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Personne à contacter Abdelaziz Bouteflika

Message par Sphinx Ven 27 Mar - 23:15

Abdelaziz Bouteflika

Abdelaziz Bouteflika 200px-10

Abdelaziz Bouteflika (en arabe عبد العزيز بوتفليقة, ), né le 2 mars 1937 à Oujda (nord-est du Maroc), est un homme d’État algérien.

Il exerce les fonctions de président de la République depuis le 27 avril 1999. Président d'honneur du Front de libération nationale (FLN) depuis 2005, il est réélu dès le premier tour de scrutin des élections présidentielles de 2004 (84,99 %) et 2009 (90,24 %).

Né à Tlemcen en Algérie, le père d'Abdelaziz, Ahmed, émigre très jeune au Maroc. Il est marié à deux femmes : Belkaïd Rabia et Ghezlaoui Mansouriah, gérante d’un hammam, qui donne naissance à Abdelaziz à Oujda, le 2 mars 1937. Ahmed Bouteflika est mort en 1958.

Abdelaziz Bouteflika a quatre frères (Abdelghani, Mustapha, Abderahim et Saïd Bouteflika), une sœur (Latifa) ainsi que trois demi-sœurs (Fatima, Yamina et Aïcha). Il est le premier enfant issu de sa mère et le second enfant issu de son père - Fatima, sa demi-sœur, étant son aînée.

Abdelaziz Bouteflika vécut et étudia à Oujda, puis quitta l’école en 1950 pour rejoindre l’école Hassania de Scout, avant de devenir moniteur. Il se marie, en août 1990, avec Amal Triki, fille d’un ancien ambassadeur, Yahia Triki.

Engagement militaire

Durant la guerre d'Algérie, en 1956, l’Armée de libération nationale (ALN), branche militaire du parti indépendantiste Front de libération nationale (FLN), ordonne à tous les étudiants algériens de rejoindre ses rangs. Abdelaziz Bouteflika rejoint l’Armée des frontières au Maroc à l’âge de 19 ans, mais ne portera jamais d’armes. Il fit son instruction militaire à l’École des cadres de l’ALN de Dar El Kebdani (Maroc, Ville de Nador), puis il devint « contrôleur » pour la direction de la Wilaya V , sa tâche consistait « à plaider la cause de l’ALN » auprès des populations rurales algériennes pour en obtenir le ralliement. Il se consacra à cette fonction de contrôleur durant dix mois, entre 1957 et 1958.

En 1958, il fut promu par Houari Boumédiène et devint secrétaire administratif au sein du poste de commandement de la Wilaya V, puis secrétaire particulier de Boumédiène au PC de la Wilaya V, mais aussi au PC de l’état-major Ouest et au PC de l’état-major général (1960).

En 2002 et 2005, l’homme politique français Pierre Messmer, ancien ministre des Armées de Charles de Gaulle et ancien Premier ministre, l’accuse d’avoir planifié en 1962 le massacre des Harkis. Selon l'historien Pierre Vidal-Naquet, ce massacre s'inscrirait dans une logique de vendetta non planifiée, résultat de la vindicte populaire.

Carrière politique

À l'indépendance de l'Algérie, en septembre 1962, il devient, à 25 ans, ministre de la Jeunesse et du Tourisme dans le gouvernement du président Ahmed Ben Bella. Membre de la première Assemblée constitutionnelle, il est élu député de Tlemcen aux première et deuxième Assemblées législatives. Après le congrès du FLN d’avril, il est nommé membre du Comité central et du bureau politique du FLN.

À partir de l’année 1963, il est appelé à effectuer de nombreuses missions à l’étranger comme ministre des Affaires étrangères par intérim. En juin 1963, il est confirmé dans ses fonctions. Dès lors il s’en suit une période durant laquelle le jeune ministre des Affaires étrangères (à l’époque plus jeune ministre de ce département au monde) dirigea la diplomatie algérienne, une diplomatie qui faisait de l’Algérie un pays porte-parole du tiers monde et l’interlocuteur privilégié dans les rapports entre le Nord et le Sud, au cours de la même période il obtint sa plus grande consécration en présidant la 29e session de l’Assemblée générale des Nations unies en 1974. Il conclut avec la France, au nom de la République algérienne, l’accord du 27 décembre 1968 relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour en France des ressortissants algériens et de leurs familles, pierre angulaire de la politique de grande émigration algérienne. Il conserva son poste jusqu’à la mort du président Houari Boumédiène.

Le président Chadli Bendjedid le nomme ministre d’État en 1979. Bouteflika est néanmoins peu à peu écarté de la scène politique, qu’il quitte en 1981 ; il est traduit devant le conseil de discipline du FLN. Il choisit alors de s’exiler pendant six ans dans un contexte politique hostile et d’incrimination par la Cour des comptes de sa gestion du ministère des Affaires étrangères. De retour en Algérie en janvier 1987, il prend part au congrès du FLN de 1989, qui l’élit membre du Comité central. Pressenti pour occuper des fonctions de ministre, il décline ces propositions, comme il ne donne pas suite, en 1994, aux sollicitations dont il est l’objet en vue de son accession aux fonctions de président de la République.

Présidence de la République

En décembre 1998, il fait part de sa décision de se présenter, en qualité de candidat « indépendant » à l’élection présidentielle anticipée. Bouteflika est élu président de la République avec près de 74 % des voix à l'issue d’un scrutin au cours duquel ses adversaires se retirèrent pour dénoncer les conditions d’organisation du vote. Il succède ainsi à Liamine Zéroual, le 27 avril 1999.

