Violence aux Etats-Unis

par **Syfou** Ven 9 Déc - 22:11

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Spontanément, les femmes se déclarent davantage en faveur du contrôle des armes à feu que les hommes. C’est vrai en Amérique comme en Europe. L'intensification des contrôles, voire l’interdiction de certains types d’armes, contribuera-t-elle réellement à leur sécurité et à celle de leur famille ?

Les partisans des contrôles à tout prix répondront « oui » avec enthousiasme, mais rien n’est moins certain. La grande majorité des études criminologiques et épidémiologiques n’accrédite pas cette opinion.

En effet, la réglementation et le nombre d'armes détenues par les civils ne sont pas des facteurs déterminants dans les taux d’homicide et de crime violent. On connaît des sociétés où coexistent faible taux d’homicide et politique libérale en matière d'armes à feu. La Suisse et la Norvège en témoignent. À l'opposé, des pays comme le Mexique ou la Jamaïque réglementent sévérèment les armes, mais connaissent des niveaux de criminalité sans commune mesure avec les pays industrialisés.

La situation américaine

Le cas américain n'atteste pas non plus la pertinence de contrôles sévères. Il est vrai que le taux d'homicide par balle est très élevé aux États-Unis. Le taux d’homicide commis sans armes à feu reste toutefois aussi élevé que ceux – tous moyens meurtriers confondus – de plusieurs pays européens. Avec ou sans revolver, on tue de toutes façons davantage aux États-Unis.

Une analyse plus attentive des statistiques révèle également d’énormes disparités régionales dans la réglementation et les taux d’agression. Plusieurs états imposant peu de contrôles connaissent des taux d’homicide se comparant favorablement à ceux du Canada et de la France. C’est le cas du Dakota du Nord ou du New Hampshire, entre autres. Parallèlement, à un niveau local, les grandes agglomérations urbaines se tiennent en tête de peloton pour les meurtres. Dans des villes comme Washington ou Los Angeles, on applique pourtant les lois sur les armes les plus strictes, et parfois les plus anciennes, du pays.

Une baisse spectaculaire

Plus globalement, le déclin spectaculaire des agressions aux États-Unis contredit lui aussi les partisans de l'accroissement des contrôles. Le taux national d'homicide a diminué de 39,4 % entre 1990 et 1999 pour atteindre son niveau le plus bas depuis 1966 [1]. Le taux de criminalité violente a pour sa part reculé de 28,3 % durant cette période, tandis que le nombre d'armes détenues par la population continuait à augmenter. Le BATF (Bureau of Alcohol, Tobacco and Firearms) estime que ce nombre a crû de 10 % entre 1993 et 1997 [2]. Il se situerait aujourd'hui à 250 millions. En même temps, une vingtaine d'états libéralisaient le port d'arme dissimulée, l'obtention d'un permis étant dorénavant soumis à une autorisation administrative non discrétionnaire. La multiplication des affrontements sanglants, prédite par les partisans des contrôles, ne s'est pas concrétisée.

Que la disponibilité des armes n'explique pas des taux élevés d'homicide et de crime violent n'étonne pas la grande majorité des criminologues et sociologues. Plusieurs études de grand envergure montrent que les mesures de contrôle sont inefficaces en matière de prévention. Mentionnons Wright, Rossi et Daly (1983), Centerwall (1991), Kleck (1991 et 1997), et Lott (1998) [3].

Gary Kleck, criminologue enseignant à l’Université Florida State, a déterminé que les armes à feu sont utilisées à titre défensif dans plus de 2 millions de cas par an aux États-Unis [4]. Les statistiques officielles portent à croire qu'elles serviraient en revanche pour perpétrer environ un million de crimes. Chercheur éminent, Kleck a reçu en 1993 le prix Hindelang de l'American Society of Criminology pour son livre Point Blank: Guns and Violence in America. Cette recension des études sur la relation entre armes et morts violentes sert aujourd'hui de référence dans les milieux universitaires.

Les travaux de John Lott, économiste et senior research scholar à la Yale Law School, l’on conduit à une conclusion encore plus surprenante. On avait observé dans les états sans réglementation discrétionnaire que seulement 2 % à 5 % des citoyens demandent un permis de port d'arme dissimulé. Or, Lott montre que ce petit nombre de citoyens armés suffit à exercer une dissuasion importante sur les criminels violents.

Tout en contrôlant pour de nombreux facteurs, il a calculé que la libéralisation du port d'arme avait réduit les meurtres de près de 8 %, les viols de 5 % et les agressions violentes de 7 %. Si tous les états américains avaient adopté une telle politique en 1992, pas moins de 1 500 meurtres et 4 000 viols auraient pu être évités [5].

Cette recherche de grande envergure, utilisant les statistiques de tous les counties (communes) américaines pour la période de 1977 à 1992, confirme ce que l'intuition suggérait déjà. Les lois découragent davantage la possession d’arme par les honnêtes citoyens que leur utilisation par les criminels. En pratique, les mesures de contrôle desservent les citoyens les plus susceptibles d’être victimes d’actes criminels violents en les laissant encore plus démunis face à leurs agresseurs. Ce sont notamment les femmes et les personnes âgées, moins en mesure de sortir vainqueur d’un corps à corps.

