soit purgée en Norvège", avait indiqué le gouvernement norvégien.
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Re: Affaires d'espionnages d'actualité
Un Serbe condamné à huit ans de prison en Russie pour espionnage
Un Serbe a été condamné vendredi par un tribunal russe à huit ans de prison pour avoir transmis des informations sur des systèmes de missiles russes aux Etats-Unis, selon les agences russes.
Selon l'enquête, Alexandre Georgievic recueillait depuis 1998 des informations concernant les systèmes de missile russes, notamment Arena, Iskander et P-500, qui constituent un secret d'Etat.
Il agissait à la demande d'un citoyen américain qui dirigeait des sociétés commerciales travaillant pour le ministère américain de la Défense.
Les informations sur Arena ont été transmises à cet Américain contre une somme d'argent.
Georgievic a avoué être au courant que ces informations allaient être transmises à un représentant d'un Etat étranger.
Alexandre Georgievic a été arrêté en novembre 2007 à l'aéroport international de Cheremetievo, dans la banlieue de Moscou. Il était à ce moment recherché en Russie pour espionnage. (belga)
http://www.7sur7.be
Un Serbe a été condamné vendredi par un tribunal russe à huit ans de prison pour avoir transmis des informations sur des systèmes de missiles russes aux Etats-Unis, selon les agences russes.
Selon l'enquête, Alexandre Georgievic recueillait depuis 1998 des informations concernant les systèmes de missile russes, notamment Arena, Iskander et P-500, qui constituent un secret d'Etat.
Il agissait à la demande d'un citoyen américain qui dirigeait des sociétés commerciales travaillant pour le ministère américain de la Défense.
Les informations sur Arena ont été transmises à cet Américain contre une somme d'argent.
Georgievic a avoué être au courant que ces informations allaient être transmises à un représentant d'un Etat étranger.
Alexandre Georgievic a été arrêté en novembre 2007 à l'aéroport international de Cheremetievo, dans la banlieue de Moscou. Il était à ce moment recherché en Russie pour espionnage. (belga)
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Re: Affaires d'espionnages d'actualité
Des «engins d'espionnage israéliens» détruits au Liban
Trois « engins d'espionnage israéliens » ont été détruits les 17 et 18 octobre dans le Sud-Liban dans une zone de déploiement de la Force des Nations unies au Liban (Finul), frontalière avec l'Etat hébreu. Deux de ces engins ont été détruits par l'armée israélienne, a indiqué une source militaire libanaise. Selon toujours cette dernière, l'armée libanaise qui s'est déployée dans la région, « a repéré un troisième engin et l'a fait exploser dimanche matin ». Selon la Force des Nations unies au Liban (Finul), « les explosions ont été provoquées par des charges contenues dans des capteurs souterrains abandonnés qui avaient été placés là par les forces de défense israéliennes apparemment pendant la guerre de 2006 ».
Des sources de sécurité libanaises révèlent que le matériel d’écoute, détruit samedi 17 et dimanche 18 octobre, servait à espionner les communications du Hezbollah. Les trois appareils étaient branchés sur le réseau de communication sécurisé du parti, entre deux villages du Sud-Liban, à quelques kilomètres seulement de la frontière internationale, dans la zone de déploiement de la Finul.
Un communiqué de l’armée libanaise indique que deux des appareils qui étaient piégés, ont été détruits samedi, par des explosions télécommandées par les Israéliens. Le troisième a été découvert et détruit dimanche par les militaires libanais.
L’existence d’un réseau de communication en circuit fermé, installé par le Hezbollah, est connu et toléré par le gouvernement libanais. Ce réseau câblé et long de plusieurs centaines de kilomètres relie la direction suprême du parti à ses unités les plus reculées dans tout le Liban. Il a empêché lors de la guerre de 2006, la rupture de la chaîne de commandement et est censé protéger le Hezbollah des écoutes israéliennes.
Mais pour surveiller le parti, l’Etat hébreu s’est tout simplement connecté sur son réseau. Cet incident est le dernier épisode de la guerre secrète que se livrent le Hezbollah et Israël. Au printemps dernier, les services de renseignement libanais avaient réussi à identifier et arrêter une quarantaine d’agents pro-israéliens. Il est clair toutefois que les activités d’espionnage continuent de part et d’autre.
http://www.rfi.fr
Trois « engins d'espionnage israéliens » ont été détruits les 17 et 18 octobre dans le Sud-Liban dans une zone de déploiement de la Force des Nations unies au Liban (Finul), frontalière avec l'Etat hébreu. Deux de ces engins ont été détruits par l'armée israélienne, a indiqué une source militaire libanaise. Selon toujours cette dernière, l'armée libanaise qui s'est déployée dans la région, « a repéré un troisième engin et l'a fait exploser dimanche matin ». Selon la Force des Nations unies au Liban (Finul), « les explosions ont été provoquées par des charges contenues dans des capteurs souterrains abandonnés qui avaient été placés là par les forces de défense israéliennes apparemment pendant la guerre de 2006 ».
Des sources de sécurité libanaises révèlent que le matériel d’écoute, détruit samedi 17 et dimanche 18 octobre, servait à espionner les communications du Hezbollah. Les trois appareils étaient branchés sur le réseau de communication sécurisé du parti, entre deux villages du Sud-Liban, à quelques kilomètres seulement de la frontière internationale, dans la zone de déploiement de la Finul.