Politique intérieure

Les deux premiers mandats du président Bouteflika sont marqués par une ferme volonté de « civiliser » le régime. La professionnalisation de l’armée, la mise à la retraite de hauts gradés et la promotion d’hommes neufs, proches du chef de l’État, vont dans ce sens. Mais la répression des émeutes de Kabylie (Printemps noir) entre avril 2001 et 2002 discrédite l’image de l’État. En août 2005, la nomination au poste d’ambassadeur à Rabat du général Larbi Belkheir, ex-directeur de cabinet de Bouteflika, traduit également une reprise en main de l’armée par le pouvoir civil.

La presse écrite se trouve fragilisée avec l’arrestation de journalistes en 2004 : parmi eux Mohamed Benchicou, directeur du quotidien Le Matin, condamné en juin 2004 à une peine de prison. Quelques mois auparavant, ce dernier publie un livre dans lequel il dresse un portrait critique du président : Bouteflika, une imposture algérienne. Et en 2007 Mohamed Benchicou écrit un autre livre après sa sortie de prison qui est intitulé Les gêoles d'Alger et Bouteflika a été vivement critiqué par l’association Reporters sans frontières qui l’accuse de tenter de mettre au pas la presse privée du pays. Bouteflika promettait en 1999 de respecter la liberté de la presse.

Il est réélu en avril 2004, au 1er tour de scrutin d'une élection multipartite, avec 84,99 % des voix.

En 2005, nommé président d'honneur du FLN par le 8e congrès du parti au mois de janvier, le président Bouteflika convoque pour le mois de septembre un référendum pour faire adopter un ensemble de mesures dont le but est de « restaurer la paix civile en Algérie ». Il propose ainsi de reconnaître le droit à des réparations aux familles de disparus, d’accorder une forme d’amnistie pour les membres de groupes armés non coupables de massacres, de viols et d'attentats à la bombe et de créer une aide pour les veuves et orphelins de membres de groupes armés tués. Ces mesures prévoient aussi une amnistie complète pour les membres des forces de sécurité (toutes composantes confondues) responsables de graves violations des droits humains (voir art. 45 de l'Ordonnance d'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale). Depuis toute plainte contre eux est considérée comme irrecevable. L'article 46 de ladite ordonnance prévoit une peine de prison de 3 à 5 ans pour "quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire,fragiliser l’Etat, nuire à l’honorabilité de ses agents qui l’ont dignement servie, ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan international."[7] Durant la campagne pour le référendum, menée tambour battant, l’opposition et les familles des victimes ainsi que les associations des Droits de l’homme sont écartées du débat. Les médias restent hermétiques à toute contestation et entretiennent une confusion entre le droit de refuser et la trahison du pays. L’État utilise dans cette campagne tous les moyens matériels y compris les fonds publics pour le seul bénéfice des partisans du président. Ce référendum pose tout de même le problème des personnes disparues, dont le sort ne peut pas faire l’objet d’une enquête indépendante ou internationale. L’opposition critique une mascarade électorale où, selon elle, les résultats sont connus d’avance (97,36 % de oui et 79,76 % de participation, sauf en Kabylie avec seulement 12 % de participation).

Le 2 mars 2006, il fait fermer les 42 établissements francophones afin de lutter contre la « déviation linguistique ». En juillet 2006, Abdelaziz Bouteflika signe un décret pour gracier les journalistes poursuivis pour diffamation.

Le parlement algérien vote à main levée, le 12 novembre 2008, la modification de la Constitution (500 oui, 21 non, 8 abstentions). Parmi les changements figure le retrait de la limite de deux mandats consécutifs qu'un président peut exercer.

Politique économique
L’Algérie profite depuis 1999 d’une conjoncture économique très favorable due à la hausse du prix du pétrole, l’État en profite pour mener une politique de grands travaux : réalisation de grands chantiers, construction de grandes infrastructures publiques. Peuvent être cités la construction d’un nouvel aéroport à Alger, les projets urbains de circulation dans les métropoles, l’autoroute est-ouest, ainsi que le parc mobilier qui a donné un boom sans précédent.

Cette politique de grands travaux semble relancer l’économie, mais certains observateurs restent méfiants par rapport à cette politique qui n’encourage pas l’entrepreneuriat privé. Le pays est devenu un immense chantier de construction, ainsi plusieurs entreprises étrangères s'y installent dans l'espoir d'être mandaté dans le cadre du programme économique de 150 milliards de dollars qui vise la création d'un million de logements pour la période de 2004 à 2009 ainsi que la construction, pour un investissement de 16 milliards de dollars, de l'autoroute Est-Ouest d'ici fin 2010.

Politique extérieure

Étant lui-même diplomate de carrière, il se donne la gageure de réhabiliter l’image de l’Algérie dans le concert des nations. Ayant acquis l’intime conviction que l’Algérie constitue l’un des quatre points cardinaux de l’Afrique[réf. nécessaire], il s’intéresse beaucoup aux problèmes de ce continent, et initie à cet effet l’idée du NEPAD, qui est adoptée et suivie par la majorité de ses pairs africains[réf. nécessaire]. Il procède aussi à une médiation entre l’Érythrée et l’Éthiopie (en guerre depuis 1997) qui est couronnée par la signature de l’accord de paix d’Alger en 2000.

