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Guerre des Six Jours ( 1967 )
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algeriedrs :: Zones de conflits dans le monde :: Conflits, tensions, guerre et terrorisme :: Révolutions, Guerres et batailles
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Guerre des Six Jours ( 1967 )
1967 - Guerre des Six Jours
Événement le plus spectaculaire de la guerre des Six Jours, l'anéantissement ausol de presque toutes les forces aériennes arabes impliquées dans le conflit aucours des premières vingt-quatre heures des hostilités permit à la Heyl Ha'Avirde détenir la supériorité totale dans les airs.
Dès le mois d'avril 1967 - la guerre débuta en juin - la tension dans cette région du Moyen-Orient avait commencé à monter, à la suite d'un incident au cours duquel quatre MiG-21 syriens et un Mystère israélien avaient été détruits au-dessus du Golan. Fin mai, le renouvellement d'un accord de défense entre l'Égypte, la Syrie et la Jordanie permit à la force aérienne égyptienne d'expédier dans la région de Damas trois unités composées de MiG-17 et de MiG-19. Soixante autres appareils de la République arabe unie - des MiG-15, des MiG-17 et des Yakovlev Yak-Il transformés pour l'attaque au sol - stationnaient au Yémen, où ils appuyaient le régime en place contre des mouvements de guérilla. Préoccupés par cette dégradation de la situation, les responsables de l'aviation égyptienne mirent en alerte, dès le 14 mai, les formations équipées de bombardiers Tupolev Tu-16. Le 2 juin, des avions basés dans le Sinaï furent ramenés sur la zone du canal, où le commandement pensait qu'ils se trouveraient à l'abri. Convaincu que les Israéliens n'étaient pas décidés à faire la guerre, Nasser n'écouta pas le maréchal Sidki, commandant de l'aviation, qui, lui, pensait que l'État hébreu était sur le point de lancer une attaque préventive. Ainsi, à la veille du conflit, la force aérienne égyptienne, outre un taux d'indisponibilité en avions atteignant 20 %, ne disposait que de cinq cents pilotes capables de voler sur MiG-21 ou MiG-19, et d'aucune réserve.
[b]Six Day War[/b]
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Événement le plus spectaculaire de la guerre des Six Jours, l'anéantissement ausol de presque toutes les forces aériennes arabes impliquées dans le conflit aucours des premières vingt-quatre heures des hostilités permit à la Heyl Ha'Avirde détenir la supériorité totale dans les airs.
Dès le mois d'avril 1967 - la guerre débuta en juin - la tension dans cette région du Moyen-Orient avait commencé à monter, à la suite d'un incident au cours duquel quatre MiG-21 syriens et un Mystère israélien avaient été détruits au-dessus du Golan. Fin mai, le renouvellement d'un accord de défense entre l'Égypte, la Syrie et la Jordanie permit à la force aérienne égyptienne d'expédier dans la région de Damas trois unités composées de MiG-17 et de MiG-19. Soixante autres appareils de la République arabe unie - des MiG-15, des MiG-17 et des Yakovlev Yak-Il transformés pour l'attaque au sol - stationnaient au Yémen, où ils appuyaient le régime en place contre des mouvements de guérilla. Préoccupés par cette dégradation de la situation, les responsables de l'aviation égyptienne mirent en alerte, dès le 14 mai, les formations équipées de bombardiers Tupolev Tu-16. Le 2 juin, des avions basés dans le Sinaï furent ramenés sur la zone du canal, où le commandement pensait qu'ils se trouveraient à l'abri. Convaincu que les Israéliens n'étaient pas décidés à faire la guerre, Nasser n'écouta pas le maréchal Sidki, commandant de l'aviation, qui, lui, pensait que l'État hébreu était sur le point de lancer une attaque préventive. Ainsi, à la veille du conflit, la force aérienne égyptienne, outre un taux d'indisponibilité en avions atteignant 20 %, ne disposait que de cinq cents pilotes capables de voler sur MiG-21 ou MiG-19, et d'aucune réserve.
[b]Six Day War[/b]
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Dernière édition par Toufik le Mar 2 Mar - 0:03, édité 1 fois
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Re: Guerre des Six Jours ( 1967 )
Le 5 juin, peu de temps avant l'aube, une quarantaine de Mirage III et de Super Mystère, suivis par deux autres vagues - soit au total 120 avions - prirent la direction de l'ouest. Volant à basse altitude, afin d'éviter la détection par les radars ennemis, ces appareils passèrent la côte égyptienne et, à 8 h 45, fondirent sur les aérodromes d'ElArich, de Bir Gifgâfa, du Caire, de Jebel Libni, de Bir Thamada, d'Abou Sweir, de Kabrit, de Beni Soueif, d'Inchas et de Fayid. Dix groupes de quatre machines chacun effectuèrent des passes de bombardement et des mitraillages, les formations se succédant à dix minutes d'intervalle. Comme un ballet bien réglé, le premier assaut sur les bases égyptiennes dura 80 minutes. Puis, après un battement de dix minutes, de nouvelles unités vinrent, pendant 80 autres minutes, achever le travail des premières, Israël ne conservant, pour assurer la défense de son territoire, que douze avions pendant cet énorme raid. En outre, une soixantaine de Fouga Magister, affectés à l'appui des troupes terrestres, ne prirent aucune part à la bataille initiale.
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Se souvenant de l'affaire de Suez, le gouvernement égyptien affirma que l'attaque avait été menée conjointement par des avions américains, britanniques et israéliens. Toujours est-il qu'au cours des trois heures que dura cette action environ 300 machines de la force aérienne égyptienne - et notamment tous les Tupolev Tu-16 - furent détruites, pour la plupart au sol, pour la perte de 19 appareils israéliens seulement.
Dans les airs, l'aviation de la République arabe unie perdit quatre avions d'entraînement non armés, descendus près d'Imbaba, et un MiG-21 qui avait réussi à décoller d'Abou Sweir. Un autre MiG-21 fut expédié au sol alors qu'il tentait de se poser sur la piste semée de cratères de cet aérodrome après avoir abattu quatre Super Mystère. Avant réussi à prendre l'air depuis le terrain d'Inchas, à 8 h 56, entre deux vagues d'assaut adverses, trois MiG-21 prirent la direction du Caire et, en dépit de l'absence de tout guidiage au sol, parvinrent à s'adjuger un Dasault Ouragan, qui s'écrasa sur un Tu-16. A Abou Sweir, un MiG-21, qui s'était envolé peu après 11 heures, fut crédité d'un Dasault Mystère.
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Se souvenant de l'affaire de Suez, le gouvernement égyptien affirma que l'attaque avait été menée conjointement par des avions américains, britanniques et israéliens. Toujours est-il qu'au cours des trois heures que dura cette action environ 300 machines de la force aérienne égyptienne - et notamment tous les Tupolev Tu-16 - furent détruites, pour la plupart au sol, pour la perte de 19 appareils israéliens seulement.
Dans les airs, l'aviation de la République arabe unie perdit quatre avions d'entraînement non armés, descendus près d'Imbaba, et un MiG-21 qui avait réussi à décoller d'Abou Sweir. Un autre MiG-21 fut expédié au sol alors qu'il tentait de se poser sur la piste semée de cratères de cet aérodrome après avoir abattu quatre Super Mystère. Avant réussi à prendre l'air depuis le terrain d'Inchas, à 8 h 56, entre deux vagues d'assaut adverses, trois MiG-21 prirent la direction du Caire et, en dépit de l'absence de tout guidiage au sol, parvinrent à s'adjuger un Dasault Ouragan, qui s'écrasa sur un Tu-16. A Abou Sweir, un MiG-21, qui s'était envolé peu après 11 heures, fut crédité d'un Dasault Mystère.
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Re: Guerre des Six Jours ( 1967 )
Quant aux MiG-19 et MiG-21 installés à Hurghada, qui remontaient vers le nord afin de venir en aide aux unités attaquées sur leurs bases, ils furent coiffés par seize Mirage au moment où ils allaient atterrir à Abou Sweir. Quatre d'entre eux furent descendus, mais, dans le combat tournoyant qui s'engagea, aucune des parties en présence ne remporta de victoire. Il n'en reste pas moins qu'aucun des MiG ne se tira intact de cet engagement, certains étant touchés en tentant de se poser à côté des pistes endommagées, tandis que les autres, à bout de carburant, s'écrasaient au sol. A El-Arich, où les Israéliens avaient employé des bombes guidées afin de détruire les appareils ennemis sur leurs aires de stationnement, les pistes ne furent pas touchées. Le seul avion qui restait en l'air, après l'assaut dévastateur de la Heyl Ha'Avir, était l'Iliouchine I1-14 dans lequel avait pris place, peu de temps avant le raid, le maréchal Sidki et quelques membres importants de l'état-major égyptien. En quelques heures, l'aviation israélienne avait ainsi enlevé à l'Égypte toute capacité offensive.
