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Islam : Définition, histoire & origine

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Personne à contacter Islam : Définition, histoire & origine

Message par Sphinx Mar 13 Jan - 13:02

Qu'est ce que l'Islam?

Pratiquée par plus d'un milliard de fidèles à travers le monde, la religion fondée en Arabie par le prophète Mahomet fut diffusée d'abord dans tout le Moyen-Orient, puis elle étendit son influence à de nombreuses régions de l'Asie et de l'Afrique. Depuis quatorze siècles, la communauté des musulmans perpétue un mode de vie, un code moral, une culture, mais aussi une certaine conception de l'État et du système juridique.

Signification de l'Islam:
Le nom même de la religion – islam signifie en arabe «soumission» à l'omnipotence divine – implique que les musulmans gardent la foi et la confiance en Allah, Dieu un et unique, et qu'ils s'engagent à lui obéir. Dans le Coran, le livre sacré de l'islam, celui-ci est défini comme la religion d'Abraham, patriarche qui rompit avec le culte des idoles, «vint vers son Seigneur le cœur pur», obéit aveuglément à Dieu quand celui-ci lui demanda d'immoler son fils et le servit sans réserve. Aussi les musulmans rejettent-ils les termes de «mahométisme» et de «mahométans», car ces appellations répandues en Occident jusqu'à une époque récente suggèrent qu'il existe un culte de Mahomet, analogue à celui de Jesus Christ chez les chrétiens, ce qui irait à l'encontre de la thèse coranique selon laquelle seul Dieu doit être vénéré.

Dans l'esprit de l'islam, la religion n'englobe pas seulement la piété et la foi individuelles ainsi que le dogme et le culte de la communauté des croyants, mais elle définit aussi les lignes directrices et les règles concernant tous les aspects et toutes les dimensions de l'existence humaine. Ainsi, c'est la charia – la loi canonique – qui est appelée à régir les pratiques religieuses aussi bien que la vie civile et tout le comportement social: elle doit constituer la base du droit civil, commercial et pénal. D'après les juristes musulmans, la charia a quatre sources: le Coran; la sunna («coutume»), qui désigne les actes et les jugements exemplaires du Prophète; le qiya («analogie»), qui est le principe d'application des lois énoncées dans les deux sources précédentes à des problèmes qu'elles n'avaient pas traités; et l'idjmaa («consensus»), l'accord établi au sein de la communauté des croyants, qui, selon une parole du Prophète, ne peut jamais être erroné.
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Message par Sphinx Dim 24 Mai - 1:07

Zakir Naik: Pourquoi le Dieu a créé l'enfer?
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Message par Sphinx Lun 7 Sep - 23:36

Les secrets du jeûne (XI)

La tradition rapporte que les cinq prières canoniques journalières furent définitivement fixées lors de l’Ascension nocturne du Prophète – sur lui la Grâce et la Paix – qu’il fit corporellement et spirituellement la dixième année de Sa Mission. Alors qu’il se trouvait auprès de son Seigneur à «la distance de la portée de deux arcs de cercle ou plus près» (Coran 53-9), Dieu lui enjoignit pour lui et sa Communauté les prières gestuelles canoniques. Selon une nouvelle remontant au Prophète – sur lui la Grâce et la Paix – «la prière ou acte de Grâce unifiante est l’Ascension du Fidèle.»