Le problème du Sahara occidental lui fait du surplace, le Maroc et l’Algérie se cramponnant chacun sur leurs positions respectives. Si l’Afrique du Sud a reconnu la République arabe sahraouie démocratique, Madagascar, le Tchad la Serbie-et-Monténégro, le Kenya et le Costa Rica ont retiré ou gelé la leur, et ce conflit ne semble pas sur le point d’être résolu à court ou moyen terme, obérant par là même la construction d’un ensemble économique cohérent au Maghreb. Les relations avec le voisin Marocain restent très tendues.
Il se préoccupe aussi des relations de son pays avec les États-Unis, avec lesquels il entend coopérer dans tous les domaines. Après les attentats du 11 septembre 2001, Bouteflika propose au terme d’une entrevue avec le président George W. Bush, la coopération de son pays dans le domaine de la lutte antiterroriste, domaine de coopération qui s’avère fructueux eu égard à l’expérience acquise par l’Algérie dans ce domaine (cf. Guerre civile algérienne).

Avec la France, le président Bouteflika cherche à établir une politique d’apaisement, l’entrevue qu’il a avec le président français Jacques Chirac en 2003 à Alger, débouche sur une entente pour la signature d’un traité d’amitié entre les deux pays, mais le vote de la loi du 23 février 2005 par le parlement français (reconnaissant en particulier le rôle positif de la colonisation), constitue une pierre d’achoppement pour la signature de ce traité, Bouteflika dénoncera de son côté cette loi qu’il qualifie de cécité mentale, confinant au négationnisme et au révisionnisme.

Kabylie

Dès sa première élection, les deux partis politiques majoritaires en Kabylie (le FFS et Le RCD) boycottent les élections, le taux d’abstention atteignant 95 % dans cette région de l'Algérie.

Pour promouvoir sa politique de « concorde nationale », le jeudi 2 septembre 1999 il visite Tizi-Ouzou face à une foule hostile[réf. nécessaire]. Il dit : « Si le tamazight devait devenir langue nationale, elle ne sera jamais officielle. Si elle devait devenir langue nationale, ce serait par voie référendaire ». La foule proteste et Bouteflika rajoute « Si vous êtes venu faire du grabuge, je suis capable de faire autant de grabuge que vous ». En 2001, des émeutes éclatent en Kabylie (le Printemps noir). Un mouvement politique fédère les déçus du pouvoir: les Arouch. Le gouvernement de Bouteflika y voit là « la main de l’étranger ». La répression du mouvement par le pouvoir fait 126 morts et des milliers de blessés, finalement Bouteflika reviendra sur ce qu’il a dit en 1999 et fera de tamazight (« la langue berbère ») langue nationale sans passer par un référendum.

Juste avant le référendum sur la réconciliation nationale en 2005, le gouvernement de Bouteflika dirigé à l’époque par Ahmed Ouyahia trouve un accord avec les Arouch. Belaïd Abrika explique alors que « la plate-forme d’el ksour sera bientôt satisfaite (...) y compris tamazight », mais la veille du référendum Bouteflika donne un discours à Constantine : « Il n’y a aucun pays au monde possédant deux langues officielles et ce ne sera jamais le cas en Algérie où la seule langue officielle, consacrée par la Constitution, est l’arabe »[réf. nécessaire]. Il sera vivement critiqué par la presse et le mouvement berbériste qui lui rappelle que de nombreux pays dans le monde, comme le Canada, l’Inde, la Suisse, la Belgique, Israël ou l’Afrique du Sud, possèdent plus d’une langue officielle. Le référendum sera finalement boycotté par 95 % des Kabyles, le même nombre qu'auparavant.

En mars 2009, lors d'un meeting de campagne à Tizi Ouzou en vue de son troisième mandat, Abdelaziz Bouteflika est, contrairement aux années précédentes, accueilli chaleureusement par les Tizi-Ouzéens, son discours s'avérera être un véritable mea culpa et une main tendue aux Kabyles, un discours de réconciliation qualifié d'historique dans une relation gouvernement algérien-Kabylie, qui à trop souvent été tendue par le passé, il déclarera entre autres : « Je suis un authentique Amazigh quand je sais quelque chose je le dis en toute franchise », « Je n’ai jamais imaginé l’Algérie sans la Kabylie pas plus que la Kabylie sans l’Algérie. », « L'Algérie est amazighe (...) », « Vous l'avez dit avec dureté et la faucille a coincé dans la jarre. Aujourd'hui, nous avons libéré la faucille de la jarre. », « L’accueil que vous m’avez réservé est digne de Tizi et du fier Djurdjura », « Vous m’avez rechargé les batteries elles étaient un peu vides », « La difficulté majeure dans la concrétisation des projets dans votre wilaya demeure le manque d'assiette de terrains mais nous sommes prêts à les acheter au prix coûtant pour construire des infrastructures d'utilité publiques », « Des programmes ont été faits ici, vous l'avez mérité et vous méritez plus, beaucoup plus ! », « Vous vous êtes sentis un peu déprimés par rapport à la communauté nationale, vous ne saviez pas si vous étiez fautifs où ce sont eux qui l'ont été avec vous ? Vous faites partie de la famille algérienne. », « Tébessa est à vous, Maghnia (...) comme Alger est à vous. », « Je peux aller dans les autres wilayas et leur dire que l’Algérie se porte bien », « Le patriote que je suis ne peux imaginer, un seul instant, que l’on puisse discuter en Algérie de l’unité nationale et de l’indivisibilité du pays », « Avec l’accueil que vous m’avez réservé aujourd’hui, je peux mourir tranquillement ».