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Le front est
Dès le début du conflit, l'artillerie à longue portée de l'armée jordanienne s'en prit à la base de Ramat David, à laquelle elle occasionna quelques dégâts. L'affaire était sérieuse, car c'est à partir de cet endroit que la force aérienne israélienne devait mener ses actions contre la Syrie. Alors que le roi Hussein de Jordanie jetait à l'attaque de Natanya et de Kfar Sirkin seize Hawker Hunter, qui détruisaient un Noratlas, l'armée israélienne commença ses mouvements en direction de Jérusalem. Manquant de pilotes (seize pour les dix-huit Hunter qu'elle mettait en oeuvre), l'aviation jordanienne ne pouvait guère faire plus, les Irakiens revendiquant plusieurs sorties sur Lod - une affirmation démentie quelque temps plus tard par Israël.
Se retournant vers la force aérienne jordanienne, les Israéliens partirent, à 14 h 30 (heure de Tel-Aviv), à l'assaut des bases de Mafraq et d'Amman, en même temps que du radar d'Ajlun. Presque tous les Hunter jordaniens furent écrasés sur leurs aires de stationnement, ce résultat étant obtenu pour la perte d'un seul des assaillants. Ne disposant plus que d'appareils plus ou moins sérieusement endommagés, le roi Hussein demanda aux pilotes qui avaient échappé à la mort de se placer sous les ordres de l'aviation irakienne. Les autres objectifs pris à partie par la Heyl Ha'Avir pendant la première journée de la guerre concernèrent des unités irakiennes et palestiniennes qui faisaient mouvement vers Jérusalem, mais aussi le quartier général de l'armée jordanienne, situé près du mont des Oliviers, et le palais royal d'Amman.
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Le front est
Dès le début du conflit, l'artillerie à longue portée de l'armée jordanienne s'en prit à la base de Ramat David, à laquelle elle occasionna quelques dégâts. L'affaire était sérieuse, car c'est à partir de cet endroit que la force aérienne israélienne devait mener ses actions contre la Syrie. Alors que le roi Hussein de Jordanie jetait à l'attaque de Natanya et de Kfar Sirkin seize Hawker Hunter, qui détruisaient un Noratlas, l'armée israélienne commença ses mouvements en direction de Jérusalem. Manquant de pilotes (seize pour les dix-huit Hunter qu'elle mettait en oeuvre), l'aviation jordanienne ne pouvait guère faire plus, les Irakiens revendiquant plusieurs sorties sur Lod - une affirmation démentie quelque temps plus tard par Israël.
Se retournant vers la force aérienne jordanienne, les Israéliens partirent, à 14 h 30 (heure de Tel-Aviv), à l'assaut des bases de Mafraq et d'Amman, en même temps que du radar d'Ajlun. Presque tous les Hunter jordaniens furent écrasés sur leurs aires de stationnement, ce résultat étant obtenu pour la perte d'un seul des assaillants. Ne disposant plus que d'appareils plus ou moins sérieusement endommagés, le roi Hussein demanda aux pilotes qui avaient échappé à la mort de se placer sous les ordres de l'aviation irakienne. Les autres objectifs pris à partie par la Heyl Ha'Avir pendant la première journée de la guerre concernèrent des unités irakiennes et palestiniennes qui faisaient mouvement vers Jérusalem, mais aussi le quartier général de l'armée jordanienne, situé près du mont des Oliviers, et le palais royal d'Amman.
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Re: Guerre des Six Jours ( 1967 )
La force aérienne syrienne figura, en ce 5 juin, elle aussi dans les préoccupations des responsables de l'aviation israélienne. Comme la Jordanie, la Syrie souffrait d'un manque chronique de pilotes, aggravé par le fait que les deux unités d'interception qu'elle alignait étaient en cours de conversion sur MiG-21PF. A 11 h 45 (heure de Tel-Aviv), une douzaine de MiG-21 arborantt les couleurs syriennes vinrent bombarder les raffineries de pétrole d'Haïfa et mitrailler l'aérodrome de Mahanayim. La réponse à ce raid intervint soixante minutes plus tard, quand la Heyl Ha'Avir se porta à l'attaque de bases implantées à Damas, Marj Rial, Dumayr et Seikal, des avions frappés de l'étoile de David s'en prenantt à l'aérodrome T4 et au terrain irakien baptisé H3 au cours de l'après-midi.
Pendant le même temps, l'aviation israélienne rendait à nouveau visite à l'aéroport du Caire et détruisait les pistes de Manaoura, Hélouân, Al-Minya, Rilheis, Hurghada, Louxor, Ras Ramas, tout en s'employant à annihiler vingt-trois stations de radar.
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Re: Guerre des Six Jours ( 1967 )
Les deuxième et troisième jours
Le 6 juin, la force aérienne israélienne fit peser l'essentiel de son effort dans des missions d'appui menées au profit des forces terrestres, un raid conduit contre des positions d'artillerie installées à l'ouest de Rafah donnant la possibilité à l'armée israélienne de percer les défenses égyptiennes. Le succès remporté fut tel que l'attaque aérienne et navale programmée sur E1-Arich pour la nuit du 5 au 6 juin se révéla inutile. Des assauts héliportés furent lancés en arrière des lignes jordaniennes, à l'est de Jérusalem, de même que sur Abou Agheila, près de la frontière du Sinaï. La Heyl Ha'Avir effectua également des actions d'appui rapproché à Gaza et à Bir Lahfan, alors que l'armée égyptienne tout entière se repliait en direction du canal. Prise par le maréchal Amer, cette décision devait avoir des conséquences désastreuses : privée du soutien de son aviation, cette armée allait être véritablement taillée en pièces par les blindés et les avions de l'État hébreu.
Constatant ces mouvements, les Israéliens réagirent en envoyant en direction des passes de Mitla et de Giddi des colonnes rapides chargées de verrouiller ces points de passage obligés pour sortir du Sinaï. Une grande partie de l'armée égyptienne se trouva prise dans la nasse, l'aviation israélienne augmentant le désordre qui régnait en écrasant les moyens de transport avec ses bombes et ses roquettes. Des milliers de soldats égyptiens furent capturés, et des dizaines d'autres, perdus dans le désert, moururent de soif.
En dépit des pertes qu'elle avait subies, l'aviation égyptienne s'employa, dans une tentative désespérée, à ouvrir des brèches dans le système de défense adverse. Moyennant des efforts considérables, les spécialistes au sol avaient réussi à réparer une cinquantaine d'appareils, d'autres comblant avec des matériaux divers les cratères ouverts dans les pistes par les bombes israéliennes. Le problème le plus aigu concernait cependant le personnel navigant, cinquante pilotes ayant été tués, et deux cents autres blessés dans leurs avions au sol. Le premier indice que la force aérienne égyptienne existait toujours put être relevé le 6 juin à l'aube, quand des MiG-21 attaquèrent une colonne israélienne près de Bir Lahfan. Quelques minutes plus tard, deux Sukhoi Su-7 se présentaient au-dessus d'El-Arich en compagnie de MiG-21 avec la mission d'y abattre des hélicoptères. Il n'en reste pas moins que ces actions ponctuelles étaient loin de constituer une réplique comparable à l'offensive aérienne menée par Israël, bien qu'elles eussent un effet moral non négligeable sur les troupes au sol
Jordaniens et Irakiens avaient profité de l'obscurité pour, dans la nuit du 5 au 6 juin, regrouper leurs forces en vue d'assurer la défense de l'aérodrome H3. A l'aube du 6, le colonel irakien qui commandait l'unité de Tupolev Tu-16 de cette force aérienne bombarda le complexe industriel de Natanya, au-dessus duquel il fut abattu par l'artillerie antiaérienne. Peu de temps après, la Heyl Ha'Avir se lança à l'assaut de H3, où elle dut faire face à une opposition des chasseurs jordaniens et irakiens qui expédièrent au sol deux des avions assaillants. De leur côté, les Israéliens s'adjugèrentt deux appareils de reconnaissance libanais qui tentaient d'effectuer une mission au-dessus de la Galilée et revendiquèrent plusieurs autres victoires dans la région de H3.
Le 6 juin, la force aérienne israélienne fit peser l'essentiel de son effort dans des missions d'appui menées au profit des forces terrestres, un raid conduit contre des positions d'artillerie installées à l'ouest de Rafah donnant la possibilité à l'armée israélienne de percer les défenses égyptiennes. Le succès remporté fut tel que l'attaque aérienne et navale programmée sur E1-Arich pour la nuit du 5 au 6 juin se révéla inutile. Des assauts héliportés furent lancés en arrière des lignes jordaniennes, à l'est de Jérusalem, de même que sur Abou Agheila, près de la frontière du Sinaï. La Heyl Ha'Avir effectua également des actions d'appui rapproché à Gaza et à Bir Lahfan, alors que l'armée égyptienne tout entière se repliait en direction du canal. Prise par le maréchal Amer, cette décision devait avoir des conséquences désastreuses : privée du soutien de son aviation, cette armée allait être véritablement taillée en pièces par les blindés et les avions de l'État hébreu.