Il existe donc deux types de prière :
- La première, dite canonique, pratiquée cinq fois par jour, est un moyen de grâce d’approche de Dieu. «Prosterne-toi et laisse-toi approcher» (Coran 96-19). Elle n’est pas seulement un dialogue d’intimité avec le Seigneur mais aussi un acte divin et humain en un endroit sacralisé dans lequel se récapitule et se développe le plan divin d’ensemble réservé à celui qui prie. Il en est ainsi car l’être humain est le lieutenant (khalîfa) de Dieu sur terre, à qui a été confié le Dépôt (amâna) de toute chose (cf. Coran 33-72). Celui qui prie ainsi, tourné vers le centre spirituel de l’Islam, La Mecque, évolue dans les trois dimensions en fonction des différentes positions qu’il observe dans sa prière. Dans la position verticale, il est tel l’axe ou le pivot du monde correspondant à la hiérarchie céleste et à l’élévation spirituelle ; dans la position inclinée, il évolue dans l’immensité des possibilités que comporte chacun de ces mondes hiérarchisés ; dans la position prosternée, il s’efface dans la proximité divine ; et enfin dans la position assise, il témoigne de la permanence de cette proximité qui affecte tout son être.
Quand la prière ou acte rituel de Grâce unifiante est accomplie avec la conscience intuitive de ces différentes significations, elle porte ses effets de telle sorte qu’elle entraîne un état de grâce permanent ainsi décrit par Dieu : « … Ceux qui demeurent continuellement en prière ou Grâce unifiante et ceux dans les biens desquels (est) un droit désigné pour le mendiant et le démuni » (Coran 70-23 & 24). De plus, Dieu souligne que la prière Lui appartient dans ce verset : «Dis : «Certes ma prière, mes rites propitiatoires, ma vie, ma mort sont à Allah (li-Llahi), l’Enseigneur des êtres de l’Univers. A Lui nul associé. Voilà ce qui m’a été ordonné et je suis le premier de ceux qui se soumettent (muslimûn) » (Coran 6-162 & 163). La prière en tant que telle, ou action rituelle de Grâce unifiante est à Dieu mais son accomplissement est le fait du fidèle qui n’est que le lieu où apparaît l’acte de Dieu de «prier» et ce lieu est ce qui est appelé mussallâ, l’endroit où s’opère la prière ou la Grâce unifiante.
Cette action de Grâce unifiante, avant d’être une prière rituelle canonique comportant des formes et des gestes précis et inaltérables, reste ce qu’elle est pour Dieu : une pure action de Grâce unifiante qu’Il fait sur Ses Créatures qui en sont le support, et la forme intérieure qu’elle prendra sera fonction des réceptacles, c’est-à-dire les êtres humains, providentiellement disposés.
- La seconde qui n’est pas canonique, n’entrant pas dans le cadre des cinq prières gestuelles obligatoires, s’exerce sur Mohamed (QSSSL) le serviteur le plus disponible, donc le plus parfait. Il la reçoit de Dieu et des Anges – ainsi que nous l’avons vu plus haut au verset 33-56 – lui, Mohamed sur lequel les Fidèles vont exercer l’action de Grâce, qui n’appartient, en réalité, qu’à Dieu.
Il est intéressant de remarquer que le mot Mohamed est un participe passif de forme dérivée – la deuxième – qui s’applique aussi aux noms de lieu et de temps. Mohamed en tant que nom dérivé, signifie alors : «Celui qui est le support dans lequel la louange, ou proclamation des perfections, se manifeste pendant un cycle imparti.»
Cette interprétation sémantique propre à l’arabe révélé permet de comprendre d’une autre manière la fonction universelle du Messager divin et son aptitude à recevoir toutes les Louanges divines depuis le début du cycle humain jusqu’à la fin. Le nom Mohamed concerne essentiellement le Prophète de l’Islam (QSSSL) dans sa réalité propre. Mais quand ce nom Mohamed est envisagé comme un nom dérivé, il concerne chaque être en particulier qui est nanti d’un ensemble d’attributs divins auxquels il participe plus ou moins parfaitement.
Quand Dieu et les anges prient ou effectuent la liaison de grâce sur le Prophète Mohamed (QSSSL), c’est en considération aussi de sa perfection totale qui inclut celle de tous les humains, perfection à laquelle ils ne font que participer et qu’ils développent en priant sur lui. Et quand les êtres humains, porteurs de la foi, prient sur Mohamed (QSSSL), leurs prières viennent actualiser certaines possibilités du Prophète (QSSSL) qui pourra ainsi espérer obtenir la Station louangée, celle que Dieu a mentionnée dans ce verset : «Il se peut que ton Seigneur te suscite une Station louangée (maqâm mahmûd)» (Coran 17-81).
La prière considérée comme action de Grâce unifiante vient accroître l’entretien intime avec le Seigneur et Son Prophète – sur lui la Grâce et la Paix – et augmenter la proximité qu’on peut avoir avec eux. Ce moyen de grâce n’agit donc pas de la même manière que la zakât qui est instituée divinement pour distribuer et répartir les biens de toute sorte dont Dieu pourvoit Ses Serviteurs.

LA zakat
Ce terme prend dans la langue les sens de croître, être pur et purifier, prélever.
Elle a été instituée divinement pour faire circuler les biens et les richesses excédentaires que l’individu possède et les répartir le plus équitablement possible. Ces biens excédentaires sont distribués et rendus purs, et ceux qui restent la propriété du fidèle se trouvent aussi purifiés de cet excédent qui resterait, sans ce prélèvement, une source de profits illégitimes et impurs. Dieu précise : «Ils te questionneront au sujet de ce qu’ils doivent distribuer ? Réponds : le superflu (afw) » (Coran 2-219). Ce superflux ou excédent une fois mis en circulation et réparti est béni et purifié par cette donation.
La zakât répond, de ce fait, à la nécessité d’enlever, par prélèvement, l’excédent de biens improductifs et stériles qui n’a pas de raison d’être nécessaire pour celui qui les possède et qui devient ainsi destiné aux indigents d’une manière générale.
L’Islam, religion d’équilibre et de juste milieu, institue cette règle d’équité et de compensation.
Cette sorte d’impôt, sur la fortune, complexe dans sa législation et sa jurisprudence, s’est très vite étendu tant à l’argent dormant (monnaie fiduciaire) qu’aux revenus économisés des biens de toutes sortes alors que, dans les premiers temps de l’Islam, la zakât ne s’appliquait qu’à certaines espèces de biens, telles que l’or et l’argent, les céréales, le bétail, qui pouvaient servir d’étalons d’échange dans une société basée en grande partie sur le troc.
La monnaie dite fiduciaire n’est devenue qu’un moyen intermédiaire d’échange pratique mais conventionnel qui ne correspond pas nécessairement à la valeur intrinsèque des produits échangés et de plus peut donner lieu à des spéculations purement financières. En tant que moyen financier intermédiaire, l’Islam interdit que la monnaie engendre la monnaie et réprouve, de ce fait, l’intérêt et l’usure, sauf en cas d’inflation car, alors, il peut exister un intérêt compensatoire de même valeur que cette inflation.
La zakât purifie les biens comme l’ablution purifie le fidèle avant la prière.
Dans le Coran, salât et zakât sont très souvent associées en tant que complémentaires. La prière ou action intérieure de grâce est d’abord une acquisition personnelle et procure la proximité de Dieu, tandis que l’impôt purificateur est donné par certains pour le profit d’autres. Il est constitué d’abord par le don de l’argent excédentaire de ceux qui en ont été gratifiés par Dieu, mais aussi, par extension de la notion de zakât, par le don de toutes sortes de biens matériels autres que l’argent ainsi que des capacités intellectuelles, médicales, etc. qui pourront donner à ceux qui en ont besoin : enseignement, générosité et toutes aides charitables. Le verset suivant s’applique à cette signification de la zakât : «Ceux qui ajoutent foi dans l’Inattesté, élèvent la prière (salât) et font circuler de ce dont nous les avons pourvu » (Coran 2-3).
«Par une âme et ce qui l’a façonnée harmonieusement, Il lui a inspiré sa dissipation et sa préservation. Prospère celui qui la fait croître en la purifiant (zakkâhâ). Se lève celui qui l’amoindrit» (Coran 91-7 à 10).
La racine S L W se présente quatre-vingt-dix- neuf fois, seule, dans le Coran, la racine Z K W, cinquante-neuf fois et vingt-trois fois conjointement avec la première.
(A suivre)
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Personne à contacter Re: Islam : Définition, histoire & origine

