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Idéologies de la guerre
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algeriedrs :: Zones de conflits dans le monde :: Conflits, tensions, guerre et terrorisme :: Crises, tensions, troubles et guerres civiles
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Idéologies de la guerre
La guerre ?
La guerre est un conflit armé opposant au moins deux groupes militaires organisés réguliers (référence : Selon Karl Von Clausewitz ou une adaptation de Raymond Aron?). Elle se traduit ainsi par des combats armés, plus ou moins dévastateurs et implique directement ou indirectement des tiers. Elle qualifie donc tous les conflits, ayant pour principales caractéristiques, la force physique, les armes, la tactique, la stratégie ou la mort de certains de ses participants (soldats, membres des MLN, résistants, Franc-tireur etc.) ou de tiers (civils, employés et membres des associations d'aide humanitaire, etc.).
Le sens commun veut que la guerre soit aussi vieille que l'humanité. Certains estiment que chez l'Homme, la guerre est une forme extrême de communication, un « commerce » dans sa signification profonde ou exacte de mise en commun, de partage et d'échange (ici d'agressivité), la guerre économique pouvant alors, sous une apparence plus socialement et éthiquement acceptable, satisfaire d'autres appétits de pouvoirs que ceux qui animaient les auteurs des guerres ethniques, de religions, de classe, etc. Les armes des nouveaux conflits seraient alors la capacité à trouver et manipuler l'argent, l'influence et l'information.
Dans le contexte du droit international les belligérants combattant des groupes irréguliers (rebelles, armée illégale...) remplacent souvent le terme guerre par conflit armé, grande opération de police, lutte contre le terrorisme, pacification, etc.
Toutes les guerres laissent des séquelles, sociopsychologiques, économiques et environnementales qui souvent constituent le germe ou le ferment d'une prochaine guerre, produisant un cercle vicieux entretenu par la haine, le non respect, la peur de l'autre ou de l'avenir, et la difficulté à négocier.
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Définitions et explications de la guerre
En anthropologie
Pour l'anthropologue René Girard la guerre est une forme de rivalité mimétique entre groupes, dans laquelle la violence est orientée vers l'extérieur de la communauté. L'anthropologue Marvin Harris [1] de la Columbia University a proposé une théorie sur les origines de la guerre dans les sociétés non-étatiques, tribales et villageoises. L'idéologie dominante dans notre société tend à blâmer l'individu pour la guerre sur la base supposément biologique d'une « violence innée » de la « nature humaine » (le péché originel) ou de l'« instinct de mort ». C'est un point de vue simple et simpliste qui nous lave de toute responsabilité dans notre conduite envers autrui. Si la guerre était naturelle, il n'y aurait pas besoin de tant d'efforts de propagande pour dresser les uns et les autres à s'entretuer. Le dressage ici se rapporte à ce que l'Anglais nomme par « basic training » dès l'enfance dans la famille, la parenté, l'école, le milieu social et à travers les jeux et les divertissements apparemment les plus inoffensifs, le rejet et le déni de l'autre, la compétition et la coopération.
Harris répertorie quatre théories, selon lui les plus communes sur l'origine de la guerre :
la guerre comme solidarité,
la guerre comme jeu,
la guerre comme nature humaine
la guerre comme continuation de la politique (Cf. Clausewitz entre autres).
Dans cette perspective et en couvrant à la fois les sociétés non-étatiques et les sociétés étatiques, la guerre apparaît comme la forme et le moment (à la fois comme instant et comme rapport de forces) de violence extrême d'un vol organisé dont l'objet peut être physique, imaginaire ou symbolique.
wikipedia
La guerre est un conflit armé opposant au moins deux groupes militaires organisés réguliers (référence : Selon Karl Von Clausewitz ou une adaptation de Raymond Aron?). Elle se traduit ainsi par des combats armés, plus ou moins dévastateurs et implique directement ou indirectement des tiers. Elle qualifie donc tous les conflits, ayant pour principales caractéristiques, la force physique, les armes, la tactique, la stratégie ou la mort de certains de ses participants (soldats, membres des MLN, résistants, Franc-tireur etc.) ou de tiers (civils, employés et membres des associations d'aide humanitaire, etc.).
Le sens commun veut que la guerre soit aussi vieille que l'humanité. Certains estiment que chez l'Homme, la guerre est une forme extrême de communication, un « commerce » dans sa signification profonde ou exacte de mise en commun, de partage et d'échange (ici d'agressivité), la guerre économique pouvant alors, sous une apparence plus socialement et éthiquement acceptable, satisfaire d'autres appétits de pouvoirs que ceux qui animaient les auteurs des guerres ethniques, de religions, de classe, etc. Les armes des nouveaux conflits seraient alors la capacité à trouver et manipuler l'argent, l'influence et l'information.
Dans le contexte du droit international les belligérants combattant des groupes irréguliers (rebelles, armée illégale...) remplacent souvent le terme guerre par conflit armé, grande opération de police, lutte contre le terrorisme, pacification, etc.
Toutes les guerres laissent des séquelles, sociopsychologiques, économiques et environnementales qui souvent constituent le germe ou le ferment d'une prochaine guerre, produisant un cercle vicieux entretenu par la haine, le non respect, la peur de l'autre ou de l'avenir, et la difficulté à négocier.
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Définitions et explications de la guerre
En anthropologie
Pour l'anthropologue René Girard la guerre est une forme de rivalité mimétique entre groupes, dans laquelle la violence est orientée vers l'extérieur de la communauté. L'anthropologue Marvin Harris [1] de la Columbia University a proposé une théorie sur les origines de la guerre dans les sociétés non-étatiques, tribales et villageoises. L'idéologie dominante dans notre société tend à blâmer l'individu pour la guerre sur la base supposément biologique d'une « violence innée » de la « nature humaine » (le péché originel) ou de l'« instinct de mort ». C'est un point de vue simple et simpliste qui nous lave de toute responsabilité dans notre conduite envers autrui. Si la guerre était naturelle, il n'y aurait pas besoin de tant d'efforts de propagande pour dresser les uns et les autres à s'entretuer. Le dressage ici se rapporte à ce que l'Anglais nomme par « basic training » dès l'enfance dans la famille, la parenté, l'école, le milieu social et à travers les jeux et les divertissements apparemment les plus inoffensifs, le rejet et le déni de l'autre, la compétition et la coopération.
Harris répertorie quatre théories, selon lui les plus communes sur l'origine de la guerre :
la guerre comme solidarité,
la guerre comme jeu,
la guerre comme nature humaine
la guerre comme continuation de la politique (Cf. Clausewitz entre autres).
Dans cette perspective et en couvrant à la fois les sociétés non-étatiques et les sociétés étatiques, la guerre apparaît comme la forme et le moment (à la fois comme instant et comme rapport de forces) de violence extrême d'un vol organisé dont l'objet peut être physique, imaginaire ou symbolique.
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Re: Idéologies de la guerre
La guerre comme facteur de cohésion sociale
Tant du point de vue de l'attaquant que de l'attaqué, la guerre semble pouvoir contribuer à maintenir ou restaurer la cohésion sociale d'un groupe ou pays. Car le fait est que dans l'Histoire, nombre de guerres furent déclenchées sous un prétexte dans le but unique (et souvent réussi) de resserrer les rangs derrière le destin supérieur de la patrie en cherchant l'« union sacrée », et soutenir celui qui apparait alors comme son meilleur défenseur : le chef. Ainsi Otto von Bismarck qui rêvait de l'unité allemande incita t-il la guerre franco-allemande de 1870. Rappelons que l'Allemagne n'était à l'époque qu'une fédération d'États indépendants, et que la guerre permit d'unifier l'Empire allemand sous la couronne prussienne, ce qui fut l'avènement de l'Allemagne bismarckienne qui domina seule l'Europe continentale pendant près de trente ans.
La guerre comme jeu
Harris veut démontrer que les gens, les hommes surtout, sont élevés dans le culte et la croyance de la guerre comme une activité anoblissante, flamboyante et glorieuse, avec un substitut qui est la compétition sportive collective. L'histoire montre qu'on peut être élevé à prendre plaisir à pourchasser d'autres personnes et à les tuer, à les détester et les haïr ou bien à se révolter contre les résultats de tels actes. Si on croit que les valeurs belliqueuses sont sources des guerres, alors le problème crucial et critique devient celui de spécifier les conditions dans lesquelles des personnes sont amenées à valoriser et à révérer la guerre. La théorie de la guerre comme jeu trouve là sa limite. Comme activité ludique, le jeu est une représentation du type « théâtral » et prépare à la guerre en la glorifiant et en la valorisant.
La guerre comme nature humaine
Du point de vue de la nature humaine décrite par ses “pulsions” d'origines génétiques, biologiques et/ou culturelles acquises, la pulsion de meurtre pourrait ou voudrait expliquer, au delà de la pulsion de mort que l'humain est programmé pour tuer. « Instinct », comme ailleurs « Dieu » seraient alors des principes explicatifs passe-partout pour justifier absolument et définitivement ce que nous ne comprenons pas.
La théorie de l'instinct de mort ou pulsion de mort néglige (aussi bien dans la signification française de « ne pas savoir » que dans la signification anglaise de « ne pas vouloir savoir ») l'environnement bio-physico-chimique et le contexte culturel, historique et social dans lesquels les tueries et les guerres prennent place. L'argument de la « nature humaine », réincarnation du déterminisme génétique de la sociobiologie qui va aussi loin que proclamer le viol comme un acte logique dans l'intérêt du « succès reproductif » du violeur, se contredit lui-même car guerre et tueries ne sont pas universellement et de tous les temps admirées et pratiquées par les humains.
De plus, il y a d'énormes distinctions entre les « lois de la guerre » (à différentes époques et dans différentes sociétés) et, par ailleurs la quantité de violences distribuée. La théorie d'un universel « instinct de meurtre » est insoutenable même dans une société en guerre.
L'être humain est bien entendu capable de devenir dangereusement agressif en apprenant à jouir et à se réjouir de la guerre et de l'exercice de la cruauté. Mais, « comment et quand nous devenons agressif sont plutôt sous le contrôle de nos cultures que de nos gènes » écrit Harris (p. 54), dans le vieux débat scientifique entre l'inné et l'acquis (ou du déterminisme génétique contre le déterminisme culturel).
Conflit et métaphores dans le monde animal
De nombreux animaux grégaires ont des comportements d'agression qui, lorsqu'ils s'expriment collectivement, peuvent évoquer la guerre. Il s'agit généralement d'animaux territoriaux qui disposent aussi parfois de comportements évoquant la négociation. Ainsi certains insectes sociaux (fourmis, termites, etc) vivant en colonies forment de véritables armées, disposant d'individus que nous nommons "soldats" chargés de défendre la colonie, puis attaquent leurs ennemis dans des combats violents. Les rapports entre fourmilières voisines ne sont pas toujours très harmonieux. Des luttes territoriales terribles opposent des combattants avec pitié. Un chercheur néerlandais, Mabelis, s’est passionné pour les guerres que se livrent des colonies de fourmis rousses. Au printemps, quand le nid sort de sa torpeur hivernale, les ouvrières fourrageuses vont explorer les environs. Quand elles rencontrent un nid voisin apparenté, de type super-colonie, des échanges de nourriture ou des transports de matériaux peuvent s’effectuer entre les nids. Mais s’il s’agit d’une colonie étrangère, des combats éclatent entre les ouvrières. L’intensité du combat va crescendo car chaque colonie recrute au fur et à mesure de nouvelles combattantes. Les combats durent toute la journée et se soldent par la mort de milliers de fourmis. C’est au cours de telles guerres que les territoires des colonies évoluent. D’après certains biologistes, ces guerres entre fourmis permettraient aux colonies de se procurer des protéines à une époque où les proies sont encore très rares. Les arts martiaux se sont en Asie beaucoup inspiré des attitudes et moyens de défense des animaux. Cependant, le sentiment durable de vengeance, qui a chez l'Homme entretenu des guerres durant des siècles ou décennies leur semble inconnu.
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Tant du point de vue de l'attaquant que de l'attaqué, la guerre semble pouvoir contribuer à maintenir ou restaurer la cohésion sociale d'un groupe ou pays. Car le fait est que dans l'Histoire, nombre de guerres furent déclenchées sous un prétexte dans le but unique (et souvent réussi) de resserrer les rangs derrière le destin supérieur de la patrie en cherchant l'« union sacrée », et soutenir celui qui apparait alors comme son meilleur défenseur : le chef. Ainsi Otto von Bismarck qui rêvait de l'unité allemande incita t-il la guerre franco-allemande de 1870. Rappelons que l'Allemagne n'était à l'époque qu'une fédération d'États indépendants, et que la guerre permit d'unifier l'Empire allemand sous la couronne prussienne, ce qui fut l'avènement de l'Allemagne bismarckienne qui domina seule l'Europe continentale pendant près de trente ans.
La guerre comme jeu
Harris veut démontrer que les gens, les hommes surtout, sont élevés dans le culte et la croyance de la guerre comme une activité anoblissante, flamboyante et glorieuse, avec un substitut qui est la compétition sportive collective. L'histoire montre qu'on peut être élevé à prendre plaisir à pourchasser d'autres personnes et à les tuer, à les détester et les haïr ou bien à se révolter contre les résultats de tels actes. Si on croit que les valeurs belliqueuses sont sources des guerres, alors le problème crucial et critique devient celui de spécifier les conditions dans lesquelles des personnes sont amenées à valoriser et à révérer la guerre. La théorie de la guerre comme jeu trouve là sa limite. Comme activité ludique, le jeu est une représentation du type « théâtral » et prépare à la guerre en la glorifiant et en la valorisant.