Constatant ces mouvements, les Israéliens réagirent en envoyant en direction des passes de Mitla et de Giddi des colonnes rapides chargées de verrouiller ces points de passage obligés pour sortir du Sinaï. Une grande partie de l'armée égyptienne se trouva prise dans la nasse, l'aviation israélienne augmentant le désordre qui régnait en écrasant les moyens de transport avec ses bombes et ses roquettes. Des milliers de soldats égyptiens furent capturés, et des dizaines d'autres, perdus dans le désert, moururent de soif.
En dépit des pertes qu'elle avait subies, l'aviation égyptienne s'employa, dans une tentative désespérée, à ouvrir des brèches dans le système de défense adverse. Moyennant des efforts considérables, les spécialistes au sol avaient réussi à réparer une cinquantaine d'appareils, d'autres comblant avec des matériaux divers les cratères ouverts dans les pistes par les bombes israéliennes. Le problème le plus aigu concernait cependant le personnel navigant, cinquante pilotes ayant été tués, et deux cents autres blessés dans leurs avions au sol. Le premier indice que la force aérienne égyptienne existait toujours put être relevé le 6 juin à l'aube, quand des MiG-21 attaquèrent une colonne israélienne près de Bir Lahfan. Quelques minutes plus tard, deux Sukhoi Su-7 se présentaient au-dessus d'El-Arich en compagnie de MiG-21 avec la mission d'y abattre des hélicoptères. Il n'en reste pas moins que ces actions ponctuelles étaient loin de constituer une réplique comparable à l'offensive aérienne menée par Israël, bien qu'elles eussent un effet moral non négligeable sur les troupes au sol
Jordaniens et Irakiens avaient profité de l'obscurité pour, dans la nuit du 5 au 6 juin, regrouper leurs forces en vue d'assurer la défense de l'aérodrome H3. A l'aube du 6, le colonel irakien qui commandait l'unité de Tupolev Tu-16 de cette force aérienne bombarda le complexe industriel de Natanya, au-dessus duquel il fut abattu par l'artillerie antiaérienne. Peu de temps après, la Heyl Ha'Avir se lança à l'assaut de H3, où elle dut faire face à une opposition des chasseurs jordaniens et irakiens qui expédièrent au sol deux des avions assaillants. De leur côté, les Israéliens s'adjugèrentt deux appareils de reconnaissance libanais qui tentaient d'effectuer une mission au-dessus de la Galilée et revendiquèrent plusieurs autres victoires dans la région de H3.
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Même si ces actions ne pouvaient plus rien changer à l'issue du conflit, les réactions égyptiennes dans les airs causèrent des pertes assez importantes aux Israéliens. Ainsi, à l'aube du 7 juin, quatre MiG-19 parvinrent à porter de rudes coups à une colonne adverse, même si trois d'entre eux furent descendus. Les attaques menées en conjonction avec la marine permirent à la force aérienne égyptienne de ralentir l'avance d'une unité motorisée le long de la côte, ce qui sauva Port-Fouad de l'investissement. Enfin, un I1-28 escorté par quatre MiG essaya même de lâcher quelques bombes sur El-Arich. Quant au secteur de Mitla, il fut à plusieurs reprises survolé par des patrouilles de MiG-17, une formation constituée par des appareils de ce type engageant, contre des Super Mystère, à l'est d'Ismaïlia, un combat au cours duquel un avion israélien fut expédié au sol.
La fin du conflit
Renforcée par des unités prélevées sur le théâtre d'opérations du Yémen, la force aérienne égyptienne put, au cours de la journée du 7 juin, attaquer les voies de communication situées sur l'axe de pénétration nord des forces israéliennes dans le Sinaï. Corrélativement à cette augmentation de l'activité aérienne égyptienne, celle de la Heyl Ha'Avir se mit à décliner de manière progressive. Néanmoins, l'Égypte accepta une proposition de l'ONU concernant un cessez-le-feu qui devait entrer en vigueur le 9 juin à 4 h 35.
Entre-temps, l'aviation israélienne avait été engagée dans une campagne difficile contre la Syrie, menant de nombreux raids contre les positions adverses dans le Golan. L'Égypte et la Jordanie ayant été défaites, les autorités de Damas acceptèrent un arrêt des hostilités le 8 juin au soir. Ne souscrivant pas à cette proposition des Nations unies, Israël poursuivit ses sorties contre les hauteurs du Golan. Devant l'ampleur de l'offensive adverse, les Syriens, après s'être plaints devant le conseil de sécurité de l'ONU, décidèrent de reprendre le combat. La Heyl Ha'Avir parvint à s'adjuger au cours de la guerre des Six Jours douze avions syriens en combat aérien, l'armée de terre de l'État hébreu s'emparant des hauteurs du Golan et de la ville de Kouneitra avant l'arrêt des affrontements, le 10 juin à 6 h 30.
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Ainsi prenait fin un conflit qui se soldait, pour Israël, par une écrasante victoire militaire. La Heyl Ha'Avir avait perdu quarantecinq appareils, dont une douzaine lors de combats aériens, plus vingt pilotes tués et treize autres prisonniers. Elle n'en avait pas moins détruit 286 avions égyptiens (dont une soixantaine en l'air), vingt-deux jordaniens, cinquante-quatre syriens, quinze à vingt irakiens et un libanais.
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Re: Guerre des Six Jours ( 1967 )
Juin 1967 - juin 2010 : Aina el’Arab ? (Où sont les Arabes ?)
« Je viens à vous avec un rameau d’olivier dans la main gauche, et une mitraillette dans la droite. - Ne faites pas tomber le rameau d’olivier. »
Yasser Arafat. Discours à l’ONU, 13 novembre 1974.
La guerre des Six-Jours (en hébreu : Milkhemet Sheshet HaYamim,) que l’on peut traduire par « l’épopée des six jours » en arabe (Melhamet Sitet Ayam), est une guerre déclenchée par Israël qui annihila les armées des pays arabes qui, dès les premières heures, n’avaient plus d’aviation. Qualifiée de guerre des « Six-Jours » pour bien montrer la supériorité écrasante d’Israël face à tous les pays arabes réunis, cette agression israélienne entraîne, en outre, une profonde modification des frontières : avec l’occupation de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie, de Ghaza, du Golan. Les Occidentaux et, notamment les médias occidentaux - et notamment français - prennent alors fait et cause pour Israël face aux Arabes, comme pour David face à Goliath. Des responsables israéliens de l’époque ont d’ailleurs, rectifié les versions de propagande données alors. Menahem Begin l’admit en 1982, « Nasser n’a pas choisi d’attaquer Israël, Israël a choisi d’attaquer Nasser ».
« Aïna el ‘Arab » ne s’arrêtent pas de crier de désespoir, d’humiliation au quotidien les mères palestiniennes qui voient l’étau se refermer sur elles lors des différentes boucheries. Manuel Musallam, curé de Ghaza depuis 1995, est un de ces héros qui a survécu à l’opération israélienne « Plomb Durci » l’hiver 2008-2009. Dans son livre Paroles d’un résistant, il écrit : « Ghaza est toujours sous la pression d’un crime contre l’humanité. C’est un crime de guerre qui dure depuis des années », dit-il. Ainsi « Plomb Durci » en décembre 2008-janvier 2009 a causé la mort d’environ 1500 Palestiniens dont plusieurs centaines d’enfants. « C’était comme n’importe quelle attaque israélienne avec des chars, des bombardiers et des soldats. Mais au lieu de durer un jour, elle a continué pendant 22 jours. C’était terrible ! » Manuel Musallam évoque avec beaucoup d’émotion la terreur vécue par les enfants. Pendant les mois difficiles qui ont suivi. « Les enfants étaient... comment vous dire... étourdis. Ils ne jouaient plus, ils ne parlaient plus, ils étaient tous malades. Je ne les avais jamais vus comme ça. (...) »
« C’est à ces enfants-là qu’on va essayer de dire que la paix est possible. Mais la paix ne peut pas pénétrer leurs coeurs. Ils sont nourris par la haine. » (...) Alors la guerre était-elle contre le Hamas ? », ironise-t-il. « Parmi les 1500 personnes tuées, seules 40 appartenaient au Hamas. Depuis 2001, 24.000 roquettes Qassam ont été lancées contre Israël. Ces armes, qui sont artisanales, ont tué 13 Israéliens et 50 Palestiniens. En effet, beaucoup de Qassam sont tombés à l’intérieur de Ghaza. Contrairement à Israël, nous n’avons pas de chars ou d’avions bombardiers. » Puis il ajoute ces mots qui reflètent ce que pensent généralement les Palestiniens : « Israël est responsable d’un terrorisme d’Etat. Nous avons besoin d’être protégés. Voilà la réalité. » (...) Je ne suis pas le curé seulement pour les 300 catholiques de Ghaza, mais pour 1,4 million de personnes qui vivent à Ghaza. » Contestant la thèse de la persécution anti-chrétienne en Palestine. « Les chrétiens ne souffrent pas des musulmans. Les chrétiens souffrent du conflit, comme tout le monde. (...) Chez nous, c’est le Hamas et les salafistes qui ont protégé l’église. En réalité, "les chrétiens" signifient "les croisés", c’est-à-dire les Occidentaux agressifs et en l’occurrence chrétiens. Les chrétiens sur place sont des "nazares" et sont protégés par les musulmans. »
Joe Biden au secours d’Israël
31 mai 2010, Israël donne l’assaut à une flottille venue alléger le calvaire des Palestiniens de Ghaza. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a rejeté mercredi 2 juin les critiques internationales et a affirmé que le blocus du territoire palestinien était justifié. Il a estimé que l’objectif de la flottille interceptée lundi était de briser le blocus de Ghaza, pas d’acheminer de l’aide humanitaire. « Israël fait face à une attaque d’hypocrisie internationale », a-t-il déclaré. « Si le blocus avait été brisé, cela aurait été suivi de dizaines, de centaines de bateaux », a-t-il ajouté. « Chaque bateau pourrait transporter des dizaines de missiles. » Lever ce blocus, a-t-il ajouté, reviendrait à faire de la bande de Ghaza une base de lancement pour les missiles iraniens qui menaceraient à la fois Israël et l’Europe. « La communauté internationale ne peut pas se permettre d’avoir un port iranien sur la Méditerranée [...] Les pays qui nous critiquent aujourd’hui devraient savoir qu’ils pourraient devenir demain des cibles [pour les Iraniens] », a souligné Benjamin Netanyahu.