Message par Sphinx Lun 7 Sep - 23:39

Les secrets du jeûne (XII)

De la racine S W M proviennent deux termes pour exprimer le jeûne : sawm et siyâm. Le premier qualifie, dans le Coran, le jeûne non obligatoire et libre ou d’initiative, le second, le jeûne légal d’obligation divine. Cette racine S W M se trouve treize fois, dans le Coran. Le terme Sawm est appliqué une fois à Maryam, et le terme Siyâm est trouvé huit fois, dont deux concernent le jeûne du mois de Ramadân. Les significations de cette racine, que Ghazâli ne mentionne pas dans son traité sur le jeûne, permettent de dégager quelques aspects importants du jeûne islamique.

Le jeûne
Le dictionnaire donne les acceptions suivantes : s’abstenir, renoncer à, s’interdire, se taire, se radoucir en parlant du vent, atteindre le zénith.
Une relation certaine s’établit entre cette racine et celle du mot Ramadân, mentionné une seule fois dans le Coran. R. M. D. connote les sens du rôtir, brûler, embraser, être brûlant.
Selon ces constatations sémantiques, le jeûne est pure abstention, silence, adoucissement et élévation pour tempérer et neutraliser la brûlure inhérente au mois de Ramadân.
Le jeûne par vœu, ou d’initiative, est mis en relation avec Marie et Jésus dans le Coran. L’Ange ou Jésus – le personnage n’est pas identifié dans l’épisode – dit à Marie : « Mange et bois, et rafraîchis ton œil. Si tu vois un être d’apparence humaine, dis : «certes, quant à moi j’ai voué un jeûne silencieux (sawm) ou Tout-Rayonnant ll d’Amour (Rahmân) et, ce jour, je ne parlerai à aucun être humain» (Coran 19-26).
La nature de ce jeûne n’est pas précisée et l’on peut imaginer qu’il s’agit d’un jeûne assez libre, dans ses modalités, du fait que le début du verset précise «mange et bois et rafraîchis ton œil». Marie, accusée d’adultère à cause de la naissance miraculeuse de Jésus, amoindrira les réactions hostiles de son entourage par son mutisme (sawm), ou son abstention de parler. Son attitude présente une certaine analogie avec celle que mentionne le hadith suivant, que Ghazâlî cite. Abû Hurayra rapporte que le Messager de Dieu – sur lui la grâce et la Paix – a dit : «tout acte du fils d’Adam lui appartient, sauf le jeûne (sawm) car le (jeûne) est à Moi, et c’est Moi qui rétribue par lui. Le jeûne (siyâm) est protection et quand c’est pour l’un de vous, jour de jeûne (sawm), qu’il ne tienne pas de propos indécents et qu’il ne vocifère pas. Si quelqu’un l’insulte ou l’agresse, qu’il dise : «Je jeûne, je jeûne (Innî sâ’mun)…» Les versets suivants qui portent sur le Jeûne du mois de Ramadân – non cités par Ghazâlî dans son traité sur le jeûne – sont tous groupés dans la sourate II et en définissent les modalités principales :
«O porteurs de la Foi ! Le Jeûne vous a été prescrit, pendant un nombre de jours déterminé, comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés – peut-être vous garderez-vous ! Quiconque se trouve malade, ou en voyage, doit alors [jeûner] un nombre équivalent d’autres jours.
Il incombe à ceux, qui le peuvent, de compenser en nourrissant un pauvre.
Quiconque donc fait spontanément davantage, c’est alors un bien pour lui. Que vous jeûniez est un bien pour vous si vous vous trouviez savoir ! Le mois de Ramadân est celui pendant lequel on a fait descendre le Qur’ân comme guidance pour les êtres humains, et comme évidences émanant de la guidance et du discernement.
Que celui d’entre vous qui a été témoin (du début) du mois, jeûne !
Quiconque se trouve malade, ou en voyage, doit alors un nombre égal d’autres jours.
Allâh veut ce qui est aisé pour vous ; Il ne veut pas ce qui est malaisé. Il vous appartient de compléter ce nombre et de magnifier Allâh en raison de la Guidance qu’Il vous a offerte. Il se peut que vous soyez reconnaissants ! Quand Mes adorateurs t’interrogent sur Moi : Alors Je suis proche, Je réponds favorablement à l’appel de celui qui appelle quand il M’appelle. Qu’ils se disposent à Me répondre favorablement et qu’ils portent la foi en Moi ! Puissent-ils suivre la bonne direction ! Les comportements d’intimité envers vos femmes vous sont permis pendant la nuit du jeûne. Elles sont un vêtement, pour vous, et vous êtes un vêtement pour elles. Allâh savait que vous vous trompiez vous-mêmes ; aussi est-Il revenu à vous et vous a absous. Maintenant donc, ayez un contact réjouissant avec elles et recherchez la convenance de ce qu’Allâh a prescrit pour vous. Mangez et buvez jusqu’à ce que la trace blanche se distingue, pour vous, de la trace noire au lever au jour. Puis parachevez le jeûne jusqu’à la nuit.
N’ayez pas de rapports intimes avec elles alors que vous partagez une retraite dans les mosquées.
Voilà les limites d’Allâh impose (hudûd) ! Ne les approchez point !
