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Direction générale de la sûreté nationale (DGSN)

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Personne à contacter Direction générale de la sûreté nationale (DGSN)

Message par Sphinx Ven 6 Mar - 21:18

Trois mois après les évènements d'octobre, une réflexion a été engagée en vue de tirer les enseignements se traduisant par une série de mesures :
- Réorganisation de l'administration centrale de la D.G.S.N pour la rendre plus souple et plus efficace.
- Mouvement opéré au sien des structures centrales.
- Spécialisation des services de police.
- Réforme dans le système de formation.
- Planification scientifique et élaboration des besoins prévisionnels en moyens matériels et humains.
- Utilisation rationnelle des moyens.
- Renforcement des moyens techniques et scientifiques.
- Introduction de nouvelles méthodes d'évaluation et d'appréciation des personnels de la sûreté nationale.
Dés la mise en application de son nouveau programme de travail, la D.G.S.N change de directeur général au mois de juillet 1990.
Abdelmadjid BOUZBID est remplacé par Bachir LAHRACHE dit Kamel, Colonel de l'ANP en retraite qui a été remplacé à son tour par M.M'hamed TOLBA, ancien chef de la sûreté de Wilaya d'Alger et ex Consul général d'Algérie à Lyon (France).
Durant cette période, l'Algérie est entrée dans une zone de turbulence et de violence terroriste d'une ampleur nationale sans précédent dans l'histoire du pays.
Les services de police n'étaient pas préparés sur le plan humain et matériel pour affronter un tel phénomène. Il a fallu impliquer l'ANP dans des opérations antiterroristes par l'instauration de l'état d'urgence.
Le commissaire divisionnaire de police Mohamed OUADAH, un autre cadre de la police devait succéder à M'hamed TOLBA au mois de Mai 1994, au moment où les crimes terroristes touchaient le summum de l'horreur et de la sauvagerie.
Mohamed OUADAH a introduit certains changements dans les structures et a opéré un mouvement au sein des cadres. Il a initié, en outre, des actions de façon à améliorer les conditions de travail et renforcer la solidarité et la cohésion au sien de l'institution .
Il est remplacé le 20 Mars 1995 par l'actuel directeur général, le Colonel Ali TOUNSI dit El-GHOUTI. Sous sa conduite, plusieurs actions ont été menées se traduisant par le professionnalisme, l'ouverture sur le monde technique et scientifique et le rapprochement police- citoyens. Toutes ces actions sont contenues dans les principes directeurs qui sont: la formation, l'organisation, les inspections et les sanctions, positives ou négatives.


Abdelmadjid BOUZBID 1987-1990
Bachir LAHRACHE 1990-1991
M'hamed TOLBA 1991-1994
Mohamed OUADAH 1994-1995

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Dernière édition par sphinx le Dim 6 Juin - 4:08, édité 1 fois
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Message par Sphinx Ven 6 Mar - 21:29

Quelles sont les missions des RG ?
Le service des Renseignements généraux a connu une restructuration profonde en 2006, soit 11 ans après l’arrivée de Ali Tounsi à la tête de la Sûreté nationale.

De département, il est passé à une direction générale, dotée d’une autonomie de gestion et dépendant directement du cabinet du DGSN. Il a pour mission d’animer la recherche des renseignements relatifs aux milieux sensibles et à risques, concernant les individus nationaux et étrangers vivant en Algérie constituant des centres d’intérêt pour la connaissance préventive de la criminalité sous toutes ses formes. Selon l’organigramme de la DGSN, ce service centralise et analyse les renseignements sécuritaires économiques, sociaux et culturels, suit les mouvements associatifs, veille à ce que les lois et règlements en vigueur soient respectés, étudie et suit les opinions nationales et sectorielles et leurs réactions face à certains évènements ou situations déterminées et, enfin, donne des avis motivés aux demandes d’enquête de sécurité introduites par les autorités. En plus, il a pour mission le contrôle et l’inspection des services de police de renseignements généraux implantés au niveau national et contribue à des missions spécifiques à l’occasion de grands évènements nationaux et internationaux se déroulant en Algérie, en coordination avec les autres services de sécurité. Il comprend 4 sous-directions : la recherche opérationnelle, les affaires politiques, études et enquêtes, activités économiques et sociales, un centre opérationnel de recherche appliquée et de sondage d’opinion et des services régionaux de recherche opérationnelle.

Source:http://www.elwatan.com
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Message par Sphinx Ven 6 Mar - 21:39

CONNEXION DES SERVICES DE POLICE DES FRONTIERES AUX BASES DE DONNEES INTERPOLL’Algérie a renforcé la sécurité des voyageurs en installant la haute technologie MIND d’Interpol dans ces ports et aéroports internationaux importants. Les agents de la police des frontières et de l’immigration sont désormais en mesure de détecter, instantanément, les passeports et les véhicules volés et d’interdire également, l’entrée en Algérie de criminels et terroristes potentiels.

UN PROBLEME MONDIAL.

Vu la nature croissante de la criminalité transnationale, Interpol Alger est convaincu du besoin urgent de renforcer le contrôle des passeports et des frontières, d’interdire aux criminels dangereux de voyager librement à travers le monde. Par conséquent, le BCN a permis à ses agents de l’application de la loi sur le terrain de mener des vérifications instantanés sur les individus, les véhicules à bord desquels ils voyagent ou les documents d’identité qu’ils utilisent.

CONTROLES FRONTALIERS PLUS RENFORCES

La police aéroportuaire d’Alger est maintenant en mesure de vérifier, systématiquement, les passeports des voyageurs et les comparer contre la base de données d’Interpol des documents de voyage volés ou perdus, qui contient, à présent, environ 15 millions de documents d’identité perdus Ces vérifications sont rendues possibles via la Base de Données Mobile du Réseau Interpol (MIND), une technologie offrant un accès off line aux bases de données d’Interpol.

UN FUTURE PLUS SUR
Les criminels internationaux sont nécessairement organisés de nature et ont besoin de voyager librement afin de préparer et perpétrer leurs crimes, particulièrement, les actes terroristes. L’Algérie est maintenant plus en mesure d’identifier, localiser et arrêter les criminels internationaux, tant à leurs entrée qu’en essayant de fuir le pays.
La police algérienne a des projets ambitieux pour continuer l’expansion de son réseau I-24/7 au niveau national afin de permettre à tous les agents de police, sur les frontières ouest, est et sud d’avoir un accès instantané aux données policières sensibles d’Interpol, sur le terrain.
Source:http://www.dgsn.dz
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Message par Sphinx Ven 6 Mar - 21:43

Le patron des RG poursuivi en justice
La suspension du chef des renseignements généraux de la sûreté de wilaya d’Alger (SWRG), de deux ses éléments et du commissaire du 5e arrondissement (Bab El Oued) suscite encore de lourdes interrogations. Prise dans la discrétion la plus totale, la décision a fait l’effet d’une bombe dans le service, même si à ce jour rien n’a filtré officiellement sur cette affaire. Si les proches du responsable des renseignements généraux parlent de « complot et de règlement de comptes pour l’écarter du poste », d’autres sources affirment, en revanche, que la suspension n’est qu’une première étape d’une procédure engagée par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) contre les mis en cause pour une « grave affaire » liée au terrorisme.