Volant à son secours, le vice-président des Etats-Unis Joe Biden a affirmé qu’Israël a le « droit absolu » de défendre sa sécurité, tout en soulignant qu’il fallait trouver une solution à la « mauvaise » situation à Ghaza, lors d’un entretien avec la télévision publique américaine PBS diffusé mercredi soir. « On peut disputer le fait de savoir si Israël aurait dû faire descendre des gens sur ce bateau ou pas, mais la vérité est qu’Israël a le droit de savoir, ils sont en guerre avec le Hamas, a le droit de savoir si oui ou non des armes sont introduites » à Ghaza, a expliqué le vice-président. Se faisant l’avocat puissant d’Israël, il cite ce pays : « (Israël) a dit : ‘Voilà. Vous êtes en Méditerranée. Ce navire, si vous déviez légèrement vers le nord vous pourrez décharger et nous acheminerons la cargaison à Ghaza. » « Donc qu’est-ce qui posait problème là-dedans ? », a dit Biden. « Qu’y avait-il de si important à insister pour aller directement à Ghaza ? » Fustigeant le Hamas, il poursuit : « Tout cela s’arrêterait demain si le Hamas était d’accord pour former un gouvernement avec l’Autorité palestinienne selon les conditions énoncées par la communauté internationale. » Autrement dit, cela arrangerait bien les Etats-Unis, et Israël que la reddition, à l’instar de celle d’Abou Mazen, soit totale. Ce dernier continuera sous la pression américaine les négociations indirectes.
Pourtant, les faits ne se sont pas déroulés ainsi. Deux témoignages. D’abord celui de Henning Mankell qui raconte qu’« après avoir passé 72 heures sans fermer l’oeil. (...) Il était alors 4h30. À 4h35, ils ont pris notre navire à l’abordage. Nous étions réunis sur la passerelle, et ils nous ont dit de descendre à l’intérieur du bateau. Il y en a peut-être quelques-uns qui ont pris un peu leur temps et ils se sont immédiatement fait tirer dessus avec des pistolets type Taser. Au bout d’un moment, un soldat cagoulé est venu nous dire qu’ils avaient découvert des armes. Et ce parfait crétin est arrivé avec mon rasoir et un cutter qu’il avait trouvé dans la cuisine. Puis il a déclaré qu’il devait nous emmener avec lui, car nous étions des "terroristes" ». (...) ».
Cela confirme le trucage des photos, du ministère des Affaires étrangères israélien. Ensuite le témoignage du président de l’Organisation turque Bulent Yildirim, qui a affrété le bateau, déclare que le nombre de victimes devait osciller entre 16 et 20 et livre sa version de l’assaut. Les militaires israéliens « sont arrivés en tuant. D’abord avec des Zodiac, tirant des fumigènes, des bombes assourdissantes, des bombes à fragmentations ». Il a confirmé que des membres de la flottille se sont bien emparés des armes d’une dizaine de soldats israéliens, mais les ont jetées à la mer sans les utiliser. « Nous avons dit à nos amis à bord : "Nous allons mourir, devenons des martyrs, mais ne soyons pas de ceux qui ont eu recours aux armes à feu." Ajoutant que les passagers avaient imploré les soldats de ne pas tirer. » Selon lui, les soldats israéliens ont d’abord fait usage de balles en caoutchouc avant de passer aux balles réelles lorsque des passagers les ont pris à partie à coups de bâtons et de chaises. Selon lui, un médecin indonésien a été blessé par balles alors qu’il portait assistance à un militaire israélien blessé. « Tandis que l’affrontement se poursuivait sur le pont supérieur, nous prenions soin des Israéliens en-dessous. Nous leur donnions de l’eau alors même qu’on nous informait de la mort de nos amis. Nous avons dit au médecin indonésien d’écarter le soldat. Il l’a amené en arrière et, alors qu’il le faisait, ils lui ont tiré cinq fois dans le ventre. »
Les résolutions bafouées par Israël depuis 1947
On apprend que le Conseil de sécurité a appelé lundi « à lancer sans retard une enquête impartiale, crédible et transparente conforme aux critères internationaux » sur l’incident. De son côté, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a appelé à une enquête « indépendante ». Cette résolution peut-elle aboutir ? Il est permis d’en douter. Rappelons le mépris d’Israël. Il y eut 37 Résolutions et nous allons citer les plus significatives. Cela a commencé avec la Résolution 181 du 29 novembre 1947. Adoption du plan de partage : la Palestine est divisée en deux Etats indépendants, l’un arabe, l’autre juif, et Jérusalem est placée sous administration des Nations unies. Ce fut ensuite la Résolution 194 du 11 décembre 1948 qui stipule que les réfugiés qui le souhaitent doivent pouvoir « rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et vivre en paix avec leurs voisins. » La 6e fut la fameuse Résolution 242 du 22 novembre 1967. Le Conseil de sécurité condamne l’« acquisition de territoire par la guerre » et demande le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés ». La résolution 11, la 446 du 22 mars 1979 stipule : « Le Conseil de sécurité exige l’arrêt des « pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 », déclare que ces pratiques « n’ont aucune validité en droit ».
Après les Résolutions condamnant les expulsions en série, la Résolution 35 (1544) du 19 mai 2004 demande qu’Israël respecte « les obligations que lui impose le droit humanitaire international » et « l’obligation qui lui est faite de ne pas se livrer aux destructions d’habitations ». Enfin, la Résolution 36(1860) du 8 janvier 2009 après l’incursion de l’armée israélienne dans la bande de Ghaza. Le Conseil de sécurité exige « l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes de la bande de Ghaza ». Cela fut fait 1 400 morts plus tard... La dernière Résolution 37 demande une enquête transparente sur l’attaque de la flottille Free Ghaza. Nul doute que cette Résolution des Nations unies, très en retrait par rapport à celle du Conseil des droits de l’homme n’aura aucun effet car elle demande à Israël de faire l’enquête...
Naturellement, ne sont pas prises en compte les innombrables provocations et meurtres d’Israël qui ne font pas l’objet de résolution comme, notamment l’assassinat de Cheîkh Yassine, d’El Hintassi et en janvier dernier, d’El Mabhouh. Il faut ajouter à cela la condamnation de la Cour pénale internationale concernant la construction d’un Mur de 700 km qui isole les Palestiniens. Toutes ces opérations, aussi féroces les unes que les autres, sont pardonnées par l’Occident à Israël.
Alain Gresh se demande en définitive jusqu’à quand Israël continuera ainsi. Ecoutons-le : « L’assaut donné le 31 mai à l’aube par l’armée israélienne contre la flottille de bateaux transportant une aide humanitaire à Ghaza, aurait fait une vingtaine de morts. Cette attaque s’est déroulée dans les eaux internationales. Elle a suscité de nombreuses condamnations, y compris de pays européens et du gouvernement français. (...). Depuis des années, les Nations unies ont adopté des dizaines de résolutions ("Résolutions de l’ONU non respectées par Israël"), l’Union européenne a voté d’innombrables textes qui demandent à Israël de se conformer au droit international, ou tout simplement au droit humanitaire, en levant, par exemple, le blocus de Ghaza. Ces textes ne sont jamais suivis du moindre effet. Au contraire, l’Union européenne et les Etats-Unis récompensent Israël. C’est ce qu’a prouvé l’admission d’Israël dans l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (Ocde), la semaine dernière, et la visite en France du Premier ministre israélien Netanyahou pour assister à l’intronisation de son pays ».