Ainsi Allâh explicite Ses signes aux humains, peut-être se garderont-ils ? (Coran 2-183 à 187).
Selon le hadîth que nous avons déjà cité, «tout acte du fils d’Adam lui appartient, sauf le Jeûn car celui-ci est à Moi et c’est Moi qui rétribue par lui…» Aussi, peut-on en déduire que le jeûneur doit s’efforcer de se détourner de tout ce qui vient contrarier la pure appartenance du Jeûne à Dieu. Il exige donc une totale disponibilité de la part du jeûneur, extérieure et intérieure, pour ressentir que le Jeûne n’est pas à lui, mais à Dieu. En effet, comme Dieu n’a aucun semblable – aucune chose n’est semblable à Lui (Coran 42-11)-, le jeûne n’en a pas davantage. On trouve deux hadiths qui justifient ce rapprochement. Abû Usama rapporte ces paroles du Messager de Dieu (QSSSL) : «O Messager de Dieu, ordonnez-moi un comportement (‘amal) !» Il répondit : «Le Jeûne (sawm) est à ta charge, car il n’a pas d’équivalent.» Je répétais deux fois ma demande et le Prophète (QSSSL) ajouta : «Il te revient de jeûner, car il n’a pas de semblable (‘alay-ka bi-s-sawm). Fa’inna-hu lâ mithla la-hu.) in Nasâ’î. Cette interprétation est confirmée par un autre hadith, dit «faible», provenant d’Abû Hurayrâ, transmis par Abû Ma’shar selon lequel le Prophète – sur lui la Grâce et la Paix – a dit : «Ne dites pas Ramadân, car Ramadân est l’un des Noms d’Allâh – exalté soit-II : le mois de Ramadân est le mois d’Allâh. «Anas Ibn Malik rapporte que le Prophète a dit : «Ne dites pas Ramadhan, mais mettez-le en en relation comme Dieu l’a fait dans le Qur’ân en disant : «le mois de Ramadhan».»
Tant que le jeûneur ne vérifiera pas, intimement, que le jeûne est en réalité à Allâh, son jeûne ne sera pas parfait ; et alors bien des sollicitations extérieures et des réactions intérieures viendront empêcher qu’il le ressente comme tel. Il sera concerné, dans une certaine mesure, par ce hadith : «combien de jeûneurs ne retirent de leur jeûne que faim et soif.» (In Nasâ’î et Ibn Mâjah), rapporté par Abû Hurayrâ).
Le jeûne, qui est pure abstention et attitude intérieure, fera ressortir dans l’être, les dispositions et traits de caractères non conformes à la seule orientation vers Dieu. Il sera donc le moyen inégalable pour mettre dans le champ de la conscience claire et distincte toutes les tendances troubles de l’âme, qui restent habituellement subconscientes dans un équilibre trompeur. Avant que le jeûne ne remplisse la fonction de s’emparer de l’être tout entier il commencera à le purifier pour, finalement, le rendre transparent comme un diamant. Qui donc, alors, pourra être présent au Jeûneur sinon Dieu est présent en tout être et plus près de lui que sa veine jugulaire ? Cf. Coran 50-16).
Le pélerinage
Le douzième mois, Dhû-I-Hijja, de l’an dix de l’Hégire, quelques mois avant sa mort, le Prophète – sur Lui la Grâce et la Paix – fit, avec un très grand nombre de musulmans, cent quarante mille, dit-on, le pèlerinage à la Mekke, nommé le Pèlerinage de l’Adieu, hijjat al-wadâ’. L’un des derniers versets de la Révélation descendit sur le Prophète le jour d’Arafat, le neuf de Dhou-I-Hijjja. Dieu dit : «Ce jour , J’ai parfait pour votre Religion, J’ai parachevé Mon bienfait à votre égard et J’ai agréé, pour vous, l’Islam comme Religion…» (Coran 5-3).
En dehors du fait que la Révélation coranique est scellée par ce verset, le choix de ce lieu même d’Arafât – de la Gnose selon la signification de ce terme – n’est pas indifférent. Situé en dehors et à la limite du Territoire sacré, dont le centre est La Mekke, il constitue l’endroit essentiel du Pèlerinage, car selon un hadîth sûr : «Le Pèlerinage c’est Arafat», est celui qui a manqué d’y être présent n’est pas inscrit auprès de Dieu comme pèlerin ; il est tenu alors de refaire son pèlerinage l’année suivante.
Si les nouvelles prophétiques concernant le Pèlerinage sont nombreuses – et Ghazâlî en cite un grand nombre tout le long de son traité sur le Pèlerinage – les versets coraniques, par contre, dont certains traitent incidemment de ce pilier de l’Islâm, sont en petit nombre. Nous donnerons l’ensemble de ces versets un peu plus loin.
(A suivre)
Maurice Gloton
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Message par Sphinx Lun 24 Mai - 1:58

Histoire du Prophète Saleh (Que la Paix soit sur lui)

Thamoud était une tribu célèbre qui fut nommée après leur aïeul Thamoud, le frère de Jadis. Tous les deux étaient les fils d’Athir Ibn Iram Ibn Sem Ibn Noé.

C’étaient des Arabes qui vivaient entre le Hijâz & Tabouk. Le Prophète (Salât Alayhi Wa Salam) passa à côté de cet endroit quand il alla avec les Musulmans à Tabouk. Ils vécurent après le peuple de ‘Ad, et adorèrent des idoles comme ‘Ad.