La guerre comme nature humaine
Du point de vue de la nature humaine décrite par ses “pulsions” d'origines génétiques, biologiques et/ou culturelles acquises, la pulsion de meurtre pourrait ou voudrait expliquer, au delà de la pulsion de mort que l'humain est programmé pour tuer. « Instinct », comme ailleurs « Dieu » seraient alors des principes explicatifs passe-partout pour justifier absolument et définitivement ce que nous ne comprenons pas.
La théorie de l'instinct de mort ou pulsion de mort néglige (aussi bien dans la signification française de « ne pas savoir » que dans la signification anglaise de « ne pas vouloir savoir ») l'environnement bio-physico-chimique et le contexte culturel, historique et social dans lesquels les tueries et les guerres prennent place. L'argument de la « nature humaine », réincarnation du déterminisme génétique de la sociobiologie qui va aussi loin que proclamer le viol comme un acte logique dans l'intérêt du « succès reproductif » du violeur, se contredit lui-même car guerre et tueries ne sont pas universellement et de tous les temps admirées et pratiquées par les humains.
De plus, il y a d'énormes distinctions entre les « lois de la guerre » (à différentes époques et dans différentes sociétés) et, par ailleurs la quantité de violences distribuée. La théorie d'un universel « instinct de meurtre » est insoutenable même dans une société en guerre.
L'être humain est bien entendu capable de devenir dangereusement agressif en apprenant à jouir et à se réjouir de la guerre et de l'exercice de la cruauté. Mais, « comment et quand nous devenons agressif sont plutôt sous le contrôle de nos cultures que de nos gènes » écrit Harris (p. 54), dans le vieux débat scientifique entre l'inné et l'acquis (ou du déterminisme génétique contre le déterminisme culturel).
Conflit et métaphores dans le monde animal
De nombreux animaux grégaires ont des comportements d'agression qui, lorsqu'ils s'expriment collectivement, peuvent évoquer la guerre. Il s'agit généralement d'animaux territoriaux qui disposent aussi parfois de comportements évoquant la négociation. Ainsi certains insectes sociaux (fourmis, termites, etc) vivant en colonies forment de véritables armées, disposant d'individus que nous nommons "soldats" chargés de défendre la colonie, puis attaquent leurs ennemis dans des combats violents. Les rapports entre fourmilières voisines ne sont pas toujours très harmonieux. Des luttes territoriales terribles opposent des combattants avec pitié. Un chercheur néerlandais, Mabelis, s’est passionné pour les guerres que se livrent des colonies de fourmis rousses. Au printemps, quand le nid sort de sa torpeur hivernale, les ouvrières fourrageuses vont explorer les environs. Quand elles rencontrent un nid voisin apparenté, de type super-colonie, des échanges de nourriture ou des transports de matériaux peuvent s’effectuer entre les nids. Mais s’il s’agit d’une colonie étrangère, des combats éclatent entre les ouvrières. L’intensité du combat va crescendo car chaque colonie recrute au fur et à mesure de nouvelles combattantes. Les combats durent toute la journée et se soldent par la mort de milliers de fourmis. C’est au cours de telles guerres que les territoires des colonies évoluent. D’après certains biologistes, ces guerres entre fourmis permettraient aux colonies de se procurer des protéines à une époque où les proies sont encore très rares. Les arts martiaux se sont en Asie beaucoup inspiré des attitudes et moyens de défense des animaux. Cependant, le sentiment durable de vengeance, qui a chez l'Homme entretenu des guerres durant des siècles ou décennies leur semble inconnu.
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Re: Idéologies de la guerre
Définition classique
Selon le théoricien prussien Carl von Clausewitz (1780-1831) :« la guerre est le prolongement de la politique par d'autres moyens. »
Cette théorie pose qu'un conflit armé est « la suite logique d'une tentative d'un groupe pour protéger ou augmenter sa prospérité économique, politique et sociale au dépens d'un autre ou d'autres groupe(s) » (Harris, p. 54). C'est la définition de la guerre impériale ou étatique, où l'attaquant se battrait pour élever son niveau de vie au détriment des autres (les intérêts économiques sous-jacents peuvent être enfouis et cachés derrière et par des alibis politiques, raciaux et religieux). Dans cette approche l'État n'existerait que par son organisation politique - impérialiste à l'usage interne ou externe - capable de réaliser des guerres de conquête territoriale, d'agencement économique et de colonisation. Par cette continuité politique, la guerre est aussi un élément incontournable des relations humaines, et donc une chose à laquelle il faut être prêt, ce que traduit le proverbe romain : Si vis pacem, para bellum (Si tu veux la paix, prépare la guerre), ou bien l'aphorisme de Nicolas Machiavel : « une guerre prévisible ne se peut éviter, mais seulement repousser ». Cette définition rejoint les antiques idées de la civilisation chinoise : la guerre n'est qu'un des moyens pour imposer sa volonté à un groupe ou à l'inverse y résister. Comme ce moyen est le plus risqué et le plus coûteux, la victoire la plus intéressante est celle qui ne se voit pas, l'adversaire n'ayant pas perdu la face, ce qui pourrait être une des définitions de la diplomatie. La guerre est souvent une façon de ressouder une communauté contre un ennemi commun, de justifier une forte discipline, voire d'acquérir ou conserver une gloire politiquement nécessaire à un pouvoir se voulant charismatique . Ces raisons rendent la guerre fréquente dans les dictatures et les États où les hommes voient leurs certitudes troublés par une brutale évolution politique (ethnique), économique ou technique. Il arrive cependant, bien que ce soit plus rare, que des démocraties se fassent la guerre entre elles aussi (voir théorie de la paix démocratique).
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Les formes de la guerre
Les guerres intraétatiques
Les guerres civiles
Les guerres internes à un pays mettant aux prises une partie de la population contre l'autre sont qualifiées de guerres civiles. Chacun voit dans son ennemi, et même en celui qui voudrait rester neutre, un traître avec lequel il n'est plus possible de cohabiter et avec lequel aucun compromis territorial n'est possible (comme cela serait possible avec un ennemi étranger). C'est pourquoi l'unique issue envisagée est bien souvent l'anéantissement de l'autre et de ses alliés réels ou potentiels (y compris femmes et enfants), avec emploi de la terreur, ce qui rend ces guerres meurtrières et sans merci. Le statut juridique d'une guerre civile ne permet pas aux puissances étrangères et aux institutions internationales, comme l'ONU d'intervenir, comme la France pour les « intelligence » ou Guerre d'Algérie pour régler les différends. Inversement, une guerre étrangère est déguisée en guerre civile pour masquer l'agression étrangère, comme la France a déguisé sa reconquête coloniale en guerre civile avec la création d'Un État vietnamien indépendant en 1948, durant la Première Guerre d'Indochine d'indépendance et comme les États-Unis qui ont « aidé » la République du Viêt Nam en lutte contre la République Démocratique du Viêt Nam pendant la Deuxième Guerre d'Indochine ou Guerre du Vietnam de réunification.
Il faut et il suffit simplement de fabriquer un gouvernement à sa solde qui demande l'aide pour intervenir en toute légalité dans les affaires intérieures d'un État souverain.
wikipedia
Selon le théoricien prussien Carl von Clausewitz (1780-1831) :« la guerre est le prolongement de la politique par d'autres moyens. »
Cette théorie pose qu'un conflit armé est « la suite logique d'une tentative d'un groupe pour protéger ou augmenter sa prospérité économique, politique et sociale au dépens d'un autre ou d'autres groupe(s) » (Harris, p. 54). C'est la définition de la guerre impériale ou étatique, où l'attaquant se battrait pour élever son niveau de vie au détriment des autres (les intérêts économiques sous-jacents peuvent être enfouis et cachés derrière et par des alibis politiques, raciaux et religieux). Dans cette approche l'État n'existerait que par son organisation politique - impérialiste à l'usage interne ou externe - capable de réaliser des guerres de conquête territoriale, d'agencement économique et de colonisation. Par cette continuité politique, la guerre est aussi un élément incontournable des relations humaines, et donc une chose à laquelle il faut être prêt, ce que traduit le proverbe romain : Si vis pacem, para bellum (Si tu veux la paix, prépare la guerre), ou bien l'aphorisme de Nicolas Machiavel : « une guerre prévisible ne se peut éviter, mais seulement repousser ». Cette définition rejoint les antiques idées de la civilisation chinoise : la guerre n'est qu'un des moyens pour imposer sa volonté à un groupe ou à l'inverse y résister. Comme ce moyen est le plus risqué et le plus coûteux, la victoire la plus intéressante est celle qui ne se voit pas, l'adversaire n'ayant pas perdu la face, ce qui pourrait être une des définitions de la diplomatie. La guerre est souvent une façon de ressouder une communauté contre un ennemi commun, de justifier une forte discipline, voire d'acquérir ou conserver une gloire politiquement nécessaire à un pouvoir se voulant charismatique . Ces raisons rendent la guerre fréquente dans les dictatures et les États où les hommes voient leurs certitudes troublés par une brutale évolution politique (ethnique), économique ou technique. Il arrive cependant, bien que ce soit plus rare, que des démocraties se fassent la guerre entre elles aussi (voir théorie de la paix démocratique).
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Les formes de la guerre
Les guerres intraétatiques
Les guerres civiles
Les guerres internes à un pays mettant aux prises une partie de la population contre l'autre sont qualifiées de guerres civiles. Chacun voit dans son ennemi, et même en celui qui voudrait rester neutre, un traître avec lequel il n'est plus possible de cohabiter et avec lequel aucun compromis territorial n'est possible (comme cela serait possible avec un ennemi étranger). C'est pourquoi l'unique issue envisagée est bien souvent l'anéantissement de l'autre et de ses alliés réels ou potentiels (y compris femmes et enfants), avec emploi de la terreur, ce qui rend ces guerres meurtrières et sans merci. Le statut juridique d'une guerre civile ne permet pas aux puissances étrangères et aux institutions internationales, comme l'ONU d'intervenir, comme la France pour les « intelligence » ou Guerre d'Algérie pour régler les différends. Inversement, une guerre étrangère est déguisée en guerre civile pour masquer l'agression étrangère, comme la France a déguisé sa reconquête coloniale en guerre civile avec la création d'Un État vietnamien indépendant en 1948, durant la Première Guerre d'Indochine d'indépendance et comme les États-Unis qui ont « aidé » la République du Viêt Nam en lutte contre la République Démocratique du Viêt Nam pendant la Deuxième Guerre d'Indochine ou Guerre du Vietnam de réunification.
Il faut et il suffit simplement de fabriquer un gouvernement à sa solde qui demande l'aide pour intervenir en toute légalité dans les affaires intérieures d'un État souverain.
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Re: Idéologies de la guerre
Autres formes de conflit
La structure d’un conflit
La guerre n'est pas une simple manifestation de la violence humaine, elle est un fait social, qui demande une organisation des hommes, une convergence de leur force, vers un objectif unique. Comme toute organisation de la société, elle est hiérarchisée, et se décompose donc en une structure à deux niveaux principaux : le niveau politique qui initie la guerre lorsqu'on la juge souhaitable ou du moins nécessaire, et le niveau tactique, celui de la bataille et du rapport de force qui, par la fortune des armes, donnera raison politiquement à celui des deux belligérants qui aura su faire fléchir l'autre. Par sa violence, son inhumanité, son coût qui peut condamner à la misère des générations, la guerre imposa le niveau intermédiaire qu'est la stratégie, pour rendre plus efficace et plus soutenable le terrible effort de guerre, pour le rationaliser et le rendre plus « rentable ». Un conflit se décompose donc ainsi :
Le niveau politique. Lorsqu'elle ne peut tolérer une situation, et ne peut obtenir satisfaction, la politique décide de l'entrée en guerre, de manière à obtenir la décision (l'acceptation par l'adversaire des termes qu'on veut lui imposer).
Le niveau stratégique. Parce que la guerre est un phénomène extrêmement grave et ne peut être laissé au hasard, elle se doit d'être pensée, ce que fait la stratégie en planifiant, organisant et rationalisant l'utilisation des forces.
Le niveau tactique. Alors que le rôle de la stratégie est d'apporter à la politique le moyen le moins coûteux d'accéder à la décision (en indiquant la façon dont on use de la diplomatie, de l'économie, de la politique, de la force), celui de la tactique est réaliser ce que lui ordonne la stratégie pour obtenir cette décision. Pour simplifier, la tactique est l'art de gagner les batailles, alors que la stratégie est l'art de savoir gagner la guerre, en décidant quand, où et comment faire les batailles.
Le niveau politique
Si l'on soustrait de la guerre l'aspect psychologique de la haine et de la violence (ce que l'on fait, comme vu plus haut, dans la théorie classique), la volonté politique précède nécessairement la volonté de violence elle-même, et plus encore la réalisation de cette violence. La guerre commence alors bien avant qu'on l'imagine pouvoir éclater, puisqu'elle nait en amont sur le papier, d'ambitions et de nécessités rationnelles.
