Marine de guerre française

La Marine nationale est la composante maritime de l'armée française.

Elle est appelée familièrement « La Royale », peut-être parce qu'avant d'être nationale elle a été royale et qu'on lui prête un attachement nostalgique à la monarchie — plus probablement parce que l'état-major de la marine est installé au 2, rue Royale à Paris.

La devise de la Marine, inscrite sur tous ses bâtiments, est : Honneur — Patrie — Valeur — Discipline.

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Marine_nationale_(France)

Liste des navires de la marine nationale française

Voici la liste des bâtiments de la Marine nationale française en service en 2009.

Porte-aéronefs

Porte-avions Charles-de-Gaulle - R91
Porte-hélicoptères Jeanne d'Arc - R97
Porte-hélicoptères Mistral - L9013
Porte-hélicoptères Tonnere - L9014

Frégates

Frégates de défense aérienne (FDA) de type Horizon
Frégate de défense aérienne Forbin - D620[1]
Frégate de défense aérienne Chevalier Paul - D621 (en service depuis Juin 2009)
Frégates antiaériennes (FAA) de type Cassard
Frégate antiaérienne Cassard - D614
Frégate antiaérienne Jean Bart - D615
Frégates anti sous-marines de Classe Tourville (F67)
Frégate anti-sous-marine Tourville - D610
Frégate anti-sous-marine De Grasse - D612
Frégates anti-sous-marine de type Georges Leygues (F70)
Frégate anti-sous-marine Georges Leygues - D640
Frégate anti-sous-marine Dupleix - D641
Frégate anti-sous-marine Montcalm - D642
Frégate anti-sous-marine Jean de Vienne - D643
Frégate anti-sous-marine Primauguet - D644
Frégate anti-sous-marine La Motte-Picquet - D645
Frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville - D646
Frégates de type La Fayette
Frégate La Fayette - F710
Frégate Surcouf - F711
Frégate Courbet - F712
Frégate Aconit - F713
Frégate Guépratte - F714
Frégates de surveillance de type Floréal
Frégate de surveillance Floréal - F730
Frégate de surveillance Prairial - F731
Frégate de surveillance Nivôse - F732
Frégate de surveillance Ventôse - F733
Frégate de surveillance Vendémiaire - F734
Frégate de surveillance Germinal - F735

Avisos

Avisos de la classe d'Estienne d'Orves (type A69)
Aviso Lieutenant de vaisseau Le Hénaff - F789
Aviso Lieutenant de vaisseau Lavallée - F790
Aviso Commandant l'Herminier - F791
Aviso Premier maître l'Her - F792
Aviso Commandant Blaison - F793
Aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet - F794
Aviso Commandant Ducuing - F795
Aviso Commandant Birot - F796
Aviso Commandant Bouan - F797

Sous-marins

Sous-marins nucléaires d'attaque (SNA)
Sous-marin nucléaire d'attaque Rubis - S601
Sous-marin nucléaire d'attaque Saphir - S602
Sous-marin nucléaire d'attaque Casabianca - S603
Sous-marin nucléaire d'attaque Émeraude - S604
Sous-marin nucléaire d'attaque Améthyste - S605
Sous-marin nucléaire d'attaque Perle - S606
Sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) type Le Triomphant
Sous-marin nucléaire lanceurs d'engins nouvelle génération Le Triomphant - S616
Sous-marin nucléaire lanceurs d'engins nouvelle génération Le Téméraire - S617
Sous-marin nucléaire lanceurs d'engins nouvelle génération Le Vigilant - S618
Sous-marin nucléaire lanceurs d'engins nouvelle génération Le Terrible - S619 (en service en 2010)
.../...