Revenant sur les événements du Printemps noir qu’a connus la Kabylie, le candidat à sa propre succession s’est incliné à la mémoire des martyrs, signe fort il les qualifiera pour la première fois de « martyrs ». « Je suis interpellé par la mort et la chahada, je ne peux pas ne pas m'incliner devant les martyrs de 2001 », « Les Algériens les pleurent comme leurs propres enfants », Je ne sais pas jusqu'à l'instant ce qui a provoqué cette tragédie nationale », a affirmé le candidat. « Du poste où j'étais, je ne sais pas à ce jour qui, d'un côté ou d'un autre, a provoqué cette tragédie. »

Dans la foulée le gouvernement algérien annoncera la création d'une académie berbère, d'un conseil supérieur pour la langue tamazight et d'une nouvelle chaine de télévision publique (tamazight TV 4), émettant 24 heures sur 24 en langue berbère.

Hospitalisations
Hospitalisé au Val-de-Grâce le 26 novembre 2005, il est, d’après le bulletin de santé officiel, opéré d’un ulcère de l’estomac. Durant cette période, les informations sont très rares et l’état du président fait l’objet de spéculations dans l’opinion et la presse de son pays. La sortie du président Bouteflika a lieu le 17 décembre. Un document télévisuel vise alors à rassurer l’opinion, bien qu’il doit suivre une convalescence d’une durée indéterminée. Il montre le président fatigué en compagnie de son médecin traitant Messaoud Zitouni qui donne des informations sur la nature de la maladie et des soins qui lui ont été prodigués. Il vise par ailleurs à contredire et mettre un terme aux spéculations et rumeurs ayant circulé à ce sujet. Le président rentre en Algérie le 31 décembre 2005.

Il est de nouveau hospitalisé au Val-de-Grâce le 20 avril 2006 pour une « visite de suivi médicale » selon le ministère des Affaires étrangères. Depuis le président algérien a repris ses fonctions, et a effectué plusieurs visites à l'extérieur comme à l'intérieur du pays.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Abdelaziz_Bouteflika
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Personne à contacter Re: Abdelaziz Bouteflika

Message par Sphinx Ven 27 Mar - 23:23

Politique intérieure
Les deux mandats du président Bouteflika sont marqués par une ferme volonté de civiliser le régime. La professionnalisation de l’armée, la mise à la retraite de hauts gradés et la promotion d’hommes neufs, proches du chef de l’État, vont dans ce sens. Mais la répression des émeutes de Kabylie (Printemps noir) entre avril 2001 et 2002 discrédite l’image de l’État. En août 2005, la nomination au poste d’ambassadeur à Rabat du général Larbi Belkheir, ex-directeur de cabinet de Bouteflika, traduit également une reprise en main de l’armée par le pouvoir civil.
La presse écrite se trouve fragilisée avec l’arrestation de journalistes en 2004 : parmi eux Mohamed Benchicou, directeur du quotidien Le Matin, condamné en juin 2004 à une peine de prison. Quelques mois auparavant, ce dernier publie un livre dans lequel il dresse un portrait critique du président: « Bouteflika, une imposture algérienne »[6]. Et en 2007 Mohamed Benchicou écrit un autre livre après sa sortie de prison qui est intitulé "Les gêoles d'Alger" et qui a été interdit au salon international du livre algérien (SILA). L'imprimerie Inas où il a été imprimé a été saccagée par des gendarmes. En 2008 pour éviter que des livres viennent gâcher le SILA, Bouteflika a demandé à la ministre de la cuture Khalida Toumi de passer au peigne fin tous les livres qui seront exposés au SILA, entre autres le nouveau livre de Benchicou a été interdit de vente.[réf. nécessaire]
Bouteflika a été vivement critiqué par l’association Reporters sans frontières qui l’accuse de tenter de mettre au pas la presse privée du pays. Bouteflika promettait en 1999 de respecter la liberté de la presse. En 2005, Bouteflika convoque pour le mois de septembre un référendum pour faire adopter un ensemble de mesures dont le but est de restaurer la paix civile en Algérie. Il propose ainsi de reconnaître le droit à des réparations aux familles de disparus, d’accorder une forme d’amnistie pour les membres de groupes armés non coupables de massacres et de créer une aide pour les veuves et orphelins de membres de groupes armés tués. Durant la campagne pour le référendum, menée tambour battant, l’opposition et les familles des victimes ainsi que les associations des Droits de l’homme sont écartées du débat. Les médias restent hermétiques à toute contestation et entretiennent une confusion entre le droit de refuser et la trahison du pays. L’État utilise dans cette campagne tous les moyens matériels y compris les fonds publics pour le seul bénéfice des partisans du président.
Ce référendum pose tout de même le problème des personnes disparues, dont le sort ne peut pas faire l’objet d’une enquête indépendante ou internationale. L’opposition critique une mascarade électorale où, selon elle, les résultats sont connus d’avance (97,36 % de oui et 79,76 % de participation, sauf en Kabylie avec seulement 12% de participation). Le 2 mars 2006, il fait fermer les 42 établissements francophones afin de lutter contre la « déviation linguistique ». En juillet 2006, Abdelaziz Bouteflika signe un décret pour gracier les journalistes poursuivis pour diffamation.
Le 12 novembre 2008, le parlement algérien vote à main levée la modification de la constitution. (500 oui, 21 non, 8 abstentions) Parmi les changements figure le retrait de la limite de deux mandats consécutifs qu'un président peut exercer[7],[8]. Le 12 février 2009, Bouteflika annonce lors d'un rassemblement à Alger, qu'il se présentera à la prochaine élection présidentielle pour un troisième mandat[9].
Politique économique
L’Algérie profite depuis 1999 d’une conjoncture économique très favorable due à la hausse du prix du pétrole, l’État en profite pour mener une politique de grands travaux : réalisation de grands chantiers, construction de grandes infrastructures publiques. Peuvent être cités la construction d’un nouvel aéroport à Alger, les projets urbains de circulation dans les métropoles, l’autoroute est-ouest, ainsi que le parc mobilier qui a donné un boom sans précédent.
Cette politique de grands travaux semble relancer l’économie, mais certains observateurs restent méfiants par rapport à cette politique qui n’encourage pas l’entrepreneuriat privé. Le pays est devenu un immense chantier de construction, ainsi plusieurs entreprises étrangères s'installent en Algérie pour prendre leur part du gâteau d'un programme économique ambitieux qui s'élève à 150 milliards de dollars, ainsi 1 million de logements sont programmés pour la période de 2004 à 2009, le chantier de l'autoroute Est-Ouest qualifié de chantier du siècle est projeté à être finalisé pour fin 2008, pour un investissement de 16 milliards de dollars.
Politique extérieure
Étant lui-même diplomate de carrière, il se donne la gageure de réhabiliter l’image de l’Algérie dans le concert des nations. Ayant acquis l’intime conviction que l’Algérie constitue l’un des quatre points cardinaux de l’Afrique[réf. nécessaire], il s’intéresse beaucoup aux problèmes de ce continent, et initie à cet effet l’idée du NEPAD, qui est adoptée et suivie par la majorité de ses pairs africains[réf. nécessaire]. Il procède aussi à une médiation entre l’Érythrée et l’Éthiopie (en guerre depuis 1997) qui est couronnée par la signature de l’accord de paix d’Alger en 2000.
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Personne à contacter Re: Abdelaziz Bouteflika