« La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens »
— Général Carl von Clausewitz
La violence est donc un outil dont dispose la politique pour arriver à ses fins. Généralement elle n'est qu'un dernier recours dans le cadre d'une stratégie plus globale (regroupant tous les moyens d'action), car l'objectif du stratège est d'imposer sa volonté, et non pas de gagner des batailles[2]. C'est ce que défend Sun Zi :
« L'idéal est que votre adversaire se plie à votre volonté sans que que vous ayez à utiliser la force »
— L'Art de la guerre
et à Clausewitz de surenchérir :« Le conquérant aime toujours la paix ; il entre volontiers tranquillement dans notre pays [même s'il n'a pas à faire la guerre] »
Dans les pays développés et démocratiques, où l'État se caractérise de plus en plus par sa fonction abstraite "d'administrateur de la société", on peut effectivement penser que cette appréciation de la guerre comme calcul froid de la nécessité politique correspond à la réalité. Cependant, lorsque la pouvoir se confond avec la personnalité de celui qui l'exerce, la rationalité de la volonté politique à tendance à laisser place à l'irrationalité de l'autocratie, car un despote sera beaucoup plus enclin à considérer la guerre comme une affaire personnelle. Mais l'on remarque que même dans ce dernier cas, on ne peut affirmer que la politique n'est pas à l'initiative du conflit, puisqu'en dictature la volonté personnelle devient la substance même de la politique.
« La guerre éclate lorsque les États n'ont plus une conscience claire de leurs devoirs, une intelligence nette de leurs droits, une notion exacte de leurs intérêts respectifs. Ils ne peuvent plus arriver à une entente commune, ils ne peuvent plus accepter les lois que leur traçait le droit des gens en temps de paix : ils s'y soustraient. La guerre est l'acte politique par lequel des États, ne pouvant concilier ce qu'ils croient être leurs devoirs, leurs droits et leurs intérêts, recourent à la lutte armée, et demandent à cette lutte de décider lequel d'entre eux étant le plus fort pourra en raison de sa force imposer sa volonté aux autres »
— Funck-Brentano et Sorel, Précis du droit des gens, Paris, Plon, 1900, p. 74
Par sa nature destructrice, la guerre implique un coût très important, et il faut des motivations conséquentes et suffisantes pour initier un conflit. Comme tous les phénomènes sociaux extrêmes, ces motivations sont en bonne part de nature psychologique, mais la volonté de destruction s'est peu à peu rationalisée au cours du temps pour devenir un outil au service de la volonté politique. Celles-ci peuvent-être :
l'agrandissement de la nation ou le renforcement de sa puissance : par la conquête territoriale, la guerre coloniale
l'affaiblissement voire l'anéantissement d'une nation ou d'un groupe humain jugé fondamentalement hostile ou nuisible : la guerre d'extermination, le génocide
l'accès ou la défense d'intérêts vitaux : ressources précieuses ou indispensables telles que l'eau, le pétrole ; des villes ou régions productives ou peuplées ; des voies de communications comme les détroits, les canaux, des débouchés sur la mer
la défense d'une morale, d'une justice ou d'un droit international : obtenir par la force le respect d'accords internationaux, ou du droit international (depuis la création de la SDN et de l'ONU), porter secours à un État "injustement" attaqué (en honorant un pacte d'alliance par exemple), porter secours à des populations victimes de leur État ou que leur État ne peut protéger (principe du droit d'ingérence, guerre humanitaire)
l'affirmation ou la défense d'une idéologie, d'une religion ou d'un mode de vie (culturel) : ériger un système politique, social ou culturel présenté comme le meilleur.
À ces motivations matérielles et réfléchies qui peuvent encourager le recours à la force, s'ajoute d'autres motivations d'origines psychologiques et plus instinctives, d'autant plus courantes que le pouvoir est personnalisé :
renforcer le prestige de la nation
obtenir réparation d'un affront, porté à l'encontre du dirigent, de l'État ou la nation
comme vu plus haut, renforcer la cohésion du groupe ou de la nation grâce à la création d'un ennemi commun. En éliminant les divisions, le consensus national peut légitimer un pouvoir charismatique (cas de la Junte argentine qui déclenche opportunément la Guerre des Malouines), ou faire oublier une impasse politique sans la régler (éventuellement inconsciemment et ce qui serait pour Jean Jaurès : « naturel au capitalisme »).
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La structure d’un conflit
La guerre n'est pas une simple manifestation de la violence humaine, elle est un fait social, qui demande une organisation des hommes, une convergence de leur force, vers un objectif unique. Comme toute organisation de la société, elle est hiérarchisée, et se décompose donc en une structure à deux niveaux principaux : le niveau politique qui initie la guerre lorsqu'on la juge souhaitable ou du moins nécessaire, et le niveau tactique, celui de la bataille et du rapport de force qui, par la fortune des armes, donnera raison politiquement à celui des deux belligérants qui aura su faire fléchir l'autre. Par sa violence, son inhumanité, son coût qui peut condamner à la misère des générations, la guerre imposa le niveau intermédiaire qu'est la stratégie, pour rendre plus efficace et plus soutenable le terrible effort de guerre, pour le rationaliser et le rendre plus « rentable ». Un conflit se décompose donc ainsi :
Le niveau politique. Lorsqu'elle ne peut tolérer une situation, et ne peut obtenir satisfaction, la politique décide de l'entrée en guerre, de manière à obtenir la décision (l'acceptation par l'adversaire des termes qu'on veut lui imposer).
Le niveau stratégique. Parce que la guerre est un phénomène extrêmement grave et ne peut être laissé au hasard, elle se doit d'être pensée, ce que fait la stratégie en planifiant, organisant et rationalisant l'utilisation des forces.
Le niveau tactique. Alors que le rôle de la stratégie est d'apporter à la politique le moyen le moins coûteux d'accéder à la décision (en indiquant la façon dont on use de la diplomatie, de l'économie, de la politique, de la force), celui de la tactique est réaliser ce que lui ordonne la stratégie pour obtenir cette décision. Pour simplifier, la tactique est l'art de gagner les batailles, alors que la stratégie est l'art de savoir gagner la guerre, en décidant quand, où et comment faire les batailles.
Le niveau politique
Si l'on soustrait de la guerre l'aspect psychologique de la haine et de la violence (ce que l'on fait, comme vu plus haut, dans la théorie classique), la volonté politique précède nécessairement la volonté de violence elle-même, et plus encore la réalisation de cette violence. La guerre commence alors bien avant qu'on l'imagine pouvoir éclater, puisqu'elle nait en amont sur le papier, d'ambitions et de nécessités rationnelles.
« La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens »
— Général Carl von Clausewitz
La violence est donc un outil dont dispose la politique pour arriver à ses fins. Généralement elle n'est qu'un dernier recours dans le cadre d'une stratégie plus globale (regroupant tous les moyens d'action), car l'objectif du stratège est d'imposer sa volonté, et non pas de gagner des batailles[2]. C'est ce que défend Sun Zi :
« L'idéal est que votre adversaire se plie à votre volonté sans que que vous ayez à utiliser la force »
— L'Art de la guerre
et à Clausewitz de surenchérir :« Le conquérant aime toujours la paix ; il entre volontiers tranquillement dans notre pays [même s'il n'a pas à faire la guerre] »
Dans les pays développés et démocratiques, où l'État se caractérise de plus en plus par sa fonction abstraite "d'administrateur de la société", on peut effectivement penser que cette appréciation de la guerre comme calcul froid de la nécessité politique correspond à la réalité. Cependant, lorsque la pouvoir se confond avec la personnalité de celui qui l'exerce, la rationalité de la volonté politique à tendance à laisser place à l'irrationalité de l'autocratie, car un despote sera beaucoup plus enclin à considérer la guerre comme une affaire personnelle. Mais l'on remarque que même dans ce dernier cas, on ne peut affirmer que la politique n'est pas à l'initiative du conflit, puisqu'en dictature la volonté personnelle devient la substance même de la politique.
« La guerre éclate lorsque les États n'ont plus une conscience claire de leurs devoirs, une intelligence nette de leurs droits, une notion exacte de leurs intérêts respectifs. Ils ne peuvent plus arriver à une entente commune, ils ne peuvent plus accepter les lois que leur traçait le droit des gens en temps de paix : ils s'y soustraient. La guerre est l'acte politique par lequel des États, ne pouvant concilier ce qu'ils croient être leurs devoirs, leurs droits et leurs intérêts, recourent à la lutte armée, et demandent à cette lutte de décider lequel d'entre eux étant le plus fort pourra en raison de sa force imposer sa volonté aux autres »
— Funck-Brentano et Sorel, Précis du droit des gens, Paris, Plon, 1900, p. 74
Par sa nature destructrice, la guerre implique un coût très important, et il faut des motivations conséquentes et suffisantes pour initier un conflit. Comme tous les phénomènes sociaux extrêmes, ces motivations sont en bonne part de nature psychologique, mais la volonté de destruction s'est peu à peu rationalisée au cours du temps pour devenir un outil au service de la volonté politique. Celles-ci peuvent-être :
l'agrandissement de la nation ou le renforcement de sa puissance : par la conquête territoriale, la guerre coloniale
l'affaiblissement voire l'anéantissement d'une nation ou d'un groupe humain jugé fondamentalement hostile ou nuisible : la guerre d'extermination, le génocide
l'accès ou la défense d'intérêts vitaux : ressources précieuses ou indispensables telles que l'eau, le pétrole ; des villes ou régions productives ou peuplées ; des voies de communications comme les détroits, les canaux, des débouchés sur la mer
la défense d'une morale, d'une justice ou d'un droit international : obtenir par la force le respect d'accords internationaux, ou du droit international (depuis la création de la SDN et de l'ONU), porter secours à un État "injustement" attaqué (en honorant un pacte d'alliance par exemple), porter secours à des populations victimes de leur État ou que leur État ne peut protéger (principe du droit d'ingérence, guerre humanitaire)
l'affirmation ou la défense d'une idéologie, d'une religion ou d'un mode de vie (culturel) : ériger un système politique, social ou culturel présenté comme le meilleur.
À ces motivations matérielles et réfléchies qui peuvent encourager le recours à la force, s'ajoute d'autres motivations d'origines psychologiques et plus instinctives, d'autant plus courantes que le pouvoir est personnalisé :
renforcer le prestige de la nation
obtenir réparation d'un affront, porté à l'encontre du dirigent, de l'État ou la nation
comme vu plus haut, renforcer la cohésion du groupe ou de la nation grâce à la création d'un ennemi commun. En éliminant les divisions, le consensus national peut légitimer un pouvoir charismatique (cas de la Junte argentine qui déclenche opportunément la Guerre des Malouines), ou faire oublier une impasse politique sans la régler (éventuellement inconsciemment et ce qui serait pour Jean Jaurès : « naturel au capitalisme »).
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Re: Idéologies de la guerre
Analyse logique de l'origine de la violence en politique
On peut décrire l'origine de la violence en politique de la manière logique grâce au schéma suivant : quand la politique souhaite obtenir quelque chose d'un groupe social sur lequel elle n'a pas autorité (ce peut être un autre État), il lui faut son acceptation, ce que l'on nomme la décision en stratégie. La seule et unique manière d'y parvenir est de convaincre (voir la section niveau stratégique) l'autre qu'il est de son intérêt de répondre favorablement aux demandent qui lui sont faites :
soit par des propositions attrayantes (influence positive)
soit par la menace (influence négative) qui, elle, vise à faire comprendre qu'un refus serait désavantageux
Dans les deux cas le but est de rendre rentable l'acceptation des conditions imposées, et si la réponse est négative, c'est que le refus semble préférable. Si l'argument de la menace lui-même ne fait pas sont effet, deux solutions se présentent alors :
soit c'est le le statu quo parce que mettre les menaces à exécution imposerait un coût plus important que le gain espéré ("le jeu n'en vaudrait pas la chandelle")
soit le conflit semble rentable malgré les coûts, et il y a confrontation
Il faut donc en conclure, et c'est essentiel, que lors d'un litige entre des entités politique indépendantes, toute décision et toute situation qui résultera de la confrontation de leurs volontés respectives, y comprit l'usage de la violence, aura été considérée par tous les protagonistes comme étant le choix le meilleur.