Bâtiments de soutien

Bâtiment atelier polyvalent Jules Verne - A620 (désarmement courant 2009)
Bâtiment de soutien mobile Loire - A615 (désarmement courant 2009)
Pétroliers ravitailleurs classe Durance :
Pétrolier ravitailleur Meuse - A607
Bâtiment de commandement et de ravitaillement Var - A608
Bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne - A630
Bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme - A631

Patrouilleurs

Le patrouilleur l'Audacieuse P682
Le patrouilleur la Capricieuse P684Patrouilleur austral Albatros - P681
Patrouilleur de service public (PSP)
Patrouilleur type Espadon 50 Grèbe - P679
Patrouilleur type Arago - P675
Patrouilleur type Sterne - P680 (désarmement courant 2009)
Patrouilleur type OPV 54
Patrouilleur Flamant - P676
Patrouilleur Cormoran - P677
Patrouilleur Pluvier - P678
Patrouilleur type P400
Patrouilleur L'Audacieuse - P682
Patrouilleur La Boudeuse - P683
Patrouilleur La Capricieuse - P684
Patrouilleur La Fougueuse - P685 (désarmement courant 2009)
Patrouilleur La Glorieuse - P686
Patrouilleur La Gracieuse - P687
Patrouilleur La Moqueuse - P688
Patrouilleur La Railleuse - P689
Patrouilleur La Rieuse - P690
Patrouilleur La Tapageuse - P691
Patrouilleur type Fulmar
Patrouilleur Fulmar - P740 (armé par la marine nationale au cours de 2009)
Patrouilleur de surveillance de sites (PSS)
Patrouilleur Athos - A712
Patrouilleur Aramis - A713

Bâtiments de lutte contre les mines

Le chasseur de mine Cassiopée M642
Le BRS Antarès M770Chasseur de mines Éridan - M641
Chasseur de mines Cassiopée - M642
Chasseur de mines Andromède - M643
Chasseur de mines Pégase - M644
Chasseur de mines Orion - M645
Chasseur de mines Croix du Sud - M646
Chasseur de mines Aigle - M647
Chasseur de mines Lyre - M648
Chasseur de mines Persée - M649 (désarmement courant 2009)
Chasseur de mines Sagittaire - M650
Chasseur de mines Verseau - M651 (désarmement courant 2009)
Chasseur de mines Céphée - M652
Chasseur de mines Capricorne - M653
Bâtiment remorqueur de sonars (BRS)
BRS Antarès - M770
BRS Altaïr - M771
BRS Aldébaran - M772
Bâtiment-base de plongeurs démineurs (BBPD)
BBPD Vulcain - M611
BBPD Styx - M614
BBPD Pluton - M622
BBPD Achéron - A613
Bâtiments amphibies

Le BPC Mistral L9013
Le BATRAL La Grandière L9034Bâtiment de projection et de commandement Mistral
BPC Mistral - L9013
BPC Tonnerre - L9014
Transport de chalands de débarquement type Foudre
TCD Foudre - L9011
TCD Siroco - L9012
Bâtiments de transport léger (BATRAL) type Champlain:
BATRAL Francis Garnier - L9031 (désarmement courant 2009)
BATRAL Dumont d'Urville - L9032
BATRAL Jacques Cartier - L9033
BATRAL La Grandière - L9034

Engins et chalands de débarquement

Engin de débarquement d'infanterie et de chars :
EDIC Sabre - L9051
EDIC Dague - L9052
Chaland de débarquement d'infanterie et de chars :
CDIC Rapière - L9061
CDIC Hallebarde - L9062
.../...

Autres navires

L'Abeille Flandre
Le Dupuy de Lome A759
Le BEM Monge A601
Le voiliers goelettes Belle Poule A650
Le Guépard A 752Remorqueur de Haute Mer (RHM)
RHM Tenace - A669
RHM Malabar - A664
Remorqueur-Ravitailleur de type RR4000
RR Revi - A635
Remorqueurs d'intervention d'assistance et de sauvetage (RIAS)
RIAS Abeille Bourbon - Affrété
RIAS Abeille Liberté - Affrété
Remorqueurs d'intervention en haute mer (RIHM)
RIHM Abeille Flandre - Affrété
RIHM Abeille Languedoc - Affrété
Bâtiments de soutien, d'assistance et de dépollution (BSAD)
BSAD Carangue - Affrété
BSAD Argonaute - Affrété
BSAD Alcyon - Affrété
BSAD Ailette - Affrété
Bâtiment de soutien aux nageurs de combat (BSNC)
BSNC Malin - A616
Bâtiment de soutien à la plongée
BSP Alizé - A645
Bâtiment de soutien aux régions
BSR de type Taapé
BSR Taapé
BSR type Chamois
BSR Élan - A768
BSR Chevreuil - A774 (désarmement courant 2009)
BSR Gazelle - A775
BSR Isard - A776
Bâtiment d'expérimentation
Bâtiment d'expérimentations de guerre des mines AGE Téthis - A785
Bâtiment de recherches électromagnétiques (AGI) Dupuy de Lôme - A759
Bâtiment d'Essais et de Mesures Monge - A601
Batiments hydro-océanographiques
Bâtiment océanographique Beautemps-Beaupré - A758
Bâtiment océanographique Le Pourquoi-Pas ?, partagé avec l'Ifremer
Bâtiment hydrographique de 2e classe Laplace - A793
Bâtiment hydrographique de 2e classe Lapérouse - A791
Bâtiment hydrographique de 2e classe Borda - A 792
Bâtiments école
Voiliers goelettes type paimpolaises
Étoile - A649
Belle Poule - A650
Côtre
Mutin - A652
Yawl
La Grande Hermine - A653
Bâtiment d'instruction à la navigation type Glycine
Glycine- A770
Églantine - A771
Bâtiment d'instruction type Léopard
Léopard - A 748
Panthère - A 749
Jaguar - A 750
Lynx - A 751
Guépard - A 752
Chacal - A 753
Tigre - A 754
Lion - A 755
wikipédia

