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Campagne électorale présidentielle française 2012

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Personne à contacter Campagne électorale présidentielle française 2012

Message par Syfou Mer 29 Juin - 13:56

Martine AUBRY

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Biographie

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Martine Aubry[1], de son nom de jeune fille Martine Delors, née le 8 août 1950 à Paris (XVIIe), est une femme politique française. Ministre de l'Emploi et de la Solidarité de 1997 à 2000, elle a notamment mis en œuvre la réforme des 35 heures et la couverture maladie universelle (CMU). Elle est maire de Lille depuis mars 2001 et présidente de la communauté urbaine de Lille depuis le 18 avril 2008.

Le 21 novembre 2008, selon les résultats officiels validés le 25 novembre 2008 par le conseil national du Parti socialiste, elle est élue premier secrétaire du Parti socialiste, en l'emportant au second tour du vote des militants face à Ségolène Royal de 102 voix, soit 50,04 % contre 49,96 %[2].

Elle est la fille de Jacques Delors, ministre des finances de François Mitterrand de 1981 à 1985 puis président de la Commission européenne de 1985 à 1995.

Après avoir été scolarisée dans l'enseignement privé et public (lycée Paul-Valéry de Paris), Martine Aubry sort diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris en 1972. De 1973 à 1975, elle est élève à l'École nationale d'administration (promotion Léon Blum), dont elle sort administratrice civile au ministère du Travail et des Affaires sociales. Pendant la même période, elle milite à la CFDT, et devient professeur à l'ENA en 1978. Elle est détachée au Conseil d'État entre 1980 et 1981.

Après l'élection à la présidence de la république de François Mitterrand en 1981, elle occupe divers postes au ministère du Travail et des Affaires sociales, dans les cabinets de Jean Auroux (elle y rédige les lois Auroux) et de Pierre Bérégovoy.

Après la victoire de la droite aux élections législatives de 1986, elle est nommée maître des requêtes au tour extérieur au Conseil d'État. Entre 1989 et 1991, elle travaille chez Pechiney et devient la directrice adjointe de l'homme d'affaires Jean Gandois. À ce poste, elle participe à l'ouverture d'une usine à Dunkerque et de la fermeture de l'usine d'aluminium de Noguères (Pyrénées-Atlantiques)[3].

En 1991, nommée ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle par Édith Cresson, elle est reconduite à ce poste par Pierre Bérégovoy jusque mars 1993.

Après la victoire de la droite aux élections législatives de 1993, elle crée la Fondation Agir contre l'exclusion (FACE) avant que Pierre Mauroy la nomme, en 1995, première adjointe à la mairie de Lille pour lui permettre de s'implanter dans le département du Nord.

Lionel Jospin, qui est élu par les militants socialistes comme candidat à l'élection présidentielle de 1995, la choisit comme porte-parole de sa campagne présidentielle. Défait, l' ex-candidat est élu premier secrétaire du parti, et propose à Martine Aubry la place de numéro deux, qu'elle refuse.

Ayant de bonnes relations avec une partie du patronat (en particulier avec le président du CNPF Jean Gandois, son ancien patron chez Péchiney), tout comme avec le Parti communiste, elle s'entend cependant assez mal avec les syndicats, en particulier avec la secrétaire générale de la CFDT Nicole Notat[réf. nécessaire].

Décrite comme dure et exigeante, elle explique : « Je dis les choses en face, je ne suis pas faux-cul. Mais je crois être bien moins dure que beaucoup de gens en politique. Je suis même peut-être trop sensible »[3].

Elle contribue à la victoire de la "gauche plurielle" en 1997 en gagnant un siège de députée du Nord : Lionel Jospin la nomme alors numéro deux du gouvernement, en tant que ministre de l'Emploi et de la Solidarité. Elle met en place la principale promesse du Premier ministre : la lutte contre le chômage avec la création d'emplois en mettant en œuvre plusieurs dispositifs publics et notamment les 35 heures. Cette mesure, décriée par la droite et le patronat, est très débattue, et entraîne la démission de son ancien patron Jean Gandois de la tête du CNPF.

Les effets de la politique de réduction du temps de travail restent débattus. Des estimations évaluent de 300 000 à 450 000 le nombre d'emplois créés, en deçà des 700 000 emplois visés par certains socialistes[6]. Des études montrent une augmentation de la productivité horaire[7]. Entre 1998 et 2001, la durée effective de travail a été réduite d’environ 2,6 heures[8].

D'autres études mettent en avant un coût important pour les finances publiques[9]. En outre, l’INSEE estime la création d’emplois à court terme à 350 000 emplois, dont 150 000 dûs aux allègements de charges. L'institut pose la « question de la pérennité de ces emplois » et montre que la loi a eu un impact négatif sur le pouvoir d'achat des travailleurs[10]. Des études plus récentes montrent qu’à long terme, « compte tenu notamment du coût du financement [des] allègements de charges et de la dynamique du SMIC horaire induite par l’instauration des garanties mensuelles minimales », les lois Aubry auraient détruit des emplois, « en dépit des importantes créations qui ont pu les accompagner sur la période 1998-2001 »[11].