Comme le précisait un communiqué de l’Association France-Palestine Solidarité (Afps) du 30 avril, « Israël à l’Ocde ? Un mauvais coup contre la paix ! », cette adhésion valait acceptation de l’inclusion de la Cisjordanie et du Golan dans le « périmètre » israélien. Le fait qu’Israël se permette quelques jours plus tard d’attaquer la flottille de la paix, confirme que cet Etat voit dans ces bonnes manières un feu vert pour toutes ses actions. Cela avait déjà été le cas en décembre 2008. C’était alors l’Union européenne qui avait décidé le « rehaussement » des relations bilatérales avec Israël, donnant à cet Etat des privilèges dont ne disposaient jusque-là que quelques grandes puissances. Les chars israéliens pouvaient quelques jours plus tard partir à l’assaut du territoire de Ghaza et commettre, en toute impunité, des « crimes de guerre », voire des « crimes contre l’humanité ».
Richard Falk, envoyé spécial des Nations unies pour les territoires occupés, écrivait, dans Le Monde Diplomatique (mars 2009) un texte intitulé : « Nécessaire inculpation des responsables de l’agression contre Ghaza. » Quelques mois plus tard, la commission des Nations unies présidée par le juge sud-africain Richard Goldstone remettait ses conclusions. Le texte confirmait que c’était bien l’armée israélienne qui avait rompu le cessez-le-feu et mettait en lumière les crimes commis. (...) L’impunité durera-t-elle ou certains gouvernements oseront-ils prendre des mesures concrètes pour sanctionner Israël, pour faire comprendre à son gouvernement (et aussi à son peuple) que cette politique a un prix, que la répression a un prix, que l’occupation a un prix ?
En Europe et aux Etats-Unis ceux qui se battent pour leur pays sont des patriotes, à Ghaza ce sont des terroristes. Depuis 1967, l’humiliation des Arabes continue. Le calvaire des Palestiniens de Ghaza coupables d’avoir mal voté n’en finit d’interpeller les consciences humaines éprises de justice. Le conflit s’est déplacé en Palestine, les autres nations ont été contraintes de signer leur reddition honteuse par une paix avec Israël, comme c’est le cas de la Jordanie et surtout de l’Egypte dont le pouvoir actuel a définitivement basculé du côté israélien en participant au blocus de Ghaza, contribuant ainsi à l’asphyxie des Ghazaouis et mieux encore en construisant un mur métallique à 30 mètres de profondeur pour éliminer les tunnels avec l’aide des puissances occidentales. D’autres pays arabes n’attendent qu’une occasion de faire « la paix » sans trop perdre la face comme le souhaite la Syrie.
Qu’ont fait les ministres arabes des Affaires étrangères devant l’attaque israélienne ? Ils ont décidé « courageusement » le 2 juin de « briser » le blocus israélien imposé à la bande de Ghaza « par tous les moyens ». Mahmoud Abbas pour sa part n’est pas en reste dans le ridicule ; il a annoncé qu’il allait demander à Barack Obama de prendre « des décisions courageuses pour changer la face » du Proche-Orient. Souvenons-nous : il a suffi d’une résolution qui ne fut pas votée par le Conseil de Sécurité pour que l’Irak soit envahi, qu’il y ait des centaines de milliers de morts et de blessés, un président pendu et en prime le chaos en Irak comme solde de tout compte de l’Occident.
Ainsi va le monde...
Pr Chems Eddine CHITOUR
Ecole Polytechnique enp.edu.dz
« Je viens à vous avec un rameau d’olivier dans la main gauche, et une mitraillette dans la droite. - Ne faites pas tomber le rameau d’olivier. »
Yasser Arafat. Discours à l’ONU, 13 novembre 1974.
La guerre des Six-Jours (en hébreu : Milkhemet Sheshet HaYamim,) que l’on peut traduire par « l’épopée des six jours » en arabe (Melhamet Sitet Ayam), est une guerre déclenchée par Israël qui annihila les armées des pays arabes qui, dès les premières heures, n’avaient plus d’aviation. Qualifiée de guerre des « Six-Jours » pour bien montrer la supériorité écrasante d’Israël face à tous les pays arabes réunis, cette agression israélienne entraîne, en outre, une profonde modification des frontières : avec l’occupation de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie, de Ghaza, du Golan. Les Occidentaux et, notamment les médias occidentaux - et notamment français - prennent alors fait et cause pour Israël face aux Arabes, comme pour David face à Goliath. Des responsables israéliens de l’époque ont d’ailleurs, rectifié les versions de propagande données alors. Menahem Begin l’admit en 1982, « Nasser n’a pas choisi d’attaquer Israël, Israël a choisi d’attaquer Nasser ».
« Aïna el ‘Arab » ne s’arrêtent pas de crier de désespoir, d’humiliation au quotidien les mères palestiniennes qui voient l’étau se refermer sur elles lors des différentes boucheries. Manuel Musallam, curé de Ghaza depuis 1995, est un de ces héros qui a survécu à l’opération israélienne « Plomb Durci » l’hiver 2008-2009. Dans son livre Paroles d’un résistant, il écrit : « Ghaza est toujours sous la pression d’un crime contre l’humanité. C’est un crime de guerre qui dure depuis des années », dit-il. Ainsi « Plomb Durci » en décembre 2008-janvier 2009 a causé la mort d’environ 1500 Palestiniens dont plusieurs centaines d’enfants. « C’était comme n’importe quelle attaque israélienne avec des chars, des bombardiers et des soldats. Mais au lieu de durer un jour, elle a continué pendant 22 jours. C’était terrible ! » Manuel Musallam évoque avec beaucoup d’émotion la terreur vécue par les enfants. Pendant les mois difficiles qui ont suivi. « Les enfants étaient... comment vous dire... étourdis. Ils ne jouaient plus, ils ne parlaient plus, ils étaient tous malades. Je ne les avais jamais vus comme ça. (...) »
« C’est à ces enfants-là qu’on va essayer de dire que la paix est possible. Mais la paix ne peut pas pénétrer leurs coeurs. Ils sont nourris par la haine. » (...) Alors la guerre était-elle contre le Hamas ? », ironise-t-il. « Parmi les 1500 personnes tuées, seules 40 appartenaient au Hamas. Depuis 2001, 24.000 roquettes Qassam ont été lancées contre Israël. Ces armes, qui sont artisanales, ont tué 13 Israéliens et 50 Palestiniens. En effet, beaucoup de Qassam sont tombés à l’intérieur de Ghaza. Contrairement à Israël, nous n’avons pas de chars ou d’avions bombardiers. » Puis il ajoute ces mots qui reflètent ce que pensent généralement les Palestiniens : « Israël est responsable d’un terrorisme d’Etat. Nous avons besoin d’être protégés. Voilà la réalité. » (...) Je ne suis pas le curé seulement pour les 300 catholiques de Ghaza, mais pour 1,4 million de personnes qui vivent à Ghaza. » Contestant la thèse de la persécution anti-chrétienne en Palestine. « Les chrétiens ne souffrent pas des musulmans. Les chrétiens souffrent du conflit, comme tout le monde. (...) Chez nous, c’est le Hamas et les salafistes qui ont protégé l’église. En réalité, "les chrétiens" signifient "les croisés", c’est-à-dire les Occidentaux agressifs et en l’occurrence chrétiens. Les chrétiens sur place sont des "nazares" et sont protégés par les musulmans. »
Joe Biden au secours d’Israël
31 mai 2010, Israël donne l’assaut à une flottille venue alléger le calvaire des Palestiniens de Ghaza. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a rejeté mercredi 2 juin les critiques internationales et a affirmé que le blocus du territoire palestinien était justifié. Il a estimé que l’objectif de la flottille interceptée lundi était de briser le blocus de Ghaza, pas d’acheminer de l’aide humanitaire. « Israël fait face à une attaque d’hypocrisie internationale », a-t-il déclaré. « Si le blocus avait été brisé, cela aurait été suivi de dizaines, de centaines de bateaux », a-t-il ajouté. « Chaque bateau pourrait transporter des dizaines de missiles. » Lever ce blocus, a-t-il ajouté, reviendrait à faire de la bande de Ghaza une base de lancement pour les missiles iraniens qui menaceraient à la fois Israël et l’Europe. « La communauté internationale ne peut pas se permettre d’avoir un port iranien sur la Méditerranée [...] Les pays qui nous critiquent aujourd’hui devraient savoir qu’ils pourraient devenir demain des cibles [pour les Iraniens] », a souligné Benjamin Netanyahu.