Liens sur la Marine française (189 sites)

http://www.wielingen1991.org/fr/les_liens/fra_marine.htm



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La marine française capture 11 pirates présumés

La frégate Nivôse a également saisi un lance-roquettes et deux fusils d'assaut, lors de l'opération au large de la Somalie.

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La frégate française Nivôse a capturé dimanche matin 11 pirates présumés, armés de deux fusils d'assaut et d'un lance-roquettes, au large de la Somalie. Les suspects naviguaient sur deux embarcations rapides, ou skiffs, accompagnées d'un «bateau-mère», à plus de 500 milles nautiques de Mombasa.

«C'est exactement la même position que celle de l'affaire du Safmarine Asia», a commenté le commandant du Nivôse, le capitaine de frégate Jean-Marc Le Quilliec, qui a réalisé trois prises successives de pirates présumés en une quinzaine de jours dans l'Océan indien.

Le 15 avril, le Nivôse avait intercepté dans la même zone onze pirates qui avaient attaqué le Safmarine Asia, un bâtiment de commerce, sous pavillon du Liberia.

Jeudi matin, la frégate avait intercepté le «bateau-mère» de pirates présumés et capturé les trois hommes qui se trouvaient à bord à 420 milles nautiques des côtes somaliennes, dans la Zone économique exclusive (ZEE) des Seychelles.


Des suspects très jeunes et épuisés
Repérés par le Nivôse peu avant 8 heures, heure locale dimanche, les deux skiffs, ont confondu la frégate de surveillance avec un navire marchand, et l'ont pris en chasse.

Avançant vers le soleil pour ne pas être identifiée, la frégate a laissé les deux skiffs s'approcher, puis s'est retournée, engageant ses embarcations légères et son hélicoptère dans un assaut rapide qui a abouti à la capture des suspects.

Sur celui l'un des deux skiffs, les fusiliers marins engagés dans l'assaut, ont découvert 2 fusils automatiques de type Kalashnikov, plusieurs chargeurs de munition, un lance-roquette, et 5 roquettes.

Transférés à bord de la frégate, les suspects, dont certains paraissent extrêmement jeunes, et profondément épuisés, ont été fouillés, et retenus assis mains sur la tête, sur la plage avant du bâtiment.

C'est la troisième prise successive pour le Nivôse qui a relevé le 12 avril le Floréal dans la force européenne anti-piraterie Atalante, lancée le 8 décembre.

De leur côté, les garde-côtes seychellois ont arrêté trois Somaliens suspectés d'actes de pirateries dans l'Océan indien, a annoncé dimanche la présidence de l'archipel alors que les captures de navires se sont poursuivies durant le week-end.
Lefigaro

Premier tir du missile antinavire Exocet block 3 à partir d’une frégate

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Un Exocet MM40 (crédit : DGA)

Le premier tir, à partir d’un bâtiment de combat, de la version block 3 du missile antinavire Exocet mer-mer 40 (MM40) a été effectué avec succès jeudi 18 mars 2010 sur le site d’essais de missiles de la direction générale de l’armement (DGA) à l’île du Levant, au large de Toulon. Le missile a été lancé par le Chevalier Paul, frégate de type Horizon récemment livrée par la DGA à la marine nationale.