La RTT a l'originalité de faire l'objet d'une nouvelle pratique de la législation avec une première loi votée le 13 juin 1998 posant les principes et reposant sur le volontariat des partenaires sociaux, suivie d'une seconde loi applicable à tous au 1er janvier 2000, basée sur plus de cent mille accords d'entreprises et de branche.

Elle met aussi en place les emplois-jeunes en 1997[12], la loi de lutte contre les exclusions en 1998[13] et la couverture maladie universelle (CMU) en 2000. Elle sera la première à réussir à combler le fameux « trou » de la Sécurité sociale en 2000, avant de jeter les bases de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA) pour les personnes âgées dépendantes.

Elle fonde en 2000 le club Réformer, groupe de réflexion politique avec Marylise Lebranchu, Jean Le Garrec, François Lamy, Adeline Hazan[14].

Le 18 octobre 2000, Martine Aubry démissionne du gouvernement, et est remplacée par Élisabeth Guigou[15]. Dès lors, elle se consacre à la campagne des élections municipales à Lille[16]. Après une campagne très active, elle est élue maire dans une triangulaire qui l'oppose à Christian Decocq (RPR-UDF-DL) et Philippe Bernard (FN)[17]. Son prédecesseur, l'ancien Premier ministre Pierre Mauroy, conserve la présidence de la communauté urbaine de Lille, et en 2002, il annonce son intention de lui laisser la présidence de la LMCU lors du prochain renouvellement.

En 2002, beaucoup la voient Premier ministre en cas de victoire de Lionel Jospin à l'élection présidentielle. Mais il est éliminé dès le premier tour, et le 16 juin 2002, de nouveau candidate dans la 5e circonscription du Nord, réputée imprenable par la droite, elle est battue de 1 044 voix par le candidat UMP Sébastien Huyghe[18].

Bien que réputée cuirassée (elle est surnommée la « Dame de fer »), son échec la fait fondre en larmes au soir du second tour[19], déclarant payer « pour ne pas avoir fait assez pour les gens à bas salaires ». Dès lors, elle reste relativement discrète au plan national, se consacrant uniquement à son mandat de maire.

Le 20 mars 2004, divorcée de Xavier Aubry dont elle a gardé le nom, elle épouse en secondes noces l'avocat lillois Jean-Louis Brochen[20].

Entre-temps, en tant que maire de Lille, elle a considérablement modifié l'ambiance et l'image extérieure de la ville par l'opération « Lille 2004, capitale européenne de la culture », qui a fait venir à Lille, en un an, plus de 9 millions de visiteurs. Elle a lancé le 14 octobre dernier Lille 3000, l'après-Lille 2004, qui pare sa ville pour trois mois aux couleurs de l'Inde, et a proposé au public plus de 300 manifestations culturelles. Près d'un million de visiteurs ont été accueillis.

En 2005, elle déçoit les fervents du club de football local, le LOSC, en persistant dans l'intention première (et unanimement partagée au départ) de maintenir le LOSC à Lille dans le Stade Grimonprez-Jooris agrandi dans la zone classée de la citadelle de Lille. Le permis de construire qu'elle a attribué est annulé en appel puis en cassation. Un projet de construction d'un nouveau grand stade dans la métropole lilloise est alors lancé par Lille Métropole Communauté Urbaine[21].

Récemment, au cours des années 2002-2006, un nouveau partage de l'espace public entre piétons, voiture, et vélos a valu au maire une certaine chute de popularité, mais nombre de ses initiatives, comme le Projet de renouvellement urbain sur Lille Sud et Moulins ou Lille Ville de la Solidarité et Lille Plage, une plage solidaire qui a été installée l'été 2006 au cœur des quartiers en difficultés de Lille, ou à venir Lille Neige (une patinoire de 600 m² à Lille Sud), sont saluées des habitants[réf. nécessaire].

Longtemps soutenue par son prédecesseur Pierre Mauroy, le maire de Lille a été affecté par une critique de celui-ci lors du bureau national du Parti socialiste le 21 mars 2006[22]. Pour preuve de conciliation, Martine Aubry a annoncé qu'elle n'avait pas l'intention d'être candidate aux élections législatives de 2007 sur une circonscription qui ne serait pas lilloise comme c'est le cas pour la 5e du Nord située hors les murs. Elle avait envisagé de se présenter dans la circonscription « lilloise » de l'hôtel de ville, la 2e, détenue depuis plus de trente ans par Bernard Derosier qui après avoir annoncé un temps son intention de ne pas se représenter a finalement décidé de maintenir sa candidature.