Le niveau stratégique
La stratégie est selon le Général André Beaufre :
« l'art de la dialectique des volontés employant la force pour résoudre leur conflit. »
— Introduction à la Stratégie, Armand Colin, 1963, p. 34
Alors que le niveau politique formule une volonté, le rôle de la stratégie est de réfléchir au moyens d'amener l'adversaire à y répondre favorablement, ce que l'on nommera la décision. Pour le Général Beaufre, dans la dialectique des volontés, la décision est un événement d'ordre psychologique que l'on veut produire chez l'adversaire : le convaincre qu'engager ou poursuivre la lutte est inutile[4]. Le but de la stratégie est donc:
« d'atteindre la décision en créant et en exploitant une situation entrainant une désintégration morale de l'adversaire suffisante pour lui faire accepter les conditions qu'on veut lui imposer. »
— Introduction à la Stratégie, Armand Colin, 1963, p. 36
On admet généralement que le but de la stratégie est ni plus ni moins que de "gagner la guerre", d'où la formule prêtée à Clausewitz de "la décision par la bataille victorieuse". La réalité est plus subtile : n'oublions pas que la décision est psychologique, et qu'il faut "convaincre qu'engager ou poursuivre la lutte est inutile", d'où cette réflexion de Lénine analysant Clausewitz : "retarder les opérations jusqu'à ce que la désintégration morale de l'ennemi rende à la fois possible et facile de porter le coup décisif". Ainsi, il ne suffit pas d'être le plus fort pour gagner la guerre, mais de démoraliser le pouvoir adverse et c'est ce qu'apprirent à leurs dépens les États-Unis lors des guerres du Viêt Nam, de Somalie, d'Afghanistan ou encore d'Irak. D'ailleurs, la stratégie dans les guerre insurrectionnelles devient de plus en plus un cas d'école, et elle sera présentée ci-après
Les moyens de la stratégie
L'art de la stratégie réside précisément dans la subtile confrontation entre d'une part, les capacités d'influence sur l'adversaire, positives ou négatives, et d'autre part, l'évaluation des coût inhérents aux moyens à disposition pour effectuer cette influence. L'influence peut être négative pour l'adversaire : destruction de ses forces et de ses biens, ou peut être positive : proposition de traité de commerce, négociation avantageuse ; la conjonction de ces moyens d'influence doit permettre une meilleure efficacité au rapport des coût qu'impliquent chaque combinaison possible, entre techniques d'influence négative et positive, c'est donc "jouer de la carotte et du bâton", en fonction des prix et de l'efficacité de la carotte et du bâton. Pour l'exemple, on peut imaginer qu'une phase destructrice qui apparaisse catastrophique à l'ennemi, soit suivie d'une proposition de paix dotée d'avantages inattendus, proférant alors un caractère providentiel à ce qui ne sont que des exigences. Nous voyons qu'ici, la stratégie tient à un choix subtil, émanant d'une réflexion qui vise à faire converger vers un objectif des moyens parfois contradictoires, ce choix constitue l'art de la stratégie.
Là est donc l'intelligence de la stratégie, ses moyens sont de complexes combinaisons de techniques d'influence, mais pour les élaborer, il faut analyser l'effet moral décisif et savoir qui on veut convaincre[5]. Dans le cas d'un gouvernement central, on peut choisir d'agir directement sur ses dirigeants et sur ce qui fait leur capacité d'influence (attaquer ou arrêter les personnes dirigeantes, leur administration, ou plus souvent leur propre capacité d'action : l'armée ennemie), ou bien sur un tiers qui a une influence sur eux (une organisation internationale comme l'ONU, des alliés influents, ou la population : solution particulièrement efficace dans une démocratie ou une société très divisée politiquement ou ethniquement). S'il faut convaincre non pas un gouvernement unique et centralisé, mais une constellation de personnalités ou un groupe (population, ethnie, groupe religieux, mouvance idéologique...), la stratégie comporte d'autant plus de variables et de complexité que le pouvoir adverse est décentralisé voir totalement explosé, car dans ce cas la décision doit être obtenue d'un ensemble d'individus, avec tout l'arc en ciel de sensibilité et d'intelligence stratégique qui le compose.
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On peut décrire l'origine de la violence en politique de la manière logique grâce au schéma suivant : quand la politique souhaite obtenir quelque chose d'un groupe social sur lequel elle n'a pas autorité (ce peut être un autre État), il lui faut son acceptation, ce que l'on nomme la décision en stratégie. La seule et unique manière d'y parvenir est de convaincre (voir la section niveau stratégique) l'autre qu'il est de son intérêt de répondre favorablement aux demandent qui lui sont faites :
soit par des propositions attrayantes (influence positive)
soit par la menace (influence négative) qui, elle, vise à faire comprendre qu'un refus serait désavantageux
Dans les deux cas le but est de rendre rentable l'acceptation des conditions imposées, et si la réponse est négative, c'est que le refus semble préférable. Si l'argument de la menace lui-même ne fait pas sont effet, deux solutions se présentent alors :
soit c'est le le statu quo parce que mettre les menaces à exécution imposerait un coût plus important que le gain espéré ("le jeu n'en vaudrait pas la chandelle")
soit le conflit semble rentable malgré les coûts, et il y a confrontation
Il faut donc en conclure, et c'est essentiel, que lors d'un litige entre des entités politique indépendantes, toute décision et toute situation qui résultera de la confrontation de leurs volontés respectives, y comprit l'usage de la violence, aura été considérée par tous les protagonistes comme étant le choix le meilleur.
Le niveau stratégique
La stratégie est selon le Général André Beaufre :
« l'art de la dialectique des volontés employant la force pour résoudre leur conflit. »
— Introduction à la Stratégie, Armand Colin, 1963, p. 34
Alors que le niveau politique formule une volonté, le rôle de la stratégie est de réfléchir au moyens d'amener l'adversaire à y répondre favorablement, ce que l'on nommera la décision. Pour le Général Beaufre, dans la dialectique des volontés, la décision est un événement d'ordre psychologique que l'on veut produire chez l'adversaire : le convaincre qu'engager ou poursuivre la lutte est inutile[4]. Le but de la stratégie est donc:
« d'atteindre la décision en créant et en exploitant une situation entrainant une désintégration morale de l'adversaire suffisante pour lui faire accepter les conditions qu'on veut lui imposer. »
— Introduction à la Stratégie, Armand Colin, 1963, p. 36
On admet généralement que le but de la stratégie est ni plus ni moins que de "gagner la guerre", d'où la formule prêtée à Clausewitz de "la décision par la bataille victorieuse". La réalité est plus subtile : n'oublions pas que la décision est psychologique, et qu'il faut "convaincre qu'engager ou poursuivre la lutte est inutile", d'où cette réflexion de Lénine analysant Clausewitz : "retarder les opérations jusqu'à ce que la désintégration morale de l'ennemi rende à la fois possible et facile de porter le coup décisif". Ainsi, il ne suffit pas d'être le plus fort pour gagner la guerre, mais de démoraliser le pouvoir adverse et c'est ce qu'apprirent à leurs dépens les États-Unis lors des guerres du Viêt Nam, de Somalie, d'Afghanistan ou encore d'Irak. D'ailleurs, la stratégie dans les guerre insurrectionnelles devient de plus en plus un cas d'école, et elle sera présentée ci-après
Les moyens de la stratégie
L'art de la stratégie réside précisément dans la subtile confrontation entre d'une part, les capacités d'influence sur l'adversaire, positives ou négatives, et d'autre part, l'évaluation des coût inhérents aux moyens à disposition pour effectuer cette influence. L'influence peut être négative pour l'adversaire : destruction de ses forces et de ses biens, ou peut être positive : proposition de traité de commerce, négociation avantageuse ; la conjonction de ces moyens d'influence doit permettre une meilleure efficacité au rapport des coût qu'impliquent chaque combinaison possible, entre techniques d'influence négative et positive, c'est donc "jouer de la carotte et du bâton", en fonction des prix et de l'efficacité de la carotte et du bâton. Pour l'exemple, on peut imaginer qu'une phase destructrice qui apparaisse catastrophique à l'ennemi, soit suivie d'une proposition de paix dotée d'avantages inattendus, proférant alors un caractère providentiel à ce qui ne sont que des exigences. Nous voyons qu'ici, la stratégie tient à un choix subtil, émanant d'une réflexion qui vise à faire converger vers un objectif des moyens parfois contradictoires, ce choix constitue l'art de la stratégie.
Là est donc l'intelligence de la stratégie, ses moyens sont de complexes combinaisons de techniques d'influence, mais pour les élaborer, il faut analyser l'effet moral décisif et savoir qui on veut convaincre[5]. Dans le cas d'un gouvernement central, on peut choisir d'agir directement sur ses dirigeants et sur ce qui fait leur capacité d'influence (attaquer ou arrêter les personnes dirigeantes, leur administration, ou plus souvent leur propre capacité d'action : l'armée ennemie), ou bien sur un tiers qui a une influence sur eux (une organisation internationale comme l'ONU, des alliés influents, ou la population : solution particulièrement efficace dans une démocratie ou une société très divisée politiquement ou ethniquement). S'il faut convaincre non pas un gouvernement unique et centralisé, mais une constellation de personnalités ou un groupe (population, ethnie, groupe religieux, mouvance idéologique...), la stratégie comporte d'autant plus de variables et de complexité que le pouvoir adverse est décentralisé voir totalement explosé, car dans ce cas la décision doit être obtenue d'un ensemble d'individus, avec tout l'arc en ciel de sensibilité et d'intelligence stratégique qui le compose.
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Re: Idéologies de la guerre
Les modèles stratégiques
Il y a victoire de la stratégie lorsque l'adversaire décide de stopper ou de ne pas engager le combat, c'est-à-dire, dès lors qu'il y a démoralisation de son pouvoir décisionnaire. Or, suivant qu'un conflit est interétatique ou insurrectionnel, qu'il est de l'ère pré-nucléaire ou post-nucléaire, les moyens susceptibles d'arriver à cette fin sont très différents.
Le paradigme de la guerre industrielle entre États monopolise grandement la réflexion stratégique encore aujourd'hui. Car il est tentant de penser que disposer d'une armée "puissante" selon les critères traditionnels (une armée de masse) autorise à se sentir prémuni de tous les types de guerre. L'armée américaine, de très loin la plus puissante au monde selon la définition classique, ne peut pourtant se permettre d'obtenir la décision que très rarement et difficilement dans les conflits insurrectionnels, autrement dit, elle ne peut pas gagner une guerre non conventionnelle avec des stratégies conventionnelles. Et c'est ce qu'a démontré le Général Petraeus à travers ses réflexions sur la guerre contre-insurrectionnelle.
Les raisons de ce paradoxe encore mal compris sont les suivantes : la capacité des armées et plus généralement des politiciens à obtenir la décision a subi des mutations considérables au cours de l'histoire, en particulier en raison de l'évolution des possibilités opérationnelles qui résultaient de l'armement, de l'équipement (évolutions des technologies) et des méthodes de guerre et de ravitaillement, mais surtout à cause des stratégies préférées par l'adversaire en fonction de ses propres caractéristiques politiques et sociales. Or cette évolution inéluctable fut rarement comprise, au contraire, l'évolution à généralement surpris les deux adversaires, qui durent en tâtonnant rechercher les solutions nouvelles menant à la décision. De là vient l'idée que "les stratèges se préparent toujours pour la guerre précédente". L'exemple le plus surprenant pourrait être celui de la ligne Maginot, gigantesque structure à objectif défensif héritée des dogmes de la Première Guerre mondiale (guerre défensive de position), totalement incapable de protéger la France de la stratégie de guerre éclaire offensive des armées nazies (guerre offensive et décisive très dynamique, mécanisée et aéroportée).
L'évolution la plus importante de ces dernières décennies parait être l'apparition de la force nucléaire, dont les caractéristiques foudroyantes ont totalement bouleversées les lois de la guerre, d'où la naissance d'une nouvelle stratégie ; mais l'atome n'est pas la seule révolution, et stratégie de guérilla, utilisée par le terrorisme, est elle aussi capable de mettre en échec des armées industrielles conventionnelles.
Sont analysées ci-dessous les trois stratégies principales, s'adaptant chacune aux moyens dont on dispose et à l'ennemi à combattre. Aucune n'est meilleure que l'autre dans l'absolu, et aucune ne peut s'adapter à toutes les situations.
Stratégie militaire classique
Dans la stratégie militaire classique, la guerre fut toujours comprise comme un rapport de force interétatique. Ainsi Hegel, contemporain des guerres napoléoniennes qui devaient redessiner la carte de l'Europe, comprend la dynamique des rapports de forces entre nations comme la matière même de l'histoire. L'histoire est alors le théâtre de la lutte des États pour l'hégémonie, où chacun se doit d'être le plus fort sous peine de disparaitre.
Nation contre nation, front contre front, stratèges contre stratèges, la guerre interétatique a cette caractéristique jusqu'à la Seconde Guerre mondiale de voir se répondre en miroir des logiques de guerre pratiquement symétriques. La décision à l'état pur est celle qui résulte de la bataille victorieuse[6], et toute la stratégie classique a pour objectif de gagner la guerre en terrassant l'ennemi sur le champ de bataille. Dans cette logique d'équilibre des forces, une faiblesse, un calcul qui s'avère faux, ou une manœuvre inventive et décisive, peut décider du sort de la guerre, tout l'art de la stratégie classique est un jeu d'équilibriste où chacun s'efforce de pallier ses points faibles et de gagner en supériorité.
Le général Beaufre examine les solutions principales employées dans le jeu de la stratégie, il en dénombre trois[7] :
Lorsqu'existent des moyens supérieurs et une capacité offensive suffisamment assurée, la campagne visera offensivement la bataille décisive. C'est la stratégie offensive d'approche directe où doit se réaliser la concentration du maximum de moyens visant la masse principale ennemie. Cette solution est largement préférée dans les guerres interétatiques, c'est celle qui fit la grandeur de Napoléon.
Lorsque la supériorité est moins évidente, deux solutions apparaissent :
- soit d'user l'adversaire par une défensive exploitée par une contre-offensive. C'est la stratégie directe défensive offensive
- soit de dérouter l'adversaire par une action offensive excentrique avant de chercher à le battre. C'est la stratégie directe d'approche indirecte. Cette dernière possibilité rejoint la stratégie d'approche indirecte de Liddell Hart.