L’enquête interne dont les conclusions ont été déposées sur le bureau du juge impliquerait les quatre policiers, dont les deux officiers. Il s’agirait, selon nos sources, d’une gestion jugée « suspecte » d’un rapport d’habilitation pour le recrutement d’un policier. Ce dernier a réussi à intégrer les rangs de la Sûreté nationale, alors qu’il avait donné une fausse adresse personnelle dans son dossier. L’enquête d’habilitation faite par les RG, que ce soit au niveau central ou au niveau de Bab El Oued (adresse présentée par le policier), n’a rien permis de déceler. Il a fallu l’arrestation d’un terroriste pour découvrir que le mis en cause avait des liens avérés avec le GSPC. Personne ne sait si le chef des renseignements généraux, ses deux éléments et le commissaire de Bab El oued ont commis une erreur d’appréciation ou une faute professionnelle. « C’est pour cette raison que la direction générale a opté pour la suspension comme mesure administrative, en attendant les poursuites judiciaires. Les policiers auront ainsi l’occasion de se défendre et de lever le voile sur les tenants et les aboutissants de cette grave affaire », ont affirmé nos sources. Depuis le début de l’année, c’est le quatrième haut gradé (après l’ex-inspecteur général, le chef de cabinet et le directeur de l’Ecole supérieure de la police de Châteauneuf), qui fait l’objet d’une suspension suivie de poursuites judiciaires. Une année qui, faut-il le préciser, a été marquée par une cascade de scandales qui ont secoué l’institution policière. Le plus important aura été celui relatif à la disparition d’un lot d’armements du service de l’armurerie du commissariat central et pour lequel plus d’une dizaine de cadres et de simples policiers ont été poursuivis. L’autre affaire qui a fait tache d’huile est celle qui a éclaboussé le commissariat de Chéraga, où plusieurs policiers, dont le commissaire, ont été accusés de torture sur un citoyen. Pour la première fois dans les annales de la police, les mis en cause ont été déférés devant un tribunal criminel (de Blida). Il y a quelques semaines, c’est l’Ecole supérieur de police qui a été mise sous les feux des projecteurs, après que huit de ses dirigeants, dont le directeur, un divisionnaire, ont été suspendus et poursuivis pour avoir été « complaisants » dans les épreuves de concours d’accès au grade d’inspecteurs principaux. Les griefs retenus contre eux sont, entre autres, abus d’autorité et faux et usage de faux, alors que leur dossier est toujours en instruction. Si certaines sources policières mettent ces scandales à répétition sur le compte d’une opération « mains propres » menée depuis plus d’une année par le directeur général dans les rangs des agents de la Sûreté nationale, d’autres, en revanche, craignent que ces scandales ne relèvent d’une logique de « règlement de comptes », où souvent ce sont les lampistes qui paient pour les véritables auteurs. Contacté pour solliciter son avis sur ces affaires, le chargé de la communication au niveau de la direction générale de la Sûreté nationale s’est refusé à tout commentaire, renvoyant la balle à la justice, où les dossiers sont pendants.


Par Salima Tlemçani
Source:http://www.algeria-watch.org
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Personne à contacter algériens :: direction générale de la sûreté nationale( de 1988 à ce jour )

Message par Sphinx Ven 6 Mar - 22:59

La DGSN poursuit sa politique de modernisation
Huit hélicoptères bientôt réceptionnés pour la capitale

La direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) prévoit l’acquisition de huit hélicoptères d’ici la fin de cette année, selon une source proche de cette direction.

Ces huit hélicoptères serviront à renforcer la sécurité de la capitale, notamment les axes routiers d’Alger et les banlieues. La DGSN prévoit d’atteindre le chiffre de douze appareils d’ici fin 2009. A travers sa politique de modernisation et un budget de près de 110 milliards de dinars, la DGSN ambitionne d’acquérir d’autres moyens sophistiqués. Après avoir mis sur pied une banque de données d’ADN, procédé au renforcement du contrôle frontalier notamment par l’acquisition d’un système (MIND) qui permet d’accéder directement aux bases de données d’Interpol, modernisé ses laboratoires balistiques, la DGSN élargit son dispositif sécuritaire en réalisant de nouvelles sûretés urbains de proximité à Alger. A travers le programme de modernisation des équipements de la Sûreté nationale, M. Ali Tounsi veut faire de la police un corps professionnel à la pointe de la technologie. Rappelons par ailleurs qu’il y a quatre ans la DGSN a acquis deux hélicoptères, puis deux autres appareils un an après. L’entreprise française qui a livré ces appareils de type Ecureuil à la DGSN sera, peut être, une nouvelle fois sélectionnée pour la reste des hélicoptères d’ici la fin 2008, croit-on savoir de source proche de la DGSN. Aujourd’hui, on ne connaît toujours pas le nom de la société à laquelle sera confiée la fourniture de cette commande, mais une chose est sûre, c’est que le nom d’Ecureuil fait partie des entreprises les plus convoitées. Cela reste à confirmer. Pour ce qui est du personnel (l’effectif), la DGSN avec le partenariat de son homologue français, a formé plusieurs techniciens et une dizaine de jeunes pilotes. Pour rappel, le directeur général de la DGSN avait inauguré, il y a cinq ans, une nouvelle unité aérienne de la Sûreté nationale à Dar El Beida. Cette unité servira aujourd’hui de base de départ pour la surveillance des axes routiers de la ville d’Alger, lors des manifestations publiques ou pour d’autres vocations.

Par Sofiane Abi

A l’occasion du 46e anniversaire de la DGSN

Un nouvel uniforme pour les «hommes en bleu»

La Brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ), comme le reste des unités de la Sûreté nationale, vient de se doter d’un nouvel uniforme, à l’occasion de la célébration de la 46e anniversaire de sa création.

Objet de discussion, notamment par les médias, le changement de l’uniforme des policiers a été enfin dévoilé au large public. «Nous sommes en train d’étudier le dossier pour établir un nouvel uniforme qui soit en commodité avec les nouvelles fonctions et missions de la police algérienne», avait déclaré le directeur général de la DGSN, Ali Tounsi, au mois de Novembre 2007. Prés d’un an après, la police algérienne s’est dotée d’un uniforme plus adapté aux missions et fonctions nouvelles.

Inscrit dans la nouvelle politique de développement et de modernisation, le nouvel uniforme de la police algérienne n’est qu’un avant goût de ce qui attend ce corps de sécurité. D’autres grands chantiers, d’une extrême importance, sont à attendus dans les deux prochaines années. Parmi eux, l’acquisition de nouveaux moyens lourds, notamment des véhicules blindés de dernière génération, de nouveaux hélicoptères, de nouvelles structures et écoles modernes et, le plus important, un chiffre de 200 000 policiers à atteindre. Pour ce qui est des moyens financiers, un budget de 110 milliards de dinars est alloué pour le programme de modernisation de ses effectifs. Une véritable révolution est en train de se faire au niveau de ce corps de sécurité.

Un corps qui, durant la décennie noire (terrorisme), avait connu une période difficile mais a fini par gagner la bataille grâce à ses «hommes en bleu», auxquels il faut rendre hommage aujourd’hui.

Par Sofiane Abi

Sûreté de wilaya

Le chef des RG d’Alger remplacé

Le premier responsable des Renseignements généraux (RG) de la sûreté de wilaya d’Alger, M. Benyettou, vient d’être remplacé par le chef de la Brigade de recherches et d’investigations(BRI), apprend-on de source crédible. La BRI est une nouvelle brigade créée il y a un peu plus d’une année et compte, dans ses rangs, plusieurs éléments de l’ex-Service central de répression du banditisme (ex-SCRB, ex-ONRB). Un service qui avait, avant sa dissolution, fait ses preuves en matière de lutte anti-terroriste. On ne connaît pas le nom de celui qui a été ou qui sera installé à la tête de la BRI. La police algérienne fête, aujourd’hui, le 46e anniversaire de sa création.
Source:http://www.lejourdalgerie.com
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Personne à contacter Re: Direction générale de la sûreté nationale (DGSN)

Message par Sphinx Lun 11 Mai - 22:14

Oran: 10 ans de prison requis contre l'ex-patron des RG
Le procès de l'ex-chef des Renseignements généraux (RG) d'Oran a rempli, hier, le petit prétoire du tribunal correctionnel d'Arzew. La police y était présente en force. Nombre d'officiers de police étaient attendus à la barre.

Après l'appel de toutes les parties prenantes dans l'affaire, tout le monde s'attendait à ce que la juge donne le coup d'envoi aux débats contradictoires. Surprise, Me Fahim Hadj Hbib, à la tête du collectif de la défense, monte au créneau et jette un pavé dans la mare. Se référant à l'article 331 du code de procédure pénale relatif à «l'exception préjudicielle», il réclame la nullité des P-V de perquisition. Le schéma est simple: si la défense parvient à ce résultat, c'est-à-dire la nullité des procédures à l'origine de l'action, c'est toute l'accusation qui s'effondre. C'est que ces P-V établis par la commission ayant mené la fouille dans le service des RG constituent l'élément majeur de l'acte d'accusation. Qu'y avait-il d'anormal dans ces rapports ? «Des vices de forme en foule», déplore Me Fahim. Pour le démontrer, l'avocat ouvre une rafale de questions sur les signataires de ces documents, cités en témoins.

L'un après l'autre, les enquêteurs d'Alger dépêchés par le patron de la DGSN à Oran, début décembre 2008, dans une mission délicate frappée de haute confidentialité visant à faire la lumière sur le service des RG d'Oran, ainsi que les éléments d'Oran qui ont participé à la perquisition du «pavillon», ont eu à s'expliquer sur les zones d'ombre de l'opération du 1er au 4 décembre dernier. Ce dernier point, la date, est justement «la zone la plus obscure» de l'affaire, selon la défense. Les inspecteurs rédacteurs des P-V de perquisition ne parlent dans leur rapport transmis au parquet d'Oran que de la fouille du 2 décembre et celle du 4. Or, selon le commissaire mis en cause, «il y a eu une première perquisition, en ma présence, le 1er décembre». Fait confirmé devant le juge d'instruction par les deux officiers d'Oran ayant assisté à l'opération.