Allah envoya parmi eux un homme comme Messager. C’était Saleh Ibn Obayd Ibn Maseh Ibn Obayd Ibn Hadir Ibn Thamoud Ibn Athir Ibn Iram Ibn Noé. Il les appela à adorer un Dieu, et n’associer aucun partenaire à Lui, fuir toutes les idoles et leur fausse adoration. Un groupe répondit à son appel et crut en lui, alors que la majorité refusa. Ils essayèrent de le discréditer et le calomnier, ils essayèrent même de le tuer. Ils tuèrent la chamelle qu’Allah leur envoya comme preuve évidente sur la vérité de la Mission de Saleh. Allah les punit sévèrement et les détruisit.

Sourates dans lesquelles on trouve le récite des Thamoud : sourate 7 versets 73 & 74 ; s.7 v.75-77 ; s.7 v.78-79 ; s.11 v.61-68 ; s.15 v.80-84 ; s.17 v.59 ; s.26 v.141-159 ; s.27 v.45-53 ; s.41 v.17-18 ; s.54 v.23-32 ; s.91 v.11-15 .
Nous remarquons dans beaucoup d’endroits dans le Coran, qu’Allah cite très souvent l’histoire de Thamoud après ‘Ad, tel que dans les sourates At.Tawbah, Abraham, Al Furqan, Sâd, Kâf, An-Najm & AL Fajr.

Il est aussi dit que ces deux nations n’étaient pas citées dans la Bible (Torah & Evangile). Cependant, quand nous lisons le Coran, nous trouvons que Moise connaissait leur histoire et il informa son peuple au sujet de leurs conséquences. Allah dit dans la sourate Ibrâhîm :
« Et Moise dit : « Si vous êtes ingrats, vous ainsi que tous ceux qui sont sur terre, (sachez) qu’Allah Se suffit à Lui-même et qu’Il est digne de louange. Ne vous est-il pas parvenu le récit de ceux d’avant vous, du peuple de Noé, des ‘Ad, des Thamûd et de ceux qui vécurent après eux, et que Seul Allah connaît ? … » Sourate 14 Versets 8 & 9.

Il est clair que Moise a parlé à son peuple de l’histoire des ‘Ad & des Thamûd. Cependant, puisque ces deux peuples étaient d’origine Arabe, leurs histoires n’étaient pas citées par les gens des Livres dans leurs livres, ils ne firent aucune attention de conserver de telles histoires. Elles étaient connues dans le temps de Moise.

Nous allons raconter leur histoire et quelles conséquences subirent-ils quand ils rejetèrent la vérité. Comment Allah secourut Saleh et ceux qui croyaient avec lui, et comment Il détruisit ceux qui traitèrent Saleh de menteur et refusèrent de suivre la Vérité Divine.

Le Prophète Saleh dit à son peuple : « Et aux Thamûd, leur frère Saleh : « O mon peuple, dit-il, adorez Allah. Pour vous, pas d’autre divinité que Lui. Certes, une preuve vous est venue de votre Seigneur : Voici la chamelle d’Allah, un signe pour vous. Laissez-la donc manger sur la terre d’Allah et ne lui faites aucun mal ; sinon un châtiment douloureux vous saisira. Et rappelez-vous quand Il vous fit succéder aux ‘Ad et vous installa sur la terre. Vous avez édifié des palais dans ses plaines, et taillé en maisons les montagnes. Rappelez-vous donc les bienfaits d’Allah et ne répandez pas la corruption sur la terre comme des fauteurs de trouble ». Sourate7 Versets 73-74.

Les Thamûd sont les successeurs des ‘Ad, ils ne devaient pas suivre leur chemin (parce qu’ils subirent des conséquences sévères) mais agir droitement. Dieu leur a facilité la construction des palais et des forts sur les plaines de cette terre. « Creusez-vous habilement des maisons dans les montagnes ? » sourate 26 verset 149. Les Thamûd étaient habiles dans leur profession, ils en avaient une précision et une connaissance approfondie, ainsi ils devaient être reconnaissants envers Allah et agir selon Son Ordre tout en n’adorant que Lui bien sûr.

Il leur fit une remontrance sévère en leur disant : « Vous laissera-t-on en sécurité dans votre présente condition ? Au milieu de jardins, de sources, de cultures et de palmiers aux fruits digestes ? Creusez-vous habilement des maisons dans les montagnes ? Craignez Allah donc et obéissez-moi. N’obéissez pas à l’ordre des outranciers, qui sèment le désordre sur la terre et n’améliorent rien ». Sourate 26 Versets 146 à 152.

Il leur dit aussi : « Et (Nous avons envoyé) aux Thamûd, leur frère Saleh qui dit : « O mon peuple, adorez Allah. Vous n’avez point de divinité en dehors de Lui. De la terre Il vous a créés, et Il vous l’a fait peupler (et exploiter). Implorez donc Son pardon, puis repentez-vous à Lui. Mon Seigneur est bien proche et Il répond toujours (aux appels) ». Sourate 11 verset 61.

Allah est Celui qui les a créé, a fait la terre et a autorisé qu’ils y demeurent en leur fournissant des plantations, des récoltes et des fruits. Il est le Fournisseur et le Soutien, Il mérite leur adoration et leur dévouement. Saleh leur demanda d’abandonner leurs divinités ainsi que le chemin de dévouement de leurs aïeux et d’obéir à Allah.

« Ils dirent : « O Saleh, tu étais auparavant un espoir pour nous. Nous interdirais-tu d’adorer ce qu’adoraient nos ancêtres ? Cependant, nous voilà bien dans un doute troublant au sujet de ce vers quoi tu nous invites ». Sourate 11 verset 62.

Les siens le considéraient comme un sage avant qu’il ne reçoive le Message. Il les déçu en leur demandant d’abandonner leur divinité et de n’adorer qu’Allah.