Lorsque les moyens militaires sont insuffisants pour atteindre le résultat escompté, l'action militaire ne joue plus qu'un rôle auxiliaire dans le cadre d'une manœuvre de stratégie totale sur le mode indirect où la décision résultera d'actions politiques, économiques ou diplomatiques convenablement combinées. Dans ce cas, on parle généralement pas de guerre, mais peut-être de confrontation diplomatique ; celles-ci sont si nombreuses depuis la guerre froide qu'elles sont presque devenues l'état normal des relations internationales.
Le paradigme de la guerre interétatique conçoit la puissance comme synonyme de masse. Tout doit être massifié, densifié, les armes comme les hommes. Dès l'Antiquité, les armées se battaient en rangs serrés pour plus d'efficacité, à la fois tactique, mais aussi logistique (resserré autour de son chef, le groupe entendait ses ordres et agissait comme un seul homme avec une grande cohérence). Et ce fut donc naturellement que la guerre devint industrielle au XIXe siècle, lors de la révolution industrielle. Les armes sont fabriquées en très grand nombre, et leur mécanique est grandement améliorée (mitrailleuse, canon rayé), parallèlement à leur efficacité sur le champ de bataille. De même, les moyens de transports tels que le train et les navires à vapeur permirent la massification des troupes en des temps records sur des théâtres d'opérations très éloignés. En 1904, la Russie transporta sur rail une armée de plusieurs centaines de millier d'hommes sur 6500 kilomètres par delà les espaces perdus et démesurés de Sibérie, afin de rencontrer les armées japonaises de Mandchourie[8].
« La planète entière, au début du XXe siècle était devenue une seule entité maillée par les réseaux de transports et de trasmissions, des chemins de fer, des navires à vapeur et des télégraphes. Et à l'intérieur de cette entité, les structures civiles et militaires de chaque nation sont devenues étroitement interconnectées. En temps de guerre, les chemins de fer seraient réquisitionnés et les hommes mobilisés. Les nations étaient mûres pour les guerres mondiales »
— Général Sir Rupert Smith,L'utilité de la force, Economica, p. 69, ISBN : 978-2-7178-5366-7
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Il y a victoire de la stratégie lorsque l'adversaire décide de stopper ou de ne pas engager le combat, c'est-à-dire, dès lors qu'il y a démoralisation de son pouvoir décisionnaire. Or, suivant qu'un conflit est interétatique ou insurrectionnel, qu'il est de l'ère pré-nucléaire ou post-nucléaire, les moyens susceptibles d'arriver à cette fin sont très différents.
Le paradigme de la guerre industrielle entre États monopolise grandement la réflexion stratégique encore aujourd'hui. Car il est tentant de penser que disposer d'une armée "puissante" selon les critères traditionnels (une armée de masse) autorise à se sentir prémuni de tous les types de guerre. L'armée américaine, de très loin la plus puissante au monde selon la définition classique, ne peut pourtant se permettre d'obtenir la décision que très rarement et difficilement dans les conflits insurrectionnels, autrement dit, elle ne peut pas gagner une guerre non conventionnelle avec des stratégies conventionnelles. Et c'est ce qu'a démontré le Général Petraeus à travers ses réflexions sur la guerre contre-insurrectionnelle.
Les raisons de ce paradoxe encore mal compris sont les suivantes : la capacité des armées et plus généralement des politiciens à obtenir la décision a subi des mutations considérables au cours de l'histoire, en particulier en raison de l'évolution des possibilités opérationnelles qui résultaient de l'armement, de l'équipement (évolutions des technologies) et des méthodes de guerre et de ravitaillement, mais surtout à cause des stratégies préférées par l'adversaire en fonction de ses propres caractéristiques politiques et sociales. Or cette évolution inéluctable fut rarement comprise, au contraire, l'évolution à généralement surpris les deux adversaires, qui durent en tâtonnant rechercher les solutions nouvelles menant à la décision. De là vient l'idée que "les stratèges se préparent toujours pour la guerre précédente". L'exemple le plus surprenant pourrait être celui de la ligne Maginot, gigantesque structure à objectif défensif héritée des dogmes de la Première Guerre mondiale (guerre défensive de position), totalement incapable de protéger la France de la stratégie de guerre éclaire offensive des armées nazies (guerre offensive et décisive très dynamique, mécanisée et aéroportée).
L'évolution la plus importante de ces dernières décennies parait être l'apparition de la force nucléaire, dont les caractéristiques foudroyantes ont totalement bouleversées les lois de la guerre, d'où la naissance d'une nouvelle stratégie ; mais l'atome n'est pas la seule révolution, et stratégie de guérilla, utilisée par le terrorisme, est elle aussi capable de mettre en échec des armées industrielles conventionnelles.
Sont analysées ci-dessous les trois stratégies principales, s'adaptant chacune aux moyens dont on dispose et à l'ennemi à combattre. Aucune n'est meilleure que l'autre dans l'absolu, et aucune ne peut s'adapter à toutes les situations.
Stratégie militaire classique
Dans la stratégie militaire classique, la guerre fut toujours comprise comme un rapport de force interétatique. Ainsi Hegel, contemporain des guerres napoléoniennes qui devaient redessiner la carte de l'Europe, comprend la dynamique des rapports de forces entre nations comme la matière même de l'histoire. L'histoire est alors le théâtre de la lutte des États pour l'hégémonie, où chacun se doit d'être le plus fort sous peine de disparaitre.
Nation contre nation, front contre front, stratèges contre stratèges, la guerre interétatique a cette caractéristique jusqu'à la Seconde Guerre mondiale de voir se répondre en miroir des logiques de guerre pratiquement symétriques. La décision à l'état pur est celle qui résulte de la bataille victorieuse[6], et toute la stratégie classique a pour objectif de gagner la guerre en terrassant l'ennemi sur le champ de bataille. Dans cette logique d'équilibre des forces, une faiblesse, un calcul qui s'avère faux, ou une manœuvre inventive et décisive, peut décider du sort de la guerre, tout l'art de la stratégie classique est un jeu d'équilibriste où chacun s'efforce de pallier ses points faibles et de gagner en supériorité.
Le général Beaufre examine les solutions principales employées dans le jeu de la stratégie, il en dénombre trois[7] :
Lorsqu'existent des moyens supérieurs et une capacité offensive suffisamment assurée, la campagne visera offensivement la bataille décisive. C'est la stratégie offensive d'approche directe où doit se réaliser la concentration du maximum de moyens visant la masse principale ennemie. Cette solution est largement préférée dans les guerres interétatiques, c'est celle qui fit la grandeur de Napoléon.
Lorsque la supériorité est moins évidente, deux solutions apparaissent :
- soit d'user l'adversaire par une défensive exploitée par une contre-offensive. C'est la stratégie directe défensive offensive
- soit de dérouter l'adversaire par une action offensive excentrique avant de chercher à le battre. C'est la stratégie directe d'approche indirecte. Cette dernière possibilité rejoint la stratégie d'approche indirecte de Liddell Hart.
Lorsque les moyens militaires sont insuffisants pour atteindre le résultat escompté, l'action militaire ne joue plus qu'un rôle auxiliaire dans le cadre d'une manœuvre de stratégie totale sur le mode indirect où la décision résultera d'actions politiques, économiques ou diplomatiques convenablement combinées. Dans ce cas, on parle généralement pas de guerre, mais peut-être de confrontation diplomatique ; celles-ci sont si nombreuses depuis la guerre froide qu'elles sont presque devenues l'état normal des relations internationales.
Le paradigme de la guerre interétatique conçoit la puissance comme synonyme de masse. Tout doit être massifié, densifié, les armes comme les hommes. Dès l'Antiquité, les armées se battaient en rangs serrés pour plus d'efficacité, à la fois tactique, mais aussi logistique (resserré autour de son chef, le groupe entendait ses ordres et agissait comme un seul homme avec une grande cohérence). Et ce fut donc naturellement que la guerre devint industrielle au XIXe siècle, lors de la révolution industrielle. Les armes sont fabriquées en très grand nombre, et leur mécanique est grandement améliorée (mitrailleuse, canon rayé), parallèlement à leur efficacité sur le champ de bataille. De même, les moyens de transports tels que le train et les navires à vapeur permirent la massification des troupes en des temps records sur des théâtres d'opérations très éloignés. En 1904, la Russie transporta sur rail une armée de plusieurs centaines de millier d'hommes sur 6500 kilomètres par delà les espaces perdus et démesurés de Sibérie, afin de rencontrer les armées japonaises de Mandchourie[8].
« La planète entière, au début du XXe siècle était devenue une seule entité maillée par les réseaux de transports et de trasmissions, des chemins de fer, des navires à vapeur et des télégraphes. Et à l'intérieur de cette entité, les structures civiles et militaires de chaque nation sont devenues étroitement interconnectées. En temps de guerre, les chemins de fer seraient réquisitionnés et les hommes mobilisés. Les nations étaient mûres pour les guerres mondiales »
— Général Sir Rupert Smith,L'utilité de la force, Economica, p. 69, ISBN : 978-2-7178-5366-7
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Re: Idéologies de la guerre
Stratégie indirecte et stratégie insurrectionnelle
Nous avons vu ci-dessus que l'approche indirecte était parfois préconisée par des théoriciens classiques, puisque le Général Beaufre la citait parmi ses solutions préférées, car elle a l'avantage de dérouter l'adversaire avec peu de moyens[9] : « l'idée centrale de cette conception est de renverser le rapport des forces opposées par une manœuvre et non par le combat. Au lieu d'un affrontement direct, on fait appel à un jeu plus subtil destiné à compenser l'infériorité où l'on se trouve » . L'approche indirecte était alors un outil subtil mis à disposition de la stratégie classique, mais « a trouvé son application en stratégie totale sous une forme différente dans tous les conflits où l'un des adversaire [...] avait des moyens inférieurs à ceux qui pouvaient lui être opposés. » Autrement dit, la stratégie indirecte est l'arme du pauvre, et celle préférée par l'insurgé.
La stratégie classique fut théorisée à l'ère napoléonienne, puisque que c'est l'empereur qui lui donna ses lettres de noblesse. Mais la stratégie de ce que le jargon militaire nomme les conflits de basse intensité, c'est-à-dire les conflits où ne s'opposent pas deux armées centralisées et symétriques, mais où au moins un belligérant (voire les deux) se constitue d'individus émanant directement de la société civile menant plus une guérilla qu'une véritable guerre, vit ses premières manifestations sérieuses en Espagne en luttant justement contre les troupes de l'Empire, entre 1808 et 1814. Le peuple appelait ça la « petite guerre », de guerra (nom pour guerre) et illa (suffixe diminutif). On voit donc la guérilla, seule solution des peuples face à la force classique, se développer et remporter des succès précisément au moment où cette dernière montre tout son prestige.
Le général Sir Rupert Smith dit à ce sujet :
« [...] des groupes de combat, petits, mobiles et souples, issus de la population, cachés et soutenus par celle-ci, s'ingéniaient à harceler les armées ennemies supérieures en force, tout en évitant toute confrontation sur une grande échelle. Par la poursuite de cette guerre, l'objectif politique était de conserver l'identité politique de la population, même sous occupation, en soutenant sa volonté de continuer à combattre et à résister.[...]Privées de la force du nombre, et des armes pour s'opposer à une armée en campagne, les guérillas préfèrent éviter les batailles rangées. L'embuscade et le raid représentent leur modes de combats favoris. » — L'utilité de la force, p. 153
Cette stratégie est une réponse à la faiblesse tactique des guérilléros (peu d'hommes, peu d'entrainement, peu d'armes), et la règle d'or jamais démentie de tout combattant insurgé vise à palier cette faiblesse : toujours éviter de se trouver dans une position dans laquelle l'ennemi pourrait nous forcer à combattre. Il convient donc d'éviter d'occuper des infrastructures, des positions visibles, ou même simplement du terrain (choses que convoite généralement une armée classique) de façon à ne pas se trouver encerclé et de ne pas avoir à lutter sur un front fixe à homme contre homme.
wikipedia
Nous avons vu ci-dessus que l'approche indirecte était parfois préconisée par des théoriciens classiques, puisque le Général Beaufre la citait parmi ses solutions préférées, car elle a l'avantage de dérouter l'adversaire avec peu de moyens[9] : « l'idée centrale de cette conception est de renverser le rapport des forces opposées par une manœuvre et non par le combat. Au lieu d'un affrontement direct, on fait appel à un jeu plus subtil destiné à compenser l'infériorité où l'on se trouve » . L'approche indirecte était alors un outil subtil mis à disposition de la stratégie classique, mais « a trouvé son application en stratégie totale sous une forme différente dans tous les conflits où l'un des adversaire [...] avait des moyens inférieurs à ceux qui pouvaient lui être opposés. » Autrement dit, la stratégie indirecte est l'arme du pauvre, et celle préférée par l'insurgé.
La stratégie classique fut théorisée à l'ère napoléonienne, puisque que c'est l'empereur qui lui donna ses lettres de noblesse. Mais la stratégie de ce que le jargon militaire nomme les conflits de basse intensité, c'est-à-dire les conflits où ne s'opposent pas deux armées centralisées et symétriques, mais où au moins un belligérant (voire les deux) se constitue d'individus émanant directement de la société civile menant plus une guérilla qu'une véritable guerre, vit ses premières manifestations sérieuses en Espagne en luttant justement contre les troupes de l'Empire, entre 1808 et 1814. Le peuple appelait ça la « petite guerre », de guerra (nom pour guerre) et illa (suffixe diminutif). On voit donc la guérilla, seule solution des peuples face à la force classique, se développer et remporter des succès précisément au moment où cette dernière montre tout son prestige.