Après avoir ouvert armoires et tiroirs du bureau de Benoumari Kamel, les enquêteurs ont pris trois ou quatre dossiers «top secret» et se sont rendus au siège de l'Inspection régionale de la police de l'Ouest (IRPO), situé à Es-Seddikia. «Or, bizarrement, on ne trouve pas dans le dossier un P-V du 1er décembre. Pourquoi ?», s'est interrogé Me Fahim. Cependant, le kif n'a été découvert, selon le PV de perquisition daté du 4 décembre, qu'en cette date, soit au quatrième jour de l'opération.

«En présence de Benoumari Kamel, nous avons trouvé dans la partie droite de son bureau, exactement dans le deuxième tiroir, un petit morceau de résine de cannabis enveloppé dans une notice de médicament et une boîte à cigarettes de marque Royal Light contenant 19,48 grammes de kif ainsi que 3 cassettes vidéo de type 8 mm sur lesquelles étaient enregistrées des séquences des ébats sexuels du concerné avec sa deuxième épouse, plus un album de photos indécentes...», indique le P-V cosigné par deux commissaires et un commissaire principal.

Mais le détail le plus intrigant, selon les avocats de la défense, c'est «la non-conformité des P-V transmis par les enquêteurs au parquet d'Oran avec ceux envoyés par les services de police centraux d'Alger à la faveur d'une injonction du juge d'instruction». Soulignant la gravité des faits, a fortiori qu'il s'agit là d'un commis d'Etat, d'un responsable de la police judiciaire, le représentant du ministère public a requis 10 ans de prison ferme contre l'accusé. Le tribunal a mis en délibéré l'affaire au 17 mai.
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Personne à contacter Re: Direction générale de la sûreté nationale (DGSN)

Message par Sphinx Mar 2 Juin - 18:43

Blanchi par la justice: Le patron des RG d'Oran réintègre son poste

Accusé «à tort» puis suspendu à titre conservatoire de ses fonctions à la tête du service des Renseignements généraux (RG) de la wilaya d'Oran, avant d'être blanchi en fin de compte par la justice, le commissaire principal Benoumari Kamel vient d'être réintégré au corps de la police sur décision du premier responsable de la DGSN, a-t-on appris de source sûre. La décision lui autorisant à revêtir l'uniforme de la police nationale lui a été notifiée en début de semaine par la direction générale de la Sûreté nationale.

Ainsi, après plus de six mois passés derrière les barreaux de la prison d'Arzew, Benoumari Kamel, qui a retrouvé sa liberté le 17 mai suite à sa relaxe par le tribunal correctionnel d'Arzew, pourra rejoindre le corps constitué des services de sécurité. Après avoir été déclaré innocent au bénéfice de la loi des faits délictueux qui lui étaient reprochés, ce haut fonctionnaire de police, 32 ans de service, vient d'être réhabilité, moralement et professionnellement, par l'institution, en le réintégrant dans ses rangs. Le verdict blanchissant l'ex-chef des Renseignements généraux de la police d'Oran a été prononcé le 17 mai par le tribunal de première instance. Jugeant que les PV de perquisition officiée par une commission d'inspecteurs dépêchée de la centrale de la DGSN, qui relevaient l'existence, dans le bureau de l'ex-premier responsable des RG d'Oran, de 19 grammes de kif et des enregistrements vidéo indécents, comprenaient moult irrégularités de fond et de forme, la justice avait disculpé le commissaire principal. L'opération «peigne fin» ayant visé, début décembre 2008, le pavillon des RG, situé au 2e étage du commissariat central d'Oran, sur ordre du patron de la DGSN, mission frappée alors du sceau de la haute confidentialité, s'était soldée par des procès-verbaux controversés. Ces documents d'une extrême importance, s'ils ont longtemps servi comme plateforme pour l'édification de l'accusation, ils n'ont eu ni crédit ni poids légal aux yeux de la justice, qui n'en a pas tenu compte, d'ailleurs, tout comme le corps du délit très étrange. Le détail le «plus intrigant» dans cette histoire, selon les avocats de la défense, c'est «la non-conformité des PV transmis par les enquêteurs au parquet d'Oran d'avec ceux envoyés par les services de police centraux d'Alger à la faveur d'une injonction du juge d'instruction sur demande de la demande». «Non seulement les exemplaires trahissent des dissemblances de forme qui crèvent les yeux mais on a, en bas de la page, les mêmes noms de commissaires mais pas les mêmes signatures, plutôt des griffonnages. Même le juge d'instruction, en dépit des larges attributions que lui confère la loi, n'a pu obtenir d'Alger le dossier complet contenant 13 pages», avait souligné un des avocats de la défense. En clair, les avocats de la défense avait crié à la «conspiration ourdie contre notre mandant pour un règlement de compte».

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Message par Sphinx Dim 28 Fév - 5:03

La Police en Algérie durant la révolution (1954 / 1962)

Après le déclenchement de la lutte armée le 1er Novembre 1954, l’une des priorités de l’Organisation était d’assurer la sécurité de la population ainsi
que celle du FLN/ALN.

Cette sécurité a été confiée à une branche de la Révolution qui avait pour mission première la collecte du renseignement ainsi que la surveillance sur l’activité de l’ennemi.

Après le congrès de la Soummam (20/08/1956), le territoire fût découpé en Wilayate lesquelles furent subdivisées en zones, régions et secteurs. La Révolution a pu ainsi prendre en charge l’administration de la population. Les services suivants furent ainsi créés :

- L’État Civil.
- La Justice.
- Les Finances (cotisations, dons, amendes).
- Les Gardes- forestiers.
- La Police.

La contribution de la Police durant la Révolution a permis de résoudre différents problèmes qui surgissaient au sein de la population comme elle fût également d’un grand apport pour le renseignement. Succinctement, nous pourrons citer les missions et attributions de la Police comme suit:

- Veiller à la sécurité générale au niveau des différents échelons qui composent la Wilaya (zones, régions, secteurs).
- Surveiller les déplacements de l’armée ennemie.
- Surveiller les déplacements des personnes à travers le douar.
- Aider à la délivrance des laissez-passer.
- Faire des enquêtes sur demande de la commission judiciaire.
- Assurer des missions sur la circulation d’un convoi militaire (en vue d’une embuscade).
- Récupérer les tracts de l’ennemi.

Il est à relever, par ailleurs, que tous les renseignements fournis par la Police sont portés dans la lettre hebdomadaire de renseignements.

Toutes ces activités peuvent être résumées en une formule succincte "ASSURER L’ORDRE DE LA REVOLUTION".

Les grandes étapes de la Police Algérienne après l'indépendance

- Période de 1962 - 1965 :

La D.G.S.N a été créée le 22 Juillet 1962 par décret. Les passations de consignes ont eu lieu au palais du gouvernement entre le 1er Directeur Général de la Sûreté Nationale et le délègue à l'ordre public de l'exécutif provisoire, institué par les accords d'Evian et installé au lendemain du cessez- le feu du 19/03/1962, à Rocher Noir (Boumerdes).
La nouvelle direction devait combler le vide laissé par le départ massif des fonctionnaires de police français qui constituaient la majorité des effectifs de la police.
Les quelques éléments algériens qui restaient de cette police, ont constitué le premier noyau de la police algérienne auxquels se sont joints d'autres cadres en provenance de la Tunisie et du Maroc dont le nombre ne dépassait pas la centaine.
Un autre apport composé d'une trentaine de jeunes cadres, Commissaires de Police que le FLN avait envoyé à l'Académie de Police du Caire durant les deux dernières années de la révolution, a été déterminant dans le domaine de la formation.
C'est dans ce contexte que plusieurs écoles de police ont été ouvertes, comme celle d'Hussein Dey en 1962 destinée pour la formation des cadres, de Constantine, de Tlemcen en 1963 et de Sidi Bel Abbés en 1964.
La Direction Générale de la Sûreté Nationale, dont le siège se trouvait au Palais du Gouvernement relevait du Ministère de l'Intérieur et avait pour missions :
- Protéger les personnes et les biens particuliers et publics.
- Veiller au respect des lois et des règlements régissant la vie sociale en général.
- Veiller à prémunir la société contre tout ce qui peut troubler l'ordre public ou attenter aux libertés individuelles et collectives.
- Prévenir et réprimer toutes les infractions, délits ou crimes qui se commettent, en rassembler les preuves et les indices nécessaires à l'application de la justice pénale en collaboration avec les magistrats et les autorités du pays.
- Informer les autorités supérieures sur la situation politique, sociale, économique et culturelle qui prévaut dans le pays par le biais de rapports et d'analyses sur l'opinion publique.
- Contribuer à la protection des institutions nationales contre toutes tentatives pouvant porter atteinte à leur stabilité et à leur bon fonctionnement.
- Contrôler les mouvements transfrontières des nationaux et étrangers en application de la réglementation en vigueur.
- Imposer le respect des lois relatives à l'entrée et au séjour des étrangers sur le territoire national.
A cette période, la DGSN était dirigée par M. Mohamed MEDJAD, avocat de profession. Trois directeurs généraux lui ont succédé. Il s'agit de MM YOUSFI Mohamed, TAYEBI Med-Larbi et YADI Mohamed.
Le 1er Juin 1965, Mohamed YADI est remplacé par M. Ahmed DRAIA qui était commandant du corps national de sécurité (CNS) institué en 1963 pour remplir la même mission que les compagnies de sécurité françaises. Ce corps de sécurité était composé de 3000 éléments.