Le programme de transformation de 45 missiles Exocet MM40 block 2 de la marine nationale en missiles block 3 a été notifié par la DGA à la société MBDA fin décembre 2008. Cette commande fait suite à un contrat de développement passé en janvier 2004. Les missiles seront livrés de décembre 2010 à juin 2013.
Les évolutions block 3 de l’Exocet doublent la portée du missile et lui permettent d’attaquer des cibles situées en zone littorale.

Source:DGA/COMM

Nicolas Sarkozy dévoile la première frégate FREMM

Nicolas Sarkozy était mardi à Lorient (Morbihan), pour assister au "dévoilement" de la première des frégates multimissions (FREMM) de la marine nationale, qui a été mise à l'eau par le chantier DCNS le 29 avril dernier. Baptisé Aquitaine , ce navire de 6.000 tonnes est le premier d'une série dont, à ce jour, la France a prévu d'acquérir onze exemplaires, en deux versions. La première, à vocation anti sous-marine, devrait compter neuf bâtiments portant chacun le nom d'une région française (les sept suivantes sont : Normandie, Provence, Bretagne, Auvergne, Languedoc, Alsace et Lorraine ), dont les entrées en service s'échelonneront jusqu'en 2025. La seconde version à vocation antiaérienne comptera deux bâtiments, les FREDA.

Initialement, la série FREMM devait compter 17 navires, en versions ASM (anti-sous-marine) et AVT (Action vers la terre). Il n'y en aura donc que onze, mais cette réduction de "cible" ne se traduira par aucune réduction de prix... Au départ, DCNS s'était engagée à ce que chaque FREMM coûte environ 380 millions d'euros. Soit 6,5 milliards pour 17 exemplaires. Selon une tradition bien établie dans la défense française, le prix des matériels militaires est une donnée flexible et sujette aux variations saisonnières. Les onze bâtiments finalement commandés coûteront 7 milliards, soit 636 millions d'euros par navire. Ce prix intègre les études, les rechanges sur toute la durée de la vie du navire ainsi que sa déconstruction. Mais pas les armements, bien sûr.

À Lorient, le président était accueilli par le pdg de DCNS, Patrick Boissier, dont il avait personnellement décidé la nomination , ainsi que par le ministre de la Défense Hervé Morin, et le ministre de l'Industrie Christian Estrosi. La France a vendu une FREMM au Maroc, et continue de fonder de gros espoirs à l'exportation, bien que que deux clients potentiels se soient éloignés. En Algérie, DCNS fait face notamment aux Italiens, qui devraient emporter le marché. En Grèce, à qui la France se prépare à prêter 6 milliards d'euros pour faire face à une dette abyssale, on voit mal comment la commande actuellement prévue de six frégates FREMM pourrait faire l'objet de priorités, y compris en étant construites sous licence aux chantiers Elefsis. La France propose par ailleurs les FREMM à quelques autres pays, dont l'Arabie saoudite et le Brésil.

lepoint

Une mission Jeanne d’Arc « interarmées »

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Alors que le porte-hélicoptère Jeanne d’Arc a été désarmé après avoir porté le pavillon français pendant plus de 40 ans sur toutes les mers du globe, il revient maintenant au Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral de reprendre le flambeau.

En effet, c’est ce navire qui a été désigné pour permettre aux 93 enseignes de vaisseau de l’Ecole navale, accompagnés par 18 camarades étrangers, 12 élèves commissaires de la marine, 5 administrateurs des affaires maritimes, 7 médecins des armées et 14 sous-lieutenants des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan, d’accomplir leur stage d’application.

Parti de Toulon le 20 février dernier, après avoir reçu la visite d’Alain Juppé, désormais ancien ministre de la Défense, le BPC Mistral a rejoint Brest une semaine plus tard afin d’accueillir à son bord non seulement les élèves officiers mais aussi un groupement tactique embarqué (GTE) du 3ème Régiment d’Infanterie de Marine (RIMa) de Vannes. Un détachement de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), avec 4 hélicoptères (2 Puma et 2 Gazelle), embarquera à son tour lorsque le navire croisera de nouveau devant les côtes varoises.