Le général Sir Rupert Smith dit à ce sujet :
« [...] des groupes de combat, petits, mobiles et souples, issus de la population, cachés et soutenus par celle-ci, s'ingéniaient à harceler les armées ennemies supérieures en force, tout en évitant toute confrontation sur une grande échelle. Par la poursuite de cette guerre, l'objectif politique était de conserver l'identité politique de la population, même sous occupation, en soutenant sa volonté de continuer à combattre et à résister.[...]Privées de la force du nombre, et des armes pour s'opposer à une armée en campagne, les guérillas préfèrent éviter les batailles rangées. L'embuscade et le raid représentent leur modes de combats favoris. » — L'utilité de la force, p. 153
Cette stratégie est une réponse à la faiblesse tactique des guérilléros (peu d'hommes, peu d'entrainement, peu d'armes), et la règle d'or jamais démentie de tout combattant insurgé vise à palier cette faiblesse : toujours éviter de se trouver dans une position dans laquelle l'ennemi pourrait nous forcer à combattre. Il convient donc d'éviter d'occuper des infrastructures, des positions visibles, ou même simplement du terrain (choses que convoite généralement une armée classique) de façon à ne pas se trouver encerclé et de ne pas avoir à lutter sur un front fixe à homme contre homme.
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Re: Idéologies de la guerre
Stratégie atomique et dissuasion nucléaire
L'imaginaire collectif considère encore aujourd'hui l'arme atomique comme une menace pour la paix, mais si le risque de prolifération nucléaire vers des pays irresponsables et à craindre, il est absolument nécessaire de comprendre que dans toute l'histoire de la guerre (dont les conflits furent de plus en plus terribles et meurtriers au fur et à mesure de l'évolution des techniques de combats), aucune stratégie n'a autant œuvré pour la diplomatie et le statu quo, et contre la violence, que la dissuasion nucléaire. La bien nommée Guerre Froide, qui avait tous les ingrédients (situation géopolitique, détestation mutuelle, rapport de force idéologique...) pour dégénérer en conflit mondial, fut un exemple de guerre impossible.
Pour comprendre pourquoi l'apparition de l'arme nucléaire a nécessité l'invention d'une nouvelle approche stratégique, il faut rappeler en quoi elle détruit le paradigme de la guerre classique :
Le première caractéristique est la puissance de feu en elle-même : une petite bombe thermonucléaire de 1 MT correspondrait à une salve de 200.000.000 de canons de 75[10], soit plus que la totalité des capacités d'une armée. Il fallu pendant la Seconde Guerre mondiale près 3000 avions pour détruire la ville d'Hambourg (voir Opération Gomorrhe), alors qu'aujourd'hui une seule action individuelle aurait des conséquences bien plus destructrices (voir la Tsar Bomba, d'une puissance potentielle de 100 MT).
la deuxième caractéristique est la mobilité et la fluidité d'utilisation presque totale de ces armes grâce à leurs vecteurs : il fallait auparavant envoyer des milliers d'hommes sur le lieu de l'action, avec tous les délais et difficultés logistique que cela comportait, la guerre était uniquement frontale entre des murailles humaines qui se faisaient face ; à présent, une seule fusée atteint en quelques dizaines de minutes n'importe quel point du globe, une bombe larguée depuis un avion (comme à Hiroshima et Nagasaki), pouvait dès son invention en 1945 frapper un territoire ennemi en son centre.
Du fait de cette double caractéristique, l'arme atomique produit deux phénomènes entièrement nouveaux :
il n'y a plus de rapport direct entre l'effort de guerre et la capacité destructrice (détruire un pays ne coûte en soi que le prix de la technologie, et non une mobilisation totale du pays attaquant)
aucun effort de guerre autre que technologique ne peut sauver une nation de la destruction en cas d'attaque. Posséder une armée conventionnelle n'est d'aucune protection contre un conflit de type nucléaire.
On dénombre habituellement quatre types de protection possibles contre ce danger sans précédant :
la destruction préventive des armes adverses pour prévenir un risque d'offensive (moyen offensif direct), qui suppose des moyens de destruction très puissants et perfectionnés, donc nucléaires
l'interception des armes atomiques au moment de l'offensive (moyen défensif)
la protection physique contre les effets des explosions (moyen défensif)
la menace de représailles (moyen offensif indirect), qui suppose de disposer soi-même de moyens nucléaires
Ces quatre directions furent exploitées concurremment avec des fortunes diverses et ont fini par se combiner dans des formules stratégiques très compliquées, mais on peut dire que celle qui semble, et de loin, la plus dissuasive est sans conteste la quatrième (menace de riposte nucléaire en cas d'offensive), à tel point qu'on la nomme précisément la dissuasion nucléaire.
Le principe de la dissuasion nucléaire est fort simple : toute agression trop directe envers une puissance nucléaire expose l'agresseur à une riposte cataclysmique et absolument insoutenable, un pays non-nucléaire ne peut donc en aucun cas s'attaquer frontalement à une telle puissance. On nomme également équilibre de la terreur ou MAD en anglais (Mutually Assured Destruction ou « Destruction mutuelle assurée ») une situation plus précise : lorsque deux puissances sont nucléaires, toute agression atomique de l'une expose l'agresseur à une riposte destructrice d'une ampleur au moins équivalente, ainsi le déclenchement des hostilités est a priori impossible. Car le fait d'être agresseur ne profère aucun avantage particulier comme ce pouvait être le cas dans la stratégie classique, être attaquant ou attaqué signifie de toute façon la destruction, d'où l'exigence constante de garantir la paix.
Et la solution la plus efficace trouvée pendant la Guerre Froide pour garantir la sécurité du monde, fut justement, par le Traité ABM (ABM pour anti-missiles balistiques) signé en 1972, de limiter non pas les capacité offensives de chacun des deux camps, mais de limiter les capacités défensives. En effet, le meilleur gage de paix était de préserver à tout prix la destruction mutuelle assurée, et ainsi d'interdire l'utilisation généralisée de ces nouvelles technologies des années soixante-dix des missiles intercepteurs. Ceci montre à quel point la très contre-intuitive dissuasion nucléaire est l'une des meilleures assurances imaginable pour sécurité du monde, y compris lorsque celui-ci était divisé par la confrontation est-ouest.
Réflexion sur la guerre en philosophie
Pour paraphraser Paul Valery- la guerre est un conflit social opposant des hommes qui ne se connaissent pas aux dépens d'homme qui ne se connaissent que trop bien sans jamais s'être vraiment battu.
Les responsables des nations ont considéré depuis longtemps que l'éventualité des guerres étant fréquente, il convenait de s'y préparer. La préparation de ces guerres se fait le plus souvent par l'entraînement d'une ou plusieurs armées. Après la deuxième guerre mondiale, les états ont créé l'ONU qui développe par la coopération et la diplomatie des stratégies de préparation et de maintien de la paix (avec, l'aide de contingents de casques bleus lorsque le stade du conflit armé est atteint).
Depuis l'histoire de la libération de l'Inde, qui s'est terminée au milieu du XX siècle, le Mahatma Gandhi a fait école auprès de certains courants minoritaires qui réfléchissent à des moyens «non-violents» pour régler les conflits entre nations. Ils cherchent à réformer les réflexes ancestraux des nations et des peuples vis-à-vis des guerres.
John Foster Dulles, alors Ministre des Affaires étrangères du Président Eisenhower, a déclaré qu'il y eût deux moyens pour soumettre un pays, par la force des armes et par le contrôle de son économie.
Jacob Bronowski - mathématicien, philosophe et poète réfugiés en Angleterre et aux États-Unis durant les années 1930-40 a estimé que la guerre était le résultat de la conjonction d'une technologie appropriée et de la logique du pillage. L'agriculture avec la domestication des animaux et des plantes a fait sortir l'humanité de l'errance perpétuelle. La domestication du cheval s'insèrerait alors dans cette logique du pillage, le cheval permettant à des nomades de faire des razzias chez des cultivateurs fixés à leurs terres, et aux temps des semailles et des récoltes et voler le fruit de leur travail. La frayeur suscité par ces cavaliers serait la source de la légende du « centaure ». Une tradition de pillage et d'ailleurs de guerre par des cavaliers a persisté en de nombreux lieux et époques, en Afrique, Amérique et Asie.
On peut même considérer que l'état de guerre est naturel, et que c'est la paix qui résulte d'une construction, motivée par les plus grands gains d'un mauvais compromis que de la plus grande victoire. La régulation et le traitement de la guerre sont l'un des sujets majeurs pour les acteurs politiques et religieux et depuis quelques années par l'Organisation des Nations unies et d'autres institutions internationales et des organisations non gouvernementales.
En 1933, à l'initiative de la Société des nations, Albert Einstein a questionné Sigmund Freud :"Pourquoi la guerre ?"[11] et, au terme d'une longue réponse, Freud conclut son courrier "Tout ce qui travaille au développement de la culture travaille aussi contre la guerre".
Des théoriciens ont émis l'hypothèse que la guerre était aussi une nécessité naturelle pour réguler la population humaine. C'est une idée qui semble assez communément partagée, qui voudrait que malgré son « intelligence » l'humanité ne saurait se réguler autrement, mais cette théorie est infirmée par au moins deux faits ;
les guerres même les plus sanglantes ont eu un impact provisoire et limité sur la démographie humaine (la dernière guerre mondiale ayant même suscité un baby boom).
Quand le niveau de vie augmente, la population se stabilise, et en Europe depuis la période de paix (interne au moins), la démographie s'est rapidement stabilisée.
Opinion d'André Maurois
Dans Les silences du colonel Bramble André Maurois voit la guerre comme aussi inévitable que les mouvements d'un dormeur dans son sommeil : suite à un immobilisme prolongé, des parties du corps éprouvent des soucis qui se cumulent avec le temps d'approvisionnement en ressources, et la souffrance engendrée déclenche une tentative de retournement brutale. Après s'ensuit un nouveau calme, temporaire, à l'issue duquel le cycle recommence.
Opinion de Rosa Luxemburg
« Les guerres sont un phénomène barbare, profondément immoral, réactionnaire et contraire aux intérêts du peuple » - Déclaration devant le tribunal de Francfort, février 1914.
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L'imaginaire collectif considère encore aujourd'hui l'arme atomique comme une menace pour la paix, mais si le risque de prolifération nucléaire vers des pays irresponsables et à craindre, il est absolument nécessaire de comprendre que dans toute l'histoire de la guerre (dont les conflits furent de plus en plus terribles et meurtriers au fur et à mesure de l'évolution des techniques de combats), aucune stratégie n'a autant œuvré pour la diplomatie et le statu quo, et contre la violence, que la dissuasion nucléaire. La bien nommée Guerre Froide, qui avait tous les ingrédients (situation géopolitique, détestation mutuelle, rapport de force idéologique...) pour dégénérer en conflit mondial, fut un exemple de guerre impossible.
Pour comprendre pourquoi l'apparition de l'arme nucléaire a nécessité l'invention d'une nouvelle approche stratégique, il faut rappeler en quoi elle détruit le paradigme de la guerre classique :
Le première caractéristique est la puissance de feu en elle-même : une petite bombe thermonucléaire de 1 MT correspondrait à une salve de 200.000.000 de canons de 75[10], soit plus que la totalité des capacités d'une armée. Il fallu pendant la Seconde Guerre mondiale près 3000 avions pour détruire la ville d'Hambourg (voir Opération Gomorrhe), alors qu'aujourd'hui une seule action individuelle aurait des conséquences bien plus destructrices (voir la Tsar Bomba, d'une puissance potentielle de 100 MT).
la deuxième caractéristique est la mobilité et la fluidité d'utilisation presque totale de ces armes grâce à leurs vecteurs : il fallait auparavant envoyer des milliers d'hommes sur le lieu de l'action, avec tous les délais et difficultés logistique que cela comportait, la guerre était uniquement frontale entre des murailles humaines qui se faisaient face ; à présent, une seule fusée atteint en quelques dizaines de minutes n'importe quel point du globe, une bombe larguée depuis un avion (comme à Hiroshima et Nagasaki), pouvait dès son invention en 1945 frapper un territoire ennemi en son centre.
Du fait de cette double caractéristique, l'arme atomique produit deux phénomènes entièrement nouveaux :
il n'y a plus de rapport direct entre l'effort de guerre et la capacité destructrice (détruire un pays ne coûte en soi que le prix de la technologie, et non une mobilisation totale du pays attaquant)
aucun effort de guerre autre que technologique ne peut sauver une nation de la destruction en cas d'attaque. Posséder une armée conventionnelle n'est d'aucune protection contre un conflit de type nucléaire.
On dénombre habituellement quatre types de protection possibles contre ce danger sans précédant :
la destruction préventive des armes adverses pour prévenir un risque d'offensive (moyen offensif direct), qui suppose des moyens de destruction très puissants et perfectionnés, donc nucléaires
l'interception des armes atomiques au moment de l'offensive (moyen défensif)
la protection physique contre les effets des explosions (moyen défensif)
la menace de représailles (moyen offensif indirect), qui suppose de disposer soi-même de moyens nucléaires
Ces quatre directions furent exploitées concurremment avec des fortunes diverses et ont fini par se combiner dans des formules stratégiques très compliquées, mais on peut dire que celle qui semble, et de loin, la plus dissuasive est sans conteste la quatrième (menace de riposte nucléaire en cas d'offensive), à tel point qu'on la nomme précisément la dissuasion nucléaire.