Un communiqué de l’armée libanaise indique que deux des appareils qui étaient piégés, ont été détruits samedi, par des explosions télécommandées par les Israéliens. Le troisième a été découvert et détruit dimanche par les militaires libanais.
L’existence d’un réseau de communication en circuit fermé, installé par le Hezbollah, est connu et toléré par le gouvernement libanais. Ce réseau câblé et long de plusieurs centaines de kilomètres relie la direction suprême du parti à ses unités les plus reculées dans tout le Liban. Il a empêché lors de la guerre de 2006, la rupture de la chaîne de commandement et est censé protéger le Hezbollah des écoutes israéliennes.
Mais pour surveiller le parti, l’Etat hébreu s’est tout simplement connecté sur son réseau. Cet incident est le dernier épisode de la guerre secrète que se livrent le Hezbollah et Israël. Au printemps dernier, les services de renseignement libanais avaient réussi à identifier et arrêter une quarantaine d’agents pro-israéliens. Il est clair toutefois que les activités d’espionnage continuent de part et d’autre.
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Re: Affaires d'espionnages d'actualité
Les dessous de la découverte des dispositifs d'espionnage israélien au Liban Sud
la Résistance qui a informé samedi l'armée libanaise de la présence des trois engins d'espionnage israéliens installés dans la vallée AlAnk entre les deux localités de Houla et de Meïs ElJabal, située à près de mille mètres de la position militaire israélienne AlAbbad.
C'est alors que celle-ci s'est attelée à assiéger la région, quand les drones israéliens sont arrivés sur les lieux. Vers 20 heures 20 de la nuit de samedi, le premier engin a explosé. Piégé, il semble avoir été sauté à distance, à partir de la Palestine occupée. Le Hezbollah et l'armée libanaise accusent l'ennemi sioniste de l'avoir détruit, de crainte qu'il ne soit démantelé et décodé.
Le second appareil d'espionnage, installé non loin du premier dans la même région, a également eu le même sort, douze heures plus tard, dans la matinée du dimanche. Auparavant, l'armée ennemie avait mis en garde l'armée libanaise et la Finul contre toute velléité de s'en approcher.
C'est alors qu'un régiment de génie de l'armée libanaise s'est chargé de démanteler le troisième dispositif, interdisant à un contingent espagnol de s'en charger seul. Assistée par une unité onusienne, il a découvert 6 boîtes ainsi que des câbles liés aux deux engins détruits. Chacune des boîtes contenait 360 batteries. L'engin n'était pas piégé et servait à connecter les deux autres détruits.
Selon le quotidien AsSafir, les deux engins étaient liés par câbles à un panneau d'émission équipé de caméras, fixé dans la colonie israélienne de Manara située aux confins avec la frontière libanaise. Ils permettaient la transmission presque instantanée de toute action captée.
Restent à savoir quand et comment leur installation a eu lieu. Selon le Hezbollah, c'est après la guerre de juillet 2006 que le dispositif a été planté, ce qui implique qu'un groupe de techniciens israéliens ou de collaborateurs libanais s'en sont chargés. Quant à la Finul, elle s'est empressée de dire qu'il a été installé durant la guerre de juillet, sans plus de détails.
http://www.tayyar.org
la Résistance qui a informé samedi l'armée libanaise de la présence des trois engins d'espionnage israéliens installés dans la vallée AlAnk entre les deux localités de Houla et de Meïs ElJabal, située à près de mille mètres de la position militaire israélienne AlAbbad.
C'est alors que celle-ci s'est attelée à assiéger la région, quand les drones israéliens sont arrivés sur les lieux. Vers 20 heures 20 de la nuit de samedi, le premier engin a explosé. Piégé, il semble avoir été sauté à distance, à partir de la Palestine occupée. Le Hezbollah et l'armée libanaise accusent l'ennemi sioniste de l'avoir détruit, de crainte qu'il ne soit démantelé et décodé.
Le second appareil d'espionnage, installé non loin du premier dans la même région, a également eu le même sort, douze heures plus tard, dans la matinée du dimanche. Auparavant, l'armée ennemie avait mis en garde l'armée libanaise et la Finul contre toute velléité de s'en approcher.
C'est alors qu'un régiment de génie de l'armée libanaise s'est chargé de démanteler le troisième dispositif, interdisant à un contingent espagnol de s'en charger seul. Assistée par une unité onusienne, il a découvert 6 boîtes ainsi que des câbles liés aux deux engins détruits. Chacune des boîtes contenait 360 batteries. L'engin n'était pas piégé et servait à connecter les deux autres détruits.
Selon le quotidien AsSafir, les deux engins étaient liés par câbles à un panneau d'émission équipé de caméras, fixé dans la colonie israélienne de Manara située aux confins avec la frontière libanaise. Ils permettaient la transmission presque instantanée de toute action captée.
Restent à savoir quand et comment leur installation a eu lieu. Selon le Hezbollah, c'est après la guerre de juillet 2006 que le dispositif a été planté, ce qui implique qu'un groupe de techniciens israéliens ou de collaborateurs libanais s'en sont chargés. Quant à la Finul, elle s'est empressée de dire qu'il a été installé durant la guerre de juillet, sans plus de détails.
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