Message par Sphinx Ven 27 Mar - 23:27

Le problème du Sahara occidental lui fait du surplace, le Maroc et l’Algérie se cramponnant chacun sur leurs positions respectives. Si l’Afrique du Sud a reconnu la République arabe sahraouie démocratique, Madagascar, le Tchad la Serbie-et-Monténégro, le Kenya et le Costa Rica ont retiré ou gelé la leur, et ce conflit ne semble pas sur le point d’être résolu à court ou moyen terme, obérant par là même la construction d’un ensemble économique cohérent au Maghreb. Les relations avec le voisin Marocain restent très tendues.
Il se préoccupe aussi des relations de son pays avec les États-Unis, avec lesquels il entend coopérer dans tous les domaines. Après les attentats du 11 septembre 2001, Bouteflika propose au terme d’une entrevue avec le président George W. Bush, la coopération de son pays dans le domaine de la lutte antiterroriste, domaine de coopération qui s’avère fructueux eu égard à l’expérience acquise par l’Algérie dans ce domaine (cf. Guerre civile algérienne).
Avec la France, le président Bouteflika cherche à établir une politique d’apaisement[réf. nécessaire], l’entrevue qu’il a avec le président français Jacques Chirac en 2003 à Alger, débouche sur une entente pour la signature d’un traité d’amitié entre les deux pays, mais le vote de la loi du 23 février 2005 par le parlement français (reconnaissant en particulier le rôle positif de la colonisation), constitue une pierre d’achoppement pour la signature de ce traité, Bouteflika dénoncera de son côté cette loi qu’il qualifie de cécité mentale, confinant au négationnisme et au révisionnisme.
Les « affaires »
La Cour des comptes
Le 22 décembre 1981, Bouteflika est poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères» (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes. Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. »[10]. La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l’équivalent de 100 milliards de centimes actuels) le montant dont Bouteflika restait redevable auprès du Trésor.
Pour sa défense, Bouteflika invoquera aux magistrats de la Cour des comptes la construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères pour laquelle il destinerait la trésorerie amassée sur les comptes suisses. La réponse de la cour : « Ce motif fallacieux ne peut être pris en considération sachant qu’une opération d’investissement obéit à des règles bien précises qu’aucun ordonnateur ne peut ignorer et que l’éventuelle construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères doit être financée par des crédits normalement inscrits au budget de l’État.»[10].
Kabylie
Dès sa première élection, les deux partis politiques majoritaires en Kabylie (le FFS et Le RCD) boycottent les élections, le taux d’abstention atteignant 95 % dans cette région de l'Algérie. Dans un de ses discours en Kabylie il dit : « De loin, je vous voyais très grands, mais... Vous n’êtes que des nains »[11].
Pour promouvoir sa politique de « concorde nationale », le jeudi 2 septembre 1999 il visite Tizi-Ouzou face à une foule hostile[réf. nécessaire]. Il dit : « Si le tamazight devait devenir langue nationale, elle ne sera jamais officielle. Si elle devait devenir langue nationale, ce serait par voie référendaire ». La foule proteste et Bouteflika rajoute « Si vous êtes venu faire du grabuge, je suis capable de faire autant de grabuge que vous ». En 2001, des émeutes éclatent en Kabylie (le Printemps noir). Un mouvement politique fédère les déçus du pouvoir: les Arouch. Le gouvernement de Bouteflika y voit la « la main de l’étranger ». La répression du mouvement par le pouvoir fait 126 morts et des milliers de blessés, finalement Bouteflika reviendra sur ce qu’il a dit en 1999 et fera de tamazight (« la langue berbère ») langue nationale sans passer par un référendum.
Les élections législatives de 2002 et la présidentielle de 2004 sont boycottées par les Kabyles suite à l’appel des Arouch. Juste avant le referendum sur la réconciliation nationale en 2005, le gouvernement de Bouteflika dirigé à l’époque par Ahmed Ouyahia trouve un accord avec les Arouch. Belaïd Abrika explique alors que « la plate-forme d’el ksour sera bientôt satisfaite (...) y compris tamazight », mais la veille du référendum Bouteflika donne un discours à Constantine : « Il n’y a aucun pays au monde possédant deux langues officielles et ce ne sera jamais le cas en Algérie où la seule langue officielle, consacrée par la Constitution, est l’arabe »[réf. nécessaire]. Il sera vivement critiqué par la presse et le mouvement berbériste qui lui rappelle que de nombreux pays dans le monde, comme le Canada, l’Inde, la Suisse, Israël ou l’Afrique du Sud, possèdent plus d’une langue officielle. Le référendum sera finalement boycotté par 95 % des Kabyles, le même nombre qu'auparavant.
Hospitalisations
Hospitalisé au Val-de-Grâce le 26 novembre 2005, il est, d’après le bulletin de santé officiel, opéré d’un ulcère de l’estomac. Durant cette période, les informations sont très rares et l’état du président fait l’objet de spéculations dans l’opinion et la presse de son pays. La sortie du président Bouteflika a lieu le 17 décembre. Un document télévisuel vise alors à rassurer l’opinion, bien qu’il doit suivre une convalescence d’une durée indéterminée. Il montre le président fatigué en compagnie de son médecin traitant Messaoud Zitouni qui donne des informations sur la nature de la maladie et des soins qui lui ont été prodigués. Il vise par ailleurs à contredire et mettre un terme aux spéculations et rumeurs ayant circulé à ce sujet. Il rentre en Algérie le 31 décembre 2005.
Il est de nouveau hospitalisé au Val-de-Grâce le 20 avril 2006 pour une « visite de suivi médicale » selon le ministère des Affaires étrangères. Depuis le président algérien a repris ses fonctions, et a effectué plusieurs visites à l'extérieur comme à l'intérieur du pays.
Source:wikipedia
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Message par Sphinx Dim 16 Mai - 22:02