Il leur répondit : « O mon peuple ! Que vous en semble, si je m’appuie sur une preuve évidente émanant de mon Seigneur et s’Il m’a accordé, de Sa part, une miséricorde, qui donc me protègera contre Allah si je Lui désobéis ? Vous ne ferez qu’accroître ma perte ». Sourate 11 Verset 63.
Saleh leur répondit d’une manière très polie en leur demandant ce qu’ils diraient si ce qu’il disait était vrai, quelle excuse auraient-ils devant Allah et qui les secouraient d’Allah. Il était impossible d’abandonner son devoir (qui était d’appeler à l’Unicité d’Allah) car il n’aurait personne pour lui donner refuge d’Allah.

Leur réponse était : « Tu n’es qu’un ensorcelé » sourate 26 verset 153. Pour les Thamûd, Saleh était incapable de comprendre ce qu’il disait car il avait était ensorcelé. C’est l’opinion de la majorité des oulémas qui consiste au fait que le terme Mousahharîn signifie « ensorcelés ». Dans une autre Kirâah (modèle de récitation du Coran), il est lu Mousahhirîn qui signifie que tu ensorcelles les autres. Cependant, la première opinion est plus forte, puisque les siens lui dirent : « Tu n’es qu’un homme comme nous » sourate 26 verset 154.
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Message par Sphinx Lun 24 Mai - 2:02

La Chamelle

Les Thamûd demandèrent à leur Prophète de produire ou apporter un miracle pour prouver sa prétention : « Apporte donc un prodige, si tu es du nombre des véridiques » sourate 26 verset 154.

Saleh leur dit : « Voici une chamelle : à elle de boire un jour convenu, et à vous de boire un jour. Et ne lui infligez aucun mal, sinon le châtiment d’un jour terrible vous saisira » sourate 26 versets 155 & 156.

Des exégètes ont cité que les Thamûd se rassemblèrent un jour, le Prophète Saleh se rendit auprès d’eux et les appela à la voie d’Allah, les réprimanda et les avertit des conséquences de leur refus. Ils lui dirent : « Si vous pouvez seulement produire de ce rocher (en pointant un rocher particulier) une chamelle avec ces caractéristiques (et ils citèrent des qualités et qu’elle devrait avoir : la longueur de 10 mètres) ». Le Prophète Saleh leur dit : « Dites-moi si je réponds à votre demande, croirez-vous en ma prophétie et suivrez-vous mes enseignements ? » Ils dirent : « Oui ». Il prit alors leur convention et leur promesse.

Il se leva ensuite et fit des prières à Allah dans lesquelles il implora qu’Allah réponde à sa demande. Le Seigneur commanda que le rocher produise une chamelle avec les qualités qu’ils avaient décrites.

Quand ils virent ce miracle de leurs propres yeux et comme ils avaient demandé, ils le considérèrent comme une grande chose, et un signe de l’Omnipotence d’Allah. Beaucoup d’entre eux crurent en le Message de Saleh, mais la plupart d’entre eux persistèrent aussi dans leur voie erronée.

Quand la chamelle fut produite, elle devait vivre parmi eux, paître dans n’importe quel pâturage qu’elle voulait, et boire de n’importe quelle source qu’elle voulait. Quand elle venait au puits, elle buvait de l’eau ce jour, et ainsi ils durent prendre de l’eau le jour prochain. Il est dit qu’ils buvaient tous de son lait à leur satisfaction ? Allah dit : « A elle de boire un jour convenu, et à vous de boire un jour » sourate 26 verset 155.

Allah le Tout Puissant dit aussi : «Nous leur enverrons la chamelle comme épreuve. Surveille-les donc et sois patient. Et informe-les que l’eau sera en partage entre eux (et la chamelle) ; chacun boira à son tour ». Sourate 54 versets 27 & 28.

Après une longue confrontation, leurs chefs s’assemblèrent et décidèrent à l’unanimité que la chamelle soit tuée, afin qu’ils puissent être soulagés, et avoir une portion suffisante d’eau pour eux. « Ils tuèrent la chamelle, désobéirent au commandement de leur Seigneur et dirent : O Saleh, fais nous venir ce dont tu nous menaces, si tu es du nombre des Envoyés ». Sourate 7 verset 77.

L’homme qui prit la charge du meurtre de la chamelle était leur chef Kédar Ibn Salif Ibn Joundaa. Il est dit qu’il était un homme né en dehors du mariage. Il était leur chef, c’est pourquoi son acte de meurtre est considéré comme actes des siens entiers.

Ibn Jarîr et d’autres exégètes dirent : « Il y avait deux femmes en Thamûd, le nom de l’une d’elles était Sadouk, la fille de Mahya Ibn Zuhayr Ibn Mokhtar. Elle était riche et d’origine noble. Elle se maria à un homme qui devint un croyant, ainsi elle le divorça. Ensuite, elle alla à l’un de ses cousins qui s’appelait Masraa Ibn Mouharraj Ibn Mahya, et lui proposa que s’il tuait la chamelle, elle l’épouserait.
Le nom de l’autre femme était Onayzah bint Ghounaym Ibn Mijlaz, surnommée Omm Ghanmah, elle était vieille et mécréante. Elle avait des filles de son mari Dhwâb ibn Amr, l’un des chefs de son clan. Elle offrit ses quatre filles à Kédar Ibn Salif et dit que s’il tuait la chamelle, il pourrait se marier avec l’une des quatre filles qu’il voulait.
Ces deux jeunes s’offrirent volontiers pour la tuer, et voulurent que plus d’hommes de la communauté les rejoignent. Sept hommes parmi eux se firent disponibles, et ainsi ils devinrent 9 personnes. Allah le Tout Puissant dit à ce propos : « Et il y avait dans la ville un groupe de neuf individus qui semaient le désordre sur terre et ne faisait rien de bon » sourate 27 verset 48.
Ils essayèrent de persuader le reste de la tribu en montrant l’avantage du meurtre de la chamelle. Ils se consentirent sur leur plan. Ils sortirent et s’allongèrent dans son attente. Quand elle sortit de l’abreuvoir, Masraa l’attira vers un piège et visa sa flèche vers son tibia. Les femmes s’avancèrent pour inciter leur tribu pour la tuer, et dévoilèrent leurs visages aux hommes pour les exciter. Kédar Ibn Salif vint avec son épée et la tua, elle succomba par terre.