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Message par Sphinx Dim 28 Fév - 5:07

Organisation de la Police Algérienne

Pour l’accomplissement de ses missions, la direction générale de la sûreté nationale est placée sous l’autorité d’un directeur général. Il dispose de structures centrales, régionales et locales.

La direction générale de la sûreté nationale comprend:

I - Structures centrales

- Le cabinet

- L'inspection générale de la S.N

- Le secrétariat général

- L'unité aérienne de la sûreté nationale (UASN) qui relève du directeur général de la sûreté nationale.

- Académie de Police

- Institut National de Recherches Criminalistiques

La direction générale de la sûreté nationale est organisée en :
Directions spécialisées

La Direction de la Police Judiciaire (D.P.J)

La Direction des Renseignements Généraux (D.R.G)

La Direction de la Sécurité Publique (D.S.P)

La Direction des Unités Républicaines de Sécurité (D.U.R.S)

La Direction de la Police des Frontières et de l'Immigration (D.P.F.I)

Directions techniques, administratives et de soutien :

La Direction des Ressources Humaines (D.R.H)

La Direction des Finances et des Moyens (D.F.M)

La Direction des Enseignements et des Ecoles (D.E.E)

La Direction des Télécommunications et des Liaisons (D.T.L)

Services centraux :

Le Service Central de la Santé, de l’Action Sociale et des Sports (SCSASS)

Le Service Central de la Communication et Presse (SCCP)

II - Structures régionales

L'inspection régionale (I.R.P)

Le service régional des finances et de l'équipement

Le service régional de la police des frontières

Le service régional de lutte contre les stupéfiants

Le groupement régional des unités républicaines de sécurité

La brigade régionale d'investigation sur l'immigration clandestine (BRIIC)

III - Structures locales

La sûreté de wilaya

La sûreté de daïra

La sûreté urbaine

Le poste de police

La brigade mobile de police judiciaire

L'unité républicaine de sécurité

La brigade des frontières aériennes et maritimes d’Alger, Oran, Annaba et Constantine

La brigade de la police des frontières (aérienne, terrestre et maritime).

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Message par Sphinx Dim 28 Fév - 5:19

le chef de la police tué par l’un de ses collaborateurs

Selon la presse locale, le hiérarque aurait été abattu par le chef de la division héliportée de la capitale, qu’il projetait d’écarter.


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Le patron de la police algérienne a été assassiné, à Alger, par l’un de ses collaborateurs qui a ensuite retourné son arme contre lui. Un crime survenu jeudi lors d’une réunion au siège de la Direction générale de la sûreté nationale. D’après la presse algérienne, le meurtrier d’Ali Tounsi, en poste depuis seize ans, répondrait au nom de Chouib Woustache, une information cependant toujours non confirmée, vendredi, par les autorités.

Selon le ministère algérien de l’Intérieur, la mort d’Ali Tounsi se serait produite lors d’une séance de travail durant laquelle le chef de la division héliportée de la police algérienne, apparemment pris d’une crise de démence, aurait ouvert le feu sur le chef de la police avec son arme de service.

Son forfait commis, l’assassin présumé aurait aussitôt retourné l’arme contre lui en « se blessant gravement », avant d’être hospitalisé en toute hâte. Une enquête judiciaire a immédiatement été ouverte afin de tenter de « déterminer les circonstances de ce douloureux événement », font valoir plusieurs sources policières médusées par les circonstances du drame bien que prudentes quant à la version distillée du siège de la sûreté nationale aux couloirs des ministères régaliens.
Selon le quotidien francophone El Watan, l’officier, bien qu’aguerri, pris d’une incontrôlable colère, aurait également tiré sur tous ses collègues présents lors de cette séance de travail. D’après le quotidien arabophone El Khabar, le présumé forcené, cadre respecté de la police, aurait fait feu sur Ali Tounsi à l’issue d’un vif échange où il aurait été question de sa possible éviction.

« Des transactions douteuses »…

La presse locale s’est en outre fait l’écho de ce qu’une enquête aurait été récemment ordonnée par le patron de la police sur de supposés contrats passés avec des fournisseurs de pièces de rechange d’hélicoptères et de matériel informatique.

De troubles contrats censés révéler l’implication du meurtrier dans « des transactions douteuses »… Là encore, cette version des faits, telle que distillée par les médias algériens, n’a pas trouvé, pour l’instant, le moindre début de confirmation.

Quel que soit le mobile de ce meurtre, le gouvernement se contente pour l’heure du service minimum en célébrant la mémoire du disparu. C’est le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, qui s’y est collé malgré les dissensions parfois observées entre celui-ci et son ancien chef de la police.

Le premier flic d’Alger a tenu à souligner « le patriotisme de feu colonel Ali Tounsi, compagnon d’armes et cadre valeureux ». L’infortuné Ali Tounsi, ancien patron de la gendarmerie, avait été nommé à la tête de la police en 1994, trois ans après la suspension du processus électoral alors que le Front islamique du salut s’apprêtait à prendre le pouvoir par les urnes. Un moment où les violences entre groupes armés islamistes – dont certains très nébuleux, à l’origine toujours incertaine – et forces de l’ordre avaient atteint leur paroxysme.

Sous ses ordres, la sûreté nationale était parvenue, fin 2009, à déployer, à Alger, près de 40.000 policiers – contre 23.000 en 2008. Le défunt chef de la police avait prévu de porter les effectifs de ses forces à 200.000 hommes, fin 2010, contre 140.000 trois ans plus tôt.

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Message par Sphinx Dim 28 Fév - 23:39

L’ASSASSIN DE TOUNSI SORT DU COMA
Le colonel Oultache entendu cette semaine

Selon des sources proches des enquêteurs, l’audition de l’assassin sera entamée dans les tout prochains jours. Un examen psychotechnique sera établi. On parle du professeur Ridouh.

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Le colonel à la retraite Oultache Chouaïb est hors de danger. Son état de santé s’est stabilisé et demeure stationnaire après l’opération chirurgicale qu’il a subie, jeudi dernier, à l’hôpital de Bab El-Oued. Selon une source proche de sa famille, joint hier par téléphone, Oultache a été transféré samedi à une heure tardive de la soirée à la salle de réanimation de l’hôpital militaire de Aïn Naâdja et se trouve sous haute surveillance. Des sources proches des enquêteurs confirment à Liberté que l’audition du colonel Oultache, l’assassin du directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, se fera dans les tout prochains jours, dans une semaine très probablement.
Des sources proches de sa famille nous ont confirmé que le colonel Oultache s’est réveillé avant-hier vers 19h, mais il est dans un état de choc. “Il est sous le choc et ne parle pas”, nous a-t-on indiqué. Alors que des informations distillées dans la presse ont fait état de son décès lors d’un prétendu transfert à l’étranger, Chouaïb Oultache est bel et bien en vie. Les enquêteurs, qui doivent entamer leur travail d’investigations en vue d’élucider l’assassinat du DGSN, ont du pain sur la planche. Car beaucoup de zones d’ombre devront connaître des éclaircissements à l’exemple des véritables motivations du meurtrier ainsi que sa version des faits. À en croire un policier présent sur le lieu le jour du drame, le “colonel Oultache a perdu beaucoup de sang”. Il affirme qu’“il y avait du sang partout et qu’il était quasiment interdit de s’approcher de lui avant l’arrivée de l’ambulance”.
Il faut savoir que Oultache avait été atteint par balle à la jambe et à l’épaule par des policiers de la garde de Ali Tounsi qui sont intervenus après le drame, contrairement à la première version selon laquelle il se serait donné la mort après avoir tué le DGSN.
Des enquêteurs de la Police judiciaire, qui travaillent sur ce dossier, affirment que le colonel Oultache sera d’abord soumis à un test psychotechnique. C’est ainsi qu’on avance le nom du professeur Ridouh, directeur de l’hôpital Franz-Fanon de Blida, qui a déjà eu à traiter Boumarafi, l’assassin du président Boudiaf un certain 29 juin 1992 à Annaba. Il s’agit pour les enquêteurs d’établir d’abord un rapport sur son état mental lors du crime surtout que le communiqué du ministère de l’Intérieur affirme qu’il était atteint d’une crise de démence. Ce qui l’aurait poussé à commettre l’assassinat.
Dans l’entourage de la famille Oultache, les visites sont strictement filtrées. On n’a permis les visites qu’à sa femme qui se déplace avec une escorte policière. Son domicile sis à Hydra est quadrillé par la police,
à l’intérieur des agents en civil
sécurisent les lieux. Cependant, des voisins nous ont affirmé hier lors de notre déplacement que les membres de la famille Oultache ont quitté les lieux. “On a vu sa femme seulement les 2 premiers jours qui ont suivi l’assassinat de Tounsi”. Un autre voisin nous confirme qu’ils (les Oultache, ndlr) ne sont pas chez eux.
Nous avons tenté hier de nous rapprocher du domicile Oultache, mais les services de sécurité nous ont demandé de quitter les lieux. “Il n’y a personne, laissez vos coordonnées, la famille va vous contacter plus tard”, nous a-t-on dit. La villa de Oultache se trouve à quelque 300 mètres du domicile du défunt Tounsi. Hier, les mesures de sécurité ont été renforcées aux alentours. La circulation automobile devant la maison du défunt est interdite pour l’organisation de la veillée du 3e jour.