Le 16 février 2000, une femme téléphonait cinq fois au service d’urgence de la police durant la même nuit. Elle et sa soeur étaient inquiètes. L’ancien petit ami de l’une d’elle rode autour de la maison, malgré une ordonnance de la cour le lui interdisant. Peu avant l'aube, la police retrouvait les corps poignardés des deux femmes.

Ce drame s’est produit dans la capitale de la province du Manitoba, au Canada [6]. Malheureusement, de pareilles tragédies se déroulent dans toutes nos sociétés. Il est douteux que la réglementation sur les armes à feu désarment les vrais criminels, empêchent des tueries, des viols ou des meurtres à l’arme blanche. Les meurtriers et les violeurs, par définition, se moquent des lois. Mais il est certain que les victimes arriveront encore moins à échapper à leurs agresseurs.

par Claire Joly

Notes:

Spoiler:

Deux morts dans une fusillade sur le campus de Virginia Tech

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Cinq heures après la fusillade mortelle qui a fait deux morts - dont un policier - sur le campus de Virginia Tech (Etats-Unis), l'alerte a enfin été levée. Le mystère restait cependant entier jeudi soir sur l'endroit où se trouvait le tireur, certains soulevant même l'hypothèse qu'il puisse être la seconde personne retrouvée morte sur un autre parking du campus.

Interrogée sur cette question, la police a refusé de répondre tout en précisant qu'«il n'y avait plus de menace directe». Une arme a été retrouvée à proximité de la seconde dépouille, a ajouté la police.

Le porte-parole de l'université, Mark Owczarski avait confirmé un peu plus tôt à la chaîne américaine ABC News la mort de l'officier de police, tué peu après midi alors qu'il procédait à un contrôle de routine d'un véhicule qui circulait sur le campus. «C'est en voulant stopper la voiture que le policier a été tué», a-t-il raconté. Des témoins de la fusillade, eux, ont expliqué avoir vu le tireur sortir de son véhicule et prendre la fuite à pied en direction d'un parking. Et c'est justement dans ce même parking, qu'un deuxième corps sans vie a été retrouvé quelques instants plus tard. Mais le tireur qui portait un polo à capuche marron et un survêtement gris n'est pas le conducteur que le policier victime a contrôlé, a précisé la police.

«Ils ont tenté de le réanimer. Mais c'était trop tard»

L'un des témoins de la scène, une jeune étudiante, Juliette Fielding est encore sous le choc. Sur ABC News, elle raconte, entre deux sanglots, comment elle est arrivée près de la voiture du policier mort. «Je sortais de la salle de gym et je m'apprêtais à regagner mon dortoir. C'est à ce moment que j'ai aperçu la voiture de police, garée en travers de la route. Là, d'autres agents sont arrivés, ont ouvert la portière et j'ai vu soudainement tomber le policier de son siège. Il était couvert de sang. Ils ont tenté de le réanimer. Mais c'était trop tard».

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Au même moment, des sirènes ont retenti dans toute l'université. Les portes du campus ont été immédiatement fermées aux visiteurs. Tous les étudiants présents dans l'enceinte ont été priés de se mettre à l'abri. «Mettez-vous à l'abri ou restez là où vous êtes», a écrit la direction de l'établissement sur son site internet.
Vers 16h30, Virginia Tech a rouvert ses portes. Il semblerait que le danger ait été écarté, explique la police sur place. Le directeur du campus, Charles Steger, lui, a tenu à présenter ses condoléances à la famille du policier tué au cours de la fusillade. «Nos cœurs sont brisés à nouveau pour la famille de notre officier de police», a-t-il lancé, ému, lors d'un point presse.

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Spoiler:

Virginia Tech (Virginie, Est) fut également le théâtre en 2007 d'une fusillade mortelle, la pire qu'a connu les Etats-Unis. Le 16 avril 2007, Cho Seung-hui, un étudiant de 23 ans, avait tué 32 camarades et professeurs avant de se donner la mort.

http://leparisien.fr

Rappel :Chronologie des fusillades dans les écoles et universités US

WASHINGTON (Reuters) — Au moins 21 personnes, dont le tireur présumé, ont péri lors d'une fusillade survenue hier sur le vaste campus de l'Institut technologique et Université d'Etat de Virginie (Virginia Tech).