Le 16 mars 2008, Martine Aubry est réélue maire de Lille à l'issue du second tour des élections municipales face à son adversaire UMP Sébastien Huyghe avec un score de 66,56 % mais dans un contexte de forte abstention (55,58 %)[23]. Elle réalise ainsi le score le plus élevé lors d'une élection municipale à Lille, grâce à une alliance avec les listes des Verts et du MoDem, ayant respectivement obtenu 11,58 et 7,79 % des voix au premier tour[23]. Elle donne à Jacques Richir, ex-chef de file UDF et grande figure de la droite lilloise, un poste d'adjoint.

Un mois après, elle succède à Pierre Mauroy à la tête de Lille Métropole Communauté Urbaine[24], forte d'un accord de majorité avec les groupes des Verts et du MoDem, ainsi que le groupe Métropole Passions Communes réunissant les élus de 41 petites communes de la métropole[25].

Militante socialiste depuis 1974, secrétaire nationale du Parti socialiste à partir de 2000[26], elle est chargée, en décembre 2004, avec Dominique Strauss-Kahn et Jack Lang de préparer un projet politique pour 2007.

Comme la plupart des dirigeants socialistes, elle s'est prononcée pour l'adoption du Traité constitutionnel européen.

Après sa réélection à Lille, elle est ouvertement sollicitée pour prendre la succession du Premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande à l'issue du congrès de Reims qui a lieu en novembre 2008. N'ayant pas fait acte de candidature comme Ségolène Royal ou Pierre Moscovici, elle est toutefois la première signataire d'une contribution intitulée "une vision pour espérer, une volonté pour transformer", cosignée par Pierre Mauroy, Jack Lang, Adeline Hazan, François Lamy, et soutenue par les fédérations du Nord et du Pas-de-Calais[27].

Lors du conseil national de synthèse du 23 septembre 2008, elle présente la motion intitulée "Changer à gauche pour changer la France" dont elle est la première signataire [28], texte sur lequel elle rassemble ses proches (Marylise Lebranchu, François Lamy, Adeline Hazan), les amis de Dominique Strauss-Kahn (Jean-Christophe Cambadélis, Jean-Paul Huchon, Laurent Baumel, Jean-Jacques Urvoas), de Laurent Fabius (Claude Bartolone, Guillaume Bachelay) et d'Arnaud Montebourg. On retrouve également des proches de Benoît Hamon comme David Lebon et Gwenegan Bui, deux anciens présidents du Mouvement des jeunes socialistes.

Lors du vote des militants du 6 novembre 2008, cette motion recueille 24,32 % des voix et occupe la troisième place, juste derrière la motion de Bertrand Delanoë (25,24 %) et celle de Ségolène Royal (29,08 %)[29]. Le 15 novembre, après que le congrès de Reims n'a pas réussi à dégager de synthèse, Martine Aubry annonce sa candidature au poste de premier secrétaire[30].

Le 20 novembre 2008, lors du premier tour de l'élection du premier secrétaire du Parti socialiste, elle se qualifie pour le second tour avec 34,5 % des votes des militants socialistes, derrière Ségolène Royal (42,9 %) mais devant Benoît Hamon (22,6 %), qui appelle aussitôt à voter « massivement » pour elle[31].

Le lendemain, le 21 novembre 2008, selon les résultats officiels mais encore non validés par le Conseil national du PS, Martine Aubry arrive en tête du vote de second tour pour le poste de première secrétaire, en l'emportant face à Ségolène Royal avec une très courte avance de 42 voix, soit 50,02 % contre 49,98 %[32]. Ces résultats sont immédiatement contestés par les partisans de Ségolène Royal, qui exigent un nouveau vote[33].

Finalement, c'est avec un écart de 102 voix que Martine Aubry est élue premier secrétaire du Parti socialiste avec 67 451 voix contre 67 349 pour Ségolène Royal, soit 50,04 % pour 49,96 %[2]. Suite à son élection, elle connaît une spectaculaire hausse de popularité, gagnant 11 points dans le baromètre TNS Sofres pour le Le Figaro Magazine[34].

Le 10 septembre 2009, les journalistes Antonin André et Karim Rissouli publient un livre[41] dans lequel ils accusent les partisans de Martine Aubry d'avoir falsifié à leur profit les résultats du second tour[42]. En réaction, Martine Aubry juge l'ouvrage « malveillant avec tous les socialistes[43] ».

Suite à son élection, Martine Aubry connaît une spectaculaire hausse de popularité, gagnant 11 points dans le baromètre TNS Sofres pour Le Figaro Magazine[44] et 9 points dans le « tableau de bord Ifop - Paris Match », atteignant 67 % d'opinions favorables[45], et devançant très largement la côte de popularité de Ségolène Royal.

Bien que ne se présentant pas aux élections européennes de 2009, elle s'implique dans ce scrutin qui voit son parti subir un revers, puisque le nombre d'élus socialistes au Parlement européen passe de 31 à 14, à égalité avec Europe Écologie.