Comme il n’y a plus de navire dédié uniquement à la formation comme pouvait l’être la Jeanne d’Arc, les élèves de l’Ecole navale vont suivre leur stage d’application à bord d’un navire opérationnel et ainsi être tout de suite confrontés à des missions interarmées et amphibies.

L’appareillage du BPC Mistral de Brest, au cours de l’après-midi de ce 28 février, marquera le début de la mission « Jeanne d’Arc ». Le navire doit revenir en Méditerranée, où il pourrait être mobilisé pour une mission humanitaire au large de la Libye, en proie à des troubles depuis plusieurs jours.

Mais c’est dans l’océan Indien que doit se dérouler la majeure partie de cette mission, prévue pour durer jusqu’au 15 juillet prochain. Des escales sont programmées à Djibouti, à Abu Dhabi, à Cochin (Inde) et à Singapour. Outre les exercices amphibies (un doit avoir lieu en Corse du 6 au 15 mars et un autre du 20 au 24 mars au large de Djibouti), les élèves officiers de marine participeront à des opérations de lutte contre le terrorisme et la piraterie, en coopération avec des forces navales alliées.

Pour cette mission, le BPC Mistral, commandé par le capitaine de vaisseau Xavier Moreau, sera accompagné par la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues.

http://www.opex360.com/
http://www.ouest-france.fr/

Le BPC Mistral mobilisé pour une opération d’évacuation en Libye

Les élèves de l’Ecole navale qui viennent d’embarquer à bord du Bâtiment de projection de commandement (BPC) Mistral afin d’effectuer leur stage d’application dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc » n’auront pas à attendre longtemps avant de plonger dans le grand bain.

En effet, le BPC Mistral, qui a appareillé de Brest le 28 février dernier, va être mobilisé pour prendre part à une opération d’évacuation des travailleurs égyptiens réfugiés à la frontière tuniso-libyenne après avoir fui les violences dont la Libye est le théâtre depuis le mois de février. La France prévoit également d’envoyer plusieurs avions gros porteurs.

L’objectif est d’évacuer 5.000 personnes et de répondre ainsi aux appels lancés par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et l’Egypte. Cette opération, qui se fera en coordination avec l’Union européenne, doit aussi permettre d’aider la Tunisie, qui doit faire face à afflux de 75.000 réfugiés dans la zone frontalière avec la Libye.

Navire le plus imposant de la Marine nationale, après le porte-avions Charles de Gaulle, le BPC Mistral dispose à son bord d’un hôpital d’une superficie de 900m2 avec 2 blocs opératoires et 69 lits disponibles.

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Un sous-marin nucléaire d’attaque français placé sous commandement britannique

En août 2010, l’on apprenait qu’un sous-marine nucléaire lanceur d’engins (SNLE) britannique de la classe Vanguard avait été pisté par submersible Akula de la marine russe, alors qu’il sortait de sa base de Faslane, en Ecosse.

Finalement, l’Akula fut pris à son tour en chasse par un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de la classe Trafalgar, dont 6 exemplaires sont encore en service au sein de la marine britannique avant d’être progressivement remplacés par ceux du type Astute.

A l’occasion de cette révélation, la Royal Navy avait alors indiqué que le nombre des contacts signalés par ses sous-mariniers avec des sous-marins russes était le plus important depuis la chute du Mur de Berlin.

Et, d’après le chef d’état-major de la Marine nationale, l’amiral Pierre-François Forissier, un SNA français est récemment allé prêter main-forte à la Royal Navy, en passant même sous son commandement pendant la durée d’une mission réalisée à son profit.

Au cours d’un entretien accordé au quotidien Le Télégramme, le CEMM a glissé cette confidence à propos de la coopération franco-britannique en matière de défense, laquelle a fait l’objet d’accords entre Paris et Londres en novembre dernier.

« On arrive maintenant à faire ensemble des choses de façon naturelle » a-t-il déclaré. « Récemment, le Charles-de-Gaule était dans l’océan Indien, et une frégate britannique s’est jointe au groupe aéronaval français » a-t-il rappelé. Avant d’ajouter : « Un sous-marin français est passé sous commandement britannique dans le grand Nord pour surveiller de plus près les Russes ».