Le principe de la dissuasion nucléaire est fort simple : toute agression trop directe envers une puissance nucléaire expose l'agresseur à une riposte cataclysmique et absolument insoutenable, un pays non-nucléaire ne peut donc en aucun cas s'attaquer frontalement à une telle puissance. On nomme également équilibre de la terreur ou MAD en anglais (Mutually Assured Destruction ou « Destruction mutuelle assurée ») une situation plus précise : lorsque deux puissances sont nucléaires, toute agression atomique de l'une expose l'agresseur à une riposte destructrice d'une ampleur au moins équivalente, ainsi le déclenchement des hostilités est a priori impossible. Car le fait d'être agresseur ne profère aucun avantage particulier comme ce pouvait être le cas dans la stratégie classique, être attaquant ou attaqué signifie de toute façon la destruction, d'où l'exigence constante de garantir la paix.
Et la solution la plus efficace trouvée pendant la Guerre Froide pour garantir la sécurité du monde, fut justement, par le Traité ABM (ABM pour anti-missiles balistiques) signé en 1972, de limiter non pas les capacité offensives de chacun des deux camps, mais de limiter les capacités défensives. En effet, le meilleur gage de paix était de préserver à tout prix la destruction mutuelle assurée, et ainsi d'interdire l'utilisation généralisée de ces nouvelles technologies des années soixante-dix des missiles intercepteurs. Ceci montre à quel point la très contre-intuitive dissuasion nucléaire est l'une des meilleures assurances imaginable pour sécurité du monde, y compris lorsque celui-ci était divisé par la confrontation est-ouest.
Réflexion sur la guerre en philosophie
Pour paraphraser Paul Valery- la guerre est un conflit social opposant des hommes qui ne se connaissent pas aux dépens d'homme qui ne se connaissent que trop bien sans jamais s'être vraiment battu.
Les responsables des nations ont considéré depuis longtemps que l'éventualité des guerres étant fréquente, il convenait de s'y préparer. La préparation de ces guerres se fait le plus souvent par l'entraînement d'une ou plusieurs armées. Après la deuxième guerre mondiale, les états ont créé l'ONU qui développe par la coopération et la diplomatie des stratégies de préparation et de maintien de la paix (avec, l'aide de contingents de casques bleus lorsque le stade du conflit armé est atteint).
Depuis l'histoire de la libération de l'Inde, qui s'est terminée au milieu du XX siècle, le Mahatma Gandhi a fait école auprès de certains courants minoritaires qui réfléchissent à des moyens «non-violents» pour régler les conflits entre nations. Ils cherchent à réformer les réflexes ancestraux des nations et des peuples vis-à-vis des guerres.
John Foster Dulles, alors Ministre des Affaires étrangères du Président Eisenhower, a déclaré qu'il y eût deux moyens pour soumettre un pays, par la force des armes et par le contrôle de son économie.
Jacob Bronowski - mathématicien, philosophe et poète réfugiés en Angleterre et aux États-Unis durant les années 1930-40 a estimé que la guerre était le résultat de la conjonction d'une technologie appropriée et de la logique du pillage. L'agriculture avec la domestication des animaux et des plantes a fait sortir l'humanité de l'errance perpétuelle. La domestication du cheval s'insèrerait alors dans cette logique du pillage, le cheval permettant à des nomades de faire des razzias chez des cultivateurs fixés à leurs terres, et aux temps des semailles et des récoltes et voler le fruit de leur travail. La frayeur suscité par ces cavaliers serait la source de la légende du « centaure ». Une tradition de pillage et d'ailleurs de guerre par des cavaliers a persisté en de nombreux lieux et époques, en Afrique, Amérique et Asie.
On peut même considérer que l'état de guerre est naturel, et que c'est la paix qui résulte d'une construction, motivée par les plus grands gains d'un mauvais compromis que de la plus grande victoire. La régulation et le traitement de la guerre sont l'un des sujets majeurs pour les acteurs politiques et religieux et depuis quelques années par l'Organisation des Nations unies et d'autres institutions internationales et des organisations non gouvernementales.
En 1933, à l'initiative de la Société des nations, Albert Einstein a questionné Sigmund Freud :"Pourquoi la guerre ?"[11] et, au terme d'une longue réponse, Freud conclut son courrier "Tout ce qui travaille au développement de la culture travaille aussi contre la guerre".
Des théoriciens ont émis l'hypothèse que la guerre était aussi une nécessité naturelle pour réguler la population humaine. C'est une idée qui semble assez communément partagée, qui voudrait que malgré son « intelligence » l'humanité ne saurait se réguler autrement, mais cette théorie est infirmée par au moins deux faits ;
les guerres même les plus sanglantes ont eu un impact provisoire et limité sur la démographie humaine (la dernière guerre mondiale ayant même suscité un baby boom).
Quand le niveau de vie augmente, la population se stabilise, et en Europe depuis la période de paix (interne au moins), la démographie s'est rapidement stabilisée.
Opinion d'André Maurois
Dans Les silences du colonel Bramble André Maurois voit la guerre comme aussi inévitable que les mouvements d'un dormeur dans son sommeil : suite à un immobilisme prolongé, des parties du corps éprouvent des soucis qui se cumulent avec le temps d'approvisionnement en ressources, et la souffrance engendrée déclenche une tentative de retournement brutale. Après s'ensuit un nouveau calme, temporaire, à l'issue duquel le cycle recommence.
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Re: Idéologies de la guerre
Guerre électronique
La guerre électronique consiste en l'exploitation des émissions radioélectriques d'un adversaire et, inversement consiste à l'empêcher d'en faire autant. Il s'agit donc de toutes les opérations qui visent à acquérir la maîtrise du spectre électromagnétique.
La guerre électronique se subdivise en trois branches : l'attaque, le soutien et la protection.
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L'attaque électronique
L'attaque électronique consiste à empêcher l'adversaire d'utiliser le spectre électronique : il s'agit donc pour l'essentiel de mesures de brouillage de ses émissions et de mesures de leurrage ou d'intrusion. Le brouillage rend inexploitable les émissions de l'adversaire ; le leurrage et l'intrusion lui donnent de fausses indications ou de fausses pistes. L'ensemble de ces moyens était autrefois appelé contre-mesures électroniques (CME), en anglais ECM pour Electronic Counter Measures.
L'attaque électronique inclut également l'emploi d'armes à énergie dirigée, destinées à détruire les systèmes électroniques adverses ou pour aveugler par laser le personnel (pilote d'avion de combat, infanterie...). L'attaque électronique implique donc l'utilisation de moyens actifs, donc indiscrets. Voir par exemple l'article Wild Weasel.
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Le soutien électronique ou la détection électronique
Le soutien électronique ou renseignement électronique rassemble tous les moyens passifs de la guerre électronique. On employait autrefois le terme de mesures de soutien électronique, en anglais ESM pour Electronic Support Measures (maintenant Mesures de renseignements électroniques). Il s'agit d'utiliser les émissions électroniques de l'adversaire pour détecter sa présence, identifier ses unités, les localiser (goniométrie), obtenir des informations sur les systèmes qu'il utilise et écouter ses communications.
Le renseignement d'origine électromagnétique (ROEM), aussi appelé SIGINT, selon son sigle anglais pour Signal Intelligence, comprend :
le COMINT (pour Communication Intelligence), l'interception et l'écoute des communications radio
et l'ELINT (pour Electronic Intelligence), les activités de recueil et d'analyse des émissions non discursives par exemple l'interception radar.
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La protection électronique
La protection électronique inclut tous les dispositifs et toutes les procédures permettant de contrer les attaques électroniques et les moyens de renseignement électronique de l'adversaire. On parlait autrefois de mesures de protection électronique et de contre contre-mesures électroniques (en anglais ECCM pour Electronic Counter Counter Measures).
Il s'agit soit :
de concevoir des bâtiments ou des aéronefs de combat furtifs, c'est-à-dire avec une « signature » radar réduite en utilisant des formes dispersant les ondes et des revêtements absorbants ;
d'appliquer des plans d'utilisation de fréquences et des procédures de silence radio et radar ;
d'utiliser des systèmes d'identification électronique ;
d'utiliser des systèmes électroniques à évasion ou à saut de fréquence, ou encore, pour les communications, des systèmes à émissions brèves ;
d'utiliser, pour les communications, des codes et du chiffrement.
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Wikipedia
La guerre électronique consiste en l'exploitation des émissions radioélectriques d'un adversaire et, inversement consiste à l'empêcher d'en faire autant. Il s'agit donc de toutes les opérations qui visent à acquérir la maîtrise du spectre électromagnétique.
La guerre électronique se subdivise en trois branches : l'attaque, le soutien et la protection.
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Le Grumman EA-6 Prowler est un avion de guerre électronique utilisé par l'US Navy
L'attaque électronique
L'attaque électronique consiste à empêcher l'adversaire d'utiliser le spectre électronique : il s'agit donc pour l'essentiel de mesures de brouillage de ses émissions et de mesures de leurrage ou d'intrusion. Le brouillage rend inexploitable les émissions de l'adversaire ; le leurrage et l'intrusion lui donnent de fausses indications ou de fausses pistes. L'ensemble de ces moyens était autrefois appelé contre-mesures électroniques (CME), en anglais ECM pour Electronic Counter Measures.
L'attaque électronique inclut également l'emploi d'armes à énergie dirigée, destinées à détruire les systèmes électroniques adverses ou pour aveugler par laser le personnel (pilote d'avion de combat, infanterie...). L'attaque électronique implique donc l'utilisation de moyens actifs, donc indiscrets. Voir par exemple l'article Wild Weasel.
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EF-18 destiné à la relève des EA-6 à partir de la fin des années 2000
Le soutien électronique ou la détection électronique
Le soutien électronique ou renseignement électronique rassemble tous les moyens passifs de la guerre électronique. On employait autrefois le terme de mesures de soutien électronique, en anglais ESM pour Electronic Support Measures (maintenant Mesures de renseignements électroniques). Il s'agit d'utiliser les émissions électroniques de l'adversaire pour détecter sa présence, identifier ses unités, les localiser (goniométrie), obtenir des informations sur les systèmes qu'il utilise et écouter ses communications.
Le renseignement d'origine électromagnétique (ROEM), aussi appelé SIGINT, selon son sigle anglais pour Signal Intelligence, comprend :
le COMINT (pour Communication Intelligence), l'interception et l'écoute des communications radio
et l'ELINT (pour Electronic Intelligence), les activités de recueil et d'analyse des émissions non discursives par exemple l'interception radar.
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Un des deux C160G de l'Escadron électronique aéroporté 1/54 Dunkerque
La protection électronique
La protection électronique inclut tous les dispositifs et toutes les procédures permettant de contrer les attaques électroniques et les moyens de renseignement électronique de l'adversaire. On parlait autrefois de mesures de protection électronique et de contre contre-mesures électroniques (en anglais ECCM pour Electronic Counter Counter Measures).
Il s'agit soit :
de concevoir des bâtiments ou des aéronefs de combat furtifs, c'est-à-dire avec une « signature » radar réduite en utilisant des formes dispersant les ondes et des revêtements absorbants ;
d'appliquer des plans d'utilisation de fréquences et des procédures de silence radio et radar ;
d'utiliser des systèmes d'identification électronique ;
d'utiliser des systèmes électroniques à évasion ou à saut de fréquence, ou encore, pour les communications, des systèmes à émissions brèves ;
d'utiliser, pour les communications, des codes et du chiffrement.
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Des RC-135 utilisés par l'US Air Force pour la guerre électronique
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Re: Idéologies de la guerre
Liste de guerres
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- Spoiler:
- Avant 1000 av. J-C.
Mésopotamie
Guerres frontalières entre Lagash et Oumma (XXVe ‑ XXIVe siècle av. J.-C.).
Guerres entre Isin et Larsa (XXe siècle av. J.-C. - 1794 av. J.-C. environ).
Guerres entre Babylone et Larsa (1845 - 1763 av. J.-C. environ).
Révolte des Benjaminites (1773 - 1769 av. J.-C. environ).
Guerre élamite de 1765 av. J-C (1765-1763 av. J-C).
Guerre entre Babylone, Eshnunna et Mari (de 1762 à 1761/1760 av. J.-C.).
Guerre entre Babylone et l'Assyrie de 1235 av. J-C (vers 1235 av. J.-C.).
De 1000 à 500 av. J.-C.[modifier] Grèce[modifier]Guerre de Troie (Xe ou XIe siècle av. J.-C.)
Guerre lélantine (740 av. J.-C.)
Première guerre de Messénie (737-716 av. J.-C.)
Deuxième guerre de Messénie (668-654 av. J.-C.)
Première guerre sacrée (600-590 av. J.-C.)
Méditerranée[modifier]Conflit entre Etrusques, Carthaginois et Phocéens et Bataille d'Alalia (vers 540-535 av. J-C)
Mésopotamie
Guerre entre l'Assyrie et l'Urartu de 743 av. J-C (743-735 av. J-C).
Guerre entre l'Assyrie et l'Urartu de 714 av. J-C ou Huitième campagne de Sargon II (714 av. J-C).