En janvier 2010, Martine Aubry amorce un changement de position du Parti socialiste sur l'âge de départ à la retraite, estimant que si l'âge légal de départ à la retraite devait être maintenu à 60 ans, il est normal de pouvoir donner la possibilité aux gens qui le souhaitent de travailler plus longtemps, jusqu'à 62 par exemple. Dans le même temps, sa popularité, en baisse depuis le début de son mandat, remonte et les commentateurs politiques l'estiment désormais présidentiable[46],[47]. Elle n'exclut d'ailleurs pas d'être candidate à l'investiture socialiste pour l'élection présidentielle de 2012[48]

Elle s'investit dans la campagne des élections régionales de 2010 en sillonnant la France. Pendant l'entre-deux-tours, elle négocie avec Cécile Duflot et Marie-George Buffet la fusion des listes socialistes avec celles d'Europe Écologie et du Front de gauche[49]. Au second tour, les listes d'union de la gauche remporte 23 des 26 régions françaises. Une partie des ténors du Parti socialiste attribuent alors la victoire à Martine Aubry, tandis que d'autres considèrent qu'il s'agit avant tout de la victoire des présidents de régions et de leurs bilans[50].

Le 8 juin 2010, elle fait adopter par le conseil national du PS un plan de rénovation qui prévoit le déroulement d'une primaire présidentielle à l’automne 2011, le non-cumul des mandats par les élus socialistes à partir de 2012 (initialement dès 2011) et la parité intégrale dans les instances du parti[51].

Elle est la fille de Jacques Delors, ministre socialiste des Finances de 1981 à 1985, puis président de la Commission européenne de 1985 à 1995 et de Marie Delors née Lephaille. Martine Aubry avait un frère journaliste, Jean-Paul Delors, qui est aujourd'hui décédé.

Le 20 mars 2004, divorcée de Xavier Aubry dont elle garde toujours le nom, elle épouse en secondes noces l'avocat lillois Jean-Louis Brochen[52].

Avec Xavier Aubry, elle a eu une fille prénommée Clémentine[53], qui est actuellement administratrice au musée du Louvre[54].

------------------------------------
Études
------------------------------------
* Scolarité au lycée Notre-Dame-des-Oiseaux, où elle croise la future chanteuse et comédienne
Chantal Goya[35]
* Scolarité dans l'enseignement libre (mais en partie au lycée public Paul-Valéry de Paris)
* Licence de sciences économiques
* Diplômée de l'Institut des sciences sociales du travail
* 1972 : diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris
* 1973 - 1975 : élève de l'École nationale d'administration, promotion Léon Blum.

------------------------------------
Récapitulatif des fonctions
------------------------------------
* 1975 - 1979 : haut fonctionnaire au ministère du Travail
* 1978 : professeur à l'École nationale d'administration (ENA)
* 1980 - 1981 : administrateur civil détaché au Conseil d'État
* 1981 : conseiller technique au cabinet du ministre du Travail (y rédige les lois Auroux)
* 1983 - 1984 : chargée de mission auprès du ministre des Affaires sociales et de la Solidarité
nationale
* 1984 - 1987 : Directeur des relations du travail au ministère du Travail, de l'Emploi et de la
Formation profesionnelle
* 1987 : maître des requêtes au Conseil d'État
* 1989 - 1991 : directeur général adjoint du groupe Péchiney dirigé alors par Jean Gandois,
futur président du CNPF
* mai 1991 - mars 1993 : ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle des
gouvernements Cresson et Bérégovoy
* octobre 1993 - 1997 : présidente-fondatrice de la Fondation Agir contre l'exclusion (FACE)
* mars 1995 - mars 2001 : premier adjoint du maire de Lille et vice-présidente de la communauté
urbaine de Lille
* juin - juillet 1997 : députée de la 5e circonscription du Nord
* juin 1997 - octobre 2000 : ministre de l'Emploi et de la Solidarité dans le gouvernement
Jospin
* Depuis mars 2001 : maire de Lille, vice-présidente de communauté urbaine de Lille chargée du
développement économique, présidente de l'Institut Pasteur de Lille, présidente du CHRU de
Lille, présidente de Lille 2004 Capitale européenne de la culture
* Depuis décembre 2000 : membre du bureau national du Parti socialiste (secrétaire nationale
chargée du projet de 2000 à 2005, puis des affaires sociales et de l'emploi au pôle activités
jusqu'en 2008)
* Depuis septembre 2006 : conseiller d'État en service ordinaire (hors tour) (en disponibilité)
* Depuis avril 2008 : présidente de la communauté urbaine de Lille
* Depuis novembre 2008 : premier secrétaire du Parti socialiste.
* Depuis avril 2010 : présidente de l'Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai[55

Source : fr.wikipedia.org/.../fr.wikipedia.org/wiki/Martine_Aubry
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Personne à contacter Re: Campagne électorale présidentielle française 2012

Message par Syfou Mer 29 Juin - 14:02

Martine Aubry prend "l'engagement de la victoire en 2012"

[url]
Déclaration de candidature de Martine Auby à la... par LCP[/url]

Sobre. Seule devant un fond bleu, agrémenté des drapeaux français et européen, seule en scène, sans ténor socialiste à ses côtés, Martine Aubry a lancé, mardi 28 juin dans sa ville de Lille, sa campagne pour la primaire socialiste et donc la présidentielle. Une annonce attendue, qu'elle a voulu déclinier de manière classique.