Abdelaziz Bouteflika N1922810

Abdelaziz Bouteflika N1922811

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Message par Sphinx Dim 16 Mai - 22:04

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Message par Sphinx Dim 16 Mai - 22:06

Le président Bouteflika quitte Alger pour participer à Téhéran au sommet du G15

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a quitté dimanche Alger pour prendre part aux travaux du 14ème sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres du Groupe des 15 (G15), qui se tiendra lundi à Téhéran.
"Ce sommet sera consacré à un échange de vues sur les mesures à prendre par les Etats membres pour faire face aux effets pervers des crises actuelles et pour le renforcement de la coopération économique et commerciale entre eux et la promotion de la coopération sud-sud", avait indiqué samedi un communiqué de la présidence algérienne.

Le 14ème sommet du G15 à Téhéran commence lundi. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramin Mehman- Parast a indiqué mardi que huit présidents sont attendus au prochain sommet.

Le G15 a été créé à la neuvième rencontre du Mouvement des non-alignés à Belgrade, en Yougoslavie en septembre 1989 pour se focaliser sur la coopération entre les pays en développement dans les domaines de l'investissement, du commerce et de la technologie.

Il regroupe les pays d'Amérique du Nord, d'Amérique du Sud, d'Afrique et d'Asie. Il a pour objectif commun d'améliorer la croissance et la prospérité.


http://french.cri.cn
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Personne à contacter Re: Abdelaziz Bouteflika

Message par Sphinx Lun 31 Mai - 3:05

Le Chef de l’Etat prendra part au Sommet France-Afrique de Nice

Les observateurs prévoient des entretiens entre Sarkozy et Bouteflika

Abdelaziz Bouteflika 03f31010

L’Elysée prévoyait la participation du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, au Sommet France –Afrique, prévu demain à Nice, annonçant que le président Nicolas Sarkozy compte rencontrer le président algérien, bien qu’aucune rencontre officielle n’ait été inscrite dans les agendas des deux Chefs d’Etat. Dans le même sillage, des diplomates français ont donné l’impression que la rencontre prévue entre les deux présidents sera ouverte à tous les sujets intéressant les deux parties et en particulier la réouverture des canaux du dialogue entre les deux pays.
Pour sa part, la présidence algérienne a rendu public, avant- hier, un communiqué dans lequel elle a annoncé que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, « se rendra en France, pour prendre part aux travaux de la 25ème édition du Sommet France- Afrique, tenu à Nice », sans faire allusion à une éventuelle rencontre avec Sarkozy. Par contre, de son côté, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué que Sarkozy et Bouteflika vont s’entretenir en marge du Sommet France Afrique.
Selon Agence France Presse (AFP), des diplomates au sein de l’Elysée et de l’ambassade de France en Algérie n’écartent pas que la participation du président Bouteflika au Sommet de Nice, contribue à l’amélioration des relations entre les deux pays.
Par ailleurs, M. Medelci a réitéré les conditions de l’Algérie pour l’établissement des relations privilégiées avec Paris, ajoutant que « les relations entre les deux pays, ayant un déficit en visites bilatérales de haut niveau, nécessitent une coordination et une entente sur les dossiers récurrents », soulignant que « les bonnes relations économiques entre les deux pays ne doivent pas éclipser les causes qui hypothèquent les relations politiques ».
A signaler que les points qui ont exacerbé la détérioration des relations entre les deux pays, l’inscription de l’Algérie sur une liste noire des pays qui constituent une menace potentielle contre la sécurité aérienne, et le lever du secret défense relatif à l’affaire des moines de Tibehrine, et puis l’arrestation du diplomate algérien, Mohamed Ziane Hasseni, en août 2008, à l’aéroport de Marseille.

