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Violences au Togo
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Violences au Togo
Violente répression de la manifestation du FRAC et riposte des militants
Le domicile de Jean-Pierre Fabre attaqué, le Capitaine Akakpo promet des lendemains endeuillés aux manifestants
La marche de protestation hebdomadaire du Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (Frac) a été réprimée par les forces de l’ordre comme il est désormais de coutume tous les samedis et mercredis. Les agents de la gendarmerie nationale ont encore usé de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc pour empêcher la délégation de Jean-Pierre Fabre de rejoindre les manifestants à Kondjindji, lieu de départ de la marche. Celui-ci a été escorté jusqu’à son domicile par les véhicules de la gendarmerie où de violents heurts ont opposé les forces de l’ordre à des jeunes manifestants qui tentaient de défendre le domicile du leader du Frac pris d’assaut par les forces de l’ordre armés de grenades lacrymogènes et d’armes chargées de balles blanches.
Comme il est désormais de coutume tous les week-ends à Lomé, le samedi dernier n’a pas été de tout repos pour les forces de l’ordre et les manifestants du Frac. On a ainsi assisté à l’habituelle scène de courses-poursuites entre les éléments de la gendarmerie nationale amenés par le Capitaine Akakpo et les militants du Frac déterminés à user de leur droit constitutionnel de manifester pour exprimer leur ras-le-bol face au régime en place.
Il sonnait 11h30 quand le véhicule à bord duquel avait pris place Jean-Pierre Fabre est arrivé aux feux tricolores de Nyekonakpoé, à cinquante mètres de la caserne des Sapeurs pompiers. Là, l’attendaient des véhicules de la gendarmerie nationale remplis de soldats armés de bombonnes de gaz lacrymogènes et de matraques. Ceux-ci vont empêcher le véhicule du leader du Frac de poursuivre son chemin jusqu’au lieu du rassemblement. Il s’en suit un face-à-face entre les éléments de la gendarmerie et la délégation du Frac qui va durer trois quarts d’heures environ avant que Jean-Pierre Fabre ne se décide à rebrousser chemin, suivi de près par les véhicules de la gendarmerie et de centaines de militants.
Les choses vont dégénérer une fois le cortège parvenu au domicile de Fabre où les forces de l’ordre se sont emploiyées à réprimer à coups de grenades lacrymogènes et de matraques, les militants qui accompagnaient le convoi par des chants de victoire. Très vite, la maison de l’Honorable et tout le quartier sont plongés dans d’épaisses fumées de grenades lacrymogènes. Aucune distinction n’est faite entre les manifestants et les habitants du quartier. Les éléments de la gendarmerie passent à tabac tous ceux qu’ils croisent sur leur chemin. Un jeune homme qui s’est malencontreusement retrouvé face à eux, alors qu’il allait voir son mécanicien avec un vélo en main, a été rossé avec une violence inouïe avant d’être laissé sur place.
Fait gravissime, c’est l’utilisation par les forces de l’ordre, de balles en caoutchouc, qu’elles n’ont pas hésité à tirer sur M. Patrick Djondo, chargé des affaires électorales au sein du bureau actuel de l’Ufc. « J’étais dans la maison de Jean-Pierre Fabre quand ils sont arrivés. Ils ont forcé le portail de la maison et ont tiré à bout portant sur moi », témoigne le malheureux couvert de sang.
Après ce forfait, les éléments des forces de l’ordre se replient dans leurs fourgonnettes, poursuivis par les jeunes du quartier qui entre temps sont revenus défendre le domicile du président de l’Ufc. « Environ quinze (15) minutes après le retrait de ces derniers, les partisans du Frac remarquent une voiture banalisée rodant, comme à l’accoutumée autour de la maison de Jean-Pierre Fabre qu’ils identifient comme étant celle qu’utilisent le Capitaine Akakpo et ses éléments en civile pour surveiller la maison », a témoigné un riverain. Ces derniers tentent alors de le rattraper, mais ayant senti le danger, celui-ci se sauve, poursuivi par les jeunes du Frac. On apprendra, par un communiqué rendu public par la gendarmerie dans la soirée du samedi que le pare-brise de ladite voiture a été cassé par les manifestants. « Aucun groupe de citoyens n’a le droit sans autorisation préalable d’occuper la voie publique empêchant de ce fait la liberté de circulation des autres », dit le communiqué qui met en garde le Frac contre ses manifestations. Très remonté, confie une source proche de la gendarmerie, le capitaine a promis des lendemains endeuillés aux manifestants, surtout à la délégation de Jean-Pierre Fabre si celui-ci ose encore sortir de son domicile pour manifester.
La rumeur fait état de ce qu’un jeune militant du Frac appréhendé au cours des heurts aurait succombé sous les coups des forces de l’ordre dans les locaux de la gendarmerie nationale.