Interrogé sur cet aspect de la coopération franco-britannique, le Sirpa Marine a mis en avant la confidentialité des activités sous-marines et n’a pas souhaité en dire davatange, si ce n’est que le passage d’un sous-marin sous le commandement d’une autre marine « relève d’un niveau de confiance élevé entre les pays concernés. »

opex360.com

La frégate Aquitaine reçoit son premier commandant

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L’Aquitaine, la première des 11 frégates multi-missions (FREMM) qui entreront en service au sein de la Marine nationale va prochainement commencer ses essais en mer, au large de Lorient.

Pour cela, et grâce à une plate-forme d’entraînement mise à leur disposition par DCNS, 60 marins placés sous les ordres du capitaine de vaisseai Benoît Rouvière ont suivi une préparation pour manoeuvrer ce nouveau bâtiment.

Aussi, c’est en toute logique que le vice-amiral d’escadre Aubriot, commandant de la force d’action navale, fera reconnaître le capitaine de vaisseau Rouvière comme le premier « pacha » de l’Aquitaine, au cours d’une cérémonie prévue ce 29 mars.

Après celui de la Frégate de surveillance Prairial et du Bâtiment hydrographique (BH) BordaIl s’agit donc du troisième commandement de cet officier de marine, âgé de 45 ans, passé par l’Ecole navale (promotion 1986) et breveté de l’Ecole des Officiers missile-artillerie.

La frégate multi-missions Aquitaine doit normalement entrer en service en 2012 pour remplacer Le Tourville. Armé par des missiles de croisière naval, anti-aériens ASTER et des torpilles MU-90, ce navire, avec 109 marins à son bord, peut assurer des missions de maîtrise de zones d’opérations aéro-maritimes, de lutte anti-navires et anti-sous-marines, de soutien et d’appui d’opération de projection et réaliser des frappes dans la profondeur.

opex360.com

DCNS sort la première d'une série de 21 frégate


La frégate Aquitaine (142 m ; 27 nds) a appareillé ce jour, lundi 18 avril 2011 en fin d'après-midi, pour effectuer sa première sortie à la mer au large de Lorient. L'Aquitaine est la première des 11 frégates multimissions (FREMM) commandées sous responsabilité de la Direction générale de l'armement (DGA) pour la Marine nationale. Le programme franco-italien FREMM prévoit la livraison de 21 frégates aux 2 pays. La première sortie à la mer, jalon important du programme, marque le début des essais de qualification et d'intégration qui seront conduits jusqu'à la réception de la frégate par la DGA en 2012.

Les frégates multimissions, qui porteront des noms de régions françaises, constitueront à terme l'ossature de la flotte de surface dans les différents domaines de lutte à la mer (anti-sous-marine, anti-aérienne, anti-navire et asymétrique). Elles sont fortement armées : missiles mer-mer 40 Exocet, missiles antiaériens Aster, torpilles MU90. Toutes les FREMM pourront mettre en oeuvre un hélicoptère NH90 Caïman, ainsi que des forces spéciales et leurs équipements.

Le programme de frégates multimissions représente une cinquantaine de millions d'heures de travail pour plusieurs milliers de salariés français. Jusqu'en 2022, la réalisation des FREMM assurera une part très significative de l'activité de DCNS, principalement sur son site de Lorient, mais également sur ses sites de Brest et Cherbourg. De nombreux sous-traitants, essentiellement des PME, participent au projet.

Concernant l'exportation, une frégate vendue au Maroc est actuellement en construction à Lorient et d'autres états ont marqué leur intérêt pour le concept innovant des FREMM.

boursier.com

La Marine nationale commande le troisième sous-marin Barracuda

La Direction générale de l'armement a passé commande à DCNS et Areva-TA. Montant de la facture : 8,6 milliards d'euros.