Source:LIBERTE
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Message par Sphinx Mar 2 Mar - 22:48

Zerhouni qualifie l’incident « d’affaire personnelle » :

« Aucun témoin de l’assassinat de Ali Tounsi »

Le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, M. Yazid Nouredine Zerhouni, a classé l’assassinat du défunt directeur général de la sûreté nationale, M. Ali Tounsi, dans la case de « différend existant entre deux personnes », ajoutant dans le même sillage que « l’assassinat a eu lieu sans témoins ».
La déclaration faite, hier, par M. Zerhouni en marge de l’ouverture de la session parlementaire du printemps, a suscité moult interrogations sur l’assassinat du directeur général de la sûreté nationale, jeudi dernier, et les circonstances dudit crime. Ainsi, cette déclaration a remis en cause le point de vue du ministère de l’intérieur, soit la tutelle du secteur. Il semble que les scénarios de l’assassinat de Si El Ghaouti dans son bureau à Bab El Oued se sont multipliés.
Contrairement au premier ministre qui n’a fait aucune déclaration sur cette affaire, le ministre de l’intérieur a annoncé que « le crime a eu lie sans témoins », faisant allusion à l’inexistence de témoins, une situation qui complique davantage le cours de l’enquête. Néanmoins, le même interlocuteur a indiqué que « la justice tranchera dans cette affaire dès la conclusion de l’enquête ». Dans ce sens, M. Zerhouni a conforté la version officielle de l’incident, selon laquelle l’assassinat de M. Ali Tounsi par le responsable de l’unité aérienne de la direction de la sûreté nationale, Oueltache Choaib, et que la victime et le tueur étaient tous les deux dans le bureau du défunt.
Par ailleurs, le ministre de l’intérieur a déclaré que l’enquête est en cours, signalant que le tueur a survécu à ses blessures et est toujours hospitalisé, sans fournir plus de précisions sur la nature de ses blessures, c’est-à-dire si le tueur s’est réveillé de son coma ou pas encore. Saisissant la même occasion, M. Zerhouni a fait allusion de la désignation du successeur d’Ali Tounsi. Pour rappel, le ministre de l’intérieur a nommé M. Abdelaziz Afani, en tant qu’intérimaire à la tête de la DGSN.


Source:alkhabar
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Message par Sphinx Ven 5 Mar - 20:45

Tounsi avait interdit à Oultache de quitter le territoire national

L’analyse balistique de l’arme du crime serait en cours à l’étranger

Les éléments chargés de l’enquête sur l’assassinat de l’ex-directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, n’arrivent toujours pas à trouver une explication au fait que le pistolet du suspect principal de l’assassinat, en l’occurrence le colonel Oueltache Chouaib, s’est enraillé juste après avoir tiré deux balles seulement. Cet incident a suscité l’étonnement des hauts responsables de l’Etat. Les enquêteurs ont décidé de soumettre le pistolet et les munitions pour analyse dans un laboratoire étranger, fort probablement américain.
Dans ce contexte, une source bien informée du dossier de l’assassinat d’Ali Tounsi a révélé les raisons qui auraient poussé le colonel Oueltache, soit le principal suspect, à commettre ce crime. De sa part, la DGSN a décidé de recourir aux services d’un laboratoire étranger pour effectuer des analyses de la pièce d’arme et les munitions dont s’est servi le tueur.
Malgré la disponibilité de moyens d’analyse au niveau de la DGSN, la sensibilité de l’affaire a obligé les enquêteurs de recourir aux services d’un laboratoire étranger, dans le but de rassembler autant d’informations que possible. Dans le même sillage, les enquêteurs sont stupéfaits de constater que le pistolet avec lequel le crime a été perpétré, s’est enraillé alors que son utilisateur est un ex militaire qui a travaillé pendant de longues années dans la lutte contre le terrorisme et il portait toujours une arme. Comment se fait-il donc qu’il ne l’ai pas entretenue !
Selon l’enquête en cours, le suspect principal, Oueltache Chouaib, était le seul cadre qui pouvait accéder au bureau du défunt Ali Tounsi, sans fouille. Ce dernier a profité de cet avantage, quand il est entré au bureau de Ali Tounsi, il portait un pistolet qu’il a dissimulé dans sa sacoche à main. Le colonel Oueltache, après avoir tué à bout portant son supérieur, a été vu entrain de tirer d’une manière hystérique en sortant du bureau d’Ali Tounsi.
Après quelques minutes de l’incident, le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales a ordonné le rassemblement de tous les documents mis sur le bureau du défunt et a demandé la remise des vidéos des caméras de surveillance, de l’arme du crime et le portable du suspect à l’un des cadres de la DGSN. Pour rappel, l’enquête a été confiée au divisionnaire Merzak Ghebri.
Il y a lieu de relever que le colonel Oueltache a décidé de commettre son crime suite à la décision prise par le défunt Ali Tounsi, l’interdisant de quitter le territoire national, sachant qu’il était au courant de son limogeage par l’intermédiaire d’un quotidien national. Aussi, selon certaines sources, le Colonel Oueltache n’a pas planifié d’assassiner Ali Tounsi, mais il l’a fait sous l’effet de l’énervement, notamment après avoir été informé par l’un de ses collaborateurs que le colonel Ali Tounsi devrait lancer un avis aux différents ports et aéroports, lui interdisant de quitter le territoire national.

Source:alkhabar
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Message par Sphinx Dim 2 Mai - 10:12

Les différents services de la DGSN au diapason des mutations sociales

Unité de femmes anti émeutes: une première en Algérie

Ainsi, dans cette perspective, l’unité de femmes anti émeutes d’El Hamiz, l’une des unités unique dans le monde, fait la fierté des rangs de la DGSN et vient renforcer les unités déjà en service, principalement composées d’hommes. Actuellement en formation, elles sont 100 jeunes filles dont la catégorie d’âge va de 21 à 26 ans. Leur formation ayant débuté le 08 Mars 2009, en commémoration de la journée mondiale de la femme, elle s’étalera sur neuf mois et se clôturera en novembre 2009. Après un concours d’accès en deux parties, à savoir oral et écrit, suivi de plusieurs tests psychotechniques et psychologiques d’aptitudes, elles ont été 100 à être sélectionnées sur 2000 candidates. Cette unité de policières, dédiée uniquement à l’ordre public, suit une formation répartie sur plusieurs phases, entre autres, la formation militaire, professionnelle, des techniques complémentaires, une formation sportive et une formation pratique (sur le terrain).