"ON NE GOUVERNE PAS EN OPPOSANT LES FRANÇAIS ENTRE EUX"


La voix quelque peu émue au début de son court discours, la première secrétaire du PS a commencé par se livrer à une charge contre l'actuelle majorité en place, pour fustiger un "pouvoir enfermé dans ses certitudes".

Sans jamais citer le nom de Nicolas Sarkozy, Martine Aubry a jugé qu'"on ne gouverne pas en opposant les Français entre eux", ou encore qu'on "ne préside pas la France sans porter haut ses valeurs et son identité".

La maire de Lille estime que, "derrière l'apparence de l'énergie, qui se confond avec de l'agitation, le pouvoir a une réalité, une politique injuste menée au profit des privilégiés. Elle a ainsi dénoncé le fait de "critiquer à juste titre le pouvoir financier tout en le laissant continuer".

"UNE PRÉSIDENTE QUI PRÉSIDE"

Alors que "la France connaît des heures difficiles", "j'ai décidé de proposer ma candidature à l'élection présidentielle", a lancé Martine Aubry, qui veut proposer "une vision claire, une action cohérente, un langage de vérité". Utilisant le "je" à de nombreuses reprises, la première secrétaire du PS a assuré qu'elle était "résolue à [se] battre de toutes [ses] forces"' pour "redonner un avenir" au pays.

Fustigeant "la peur, le repli sur soi, le défaitisme", Martine Aubry a évoqué son envie de "rendre à la France sa force, sa sérénité, son unité". Le mot de "sérénité" est souvent revenu dans le discours de la première secrétaire du PS.

Evoquant son parcours à Lille, "où rien n'a été donné", mais aussi à la tête du PS, mais sans mentionner son expérience dans le gouvernement Jospin, Martine Aubry a assuré: "pendant ces trois années j'ai vu, j'ai entendu, j'ai écouté".

La maire de Lille a cherché à teinter son discours de "réalisme", précisant que "tout ne sera évidemment pas possible tout de suite", tout en promettant : "nous reprendrons ensemble le chemin du progrès".

Pour cela, Martine Aubry promet "un vrai souffle démocratique : une présidente qui préside, un gouvernement qui gouverne, un parlement renforcé et respecté, l'indépendance de la justice et des médias assurée, des syndicats et des associations au cœur du changement, une nouvelle décentralisation".

"RELEVER LE DÉFI"

Mme Aubry a ensuite décliné le programme du PS, dont elle a choisi de ne pas s'écarter, évitant pour l'instant de mettre en avant ses propres propositions. "Je veux relever le défi d'une France innovante, compétitive et écologique", a lancé la maire de Lille, avant de décliner les thématiques: "Droit au logement", "sécurité", "retraite décente", "accès aux soins et au logement"...

"Nous avons tous les atouts pour réussir dans la compétition mondiale en bâtissant, dans une France conquérante, un nouveau modèle économique, social et écologique, qui donnera à la France une génération d'avance", a promis la première secrétaire du PS.Elle a également évoqué de "nouvelles conquêtes" en matière de droits, notamment au niveau de l'égalité hommes-femes.

Elle a aussi souhaité "redonner à la France son poids" dans le monde, faisant allusion à "'ses gènes" qui la poussent à croire en l'Europe, une référence à son père, Jacques Delors, qui fut président de la commission européenne.

Assurant qu'elle souhaitait "rassembler aujourd'hui les femmes et les hommes de gauche, les écologistes et les humanistes", elle a conclu en prenant "l'engagement de la victoire en 2012".

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Personne à contacter Re: Campagne électorale présidentielle française 2012

Message par Syfou Lun 4 Juil - 2:18

Affaire DSK : Aubry candidate aux primaires quoi qu'il arrive

Campagne électorale présidentielle française 2012 15191810

Evoqué au printemps dernier, le pacte Aubry - DSK en vue de l'élection présidentielle a définitivement volé en éclats. C'est en tout cas ce que laissent entendre les déclarations de Martine Aubry ce dimanche soir, qui assure que sa candidature à la primaire socialiste ne sera pas remise en cause par les derniers rebondissements de «l'affaire DSK».

«Cette décision, on ne la prend pas à la légère», a-t-elle souligné sur France 2, reprenant les arguments qu'elle avait énoncés mardi : «Je l'ai prise à un moment donné parce que les désordres qui touchent notre pays, sur le plan économique, social, moral, la façon dont ce quinquennat n'a servi qu'à ceux qui ont déjà tout, m'ont amenée, avec les engagements qui sont les miens et le travail que j'ai fourni avec d'autres, à me dire que j'étais peut-être la mieux placée».