Allah Subhana Wa Ta’Ala dit : « Puis ils appelèrent leur camarade qui prit (son épée) et (la) tua. Comment furent donc Mon châtiment et Mes avertissements ? » sourate 54 versets 29 & 30.

« Lorsque le plus misérable d’entre eux se leva (pour tuer la chamelle). Le Messager d’Allah leur avait dit : la chamelle d’Allah ! Laissez-la boire. Mais, ils le traitèrent de menteur, et la tuèrent. Leur Seigneur les détruisit donc, pour leur péché et étendit Son châtiment sur tous. Et Allah n’a aucune crainte des conséquences ». Sourate 92 Versets 12 à 15.

« Ils tuèrent la chamelle, désobéirent au commandement de leur Seigneur et dirent : O Saleh, fais nous venir ce dont tu nous menaces, si tu es du nombre des Envoyés ». Sourate 7 Verset 77.

Ils ont renié le Messager ainsi que les preuves évidentes qu’il a apporté grâce à Allah Subhana Wa Ta’ala. « Ils la tuèrent. Alors, il leur dit : « Jouissez (de vos biens) dans vos demeures pendant trois jours (encore) ! Voilà une promesse qui ne sera pas démentie ». Sourate 11 verset 65.

Quand ils tuèrent la chamelle, tous se dépêchèrent pour la couper en morceaux. Quand son veau regarda tout cela, il s’enfuit vers le sommet de la montagne et hurla trois fois.
C’est pourquoi Saleh leur dit : « Jouissez (de vos biens) dans vos demeures pendant trois jours (encore) », en dehors du jour où la chamelle fut tuée.

Ils essayèrent de tuer Saleh quand il fut sombre ce jour-là.
« Ils dirent : Jurons par Allah que nous l’attaquerons de nuit, lui et sa famille. Ensuite nous dirons à celui qui est chargé de le venger : Nous n’avons pas assisté à l’assassinat de sa famille, et nous somme sincères », sourate 27 verset 49.
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Message par Sphinx Lun 24 Mai - 2:05

Thamûd et la Punition

Allah Le Tout Puissant dit : « Ils ourdirent une ruse et Nous ourdîmes une ruse sans qu’ils ne s’en rendent compte. Regarde donc ce qu’a été la conséquence de leur stratagème : Nous les fîmes périr, eux et tout leur peuple. Voilà donc leurs maisons désertes à cause de leurs méfaits. C’est bien là un avertissement pour des gens qui savent. Et Nous sauvâmes ceux qui avaient cru et étaient pieux ». Sourate 27 Versets 50-53.

Allah envoya sur ceux qui complotaient contre Saleh, une pierre qui les écrasa et les détruisit avant que leurs siens entiers ne soient détruits par la Punition Divine. Le jeudi matin était le premier des trois premiers jours, leurs visages devinrent pâles. Le soir ils dirent : « Un jour de la date limitée est passé ». Vendredi, le deuxième jour, leurs visages devinrent rouges. Le soir, ils dirent : « Deux jours de la date limitée est passé ». Le samedi, le troisième jour, leurs visages devinrent noirs et ils dirent le soir : «Tous les trois jours de la date limitée sont passés ».

Quand le dimanche matin s’éleva, ils se parfumèrent et s’assirent dans l’attente de la punition qui allait venir. Après le lever du soleil, un Souffle puissant vint du ciel et un cri se lança au-dessous d’eux. Toutes les âmes moururent et tout mouvement s’arrêta. Ils étaient dans leurs maisons, accroupis, immobiles et sans vie. Il est dit que personne ne resta en vie sauf une fille infirme dont le nom était Kalbah Bint As-Salak. Elle était l’ennemie la plus hostile de Saleh, quand elle vit la punition venir, elle partit sur ses jambes et s’enfuit plus rapidement qu’elle ne pouvait. Elle vint à une tribu Arabe et les informa de ce qu’elle vit de la punition infligée sur les siens. Elle leur demanda de l’eau pour boire. Dès qu’elle but, elle tomba morte.

Allah le Tout Puissant dit : « comme s’ils n’y avaient jamais prospéré. En vérité, les Thamûd n’ont pas cru en leur Seigneur. Que périssent les Thamûd ! » Sourate 11 verset 68.
Il paraissait comme s’ils n’avaient jamais vécu là une longue vie de confort et d’abondance.

L’imam Ahmad rapporta que Jâbir dit : « Quand le Prophète (Salât Alayhi Wa Salam) passa à côté de l’Etendue Rocheuse de Thamûd, il dit : « Ne demandez pas de signes, tel avait demandé les Thamûd (la chamelle). Elle prenait ce chemin pour boire son eau et revenait de ce chemin. Ils transgressèrent contre leur Seigneur et tuèrent la chamelle. Elle buvait de leur eau un jour et ils buvaient de son lait un jour. Ils la tuèrent. Ainsi le Souffle qu’Allah a envoyé sur eux du ciel, les saisit tous à l’exception d’un homme qui était dans le haram d’Allah ». On dit : « O Messager d’Allah ! Qui était cette personne ? » Le Prophète (Salât Alayhi Wa Salam) dit : « C’était Abû Righâl, quand il sortit du haram, la même punition fut infligée sur lui ».