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«Cette promotion est spécialisée dans le maintien de l’ordre public » explique M. Dehaimi Lakhder, commissaire divisionnaire et sous-directeur de l’instruction à l’Unité Républicaine de Sécurité d’El Hamiz. De Tamanrasset à Alger, en passant par l’est et l’ouest, elles sont venues de toutes les wilayas du pays. Issues de formation scolaire de bon niveau (bachelières), elles sont toutes animées de volonté et du désir de servir les rangs de la police. « C’est un honneur que de faire partie de cette première unité », indique l’une des policière en formation. Elles seront chargées de protéger la population et leurs biens, ainsi que les installations vitales. Elle participeront avec d'autres éléments à la protection des personnalités, et épauleront les éléments de la police judiciaire. Lors de notre visite à l’unité d’El Hamiz, à la rencontre de certaines de ces jeunes filles en formation, plusieurs d’entre elles se trouvaient sur le terrain. Elles sont réparties sur différents barrages dans la capitale, chargées principalement d’épauler leurs collègues masculins. « Je suis fière d’avoir été sélectionnée parmi tant d’autres », témoigne Djamila, 20 ans. D’autre part, principalement au niveau des barrages, les femmes au volant sont beaucoup plus à l’aise et coopératives quand c’est une femme policière qui leur demande de s’arrêter, nous explique-t-on. Un peu plus loin, dans un autre barrage, au niveau de la Glaciaire, à l’est d’Alger, une autre stagiaire âgée de 23 ans, nous affirme que « je suis déterminée par ce métier à faire appliquer la loi, préserver le citoyen et ses biens ».
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Message par Sphinx Dim 2 Mai - 10:21

Le contact, souvent dur, avec les femmes conductrices, par les policiers, notamment pour des raisons de moralité, rend leur mission de fouille un peu difficile. C’est pourquoi, maintenant, le choix d’effectuer le contrôle du véhicule et de l’identité de la femme par une policière a été fait. « Je préfère beaucoup avoir une policière comme interlocutrice », indique une automobiliste. Cela dit, se faire contrôler par une policière pour certains automobilistes masculins, ne les dérange pas du tout, d’après leurs témoignages au niveau des barrages. L’occasion nous a été donnée le mois dernier, avec la Foire de l’automobile d’Alger où nous nous sommes rendus pour observer les autres jeunes policières parties sur le terrain. Elles sont partout, dans tous les stands et ont pour unique mission de sécuriser les lieux. Certaines font des rondes, d’autres installées à l’entrée de chaque stand, assistant les vigiles chargés de fouiller le public à l’entrée. « C’est un métier que j’aime beaucoup, surtout aider mes collègues, bien que c’est un travail dur avec des responsabilités », nous fait savoir Souad, elle aussi âgée de 23 ans. Et d’ajouter : « J’aimerais en parallèle poursuivre mes études à l’université ». Selon M. Dehaimi, s’agissant d’une première expérience dans tous les sens, il n’est pas chose évidente de faire vivre 100 filles, notamment dans une unité composée de plus de 1000 hommes, ajoutant que c’est bien une première, certes, mais réussie. Brigade canine, 64 chiens en service En vue de lutter contre la criminalité sous toutes ses formes, d’assurer l’assistance de la population lors des catastrophes diverses et la sécurisation des lieux et emplacements importants, la police s’est dotée depuis 1997 d’une brigade canine. Aujourd’hui, la brigade compte 64 chiens opérationnels, dont 15 autres sont en formation. La brigade canine est composée de 5 spécialités, à savoir 12 chiens pour la détection des explosifs, 3 pour l’armement, 3 pour le maintien de l’ordre, 19 pour la recherche humaine et 27 pour les stupéfiants. Après une sélection minutieuse par les experts et la police, deux races sont admises dans les rangs de la brigade canine, à savoir, la race allemande et les malinois. Actuellement, l’unité de Dar El Beida, qui en même temps sert de centre de formation nationale, l’unique pour le moment, dispose de tous les moyens nécessaires pour assurer la formation des maîtres chiens et le dressage des chiens. Le recrutement des maîtres - chiens, s’effectue sur la base d’une candidature volontaire de la part des candidats déjà policiers. « Le choix se fait par amour du métier de maître - chien », explique M. Ben Attia, moniteur à la brigade canine. Pour ce qui est du recrutement des chiens, il se fait sur la base de critères spécifiques, à savoir la race, la bonne santé, l’âge (8 à 12 mois). La formation du binôme permet de constituer une équipe cynotechnique composée du chien, de son maître et du moniteur. Ceci dit, pour pouvoir s’approprier les notions de psychologie, de théorie de l’apprentissage et de dressage qui s’étale sur une période de 06 mois. Les moniteurs nous expliquent qu’il s’agit d’une culture étrange pour la population, du moins pour une grande majorité. Tandis que pour le binôme, c’est une question de complicité. Pour le chien, il est plutôt question de « jeu ». En effet, le chien, lors de ses recherches de l’objet cible (explosifs, stupéfiants ou autres) se croit en train de jouer, chercher son jouet, nous expliquent les maîtres dresseurs. Selon eux, les capacités du chien sont impressionnantes. « Il peut stocker jusqu’à 15 odeurs de composants d’explosifs » affirme-t-on. Pour permettre un meilleur rendement de la brigade canine, les chiens sont maintenus en formation continue. La bonne santé des chiens est suivie en permanence par une équipe de vétérinaires, tous spécialisés dans l'espèce canine. D’autre part et vu à la fois la charge de travail et les conditions climatiques auxquelles sont confrontés ces chiens, différentes maladies peuvent survenir. « Les chiens ont souvent des maladies de la peau, des maladies digestives pour la plupart d’entre eux », indique le vétérinaire de l’unité. Indépendamment de sa santé, le chien peut être actif et opérationnel entre sept ans et plus, poursuit le vétérinaire. Concernant les missions de l’unité de Dar El Beida au niveau de l’aéroport international et local d’Alger, la brigade canine participe à pratiquement toutes les opérations, à savoir, l'inspection des bagages, des véhicules, des patrouilles pédestres dans l’enceinte de l’aéroport. Outre l’aéroport, ils viennent, entre autres, au renfort des éléments de la police au niveau du port pour l’inspection des véhicules avant l’embarquement et à l’arrivée de ces derniers. En général, ils sont un élément précieux des services de la police judiciaire. Grâce à l’appui de la brigade canine, les services de sécurité ont, durant l’année 2008, pu déterrer deux cadavres de terroristes enterrés dans une casemate à Boumerdes et aider à trouver des détonateurs dans une autre.
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Message par Sphinx Dim 2 Mai - 10:23

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Par ailleurs, ils ont permis de récupérer 02 bombes de fabrication artisanale prêtes à utilisation, 55 kg de cannabis et 120 cartouches de cigarettes. Un bilan fructueux pour les services de la PJ qui aujourd’hui, ne peuvent plus se passer des services de la brigade pour complémenter et mener à bien leur mission principale. Brigade d’artificiers de l’unité républicaine de sécurité d’El Hamiz La brigade d’artificier de l’URS d’El Hamiz, sert entre autre de centre de formation nationale, qui forme approximativement chaque année une cinquantaine d’artificiers. Aujourd’hui, l’effectif est de 30 artificiers répartis sur l’ensemble des wilaya du pays à raison de 2 par sureté de wilaya. Disposant d’un matériel important et d’un potentiel humain qualifié, la brigade, avec courage, prend le devant et risque chaque jour sa vie pour désamorcer les bombes. Cependant, le courage à lui seul ne suffit pas. En effet, pour être plus opérationelle, l'équipe est assistée d'un matériel de dernière pointe. Le Robot MK8, destiné à la neutralisation et la destruction des objets explosifs à distance, est équipé d’un moniteur de direction grâce auquel le démineur peut voir, contrôler l’objet et maîtriser l’engin à l’aide de bras télescopiques. Par ailleurs, le système d’inspection à rayon X, permet à l’artificier, nous explique-t-on, de mieux procéder à l’attaque de l’objectif. Un important matériel vient en outre renforcer les moindres gestes des artificiers pour assurer le déplacement d’un engin explosif en toute sécurité. Ceci, à l’aide d’un dispositif de crochets et de cordages spéciaux. Pour ce qui est de la neutralisation des mines, un détecteur de mines en zone urbaine permet de les identifier pour pouvoir parfaitement les neutraliser par la suite.

Par Massinissa Benlakehal
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Message par Sphinx Lun 5 Juil - 10:11

BANDITISME

La brigade de recherches et intervention (BRI) de la Police judiciaire de la wilaya d’Alger a réussi, la semaine écoulée, à démanteler deux importants réseaux criminels spécialisés dans le vol à main armée des véhicules et agression physique dirigés par deux terroristes élargis avec la complicité de repris de justice.

Les faits remontent à la semaine passée, selon le commissaire divisionnaire Boualem Belassel, chef de la Police judiciaire de la wilaya d’Alger, qui a organisé hier un point de presse au niveau de la cellule de communication de la wilaya d’Alger. Un chauffeur de bus résidant à Cherarba dans la commune des Eucalyptus a été sommé de s’arrêter à l’aube au niveau d’un lieu isolé à la sortie de cette localité.

L’agression a été bien planifiée puisque les agresseurs, qui étaient à bord d’un véhicule loué par une agence de location de voitures, ont dressé des balises en plastique sur la route indiquant la présence de travaux. Des balises probablement dérobées dans une entreprise.