Autre question que se posent nombre d'observateurs : le calendrier de la primaire doit-il être reporté alors que les candidats ont jusqu'au 13 juillet pour déposer leur candidature et que la prochaine audience de Dominique Strauss-Kahn devant la justice américaine est prévue le 18 juillet ? Comme ses concurrents François Hollande et Ségolène Royal, la maire de Lille s'est dite ouverte à un éventuel report. «Puisqu'on aime parler de débats irréels dans notre pays, admettons même que Dominique Strauss-Kahn décide de revenir comme candidat auprès de nous, personne n'osera lui opposer un quelconque calendrier», a-t-elle estimé, ajoutant : «Dominique Strauss-Kahn aura à s'exprimer lorsqu'il le voudra. Ce n'est pas à moi à parler à sa place.»

Cambadélis demande de ne pas mettre la pression sur DSK. Le député PS de Paris et proche de Dominique Strauss-Kahn, Jean-Christophe Cambadélis, a jugé dimanche qu'il ne fallait pas «mettre la pression» sur DSK quant à son éventuel retour dans la vie politique française, «le temps actuel» étant celui de «la réparation de l'injustice». Dans un communiqué intitulé «DSK a retrouvé la liberté, ne lui imposons pas un nouveau carcan !», M. Cambadélis, qui soutient Martine Aubry dans la primaire socialiste, souligne qu'il y a d'abord «le temps judiciaire» et que «l'accusation va s'effondrer, mais quand ?».

Moscovici pose les conditions d'une candidature DSK. Autre proche de Dominique Strauss-Kahn, Pierre Moscovi a estimé dimanche que l'ex-patron du FMI doit pouvoir se présenter à la primaire socialiste pour 2012, «si son innocence est reconnue et s'il a envie d'être candidat». Rallié depuis quelques jours à la candidature de François Hollande, le député du Doubs a jugé sur BFMTV que ce dernier avait été «à la fois élégant et intelligent» en laissant la porte ouverte à DSK dans la compétition, dès vendredi. «Si Dominique Strauss-Kahn, par hypothèse, et je le souhaite et je le crois sincèrement, se trouve blanchi totalement, si son innocence est reconnue, si son honneur est totalement retrouvé, s'il a envie d'être candidat aux primaires, ce n'est pas par une procédure bureaucratique qu'il faut l'en empêcher», a-t-il dit.

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Message par Sphinx Sam 13 Aoû - 5:27

Contre la dette, pour l'emploi : ma "règle d'or"

Campagne électorale présidentielle française 2012 15474610

En pleine crise de l'endettement et de la spéculation, M. Sarkozy réclame une limitation constitutionnelle des déficits. Le sérieux en matière financière est une révélation tardive pour celui qui, à quelques mois du jugement des Français, cherche d'abord à faire oublier sa responsabilité, celle d'un endettement qui aura doublé au cours des dix dernières années de gestion UMP.

La "règle d'or" qui est proposée, bien peu contraignante en vérité, est d'abord un exercice de communication dont le procédé n'est pas nouveau et le discours classique : la gauche pousserait au déficit des finances publiques tandis que la droite les ramènerait à l'équilibre.

Dispendieux contre sérieux, poches percées contre caisses remplies, c'est la fable de l'UMP pour 2012. Hélas pour la droite, cette fiction se heurte aux faits, d'autant plus têtus qu'il s'agit de chiffres incontestables.

Les précédents sont accablants pour les conservateurs d'ici et d'ailleurs. Aux Etats-Unis, Reagan et Bush ont creusé les déficits que Clinton dut résorber, et c'est désormais Obama qui doit faire face à l'irresponsabilité des républicains. En France, c'est Edouard Balladur, premier ministre secondé par son ministre du budget Nicolas Sarkozy, qui augmenta la dette de 50 % entre 1993 et 1995.

Alain Juppé parla à l'époque d'une gestion "calamiteuse", et c'est la gauche qui fit baisser le poids de la dette dans le produit intérieur brut (PIB) entre 1997 et 2002. Sur l'ensemble de la période 1981-2011, la dette est passée de 21 % à 82 % du PIB : 75 % de la hausse s'est produite sous une gouvernance de droite !

Les résultats récents sont plus implacables encore pour l'actuelle majorité. Depuis 2002, les deux tiers de l'endettement sont dus aux cadeaux fiscaux accordés à une minorité de privilégiés, comme l'a établi la Cour des comptes.

Même en retranchant les 100 ou 150 milliards d'euros de dette liée à la crise financière de l'automne 2008, les années Sarkozy resteront celles de l'explosion historique de la dette.

Autre point noir : le déficit de la Sécurité sociale. Lorsque j'ai quitté le ministère des affaires sociales fin 2000, les comptes sociaux étaient non seulement rétablis, mais en excédent. Deux présidents et sept ministres UMP plus tard, le seul déficit de la Sécurité sociale atteint 25 milliards d'euros !

La prétendue "règle d'or" révèle l'aplomb de son initiateur : non content de l'avoir négligée depuis qu'il préside le pays, lui-même se garde bien d'en appliquer la logique dès à présent ! Bien sûr, le gouvernement a adressé à la Commission européenne un programme de retour des déficits sous l'étiage des 3 % en 2013.