AbduLlâh Ibn Omar dit : « Quand nous étions allés à Tâïf avec le Prophète (Salât Alayhi Wa Salam) et en passant à côté d’une tombe, je l’ai entendu dire : « C’est la tombe d’Abû Righâl, et il était le père de Thakif, il était de Thamûd. Il se trouvait dans le lieu sacré et cela le sauva du tremblement de terre envoyé par Allah. Quand il quitta le lieu sacré, il eut le sort de son peuple et fut enterré ici avec une branche faite en or, si vous creusez, vous la trouverez avec lui ».

Allah le Tout Puissant dit : « Alors il se détourna d’eux et dit : « O mon peuple, je vous avais communiqué le message de mon Seigneur et vous avais conseillé sincèrement. Mais vous n’aimez pas les conseillers sincères ! » Sourate 7 Verset 79. Quand les Thamûd furent détruits , Saleh dit : « J’ai essayé de mon mieux de vous guider par tous les moyens, mais vous n’étiez pas des gens qui acceptent la vérité et la sagesse ».

Notre Prophète (Salât Alayhi Wa Salam) s’adressa de la même manière à ceux qui furent tués lors de la bataille de Badr et mis dans le puits. Il se mit sur sa montagne et dit : « O gens du puits ! Avez-vous trouvé que ce que votre Seigneur vous a promis est vrai, car j’ai trouvé que ce que mon Seigneur m’a promis est vrai ». Omar dit : « O Messager d’Allah ! T’adresses-tu à des gens qui sont devenus de la charogne ? ». Il lui dit : « Par Celui qui détient mon âme dans Sa main ! Vous n’entendez pas ce que je dis mieux qu’eux, mais ils ne peuvent pas répondre ».


Il est dit que Saleh se déplaça au Haram de Makkah et s’y installa jusqu’à sa mort.
L’imam Ahmad rapporta qu’Ibn ‘Abbâs dit : « Quand le Prophète (Salât Alayhi Wa Salam) passa à côté de la vallée d’Osfân sur son chemin au pèlerinage, il dit : « O Abû Bakr ! Quelle vallée est ceci ? » Il répondit : « La vallée d’Osfân ! » Le Prophète (Salât Alayhi Wa Salam) dit : « Hûd et Saleh (que la paix soit sur eux) passèrent à côté de cette vallée sur leurs chamelons dont les rennes étaient de fibres. Leurs vêtements de corps étaient de longs manteaux, leurs vêtements extérieurs étaient de laine, ils glorifiaient Allah sur leur chemin pour accomplir le pèlerinage ».
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Message par Sphinx Lun 24 Mai - 2:09

Le Prophète (Salât Alayhi Wa Salam) près des ruines de Thamûd

L’imam Ahmad rapporta qu’AbduLlâh Ibn Omar dit : « Quand le Prophète (Salât Alayhi Wa Salam) vint avec les gens à Tabouk, il campa à Al Hijr près des maisons de Thamûd. Les gens burent des mêmes puits desquels les Thamûd buvaient ; Ils pétrirent leurs farines de cette eau et commencèrent à cuire le repas. Le Prophète (Salât Alayhi Wa Salam) les en empêcha. Ainsi, ils jetèrent ce qui était cuit dans leurs pots et donnèrent la farine pétrie à leurs chameaux. Ensuite, il quitta l’endroit avec eux jusqu’à ce qu’il soit venu au puits duquel la chamelle buvait. Il leur défendit d’entrer dans les endroits où les Thamûd furent punis par Allah et dit : « Je crains que la même adversité infligée sur eux s’inflige sur vous, alors n’entrez pas dans leurs endroits. »

Il est dit que quand le Prophète (Salât Alayhi Wa Salam) passa à côté de leurs maisons, il masqua son visage, accéléra son chameau et commanda de ne pas entrer dans leurs maisons sans pleurer. Dans un autre récit, il dit : « Si vous ne pouvez pas pleurer, alors essayez de pleurer de crainte que leur punition ne puisse s’infliger sur vous ».

L’imam Ahmad rapporta que Muhammad Ibn Abi Kabchah rapporta que son père dit : « Quand nous allâmes à la bataille de Tabouk, les gens se dépêchèrent vers les maisons de Thamûd et y entrèrent. Les nouvelles atteignirent le Prophète (Salât Alayhi Wa Salam), et il commanda que les gens s’assemblent. Je me rendis au Prophète (Salât Alayhi Wa Salam), il tint son chameau et dit : « Pourquoi entrez-vous dans les endroits de ceux qui avaient encouru la colère d’Allah ? » Un homme dit : « Nous voyons l’émerveillement ! » Le Prophète (Salât Alayhi Wa Salam) dit : « Vous informerais-je de ce qui est plus étonnant ? Un homme de parmi vous-mêmes, vous informera au sujet de ce qui était avant vous, et ce qui va se passer après vous. Alors, soyez fermes et vertueux, car Allah pourrait vous punir, et viendront des gens qui ne se soucieront pas de leurs actions ».

Les gens de Thamûd vivaient très longtemps. Ils construisaient des maisons de boue qui se détruisaient avant que leurs propriétaires ne meurent. C’est pourquoi ils sculptaient des maisons dans les montagnes.

Allah A’lem.
Puisse Allah nous guider et nous préserver sur le droit chemin.
(Notes tirées du livre Histoires des Prophètes (Que la paix soit sur eux) d'Ibn Kathîr
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Message par Daûphin_zz_47 Dim 28 Oct - 12:57

أستحلفكم بالله وأترجاكم أن تشاهدوه

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