Voici une chronologie des incidents du même type survenus ces dix dernières années sur des campus universitaires ou des écoles des Etats-Unis :
Mars 1998 : deux adolescents âgés de 11 et 13 ans déclenchent la sirène d’incendie à la Westside Middle School de Jonesboro, Arkansas. Dans la panique qui s’ensuit, ils tuent quatre élèves et un enseignant.
Avril 1999 : deux lycéens abattent douze de leurs camarades et un enseignant à la Columbia High School de Littleton, Colorado, avant de se tuer.
Janvier 2002 : un étudiant renvoyé de l’Appalachian School of Law de Grundy, en Virginie, tue le doyen de la faculté de Droit, un professeur et un autre étudiant. Trois autres personnes sont blessées.
Mars 2005 : un lycéen de 16 ans tue cinq adolescents, un enseignant et un vigile à la Red Lake High School, dans le nord du Minnesota, avant de se tuer. Il avait auparavant tué son grand-père et la compagne de ce dernier dans la réserve indienne de Chippewa.
27 septembre 2006 : un vagabond prend six lycéennes en otage à Bailey, Colorado. Il tue une de ses victimes et se suicide alors que les forces de l’ordre s’approchent de lui.
29 septembre 2006 : un lycéen de 15 ans abat le principal de son école dans l’ouest du Wisconsin après avoir dit à un autre élève qu’il ferait "mieux de fuir".2 octobre 2006 : Charles Carl Roberts, employé d’une entreprise de transport de lait, pénètre dans la West Nickel Mines School et tire sur dix filles âgées de 6 à 14 ans. Cinq de ses victimes meurent. Il se suicide.

Source: lapresse.tn

par Invité Sam 14 Jan - 1:44

L'instauration du fascisme aux USA : NDAA, camps FEMA et centres de surveillance - Partie 3

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Spoiler:

Le 6 décembre 2011, la FEMA a activé ses camps sur le territoire américain. Dans le même temps, la loi NDAA a été votée, autorisant l'armée américaine a arrêté sans charge et sans preuve les citoyens qui constituent une menace pour les intérêts US ou le gouvernement des USA. Ils peuvent être détenus indéfiniment dans des prisons militaires (secrètes ou non), être torturés pour obtenir des aveux, voire même être assassinés. Tout cela légalement.
Dans le même temps, les lois SOPA et PIPA sur la surveillance et la censure de l'Internet sont également sur le point d'être votées.

par **Sphinx** Sam 3 Mar - 23:11

Fusillade dans une boîte de nuit

Treize personnes ont été blessées lors d'une fusillade dans une boîte de nuit de Tempe, en Arizona, dans le sud-ouest des Etats-Unis, où se déroulait un concert de rap, a annoncé la police. "Pour l'instant, nous avons compté treize blessés, dont deux grièvement", a déclaré le porte-parole de la police de Tempe.

La fusillade a commencé vendredi soir peu après minuit (8h samedi à Paris) au Clubhouse Music Venue, où se tenait le concert. Des témoins ont fait état de deux Noirs vêtus de sombre, prenant la fuite après la fusillade, a précisé la police. "Ces individus n'ont pas encore été repérés. La police est sur place actuellement pour tenter de comprendre ce qui s'est passé et d'identifier des suspects", a ajouté le sergent Carbajal.

lefigaro.fr

par **Daûphin_zz_47** Dim 10 Juin - 15:10

Etats-Unis: «Plusieurs victimes» dans une fusillade à Auburn, en Alabama

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ÉTATS-UNIS - Aucun bilan officiel des victimes n'a encore été communiqué par la police
Une fusillade a fait «plusieurs victimes» dans un immeuble d'habitation à Auburn, Alabama (sud des Etats-Unis), a rapporté dimanche un journal local.

Des policiers ont installé une tente sur la scène de crime, qui la cache des regards et la protège de la pluie, a indiqué le Birmingham News.

Aucun bilan officiel des victimes n'a encore été communiqué par la police, a-t-il précisé.

Selon une télévision locale, la fusillade s'est produite samedi soir dans un complexe d'appartements dit «Des hauts de l'université», et a impliqué des joueurs de football américain.

La chaîne ABC 33/40 a ajouté que la zone avait été entièrement bouclée par la police et que les habitants du complexe ne pouvaient n'y en sortir ni y rentrer tôt dimanche.

http://www.20minutes.fr/monde/950253-etats-unis-plusieurs-victimes-fusillade-auburn-alabama

par **Daûphin_zz_47** Sam 15 Déc - 13:19

Un nouveau massacre dans une école a eu lieu vendredi 14 décembre dans la petite ville américaine de Newtown. Au moins 20 enfants et 8 adultes ont été abattus par un jeune Américain de 20 ans.
La ville de Newtown, à une centaine kilomètres de New York aux Etats-Unis, a été le théâtre vendredi 14 décembre d'un nouveau massacre commis dans un établissement scolaire. Au moins 20 enfants et 8 adultes ont été abattus par arme à feu par un jeune Américain de 20 ans qui s'est probablement suicidé après la fusillade.
Ce tragique événement relance une fois de plus le débat sur la légalisation du port d’armes aux États-Unis. Une cinquantaine d'attaques meurtrières à l’arme à feu ont eu lieu ces 25 dernières années aux États-Unis. Parmi ces attaques, 82% concernaient des armes légales ! Elles ont fait, au total, près de 400 morts.

http://quoi.info/actualite-international/2012/12/15/pourquoi-le-port-darme-est-il-toujours-legal-aux-etats-unis-1147944/

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