Volant à son secours, le vice-président des Etats-Unis Joe Biden a affirmé qu’Israël a le « droit absolu » de défendre sa sécurité, tout en soulignant qu’il fallait trouver une solution à la « mauvaise » situation à Ghaza, lors d’un entretien avec la télévision publique américaine PBS diffusé mercredi soir. « On peut disputer le fait de savoir si Israël aurait dû faire descendre des gens sur ce bateau ou pas, mais la vérité est qu’Israël a le droit de savoir, ils sont en guerre avec le Hamas, a le droit de savoir si oui ou non des armes sont introduites » à Ghaza, a expliqué le vice-président. Se faisant l’avocat puissant d’Israël, il cite ce pays : « (Israël) a dit : ‘Voilà. Vous êtes en Méditerranée. Ce navire, si vous déviez légèrement vers le nord vous pourrez décharger et nous acheminerons la cargaison à Ghaza. » « Donc qu’est-ce qui posait problème là-dedans ? », a dit Biden. « Qu’y avait-il de si important à insister pour aller directement à Ghaza ? » Fustigeant le Hamas, il poursuit : « Tout cela s’arrêterait demain si le Hamas était d’accord pour former un gouvernement avec l’Autorité palestinienne selon les conditions énoncées par la communauté internationale. » Autrement dit, cela arrangerait bien les Etats-Unis, et Israël que la reddition, à l’instar de celle d’Abou Mazen, soit totale. Ce dernier continuera sous la pression américaine les négociations indirectes.
Pourtant, les faits ne se sont pas déroulés ainsi. Deux témoignages. D’abord celui de Henning Mankell qui raconte qu’« après avoir passé 72 heures sans fermer l’oeil. (...) Il était alors 4h30. À 4h35, ils ont pris notre navire à l’abordage. Nous étions réunis sur la passerelle, et ils nous ont dit de descendre à l’intérieur du bateau. Il y en a peut-être quelques-uns qui ont pris un peu leur temps et ils se sont immédiatement fait tirer dessus avec des pistolets type Taser. Au bout d’un moment, un soldat cagoulé est venu nous dire qu’ils avaient découvert des armes. Et ce parfait crétin est arrivé avec mon rasoir et un cutter qu’il avait trouvé dans la cuisine. Puis il a déclaré qu’il devait nous emmener avec lui, car nous étions des "terroristes" ». (...) ».
Cela confirme le trucage des photos, du ministère des Affaires étrangères israélien. Ensuite le témoignage du président de l’Organisation turque Bulent Yildirim, qui a affrété le bateau, déclare que le nombre de victimes devait osciller entre 16 et 20 et livre sa version de l’assaut. Les militaires israéliens « sont arrivés en tuant. D’abord avec des Zodiac, tirant des fumigènes, des bombes assourdissantes, des bombes à fragmentations ». Il a confirmé que des membres de la flottille se sont bien emparés des armes d’une dizaine de soldats israéliens, mais les ont jetées à la mer sans les utiliser. « Nous avons dit à nos amis à bord : "Nous allons mourir, devenons des martyrs, mais ne soyons pas de ceux qui ont eu recours aux armes à feu." Ajoutant que les passagers avaient imploré les soldats de ne pas tirer. » Selon lui, les soldats israéliens ont d’abord fait usage de balles en caoutchouc avant de passer aux balles réelles lorsque des passagers les ont pris à partie à coups de bâtons et de chaises. Selon lui, un médecin indonésien a été blessé par balles alors qu’il portait assistance à un militaire israélien blessé. « Tandis que l’affrontement se poursuivait sur le pont supérieur, nous prenions soin des Israéliens en-dessous. Nous leur donnions de l’eau alors même qu’on nous informait de la mort de nos amis. Nous avons dit au médecin indonésien d’écarter le soldat. Il l’a amené en arrière et, alors qu’il le faisait, ils lui ont tiré cinq fois dans le ventre. »
Les résolutions bafouées par Israël depuis 1947
On apprend que le Conseil de sécurité a appelé lundi « à lancer sans retard une enquête impartiale, crédible et transparente conforme aux critères internationaux » sur l’incident. De son côté, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a appelé à une enquête « indépendante ». Cette résolution peut-elle aboutir ? Il est permis d’en douter. Rappelons le mépris d’Israël. Il y eut 37 Résolutions et nous allons citer les plus significatives. Cela a commencé avec la Résolution 181 du 29 novembre 1947. Adoption du plan de partage : la Palestine est divisée en deux Etats indépendants, l’un arabe, l’autre juif, et Jérusalem est placée sous administration des Nations unies. Ce fut ensuite la Résolution 194 du 11 décembre 1948 qui stipule que les réfugiés qui le souhaitent doivent pouvoir « rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et vivre en paix avec leurs voisins. » La 6e fut la fameuse Résolution 242 du 22 novembre 1967. Le Conseil de sécurité condamne l’« acquisition de territoire par la guerre » et demande le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés ». La résolution 11, la 446 du 22 mars 1979 stipule : « Le Conseil de sécurité exige l’arrêt des « pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 », déclare que ces pratiques « n’ont aucune validité en droit ».
Après les Résolutions condamnant les expulsions en série, la Résolution 35 (1544) du 19 mai 2004 demande qu’Israël respecte « les obligations que lui impose le droit humanitaire international » et « l’obligation qui lui est faite de ne pas se livrer aux destructions d’habitations ». Enfin, la Résolution 36(1860) du 8 janvier 2009 après l’incursion de l’armée israélienne dans la bande de Ghaza. Le Conseil de sécurité exige « l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes de la bande de Ghaza ». Cela fut fait 1 400 morts plus tard... La dernière Résolution 37 demande une enquête transparente sur l’attaque de la flottille Free Ghaza. Nul doute que cette Résolution des Nations unies, très en retrait par rapport à celle du Conseil des droits de l’homme n’aura aucun effet car elle demande à Israël de faire l’enquête...
Naturellement, ne sont pas prises en compte les innombrables provocations et meurtres d’Israël qui ne font pas l’objet de résolution comme, notamment l’assassinat de Cheîkh Yassine, d’El Hintassi et en janvier dernier, d’El Mabhouh. Il faut ajouter à cela la condamnation de la Cour pénale internationale concernant la construction d’un Mur de 700 km qui isole les Palestiniens. Toutes ces opérations, aussi féroces les unes que les autres, sont pardonnées par l’Occident à Israël.
Alain Gresh se demande en définitive jusqu’à quand Israël continuera ainsi. Ecoutons-le : « L’assaut donné le 31 mai à l’aube par l’armée israélienne contre la flottille de bateaux transportant une aide humanitaire à Ghaza, aurait fait une vingtaine de morts. Cette attaque s’est déroulée dans les eaux internationales. Elle a suscité de nombreuses condamnations, y compris de pays européens et du gouvernement français. (...). Depuis des années, les Nations unies ont adopté des dizaines de résolutions ("Résolutions de l’ONU non respectées par Israël"), l’Union européenne a voté d’innombrables textes qui demandent à Israël de se conformer au droit international, ou tout simplement au droit humanitaire, en levant, par exemple, le blocus de Ghaza. Ces textes ne sont jamais suivis du moindre effet. Au contraire, l’Union européenne et les Etats-Unis récompensent Israël. C’est ce qu’a prouvé l’admission d’Israël dans l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (Ocde), la semaine dernière, et la visite en France du Premier ministre israélien Netanyahou pour assister à l’intronisation de son pays ».
Comme le précisait un communiqué de l’Association France-Palestine Solidarité (Afps) du 30 avril, « Israël à l’Ocde ? Un mauvais coup contre la paix ! », cette adhésion valait acceptation de l’inclusion de la Cisjordanie et du Golan dans le « périmètre » israélien. Le fait qu’Israël se permette quelques jours plus tard d’attaquer la flottille de la paix, confirme que cet Etat voit dans ces bonnes manières un feu vert pour toutes ses actions. Cela avait déjà été le cas en décembre 2008. C’était alors l’Union européenne qui avait décidé le « rehaussement » des relations bilatérales avec Israël, donnant à cet Etat des privilèges dont ne disposaient jusque-là que quelques grandes puissances. Les chars israéliens pouvaient quelques jours plus tard partir à l’assaut du territoire de Ghaza et commettre, en toute impunité, des « crimes de guerre », voire des « crimes contre l’humanité ».
Richard Falk, envoyé spécial des Nations unies pour les territoires occupés, écrivait, dans Le Monde Diplomatique (mars 2009) un texte intitulé : « Nécessaire inculpation des responsables de l’agression contre Ghaza. » Quelques mois plus tard, la commission des Nations unies présidée par le juge sud-africain Richard Goldstone remettait ses conclusions. Le texte confirmait que c’était bien l’armée israélienne qui avait rompu le cessez-le-feu et mettait en lumière les crimes commis. (...) L’impunité durera-t-elle ou certains gouvernements oseront-ils prendre des mesures concrètes pour sanctionner Israël, pour faire comprendre à son gouvernement (et aussi à son peuple) que cette politique a un prix, que la répression a un prix, que l’occupation a un prix ?