Par Attef Kedadra
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Personne à contacter Re: Abdelaziz Bouteflika

Message par Sphinx Jeu 17 Juin - 22:00

Comment Bouteflika reprend la main

Abdelaziz Bouteflika 01606210

On le qualifiait de "président aux trois quarts". Son ambitieux plan quinquennal – 286 milliards de dollars d’investissements sur cinq ans – et le remaniement du 28 mai, qui confirme le coup de barre à gauche, prouvent qu’il n’en est rien.

Maître du calendrier, maître du jeu. Le président Abdelaziz Bouteflika a procédé, le 28 mai, à un remaniement ministériel dont le timing et le contenu confirment qu’il n’est pas un « président aux trois quarts ». Il décide quand il veut et ce qu’il veut. Après une décennie de libéralisme débridé fait d’ouverture tous azimuts et de privatisations à tour de bras, le gouvernement algérien avait opéré, en juillet 2009, un virage économique à 180 degrés sans qu’un seul maroquin ne change de titulaire.
Ni les malversations à Sonatrach, « mamelle de la nation », révélées le 13 janvier, ni le parfum de corruption qui flotte depuis plusieurs mois sur les chantiers des grandes infrastructures n’ont provoqué, dans l’immédiat, de limogeage de ministre. Et personne n’y a trouvé à redire. Et pour cause : en dix ans, Bouteflika a multiplié par trois le PIB par habitant (4 600 dollars en 2009, contre 1 500 dollars en 1999) et annonce aujourd’hui un programme d’investissements publics de 286 milliards de dollars sur les cinq ans à venir, le tout en s’engageant à s’interdire tout recours à l’endettement extérieur.

Le président a donc choisi de « retoucher » son équipe ministérielle quatre jours après l’avoir réunie pour un ultime Conseil dont l’ordre du jour se limitait à l’adoption du plan quinquennal 2010-2014, au lendemain de la visite du président sud-africain, Jacob Zuma, avec lequel six accords économiques ont été signés. Outre le maintien d’Ahmed Ouyahia au poste de Premier ministre, le remaniement a consacré une promotion, celle de Noureddine Yazid Zerhouni, ministre d’État et ex-titulaire de l’Intérieur, qui devient vice-Premier ministre, événement sans précédent dans l’histoire de la République, et quatre départs, dont le plus significatif est celui d’un membre du cercle présidentiel, Chakib Khelil.

Qui sont les partants ?

Trois ministres et un secrétaire d’État ont fait les frais du remaniement du 28 mai. Dans un exécutif qui se caractérise par sa stabilité (la majorité des ministres en place se targue d’une longévité de dix ans), Azzeddine Mihoubi, secrétaire d’État à la Communication, et Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l’information (seul Noir du gouvernement) avaient des allures de novices. Nommés en mai 2009, ils ont été limogés à la première occasion, et feront désormais figure de météorites.

Il s’agit manifestement d’erreurs de casting. Quant à l’ex-titulaire du département du Commerce, Hachemi Djaboub, seul ministre politique débarqué – c’est un cadre dirigeant du Mouvement de la société pour la paix (MSP, parti islamiste membre de l’Alliance présidentielle) –, il paierait, selon toute vraisemblance, les errements dans le dossier de l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et les couacs consécutifs à la mise en œuvre de l’accord de la Zone arabe de libre-échange (Zale).

Le départ le plus commenté est bien sûr celui de Chakib Khelil. Réputé proche de Bouteflika, l’ancien ministre de l’Énergie et des Mines était sur la sellette depuis la révélation du scandale qui agite Sonatrach – après la mise en examen de son PDG, de l’un des quatre vice-présidents et l’incarcération de deux autres, poursuivis pour détournements et violation de la réglementation en matière de passation de marchés publics. Mais Chakib Khelil est aussi sacrifié sur l’autel du retour au tout-État. La protection présidentielle de cet interlocuteur privilégié des multinationales pétrolières avait des limites.

Qui sont les gagnants ?

Outre Noureddine Yazid Zerhouni, l’autre grand gagnant est sans conteste Ahmed Ouyahia. Non seulement le patron du Rassemblement national démocratique (RND) conserve son poste de Premier ministre, mais son parti engrange un nouveau ministère, sans doute le plus prestigieux : celui de l’Énergie et des Mines. Youcef Yousfi, 69 ans, membre du conseil national du RND, succède ainsi à Chakib Khelil. Cet ancien ministre des Affaires étrangères de Bouteflika retrouve un portefeuille qu’il a déjà occupé en 1997, sous Liamine Zéroual.

Il connaît d’autant mieux le secteur des hydrocarbures qu’il a été directeur général de Sonatrach en 1985. Pour avoir été l’artisan du partage de production avec les partenaires, politique abandonnée par son prédécesseur, Yousfi incarne aujourd’hui l’anti-Khelil par excellence.

À 55 ans, Moussa Benhamadi représente depuis de longues années les nouvelles technologies de l’information. Aîné d’une fratrie qui a réussi dans l’industrie électronique (le groupe Benhamadi est leader dans la production d’électroménager), il a toujours privilégié le public sur le privé.
Longtemps patron du Centre de recherche sur l’information scientifique et technique (Cerist), ancêtre des fournisseurs d’accès internet algériens, Benhamadi hérite de ce qui est un ministère clé aux yeux du président, qui a fait des nouvelles technologies l’une des priorités de sa stratégie de développement avec le plan Ousratic (la connexion de plus de 6 millions de foyers et de la totalité des établissements scolaires) et le programme e-Algérie, dont la mise en œuvre est prévue pour 2013.