Et de trois ! La Direction générale de l'armement (DGA) a commandé aux entreprises DCNS et AREVA-TA le troisième sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Barracuda, dans le cadre d'un marché global notifié en 2006, a indiqué jeudi la DGA dans un communiqué.
Le programme Barracuda prévoit la livraison à la marine nationale de six sous-marins entre 2017 et 2028. Il «représente 8,6 milliards d'euros et fournira du travail à plusieurs milliers de salariés tout au long de sa réalisation», précise la DGA. ce programme vise à remplacer les six SNA de type Rubis actuellement en service. Selon la DGA, l'assemblage de la coque du Suffren et du Duguay-Trouin, les deux premiers exemplaires de la série, se poursuit actuellement à Cherbourg.
La réalisation des six Barracuda assurera jusqu'en 2027 «une part très significative» de l'activité du groupe français de construction navale militaire DCNS, «d'AREVA-TA, du commissariat à l'énergie atomique et d'une centaine de PME», précise la direction générale de l'armement.
Photo : DR (Un sous-marin Barracuda)

LES ECHOS

Le vice-amiral de Coriolis nommé à la tête des Forces sous-marines et de la Force océanique stratégique

Le vice-amiral Charles-Edouard de Coriolis a été nommé, à l’occasion du Conseil des ministres du 14 mars, commandant des forces sous-marines et de la force océanique stratégique.

Il prendra ses nouvelles fonctions d’ALFOST à compter du 4 avril prochain et succédera ainsi au vice-amiral d’escadre Georges-Henri Mouton, appelé à devenir le numéro deux du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), lequel dépend du Premier ministre.

Admis à l’Ecole navale en 1979, le vice-amiral de Coriolis a commencé sa carrière opérationnelle à bord d’un drageur de mines, puis il a rejoint les forces sous-marines qu’il n’a pratiquement plus jamais quittées depuis.

De 1994 à 1997, l’officier a commandé l’équipage bleu du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle avant de suivre les cours du Collège interarmées de défense (CID, devenu aujourd’hui l’Ecole de Guerre).

Par la suite, il est affecté à Toulon pour diriger l’entraînement de l’escadrille de SNA qui y est basée, le vice-amiral de Coriolis rejoint en 2001 le cabinet du chef d’état-major des armées (CEMA) et obtient, deux ans plus tard, un nouveau commandement à la mer à bord du sous-marin lanceur d’engins (SNLE) Le Téméraire.

En 2005, il occupe la fonction d’adjoint « marine » au près du chef de l’état-major particulier du président de la République avant de devenir, quatre ans plus tard et jusqu’à aujourd’hui, l’attaché de défense et naval à l’ambassade de France à Londres.

opex360

Première mission pour le patrouilleur « L’Adroit »
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Mis à la disposition de la Marine nationale en octobre 2011, le patrouilleur hauturier « L’Adroit », développé sur fonds propres par DCNS, en a terminé avec sa phase d’essais et de prise en main.

En effet, après une escale effectué au début du mois à Calvi, en Corse, et une ultime phase de qualification opérationnelle, le bâtiment a admis officiellement au service actif à Toulon, le 19 mars dernier. Et il n’a pas tardé à recevoir sa première mission puisqu’il navigue actuellement en Méditerranée afin de surveiller le littoral français et assurer le contrôle des pêches.

L’Adroit a été confié à la Marine nationale par DCNS pour une durée de 3 ans, dans le cadre d’un protocole conclu en octobre 2010, à l’occasion du salon Euronaval. Cela permet ainsi à la Royale de disposer d’un patrouilleur supplémentaire – ce qui est plutôt bienvenu.

En échange, l’industriel verra son navire obtenir le certificat « sea proven », ce qui l’aidera à le vendre à l’exportation, voire qui sait, à convaincre le ministère français de la Défense d’en acquérir quelques exemplaires alors que les patrouilleurs P-400 sont en voie de disparition.

Conçu pour assumer plusieurs types de mission (police des pêches, surveillance, lutte contre la piraterie et les trafics, sauvetage, préservation de l’environnement, aide humanitaire), l’Adroit est mis en oeuvre par un équipe de seulement trente marins, grâce à son automatisation poussée.

Long de 87 mètres pour un déplacement de 1.400 tonnes en charge, il dipose d’une autonomie de 8.000 miles nautiques, ce qui peut lui permettre de rester plus de 3 semaines en haute mer tout en ayant la possibilité de pousser des pointes de vitesse jusqu’à 21 noeuds. Armé d’un canon de 20 mm, de mitrailleuses et de canons à eau, l’Adroit dipose d’une embarcation rapide de type Zodiac, d’un hélicoptère et d’un drone de type Camcopter S-100.

Selon la Marine nationale, l’Adroit pourra passer plus de 220 jours en opérations par an, d’où la nécessité de lui affecter deux équipages qui embarqueront à son bord par alternance, tous les 4 mois.

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