En Europe et aux Etats-Unis ceux qui se battent pour leur pays sont des patriotes, à Ghaza ce sont des terroristes. Depuis 1967, l’humiliation des Arabes continue. Le calvaire des Palestiniens de Ghaza coupables d’avoir mal voté n’en finit d’interpeller les consciences humaines éprises de justice. Le conflit s’est déplacé en Palestine, les autres nations ont été contraintes de signer leur reddition honteuse par une paix avec Israël, comme c’est le cas de la Jordanie et surtout de l’Egypte dont le pouvoir actuel a définitivement basculé du côté israélien en participant au blocus de Ghaza, contribuant ainsi à l’asphyxie des Ghazaouis et mieux encore en construisant un mur métallique à 30 mètres de profondeur pour éliminer les tunnels avec l’aide des puissances occidentales. D’autres pays arabes n’attendent qu’une occasion de faire « la paix » sans trop perdre la face comme le souhaite la Syrie.
Qu’ont fait les ministres arabes des Affaires étrangères devant l’attaque israélienne ? Ils ont décidé « courageusement » le 2 juin de « briser » le blocus israélien imposé à la bande de Ghaza « par tous les moyens ». Mahmoud Abbas pour sa part n’est pas en reste dans le ridicule ; il a annoncé qu’il allait demander à Barack Obama de prendre « des décisions courageuses pour changer la face » du Proche-Orient. Souvenons-nous : il a suffi d’une résolution qui ne fut pas votée par le Conseil de Sécurité pour que l’Irak soit envahi, qu’il y ait des centaines de milliers de morts et de blessés, un président pendu et en prime le chaos en Irak comme solde de tout compte de l’Occident.
Ainsi va le monde...
Pr Chems Eddine CHITOUR
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Re: Guerre des Six Jours ( 1967 )
Chronologie : la guerre des six jours
Voici les principales dates du conflit israélo-arabe déclenché par Israël
http://tempsreel.nouvelobs.com
Voici les principales dates du conflit israélo-arabe déclenché par Israël
MAI 1967
- 10: Israël informe les Nations unies qu'il ne restera pas "les bras croisés" face aux incursions arabes fomentées par la Syrie. Début avril, l'armée israélienne avait abattu 6 Mig égyptiens à la frontière israélo-syrienne.
- 16: Le président égyptien Gamal Abdel Nasser exige le départ des Casques bleus stationnés dans le Sinaï depuis la guerre d'octobre 1956 (accepté le 18 par l'Onu).
- 21: L'armée égyptienne récupère la base portuaire de Charm el-Cheikh.
- 22: Nasser annonce la fermeture du détroit de Tiran aux navires israéliens, entrainant le blocus du golfe d'Akaba.
- 30: Réconciliation du roi Hussein de Jordanie et de Nasser qui signent un accord de défense. Le 4 juin, l'Irak adhère au pacte jordano-égyptien.
JUIN
- 5: L'aviation israélienne ouvre les hostilités en pilonnant les 19 bases aériennes égyptiennes (410 avions détruits). L'armée s'enfonce profondément dans le Sinaï.
La Syrie, l'Irak, la Jordanie, l'Algérie, le Yemen, le Soudan, le Koweït et l'Arabie saoudite se déclarent en guerre contre Israël. Les Etats-Unis proclament leur neutralité.
- 6: L'armée israélienne s'empare de Gaza et pénètre, sur le front jordanien, dans le secteur arabe de Jérusalem.
Après un long tête à tête américano-soviétique, le Conseil de sécurité adopte à l'unanimité une résolution demandant un cessez-le-feu immédiat.
- 7: Bataille de blindés au coeur du Sinaï tandis que l'armée israélienne occupe la rive orientale du canal de Suez. La Marine s'empare de Charm el-Cheikh et dégage le golfe d'Akaba.
La Jordanie qui a perdu la Cisjordanie et Jérusalem-est, accepte le cessez-le-feu.
- 8: Tirs d'artillerie à la frontière israélo-syrienne.
Le Caire accepte le cessez-le-feu.
- 9: Les Israéliens pénètrent dans le Golan.
Nasser démissionne mais, sous la pression de la rue, revient sur sa décision.
- 10: L'Union soviétique rompt ses relations diplomatiques avec Israël.
Après la chute de Kuneitra, la Syrie, qui a accepté le cessez-le-feu, s'incline et cesse le combat.
- 28: La knesset vote l'annexion de Jérusalem-est.
- 1er SEPT: Au sommet de Khartoum, les pays arabes décident de ne pas reconnaître et de ne pas négocier avec Israël.
- 22 NOV: Le Conseil de sécurité de l'Onu adopte la résolution 242 qui enjoint à Israël de se retirer de ou des (selon la version anglaise ou française) territoires occupés.
Le conflit a permis à l'Etat hébreu d'annexer le secteur est de Jérusalem, d'occuper le Golan, le Sinaï, la bande de Gaza et la Cisjordanie.
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Re: Guerre des Six Jours ( 1967 )
Le contexte stratégique de la Guerre des Six Jours
La Guerre des six jours ne peut être comprise qu’à la lumière des évolutions géopolitiques qui ont affecté le système bipolaire entre 1956 – année de la campagne du Sinaï – et 1967.
Une situation bloquée depuis 1956
En 1956, Nasser nationalise le canal de Suez, jusqu’ici sous contrôle anglo-français. Les israéliens sont les premiers concernés par cette mesure qui leur bloque le passage du canal et des détroits de Tiran, indispensable à leur économie. Pour mettre un terme au chantage égyptien, ils mettent sur pied l’opération « Kadesh », la campagne de Suez. Déclenchée le 29 octobre 1956, en collaboration avec les gouvernements français et britannique, elle leur donne le contrôle de la péninsule du Sinaï et permet de desserrer l’étau sur les navires israéliens dans le détroit de Tiran. Mais ce succès militaire se transforme rapidement en désastre politique. Ben Gourion, qui annonce à la Knesset le début du « troisième royaume d’Israël » doit vite déchanter : La France et la Grande Bretagne, qui ont prit le contrôle du canal, sont lâchées par les Etats Unis, qui, soucieux de préserver l’équilibre précaire avec l’URSS, font pression sur Israël pour qu’elle évacue la péninsule du Sinaï. De son côté, l’URSS ne fait pas dans la dentelle. Israël doit se retirer sinon c’est « son existence qui est en jeu ». Ben Gourion ordonne alors le retrait des troupes israéliennes en mars 57 en prévenant que toute fermeture future des détroits de Tiran serait un Casus Belli.
Dans les coulisses…
Dans les coulisses de la guerre de Suez, se met en place le système international de la guerre des Six jours. C’est en effet à cette occasion que chaque acteur va peu à peu modifier son comportement jusqu’à 1967. Voyons comment a évolué chacun.
Le contexte diplomatique de Suez
En 1956, les Etats Unis sont engagés dans un bras de fer avec l’URSS. Staline est mort depuis trois ans et son successeur Khrouchtchev met en place une stratégie de contournement dans laquelle le tiers monde joue un rôle clé. Parce que la situation en Europe est bloquée, que le rideau de fer entre Ouest et Est y est rigide, que les coups de force de Staline à Berlin n’ont rien donné, Khrouchtchev cherche à inscrire des points dans le tiers monde pour élargir le camp socialiste et améliorer sa position face aux occidentaux menés par les Etats Unis.
Le principal pays qu’il veut rapprocher du camp socialiste est l’Egypte. Il espère qu’à sa suite, l’ensemble du proche orient suivra. Il entame alors un rapprochement avec Nasser, lui proposant des aides économiques et militaires.
Nasser n’a que faire de la lutte idéologique de la guerre froide mais il comprend que l’approche de l’URSS a son égard accroît sa marge de manœuvre. Il fera donc monter les enchères entre les deux supers grands.
Pour les Etats Unis, en effet, il est hors de question de laisser un pays aussi important que l’Egypte tomber dans le giron de Moscou. Si l’URSS lui propose de l’aide et du soutien, les Etats Unis doivent lui proposer encore plus. Nasser commence ainsi à faire jouer les deux pour accroître sa puissance et son crédit.
C’est un Nasser courtisé par Moscou et Washington qui décide de fermer les détroits de Tiran. Aucun des deux supers grands ne se risquera à le condamner ouvertement, de peur de le pousser dans les bras de l’autre. Et quand Israël, la Grande Bretagne et la France reprennent le contrôle du canal, les Etats Unis réagissent avec fermeté et exigent d’Israël le retrait du Sinaï. Pour ne pas jeter l’Egypte dans le camp des socialistes. Camouflet pour la France, la Grande Bretagne et Israël. Mais chacun y apprendra sa leçon.
Les Etats Unis et l’URSS
Voyant les Etats Unis adopter une position à son avantage, Nasser décide de faire monter les enchères d’un cran et se rapproche un peu plus des soviétiques. Pour les Etats Unis, c’en est trop. L’URSS construit à l’Egypte le barrage d’Assouan et lui fournit des conseillers militaires, Ce pays est devenu irrécupérable. Si Nasser n’est pas formellement dans le camp soviétique, il est sous son influence militaire et stratégique. Washington désabusé, comprend qu’il faut faire preuve de fidélité et de fermeté. A partir de l’administration Kennedy, il se rapproche d’Israël et devient peu à peu son principal fournisseur d’armes.