Journaliste de métier, Nacer Mehal, 67 ans, ancien patron de l’agence de presse officielle, Algérie Presse Service (APS), nommé à la Communication avec rang de ministre, hérite de deux dossiers sensibles : le statut des journalistes et l’élaboration d’un nouveau code de l’information. Autre nouveau ministre à avoir du pain sur la planche : Mohamed Benmeradi. Cet énarque algérois, ancien directeur des domaines au ministère des Finances, un poste qu’il occupait depuis le début des années 2000, aura à régler une épineuse question qui se pose à tous les investisseurs, publics ou privés, nationaux ou étrangers : celle du foncier. Sa feuille de route ? La résolution de l’imbroglio juridique qui entoure le domaine de l’État.

Au nom de l’équilibre politique, le départ de Hachemi Djaboub a été compensé par la nomination du député MSP Abdallah Khenafou, 59 ans, spécialiste des infrastructures portuaires et des terminaux pétroliers, à la Pêche et aux Ressources halieutiques. Secrétaire d’État chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Halim Benatallah est un diplomate chevronné. Ancien directeur général Europe au ministère des Affaires étrangères, il a été ambassadeur à Bruxelles entre 2002 et 2008, une période marquée par la finalisation de l’accord d’association avec l’Union européenne et le rapprochement entre l’armée algérienne et l’Otan.

Miraculés et sursitaires

Autre proche de Bouteflika sous le feu de la critique, Hamid Temmar est maintenu dans l’équipe gouvernementale, mais à la tête d’un maroquin (Prospectives et Statistiques) qui relève plus du brainstorming que de l’action concrète. Il y a fort à parier que sa fameuse stratégie industrielle, décriée publiquement par Ahmed Ouyahia, ne lui survive pas.

Amar Ghoul, inamovible ministre des Travaux publics depuis 2003, conserve son poste en dépit des affaires de corruption qui ont secoué les grands projets dont il est chargé, notamment le chantier du siècle : l’autoroute est-ouest. Un scandale qui a valu à son secrétaire général et à son chef de cabinet de se retrouver en détention préventive. Bouteflika lui a donc renouvelé sa confiance. À l’instar du docteur Saïd Barkat. Chahuté par les syndicats autonomes des médecins et praticiens, Barkat perd le portefeuille de la Santé au profit d’un autre médecin de l’équipe Ouyahia : Djamel Ould Abbas, ancien ministre de la Solidarité nationale, avec lequel il permute. Autre miraculé : Amar Tou.

Malgré les retards enregistrés dans la réception du métro d’Alger et dans les projets d’extension du réseau ferroviaire, le ministre des Transports a survécu au remaniement. Quant à Dahou Ould Kablia, ministre délégué aux Collectivités locales et patron de l’Association des anciens du Malg (ministère de l’Armement et des Liaisons générales, du temps du GPRA, ancêtre des services de renseignements), il profite de la promotion de Noureddine Yazid Zerhouni pour prendre la tête du ministère régalien de l’Intérieur.

Source:jeuneafrique
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Message par abdelmalek Sam 19 Juin - 12:46

construire une algerie qui regarde l'avenir boutef fait le necessaire avec l'argent du pétrole:il est chanceux,cela permet de meilleurs perspectives,en plus lorsqu'il voie une erreur il change de fusil d'épaule:il y a louisa hanoune qui lui ouvre les yeux, tant mieux d'autant plus elle aussi cherche l'intéret de notre pays.
UNE SEUL MAIN NE PEU PAS APPLAUDIR.mais existe dans la cour des fou du roi certe,mais des macheavels aussi;la recherche et les hommes existent dans notre pays,cela reconforte l'avenir.
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Message par Sphinx Dim 4 Juil - 20:21

Décès du frère de Bouteflika à la suite d’une longue maladie

Le frère du président algérien Abdelaziz Bouteflika, Mustapha Bouteflika, est décédé vendredi, à l’âge de 54 ans, des suites d’une longue maladie, a annoncé l’agence offcielle APS. La disparition de Mustapha Bouteflika intervient une année après celle de la mère du chef de l’Etat. Son enterrement aura lieu samedi au cimetière de Ben Aknoun, sur les hauteurs d’Alger. Mustapha Bouteflika, médecin, avait fait sa dernière apparition publique début mars, au cours d’une réception en l’honneur de Zinédine Zidane diffusé à la télévision algérienne.

http://www.afrik.com/breve22057.html

Nos sincères condoléances à Mr le président Arrow
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Personne à contacter Re: Abdelaziz Bouteflika

Message par abdelmalek Lun 5 Juil - 12:54

que dieu le prenne au vaste paradie,mustapha est aimé par la société civile il parrait qu'il est simple .bon courage a ses freres aprés un an la mére et mustafa nous partageons leurs peines car notre président nous le respectons bcp. et ou souhaite le font de nous même une trés bonne continuation a la vitesse superieur pour une algerie moderne et une lutte contre la coruption.
MUSTAPHA QUE DIEU TE PRENNE DANS SON PARADIE;.
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Message par abdelmalek Mar 6 Juil - 16:59

la santé des algeriens est trés importante:nous deons faire la formation de spécialistes que nous avons un besoin urgent:est cela est possible avec simplement du punch.le médicament nous pouvons faire bouger la boutique avec le générique.pour mieux produire du serieux:je crois que AOUN était un nationaliste il voulait faire bouger les choses:mais les clous en chemin ne l'ont pas laisser.
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Message par Syfou Dim 25 Juil - 14:04

Docteur MEBTOUL interpelle BOUTEFLIKA

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