L'ennui est que personne - ni à Bercy, ni à Bruxelles, ni à Berlin - n'estime crédibles les hypothèses qui fondent cette promesse. La hausse "spontanée" des rentrées fiscales de l'Etat affichée à 7 % en 2013, alors même que ne sont prévus ni changement de taux ou d'assiette, ni aucune remise en cause des cadeaux aux plus hauts revenus ou aux très grandes entreprises ? Irréaliste, évidemment !

Quant à une croissance de 2,5 %, faute de politique économique favorable à l'emploi, à la consommation des ménages et à l'investissement des entreprises, elle est désormais improbable, comme en témoignent, hélas, les mauvais résultats enregistrés au deuxième trimestre.

La vérité est que la politique actuelle est une impasse. Sans croissance, dette et déficits ne se réduiront pas ; sans ressources nouvelles, les coupes aveugles dans les dépenses aggraveront la crise.

Même si la situation n'est pas la même, le scénario grec l'enseigne à tous les pays européens. Les résultats en France sont mauvais parce que la politique est mauvaise. Il faut en changer. Et il y a urgence.

Si le président sortant a le souci sincère de l'intérêt national, si pour une fois il joint les actes à la communication, il lui faut prendre plusieurs décisions positives, et cela dès maintenant et pour le budget 2012. J'en propose trois, qui pourraient relancer la croissance et l'emploi tout en réduisant les déficits.

Tout d'abord, supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires, véritable hérésie économique qui bloque les embauches - comme vient de le montrer un rapport parlementaire -, pour financer immédiatement un grand plan de création d'emplois pour les jeunes dans les secteurs de l'innovation sociale et environnementale.

Deuxième mesure, abaisser à 20 % l'impôt sur les sociétés des entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices, et l'augmenter sur celles qui privilégient les dividendes : l'investissement s'en trouvera dynamisé principalement dans les PME, sans coût pour les finances publiques.

Et, enfin, engager un premier train de réduction véritable des niches fiscales. Députés et sénateurs socialistes ont fait de nombreuses propositions, chaque fois repoussées par le gouvernement : la niche Copé sur les plus-values de cessions de filiales pour les holdings, la réduction de l'impôt sur la fortune, le rapprochement de l'imposition des revenus du capital avec ceux du travail... plus de 10 milliards d'euros peuvent être, dès 2012, utilement récupérés pour les comptes publics sans impact négatif pour les classes moyennes et pour l'économie réelle.

Au-delà de l'urgence, il faudra aller plus loin. Il y a un chemin pour sortir notre pays de la crise. Il consiste à s'attaquer en même temps aux trois déficits dont la France souffre : déficit des finances publiques, déficit d'emploi, déficit de compétitivité. C'est en agissant rapidement sur l'emploi et l'investissement que nous rétablirons la confiance et la croissance.

C'est par une action continue en matière d'innovation et par une nouvelle ambition industrielle que nous nous imposerons dans la compétition mondiale. Et c'est par une croissance durable associée à une gestion sérieuse de l'argent public que nous réduirons dette et déficits. Concrètement, comment y parvenir ?

Forte du soutien des Français, je procéderai à une profonde réforme de la fiscalité qui l'adapte aux exigences de justice, de modernité et d'efficacité.

Pour les particuliers, la réforme sera conduite avec une idée-force : à revenu égal, impôt égal, ce qui signifie que les revenus du capital cesseront d'être moins taxés que ceux du travail, et que le caractère progressif de l'impôt sera rétabli, restaurant ainsi la justice sans laquelle les efforts ne sont que bénéfices pour quelques-uns et sacrifices pour la majorité des Français.

Ces mêmes principes nous conduiront à supprimer nombre de niches fiscales - comme le Fonds monétaire international (FMI) nous y invite. Soixante-dix milliards de cadeaux fiscaux ont été accordés depuis 2002, qui n'ont rien apporté à notre pays et ont souvent contribué à creuser les inégalités.

Nous annulerons 50 milliards de ces dépenses inefficaces économiquement et injustes socialement. J'allouerai ses ressources pour moitié à la baisse du déficit et pour moitié aux financements des priorités qui sont les miennes, au premier rang desquelles l'emploi, l'école et la sécurité.

Oui, il faudra assumer que certaines politiques, essentielles pour la croissance, ou malmenées par M. Sarkozy, reçoivent des moyens nouveaux. Toutefois - c'est un engagement que je prends - il ne s'agira pas le plus souvent de dépenses additionnelles, mais de nouvelles approches qui rendent plus performante l'action publique. Ainsi, je réorienterai vers la construction de logements sociaux et l'accession sociale à la propriété les marges dégagées par la réduction des avantages fiscaux qui ne font qu'alimenter la spéculation immobilière.