De son côté, l’URSS se rapproche également de la Syrie. Il les soutient fermement et les poussera à la confrontation avec Israël.
La France et la Grande Bretagne
Ces deux pays avaient un intérêt évident à remporter une victoire éclatante à Suez et à faire reculer Nasser. La France est engagée dans la guerre d’Algérie et veut montrer par cette opération sa fermeté en même temps qu’elle veut décourager l’Egypte et d’autres pays arabes d’apporter leur aide aux insurgés algériens.
La Grande Bretagne, puissance sur le déclin, conserve après 1945 une grande influence au Proche Orient où elle était la principale puissance avant la Seconde guerre mondiale. Par l’opération de Suez, elle vise surtout à maintenir son rang dans cette région. La position des Etats Unis les surprend et les engage à repenser leur relation au monde arabe et aux Etats Unis. La France s’oriente ainsi peu à peu vers une politique axée sur une distanciation des Etats Unis (visite de De Gaulle à Pékin, retrait des troupes françaises du commandement de l’OTAN), le désengagement en Algérie, un rapprochement avec le monde arabe et un refroidissement des relations avec Israël. Ainsi, à l’heure où les Etats Unis commencent à fournire des armes à Israël, la France met en place l’embargo sur les armes que De Gaulle imposera en 1967 au peuple « arrogant, sur de lui et dominateur ». La politique étrangère de la France a pris ses marques pour les décennies à venir.
La Grande Bretagne comprend la situation différemment. Elle parvient à la conclusion que son déclin est inexorable, qu’elle ne peut maintenir seule sa puissance. Sous la direction d’Harold MacMillan, elle entame un rapprochement stratégique avec les Etats Unis, s’alignant presque tout le temps sur leur position. Pour rester sur les rails, le wagon britannique s’accroche à la locomotive américaine.
1967 clarifié
Tous les éléments de la Guerre des Six jours ont ainsi été mis en place une décennie auparavant. Les Etats Unis se sont rapprochés d’Israël. L’URSS pousse les pays arabes à la confrontation avec Israël dans l’espoir d’atteindre les Etats Unis. Et la France cesse d’être l’alliée et l’amie d’Israël.
histoiredesjuifs.com
La Guerre des six jours ne peut être comprise qu’à la lumière des évolutions géopolitiques qui ont affecté le système bipolaire entre 1956 – année de la campagne du Sinaï – et 1967.
Une situation bloquée depuis 1956
En 1956, Nasser nationalise le canal de Suez, jusqu’ici sous contrôle anglo-français. Les israéliens sont les premiers concernés par cette mesure qui leur bloque le passage du canal et des détroits de Tiran, indispensable à leur économie. Pour mettre un terme au chantage égyptien, ils mettent sur pied l’opération « Kadesh », la campagne de Suez. Déclenchée le 29 octobre 1956, en collaboration avec les gouvernements français et britannique, elle leur donne le contrôle de la péninsule du Sinaï et permet de desserrer l’étau sur les navires israéliens dans le détroit de Tiran. Mais ce succès militaire se transforme rapidement en désastre politique. Ben Gourion, qui annonce à la Knesset le début du « troisième royaume d’Israël » doit vite déchanter : La France et la Grande Bretagne, qui ont prit le contrôle du canal, sont lâchées par les Etats Unis, qui, soucieux de préserver l’équilibre précaire avec l’URSS, font pression sur Israël pour qu’elle évacue la péninsule du Sinaï. De son côté, l’URSS ne fait pas dans la dentelle. Israël doit se retirer sinon c’est « son existence qui est en jeu ». Ben Gourion ordonne alors le retrait des troupes israéliennes en mars 57 en prévenant que toute fermeture future des détroits de Tiran serait un Casus Belli.
Dans les coulisses…
Dans les coulisses de la guerre de Suez, se met en place le système international de la guerre des Six jours. C’est en effet à cette occasion que chaque acteur va peu à peu modifier son comportement jusqu’à 1967. Voyons comment a évolué chacun.
Le contexte diplomatique de Suez
En 1956, les Etats Unis sont engagés dans un bras de fer avec l’URSS. Staline est mort depuis trois ans et son successeur Khrouchtchev met en place une stratégie de contournement dans laquelle le tiers monde joue un rôle clé. Parce que la situation en Europe est bloquée, que le rideau de fer entre Ouest et Est y est rigide, que les coups de force de Staline à Berlin n’ont rien donné, Khrouchtchev cherche à inscrire des points dans le tiers monde pour élargir le camp socialiste et améliorer sa position face aux occidentaux menés par les Etats Unis.
Le principal pays qu’il veut rapprocher du camp socialiste est l’Egypte. Il espère qu’à sa suite, l’ensemble du proche orient suivra. Il entame alors un rapprochement avec Nasser, lui proposant des aides économiques et militaires.
Nasser n’a que faire de la lutte idéologique de la guerre froide mais il comprend que l’approche de l’URSS a son égard accroît sa marge de manœuvre. Il fera donc monter les enchères entre les deux supers grands.
Pour les Etats Unis, en effet, il est hors de question de laisser un pays aussi important que l’Egypte tomber dans le giron de Moscou. Si l’URSS lui propose de l’aide et du soutien, les Etats Unis doivent lui proposer encore plus. Nasser commence ainsi à faire jouer les deux pour accroître sa puissance et son crédit.
C’est un Nasser courtisé par Moscou et Washington qui décide de fermer les détroits de Tiran. Aucun des deux supers grands ne se risquera à le condamner ouvertement, de peur de le pousser dans les bras de l’autre. Et quand Israël, la Grande Bretagne et la France reprennent le contrôle du canal, les Etats Unis réagissent avec fermeté et exigent d’Israël le retrait du Sinaï. Pour ne pas jeter l’Egypte dans le camp des socialistes. Camouflet pour la France, la Grande Bretagne et Israël. Mais chacun y apprendra sa leçon.
Les Etats Unis et l’URSS
Voyant les Etats Unis adopter une position à son avantage, Nasser décide de faire monter les enchères d’un cran et se rapproche un peu plus des soviétiques. Pour les Etats Unis, c’en est trop. L’URSS construit à l’Egypte le barrage d’Assouan et lui fournit des conseillers militaires, Ce pays est devenu irrécupérable. Si Nasser n’est pas formellement dans le camp soviétique, il est sous son influence militaire et stratégique. Washington désabusé, comprend qu’il faut faire preuve de fidélité et de fermeté. A partir de l’administration Kennedy, il se rapproche d’Israël et devient peu à peu son principal fournisseur d’armes.
De son côté, l’URSS se rapproche également de la Syrie. Il les soutient fermement et les poussera à la confrontation avec Israël.
La France et la Grande Bretagne
Ces deux pays avaient un intérêt évident à remporter une victoire éclatante à Suez et à faire reculer Nasser. La France est engagée dans la guerre d’Algérie et veut montrer par cette opération sa fermeté en même temps qu’elle veut décourager l’Egypte et d’autres pays arabes d’apporter leur aide aux insurgés algériens.
La Grande Bretagne, puissance sur le déclin, conserve après 1945 une grande influence au Proche Orient où elle était la principale puissance avant la Seconde guerre mondiale. Par l’opération de Suez, elle vise surtout à maintenir son rang dans cette région. La position des Etats Unis les surprend et les engage à repenser leur relation au monde arabe et aux Etats Unis. La France s’oriente ainsi peu à peu vers une politique axée sur une distanciation des Etats Unis (visite de De Gaulle à Pékin, retrait des troupes françaises du commandement de l’OTAN), le désengagement en Algérie, un rapprochement avec le monde arabe et un refroidissement des relations avec Israël. Ainsi, à l’heure où les Etats Unis commencent à fournire des armes à Israël, la France met en place l’embargo sur les armes que De Gaulle imposera en 1967 au peuple « arrogant, sur de lui et dominateur ». La politique étrangère de la France a pris ses marques pour les décennies à venir.
La Grande Bretagne comprend la situation différemment. Elle parvient à la conclusion que son déclin est inexorable, qu’elle ne peut maintenir seule sa puissance. Sous la direction d’Harold MacMillan, elle entame un rapprochement stratégique avec les Etats Unis, s’alignant presque tout le temps sur leur position. Pour rester sur les rails, le wagon britannique s’accroche à la locomotive américaine.
1967 clarifié
Tous les éléments de la Guerre des Six jours ont ainsi été mis en place une décennie auparavant. Les Etats Unis se sont rapprochés d’Israël. L’URSS pousse les pays arabes à la confrontation avec Israël dans l’espoir d’atteindre les Etats Unis. Et la France cesse d’être l’alliée et l’amie d’Israël.
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