Trois des assaillants étaient vêtus de gilets et des tenues de travail pour se faire passer pour des ouvriers. Ils ont arrêté le bus des voyageurs qui se dirigeait vide à cette heure matinale vers la région de Larbaâ, avant que leur “chef” un repenti qui portait une barbe et vêtu d’une tenue afghane et encagoulé, sortait des buissons armé d’un pistolet menaçant le conducteur qui croyait avoir affaire à un faux barrage, le forçant de sortir du bus. Il sera ensuite ligoté et abandonné dans un champ avant d’être retrouvé par des citoyens. Les assaillants
ont ensuite pris la fuite à bord du
bus volé.

Sitôt alertés, les éléments de la BRI ont déclenché une vaste enquête qui a permis l’identification des agresseurs et abouti à leur arrestation par la suite. Il s’agit d’un terroriste élargi et trois complices tous des repris de justice. Les enquêteurs ont découvert dans les domiciles des mis en cause, tous originaires du quartier de Cherarba et âgés entre 30 et 40 ans, un vrai “atelier” clandestin. Ils ont saisi deux machines de fabrication de clés minute, une machine de fabrication de plaques d’immatriculation, un nombre important de clés de différents véhicules et une riveteuse.

Ce qui prouve, selon le commissaire Bouras Mustapha, chef de la BRI, que ce réseau planifiait une série de vols de véhicules qui seront généralement vendus avec de fausses plaques d’immatriculation. “Une enquête est toujours en cours pour retracer la vente du bus, il s’agit d’une affaire liée au droit commun”, nous a-t-il expliqué.

L’arme à feu saisie sur l’agresseur a été envoyée au laboratoire scientifique de la police à Châteauneuf pour expertise balistique afin de déterminer son origine. Un autre terroriste élargi a été arrêté aussi, grâce à la collaboration des citoyens, par la même brigade quelques heures après le vol avec braquage d’une recette d’une usine de fabrication de matelas à Dar El-Beïda.

Selon le commissaire divisionnaire Belassel, les faits remontent à jeudi dernier quand le gérant d’une usine de fabrication de matelas se dirigeait à bord de son véhicule vers la banque située à El-Harrach pour déposer le revenu de la recette de son usine avant qu’il ne soit victime d’un accident de circulation. En fait, l’accident était prémédité et il s’agissait d’un braquage, puisque le conducteur, un vieux âgé de 75 ans, sera agressé avec une bombe lacrymogène par les assaillants dès qu’il quittera son véhicule. Les agresseurs ont ouvert ensuite la malle de la voiture et s’emparèrent de la recette qui était de l’ordre de 475 millions de centimes. Une fois leur forfait accompli, ils ne tarderont pas à prendre la fuite.

Le vieux, reprenant ses forces, alerta le barrage de police le plus proche qui lancera un message à son tour à toutes les patrouilles et les barrages fixes. Ce qui a permis la localisation du véhicule braqueur grâce à la collaboration des citoyens d’El-Harrach qui ont fourni des informations sur son passage. Les éléments de la BRI ont pu arrêter le conducteur après une course-poursuite. Son acolyte ne tardera pas à être interpellé et l’argent récupéré.

Selon l’enquête, les deux malfaiteurs dont un terroriste élargi ont guetté les mouvements du gérant de l’usine pendant près de 3 mois avant l’exécution de leur plan. Présentés devant le procureur près le tribunal d’El-Harrach, ils ont été écroués.

Par : NEÏLA B.
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Message par Sphinx Mer 7 Juil - 2:03

Un gendarme à la tête de la DGSN : Questions autour d’une nomination

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Prévue aujourd’hui en présence de l’ensemble des cadres de la police, l’installation officielle du général-major Abdelghani Hamel en tant que directeur général de la Sûreté nationale n’a pas surpris. Le cachet d’événement national que veulent lui donner les autorités peut-il dissiper les lourdes interrogations qu’elle suscite dans les rangs des cadres ? L’Ecole supérieure de la police de Châteauneuf, à Alger, abritera aujourd’hui la cérémonie d’installation officielle du nouveau directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), quatre mois après l’assassinat du colonel Ali Tounsi par un de ses proches collaborateurs, le colonel Chouaïb Oultache, un retraité des forces aériennes auquel il avait confié le plan de modernisation des structures de la police, mais aussi la mise en place d’une unité de surveillance aérienne.

A cette cérémonie sont conviés non seulement les cadres de la police, mais également des membres du gouvernement, de nombreuses personnalités ainsi que les représentants de tous les médias, pour en faire un événement national. Certains diront que « c’est la touche » du tout nouveau patron, ce général fraîchement promu au grade de général-major (lundi dernier), admis à la retraite à 52 ans juste pour diriger l’institution policière. Abdelghani Hamel s’est illustré lors de son passage à la tête du groupement régional de la gendarmerie d’Oran (entre 2004 et 2005) par de nombreuses sorties sur le terrain avec des journalistes, très médiatisées d’ailleurs et qui peut-être ont été pour beaucoup dans sa nomination à la tête du Groupement des gardes-frontières (GGF) qu’il a dirigé pendant trois ans avant que le Président lui confie le commandement de la Garde républicaine, un poste plutôt réservé à ses hommes de confiance. Le général passe pour « un chef qui communique ».

Transformer une cérémonie protocolaire en événement peut-il être vu comme une manière de « rassurer » les troupes et de « les mettre en confiance » ? Les nombreux policiers avec lesquels nous nous sommes entretenus restent très déçus. Pour eux, la qualité de communicateur « ne fait pas du nouveau patron l’homme idéal pour diriger l’institution policière et surtout trouver le traitement qui puisse la guérir de la lourde maladie qui la ronge ». Sentiment légitime surtout lorsqu’on sait qu’en dépit de certains acquis arrachés au compte-gouttes ces dernières années, la Sûreté nationale a fait face à de rudes épreuves à tel point qu’elle a fini par être l’otage de luttes de clans et de règlements de comptes qui ont eu pour résultat l’assassinat de son directeur général par un de ses proches collaborateurs et dans son propre bureau. Pour beaucoup, ce crime est la preuve que l’institution touchait vraiment le fond, d’autant qu’il avait été précédé par une crise relationnelle ouverte (durant des mois) et publique entre le défunt, vu comme un proche des militaires, et l’ex-ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, qui penche vers le clan présidentiel.

En réalité, la fin tragique de Ali Tounsi préludait pour de nombreux cadres, « une nouvelle ère qui aurait pu rompre avec cette pratique qui consiste à aller chercher en dehors de l’institution les hommes qui la commandent ». L’installation du directeur de la police judiciaire, Abdelaziz Affani, en tant que DGSN par intérim, en dehors de tout ce que peuvent lui reprocher certains de ses collègues, a quelque part ramené « cette confiance et cette sérénité » dans les rangs. « Après tout, c’est un cadre de la police qui connaît assez bien les problèmes de l’institution, ses priorités et ses préoccupations. D’ailleurs, durant les quatre mois qu’il a passés en tant qu’intérimaire, sa priorité a été de revoir l’organigramme de la Sûreté nationale et le statut de la police. Les deux dossiers sont finalisés et on ne sait quel va être leur avenir.

Abstraction faite de sa bonne ou mauvaise conduite, le fait est là. Il a donné la priorité à la ressource humaine et à l’environnement dans laquelle elle évolue parce qu’il se sent directement concerné de par le fait que c’est un enfant de la police. Un militaire ou un gendarme dont la carrière est assurée ailleurs aura d’autres priorités et d’autres préoccupations », note un divisionnaire. Il estime que la police nationale « recèle de nombreux cadres compétents qui peuvent diriger l’institution et la remettre sur les rails pour être au service du citoyen et non pas des clans ou des groupes d’intérêt ».

Certains de ses collègues abondent dans le même sens et voient mal un général-major, issu de la gendarmerie, prendre les commandes de la Sûreté nationale. Pour eux, de tout temps, policiers et gendarmes se disputent le terrain et les prérogatives, même s’ils sont bien définis par les textes. « Ils ont quasiment la même mission, mais il y a toujours eu une guerre entre eux. Pour un policier, il est anormal qu’un gendarme devienne son chef et vice-versa. Le général-major aura du mal à convaincre les cadres de ses bonnes intentions et à les rassurer sur un avenir meilleur. L’espoir d’une nouvelle ère a vite laissé place à l’amertume et à la démobilisation. Ce qui va compliquer davantage la mission du DGSN. C’est utopique de croire que le général-major puisse remettre sur les rails l’institution. Il assumera une mission plus politique que technique », relève un jeune chef de sûreté de wilaya.