Pour stimuler la compétitivité, au-delà des mesures d'urgence, je rehausserai l'effort de recherche publique et privée ; j'engagerai enfin la transition énergétique du pays ; je créerai une Banque publique d'investissement sous forme de fonds régionaux qui soutiendra filières d'avenir, industries stratégiques et PME ; je défendrai la création d'un gouvernement économique européen, d'une politique commerciale imposant la réciprocité des règles et des sauvegardes et ainsi que d'une régulation ferme du système financier.

La règle pour les 50 milliards de niches fiscales, je l'appliquerai aussi aux fruits de la croissance : 50 % pour le désendettement, 50 % pour les investissements du futur, voilà ma "règle d'or", celle que je suivrai avec constance et détermination si je suis élue présidente. Et c'est ainsi que je respecterai l'engagement européen de la France d'un retour de ses déficits en dessous de 3 % en 2013. Et c'est ainsi que notre pays renouera avec la croissance, l'emploi et le progrès.

Parce que la situation de notre pays est grave, et parce que des dégâts considérables peuvent à nouveau lui être causés dans les mois qui viennent si l'on continue à faire fausse route comme aujourd'hui, je dis à M. Sarkozy de ne pas perdre de temps dans de faux débats sur une pseudo-règle qui ne règle rien. Il est temps de passer aux actes pour réduire les déficits et pour soutenir la croissance et l'emploi. Dans une démocratie, le débat avec l'opposition doit être naturel. C'est ma conception de la politique. Je fais aujourd'hui des propositions précises. Discutons-en, dans l'intérêt de notre pays !

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Message par Syfou Lun 3 Oct - 2:29

Lancement d’une campagne téléphonique pour soutenir M. Aubry

Campagne électorale présidentielle française 2012 Lancem10

Dans la dernière ligne droite avant le premier tour de la primaire socialiste, l'équipe de campagne de Martine Aubry a décidé de mobiliser les sympathisants. Largement devancée dans les sondages par François Hollande, la maire de Lille n’a en effet plus qu’une semaine pour tenter de renverser la vapeur.

Dans cette perspective, une vaste opération de phoning baptisée "100 000 appels pour Martine Aubry" a été lancée. Objectif: inciter les volontaires à "contacter par téléphone un maximum de citoyennes et de citoyens pour les informer des modalités du vote et des raisons d'aller voter pour Martine Aubry dès le 9 octobre". Sur le site de la candidate à la primaire, il est précisé qu' "en appelant autour de lui 7 citoyennes et citoyens, le volontaire leur présente la primaire, la candidature de Martine Aubry et leur propose de recevoir des informations pratiques directement par mail". Chaque personne qui le souhaite peut s'inscrire pour participer à l'opération et reçoit dans les 24 heures "un mode d'emploi détaillé" contenant "des éléments d'argumentaire" et des informations relatives aux lieux et aux modalités de vote. Elle s'engage alors à appeler 7 personnes parmi ses collègues, amis, parents ou encore voisins.

Cette opération d’envergure nationale n'est pas sans rappeler les méthodes de l'équipe de campagne de Barack Obama en 2008. Une véritable armée de plus d'un million de militants avait été levée. Ceux-ci avaient alors approché directement ou par téléphone plus de la moitié des électeurs américains et la quasi-totalité des électeurs ciblés. Une mobilisation qui a largement contribué à la victoire d'Obama il ya bientôt quatre ans.

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Message par Syfou Lun 10 Oct - 2:10

Martine Aubry promet une "belle équipe de France" pour 2012

PARIS (Reuters) - Martine Aubry, candidate à la primaire du Parti socialiste, a déclaré dimanche que le bon déroulement du scrutin, annonçait une "belle équipe de France" pour diriger le pays après l'élection présidentielle en 2012.

La maire de Lille retrouvera au second tour dimanche prochain le député de Corrèze François Hollande, arrivé en tête de la primaire qui a rassemblé plus de deux millions de votants, selon des résultats encore provisoires.

"Nous avons donné à notre pays, à nos compatriotes, un avant goût d'une belle équipe de France que nous pourrons constituer en 2012 avec un seul devoir : redresser la nation", a-t-elle déclaré lors d'une allocution au siège du PS.

"Face à une droite dure et une crise qui dure il faut une gauche forte", a ajouté la première secrétaire du PS - en retrait le temps de la primaire - qui a accusé cette semaine François Hollande d'appartenir à la "gauche molle".

"Ce premier tour est une promesse mais tout reste à faire pour donner à la France en 2012 une femme présidente de notre République", a ajouté Martine Aubry, qui était accompagnée de ses soutiens - le maire de Paris Bertrand Delanoë, l'ancien Premier ministre Laurent Fabius, notamment.

"Ce soir les électeurs des primaires ont majoritairement dit qu'ils voulaient que ça change vraiment, que ça change enfin", a-t-elle poursuivi.
"Au second tour, je porterai ce changement de fond et sur cette base, en rassemblant tout ceux qui veulent véritablement changer, et je crois être bien placée pour ce rassemblement, je battrai M. Sarkozy en 2012".
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