Olivier Adja
LIBERTE HEBDO TOGO
Le domicile de Jean-Pierre Fabre attaqué, le Capitaine Akakpo promet des lendemains endeuillés aux manifestants
La marche de protestation hebdomadaire du Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (Frac) a été réprimée par les forces de l’ordre comme il est désormais de coutume tous les samedis et mercredis. Les agents de la gendarmerie nationale ont encore usé de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc pour empêcher la délégation de Jean-Pierre Fabre de rejoindre les manifestants à Kondjindji, lieu de départ de la marche. Celui-ci a été escorté jusqu’à son domicile par les véhicules de la gendarmerie où de violents heurts ont opposé les forces de l’ordre à des jeunes manifestants qui tentaient de défendre le domicile du leader du Frac pris d’assaut par les forces de l’ordre armés de grenades lacrymogènes et d’armes chargées de balles blanches.
Comme il est désormais de coutume tous les week-ends à Lomé, le samedi dernier n’a pas été de tout repos pour les forces de l’ordre et les manifestants du Frac. On a ainsi assisté à l’habituelle scène de courses-poursuites entre les éléments de la gendarmerie nationale amenés par le Capitaine Akakpo et les militants du Frac déterminés à user de leur droit constitutionnel de manifester pour exprimer leur ras-le-bol face au régime en place.
Il sonnait 11h30 quand le véhicule à bord duquel avait pris place Jean-Pierre Fabre est arrivé aux feux tricolores de Nyekonakpoé, à cinquante mètres de la caserne des Sapeurs pompiers. Là, l’attendaient des véhicules de la gendarmerie nationale remplis de soldats armés de bombonnes de gaz lacrymogènes et de matraques. Ceux-ci vont empêcher le véhicule du leader du Frac de poursuivre son chemin jusqu’au lieu du rassemblement. Il s’en suit un face-à-face entre les éléments de la gendarmerie et la délégation du Frac qui va durer trois quarts d’heures environ avant que Jean-Pierre Fabre ne se décide à rebrousser chemin, suivi de près par les véhicules de la gendarmerie et de centaines de militants.
Les choses vont dégénérer une fois le cortège parvenu au domicile de Fabre où les forces de l’ordre se sont emploiyées à réprimer à coups de grenades lacrymogènes et de matraques, les militants qui accompagnaient le convoi par des chants de victoire. Très vite, la maison de l’Honorable et tout le quartier sont plongés dans d’épaisses fumées de grenades lacrymogènes. Aucune distinction n’est faite entre les manifestants et les habitants du quartier. Les éléments de la gendarmerie passent à tabac tous ceux qu’ils croisent sur leur chemin. Un jeune homme qui s’est malencontreusement retrouvé face à eux, alors qu’il allait voir son mécanicien avec un vélo en main, a été rossé avec une violence inouïe avant d’être laissé sur place.
Fait gravissime, c’est l’utilisation par les forces de l’ordre, de balles en caoutchouc, qu’elles n’ont pas hésité à tirer sur M. Patrick Djondo, chargé des affaires électorales au sein du bureau actuel de l’Ufc. « J’étais dans la maison de Jean-Pierre Fabre quand ils sont arrivés. Ils ont forcé le portail de la maison et ont tiré à bout portant sur moi », témoigne le malheureux couvert de sang.
Après ce forfait, les éléments des forces de l’ordre se replient dans leurs fourgonnettes, poursuivis par les jeunes du quartier qui entre temps sont revenus défendre le domicile du président de l’Ufc. « Environ quinze (15) minutes après le retrait de ces derniers, les partisans du Frac remarquent une voiture banalisée rodant, comme à l’accoutumée autour de la maison de Jean-Pierre Fabre qu’ils identifient comme étant celle qu’utilisent le Capitaine Akakpo et ses éléments en civile pour surveiller la maison », a témoigné un riverain. Ces derniers tentent alors de le rattraper, mais ayant senti le danger, celui-ci se sauve, poursuivi par les jeunes du Frac. On apprendra, par un communiqué rendu public par la gendarmerie dans la soirée du samedi que le pare-brise de ladite voiture a été cassé par les manifestants. « Aucun groupe de citoyens n’a le droit sans autorisation préalable d’occuper la voie publique empêchant de ce fait la liberté de circulation des autres », dit le communiqué qui met en garde le Frac contre ses manifestations. Très remonté, confie une source proche de la gendarmerie, le capitaine a promis des lendemains endeuillés aux manifestants, surtout à la délégation de Jean-Pierre Fabre si celui-ci ose encore sortir de son domicile pour manifester.
La rumeur fait état de ce qu’un jeune militant du Frac appréhendé au cours des heurts aurait succombé sous les coups des forces de l’ordre dans les locaux de la gendarmerie nationale.
Olivier Adja
LIBERTE HEBDO TOGO
Syfou- Adminstrateur
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Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
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