Cet avis reste néanmoins récusé par quelques officiers qui estiment que l’institution « a connu tellement de dérives, de bavures et de règlements de comptes, d’infiltration et d’exfiltration ayant eu pour conséquence l’assassinat de son premier responsable, que les autorités ont préféré confier sa gestion à un militaire pour des considérations de discipline, de remise à l’ordre et surtout de contrôle ». Mais entre les avis des uns et des autres, le général-major Abdelghani Hamel recevra aujourd’hui les commandes d’une Sûreté nationale en situation de profonde crise de confiance et de crédibilité. L’une des questions qui reste posée est de savoir si ceux qui l’ont désigné à ce poste ont délibérément choisi l’option du contrôle politique de la police au détriment de celle de la réhabilitation de ses cadres.

Par Salima Tlemçani
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Message par abdelmalek Mer 7 Juil - 17:00

ce regard montre une forte personnalité:au regard que chaque corps de l'état privilége son patron de la maison:pour nous observateur cela nous montrera et sera une bonne expérience de voir un gendarme dirigé la surete nationale, je crois les mois avenir va nous mettre devant des idés nouvelles.
comme en plus il est un homme de terrain ,persuadé ,que le chois est peut etre constructif.
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Message par Syfou Sam 10 Juil - 13:48

Opération baptisée «Infra-Red» en coopération avec Interpol

450 dangereux fugitifs recherchés par la DGSN



L’ organisation policière
internationale,
Interpol, a adressé il
y a quelques
semaines à la DGSN une nouvelle
liste contenant les noms et
photos de 450 dangereux fugitifs,
dont six Algériens. Le but de
cette coopération est de localiser
les centaines de fugitifs à travers
les aéroports et ports du
pays par lesquels peuvent transiter
les personne recherchées.
Une banque de données a été
déjà livrée à la DGSN par
Interpol. Cette coopération s’inscrit
dans le cadre d’une opération
de grande envergure baptisée
«Infra-Red». L’organisation
policière internationale dont le
siège est à Lyon, compte beaucoup
sur l’aide de la DGSN surtout
qu’il s’agit de la police la
plus expérimentée en Afrique.
Cette opération, qui a débuté le
3 mai dernier, vise 450 fugitifs à
travers le monde, recherchés
dans 129 pays et reconnus coupables
ou soupçonnés d’infractions
graves, tels que des
meurtres, des actes de pédophilie,
des viols, des affaires de terrorisme
et des trafics de drogue.
Depuis, plus de 100 individus
ont été localisés ou arrêtés,
parmi lesquels un ex-mannequin
colombien, Angie Sanclemente
Valencia, recherchée pour trafic
de stupéfiants, ou Mouamba
Munanga, de la République
démocratique du Congo, recherché
notamment pour blanchiment
d’argent. Des Algériens, au
nombre de six, sont également
recherchés dans le cadre de
cette grande opération de
traque. Ils sont impliqués dans
des affaires de terrorisme, trafic
de drogue et vol de véhicules
luxueux en Europe. Interpol
accorde un intérêt très particulier
à la DGSN, vu la disponibilité du
corps de la police algérienne
dans ce genre de coopération.
Pour rappel, des centaines
d’agents de la DGSN ont été
envoyés ces deux dernières
années en Europe, aux Etats-
Unis et au Canada afin de suivre
une formation dans certains créneaux
de crimes. C’est Interpol
qui a procédé aux démarches
pour que les agents de la DGSN
bénéficient de cette importante
formation. De son côté, la DGSN
avait envoyé des policiers pour
coopérer avec Interpol dans certains
domaines sécuritaires.
Cette fois la tâche est plus vaste
et d’une grande ampleur. Les
services de l’organisation
policière ont
décidé d’accélérer
le processus et faire
appel encore une
fois à la DGSN. Il y a
des individus sur
lesquels Interpol ne
dispose d’aucune
information nouvelle
s’agissant de leur
lieu de séjour. C’est
pourquoi l’organisation
policière internationale
a demandé
la coopération
de la police algérienne
afin de lui
prêter main forte,
précise dans un
communiqué Martin
Cox, coordinateur
de l’opération. En
effet, Interpol a
communiqué à la
DGSN les portraits
des 26 personnes
les plus dangereuses. Ils sont
diffusés sur une banque de données
au niveau des aéroports et
ports du pays. Quelque 650 personnes
de 82 nationalités travaillent
24 heures sur 24 dans le
bâtiment du secrétariat général
d’Interpol à Lyon, notamment à
faire passer les informations
entre les bureaux centraux nationaux
(BCN) établis dans chacun
des 188 pays membres de l’organisation.
Quotidiennement,
ces centaines de personnes font
passer des informations à la
DGSN, et vice versa. Cette
coopération date depuis plus de
dix ans. Aujourd’hui, elle se renforce
et sera sans aucun doute
plus importante dans les années
à venir, surtout que d’ici-là le
taux de la criminalité et les
menaces seront plus importants,
que ce soit chez nous ou partout
dans le monde.

Par Sofiane Abi
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Message par Syfou Sam 10 Juil - 13:54

Inauguration de nouvelles structures de sûreté

De nouvelles structures de sûreté, permettant
l’amélioration des conditions de
travail des fonctionnaires de police, ont été
inaugurées jeudi à Béjaïa au cours de cérémonies
solennelles présidées par l’inspecteur
régional de l’Est, le commissaire divisionnaire
Mekki Hallaoui.


Au centre de ces inaugurations figure un
nouveau siège de sûreté de daïra à El-Kseur
dont la mise en service offre un plus de commodités
et de moyens aux fonctionnaires
pour accomplir leur mission dans les
meilleures conditions d’efficacité.
Le bâtiment, construit dans la zone sud
de la ville en R+2, offre de grands espaces
et est agencé de sorte à rendre la fonctionnalité
des services nettement plus probante. Il
est également assorti d’un lot de huit logements.
La sûreté de daïra d’El-Kseur couvre une
population de 31 000 habitants au chef-lieu
et affiche un taux de couverture d’un policier
pour 360 habitants, indiquent ses officiers.
Ce programme s’est caractérisé également
par la mise en service d’un célibatorium
en mesure d’accueillir une cinquantaine
de fonctionnaires. Erigé en R+4, le bâtiment
a valu un investissement de 68 millions de
dinars. Dans la foulée, ces inaugurations ont
concerné l’ouverture d’un centre dédié
essentiellement à la formation continue de la
police de la wilaya et à la préparation des
concours.
Cette structure se compose d’un lot de
salles de travaux dirigés, une salle de conférences
et de salles informatiques. Elle a été
réalisée en dix mois, avec à la clé un investissement
de 20 millions de DA.

Par:R. R.
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Message par abdelmalek Lun 12 Juil - 15:39

je pense que les conditions de travaille de tous les services de sécurités (police gendarmerie armés ect...) doivent être a la hauteur de la mission demandee;il y a d'abord la prise en charge de la famille par un appartement fixe et le reste;l'agent pour être efficace ne doit pas penser au faut probléme(médecin pour sa famille par exemple donc réintroduire l'assistance sociale;car l'état est gagnante ,comme aussi un vaccin anti grippal qui met notre agent a l'abrit d'une grippe:nous sommes toujours gagnants.
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Message par Sphinx Lun 12 Juil - 23:12

Abdelghani Hamel s’est réuni avec ses chefs de sureté de wilayas pour combattre la corruption

Des sources bien informées ont révélé à Echorouk que le général Abdelghani Hamel, directeur général de la sureté nationale, s’est réuni hier avec les chefs de sureté des 48 wilayas.

Cette réunion est venue après celle qu’il a tenue avec ses cadres, et qui a eu lieu juste après sa nomination officielle à la tête de la DGSN par le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales Dahou Ould Kablia.

Selon les mêmes sources, le directeur général de la sureté nationale a appelé lors de ladite réunion à fournir plus d’efforts pour faire face au fléau de la corruption et tous les types de crimes, notamment la corruption et les nouvelles formes de crimes, en particulier le crime organisé, le blanchiment d’argent, la cybercriminalité. Le général A. Hamel a mis l’accent sur la nécessité de coopérer avec les autres appareils de sécurité, l’armée et la gendarmerie nationale, pour activer les rôles de cette institution et atteindre le sommet. Il a indiqué que cela passera impérativement par une politique adéquate dans la gestion des ressources humaines, basée sur l’exploitation des compétences avec sagesse et l’investissement des expériences pour fermer toutes les issues devant les dérapages.

La même source a ajouté que le directeur général a mis en place, avec ses cadres et chefs de sureté de wilayas, une nouvelle stratégie de gestion afin de préserver la sécurité des citoyens.

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Message par abdelmalek Mar 13 Juil - 9:37

tres bon ,mais il faut des resultats et gagner la confiance du citoyen
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Message par abdelmalek Mar 13 Juil - 9:40

l'agent de securité vie les problemes du citoyen,il faut qu'il travaille a un idéal et que sa mission soit du bonheur.
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