Révolte babylonienne de 652 av. J-C (652-648 av. J-C).
Guerre de Babylone et des Mèdes contre l'Assyrie (vers 625/620-609 av. J-C).
Révolte de la Palestine de 589 av. J-C (589-573 av. J-C).
De 500 av. J.-C. à l'an -1[modifier] Afrique[modifier]Guerre des Mercenaires ou Guerre inexpiable (Carthage) (241 - 238 av. J.-C.)
Asie
Campagnes d'Alexandre le Grand (334 - 325 av. J.-C.)
Guerres des diadoques (323 - 281 av. J.-C.)
Guerres de Syrie (274 - 168 av. J.-C.)
Les Royaumes combattants (476 - 221 av. J.-C.)
Grèce[modifier]Révolte de l'Ionie (499-493 av. J.-C.)
Première guerre médique (490 av. J.-C.)
Première guerre gréco-punique ou Première guerre de Sicile (480 av. J.-C.)
Deuxième guerre médique (480-479 av. J.-C.)
Deuxième guerre sacrée (448 av J.-C.)
Guerre du Péloponnèse(431-404 av. J.-C.)
Deuxième guerre gréco-punique ou Deuxième guerre de Sicile (410-340 av. J.-C.)
Guerre de Corinthe (395-387 av. J.-C.)
Guerre des alliés (357-355 av. J.-C.)
Troisième guerre sacrée (356-346 av. J.-C.)
Guerre lamiaque (323-322 av. J.-C.)
Troisième guerre gréco-punique ou Troisième guerre de Sicile (315-307 av. J.-C.)
Guerre chrémonidéenne (268-261 av. J.-C.)
Guerre de Cléomène (229-222 av. J.-C.)
Première Guerre crétoise (205-200 av. J.-C.)
Guerre contre Nabis (195 av. J.-C.)
Seconde Guerre crétoise (155-153 av. J.-C.)
Rome[modifier]Guerres samnites
Première guerre samnite (343 av. J.-C. - 341 av. J.-C.)
Deuxième guerre samnite (328 av. J.-C. - 312 av. J.-C.)
Troisième guerre samnite (310 av. J.-C. - 304 av. J.-C.)
Guerres latines (340 av. J.-C. - 348 av. J.-C.)
Guerre de Pyrrhus en Italie (280 av. J.-C. - 272 av. J.-C.)
Guerres puniques
Première guerre punique (264 av. J.-C. - 241 av. J.-C.)
Deuxième guerre punique (218 av. J.-C. - 201 av. J.-C.)
Troisième guerre punique (149 av. J.-C. - 146 av. J.-C.)
Guerres d'Illyrie (229 av. J.-C. - 219 av. J.-C.)
Guerres de Macédoine
Première guerre de Macédoine (215-205 av. J.-C.)
Seconde guerre de Macédoine (200-197 av. J.-C.)
Troisième guerre de Macédoine (172-168 av. J.-C.)
Quatrième guerre de Macédoine (150-148 av. J.-C.)
Guerre séleucide (192 - 188 av. J.-C.)
Première Guerre celtibère (181 av. J.-C. - 179 av. J.-C.)
Guerre lusitanienne (155 av. J.-C. - 139 av. J.-C.)
Deuxième Guerre celtibère (154 av. J.-C. - 151 av. J.-C.)
Guerre servile
Première Guerre servile (139 av. J.-C. - 132 av. J.-C.)
Deuxième Guerre servile (104 av. J.-C. - 103 av. J.-C.)
Troisième Guerre servile (139 av. J.-C. - 132 av. J.-C.) (73 av. J.-C.) ou guerre de Spartacus
Troisième Guerre celtibère (134 av. J.-C. - 133 av. J.-C.)
Guerre des Cimbres (113 av. J.-C. - 101 av. J.-C.)
Guerre de Jugurtha (111 av. J.-C. - 105 av. J.-C.)
Guerres perso-romaines (92 av. J.-C. - 217 ap. J.-C.)
Guerre sociale (91 av. J.-C. - 88 av. J.-C.)
Première Guerre civile Marius-Sylla (88 av. J.-C. - 87 av. J.-C.)
Deuxième Guerre civile Marius-Sylla (82 av. J.-C. - 81 av. J.-C.)
Guerres de Mithridate
Première guerre de Mithridate (88 av. J.-C. - 84 av. J.-C.).
Seconde guerre de Mithridate (83 av. J.-C. - 81 av. J.-C.).
Troisième guerre de Mithridate (75 av. J.-C. - 63 av. J.-C.)
Guerre des Gaules (58 av. J.-C. - 51 av. J.-C. )
Guerre civile romaine (49 av. J.-C. - 45 av. J.-C.)
Guerre civile des Libérateurs (44 av. J.-C. - 42 av. J.-C.)
Guerre de Pérouse (41 av. J.-C. - 40 av. J.-C. )
Dernière Guerre civile de la République romaine (32-30 av. J.-C.)
Guerres cantabres (29 av. J.-C. - 19 av. J.-C. )
Campagnes d'Auguste en Afrique et en Arabie (30 av. J.-C. - 6 ap. J.-C. )
Conquête romaine de la Rhétie et de l'arc alpin (16 av. J.-C. - 7 av. J.-C. )
Voir également grandes invasions (entraînant plusieurs campagnes militaires de 105 av. J.-C. (l'invasion des Cimbres et des Teutons) jusqu'à 476 (fin de l'Empire romain d'occident). (article migrations germaniques).
De l'an 1 à 500
Rome
Guerres judéo-romaines (66 - 135)
Première guerre judéo-romaine (66 - 73)
Guerre de Kitos (115 - 117)
Révolte de Bar Kokhba (132 - 135)
Conquête de la G. Bretagne (43 - 84)
Guerres daciques
Première guerre des Daces (printemps 101 - automne 102)
Seconde guerre des Daces (105-106)
Campagne arménienne (octobre 113 - 114)
Campagne mésopotamienne (115 - 116)
Guerres marcomanes (167 - 188)
Première guerre contre Palmyre (été 272)
Seconde guerre contre Palmyre (273)
Reconquête de l'Empire Gaulois (274)
Guerres des Goths
Voir également grandes invasions (entraînant plusieurs campagnes militaires de 105 av. J.-C. (l'invasion des Cimbres et des Teutons) jusqu'à 476 (fin de l'Empire romain d'occident). (article migrations germaniques).
Asie
Trois royaumes de Chine (220-265)
De 500 à 1000[modifier] Afrique[modifier]Guerre des Vandales (533 - 534)
Conquête musulmane du Maghreb (642 - 711)
Asie[modifier]Guerres entre empires perse et byzantin (603 - 630).
Premières guerres islamiques
Batailles de Mahomet (622 - 632)
Guerres entre Arabes et Empire byzantin (636 - 750)
Conquête musulmane de la Perse (637 - 651)
Guerre de Jinshin (672)
Révolte d'An Lushan (755 - 763).
Révolte des Zanj (869 - 883)
Europe
Guerre de Burgondie (523 - 524)
Guerre des Goths (535–553)
Guerre lazique (541 - 562)
Conquête musulmane de l'Hispanie (711 - 732)
Reconquista (718 - 1492)
Guerres de Saxe (772 - 804)
Guerres des Francs contre les Avars (791-799)
Guerre entre Rus' et Byzantins (941)
Guerre bulgaro-byzantine (989 - 1018)
Invasions normandes (IXe - Xe apr. J-C)
De 1000 à 1500
Asie
Guerres entre Turcs et empire byzantin (1048-1453)
Rébellion de Hōgen (1156)
Rébellion de Heiji (1159)
Guerre de Genpei (1180-1185)
Invasions mongoles (1187 - 1337)
Invasions mongoles du Japon (1274 et 1281)
Guerre d'Ōnin (1467-1477)
Europe[modifier]Guerre entre Rus' et Byzantins (1043)
Conquête normande de l'Angleterre (1066)
Croisades (1095-1291)
Première croisade (1096-1099)
Deuxième croisade (1147-1149)
Troisième croisade (1189-1192)
Quatrième croisade (1202-1204)
Croisade des Albigeois (1209-1229)
Cinquième croisade (1217-1221)
Sixième croisade (1228-1229)
Septième croisade (1248-1254)
Huitième croisade (1270)
Neuvième croisade (1271-1272)
Guerres Baussenques (1144-1162) en Provence
Première Guerre de Cent Ans (1159-1299)
Invasion normande de l'Irlande (1169-1175)
Guerre civile anglaise (1135-1154)
Croisades baltes (1193-1242)
Première guerre des barons (1215-1217)
Guerre de succession de Champagne (1216-1222)
Guerre des Amis (1231-1234)
Guerre de succession de Flandre et du Hainaut (1244-1257)
Guerre de Saint-Sabas (1256)
Guerre écosso-norvégienne (1262-1266)
Seconde guerre des barons (1264-1267)
guerre de la vache (Wallonie) (1275-1278)
Guerre de Navarre (1276)
Guerre de succession du Limbourg (1283-1288) bataille de Worringen
Première guerre d'indépendance de l'Écosse (1296-1328)
Guerre des Awans et des Waroux (1297-1335)
Révolte des Karls (1323-1328)
Guerre des quatre seigneurs (1324-1326)
Deuxième guerre d'indépendance de l'Écosse (1332-1357)
Guerre de Cent Ans (1337-1453)
Guerre de succession de Bretagne (1341-1364)
Guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons (1407-1435)
Première guerre civile de Castille (1351-1369)
Jacquerie (1358)
Guerre des Deux Pierre (1361-1363)
Guerre de succession de Gueldre (1371-1379)
Guerre des Gugler (1375), lutte de Berne contre les pillards d'Enguerrand de Coucy
Guerre des Huit Saints (1375 - 1378)
Guerre de Chioggia (1378-1381)
Guerre de Berthoud (1382 et 1384)
Crise portugaise de 1383-1385
Guerre du royaume de Pologne-Lituanie contre l'Ordre Teutonique (1409-1411)
Croisades contre les Hussites (cinq croisades) (1421-1431)
Guerres de Lombardie (1423-1454)
Guerre de la hottée de pommes (1428-1429)
Ancienne guerre de Zurich (1436-1450)
Guerres Moldavo-ottomanes (1444)
Guerre fratricide de Saxe (1446-1451)
Guerre civile de Navarre (1451-1507)
Guerre de Treize Ans (1454-1466)
Guerre des Deux-Roses (1455-1487) guerre civile en Angleterre
Guerre de succession de Naples (1460-1462)
Ligue du Bien public (1465)
Guerre anglo-hanséatique (1470-1474)
Guerre de Bourgogne (1474-1477)
Guerre de succession de Castille (1475-1479)
Guerre de Ferrare (1482-1484)
Guerres de Grenade (1482 à 1492)
Guerre folle (1485-1488) guerre civile
Guerre franco-bretonne (1489-1491)
Guerres d'Italie (1494-1559)
Guerre russo-suédoise (1495-1497)
Guerre de Souabe (1499)
Troisième guerre vénéto-turque (1499-1503)
De 1500 à 1800[modifier] Afrique[modifier]Guerre maroco-Songhaï (1591 - 1610).
Guerre Adal-Éthiopie (1527 - 1543)
Amérique
Conquête de l'Empire aztèque (1518 - 1521).
Guerre du royaume de Q'umarkaj (vers 1524).
Conquête espagnole du Yucatan (1523-1547).
Guerre de succession inca (1529-1532)
Conquête de l'Empire inca (1532-1572)
Guerres anglo-powhatans
Première guerre anglo-powhatans (1610-1614)
Deuxième guerre anglo-powhatans (1622-1632)
Troisième guerre anglo-powhatans (1644-1646)
Première guerre du Tayasal (1622 - 1624).
Guerres franco-iroquoises
Guerre du Pêcher (1655)
Guerre du Roi Philip (1675-1676)
Deuxième guerre du Tayasal (1685 - 1697).
Guerre des Emboabas (1707-1709)
Guerre de l’oreille de Jenkins (1739-1748)
Rébellion de Pontiac (1763-1766)
Guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique (1775-1781)
Révolution haïtienne (1791-1804)
Asie
Première guerre turco-portugaise (1509)
Guerre Imjin (1592-1598)
Guerre russo-persane de 1722-1723
Guerres carnatiques (1744-1748) et (1749-1763)
Campagne de l'Oudh (1760-1764)
Guerres du Mysore (1767-1769, 1790-1784, 1790-1792 et 1799)
Guerres anglo-marathes (1776-1782), (1803-1806) et (1817-1819)
Campagne de Ceylan (1795-1818)
Europe
Guerre de succession de Landshut (1503-1505)
Guerre de la Ligue de Cambrai (1508-1516)
Guerre des Communautés de Castille (1520-1521)
Sixième guerre d'Italie (1521-1525)
Guerre des Paysans (1524-1525)
Septième guerre d'Italie (1526-1530)
Quatrième guerre vénéto-turque (1526-1540)
Guerres de Kappel (1531)
Guerre des Comtes (1534-1536)
Guerre de Schmalkalden (1546-1547)
Guerre de Livonie (1558-1583)
Guerres de religion en France (1562-1598)
Première guerre de religion (1562-1563)
Deuxième guerre de religion (1567-1568)
Troisième guerre de religion (1568-1570)
Quatrième guerre de religion (1572-1573)
Cinquième guerre de religion (1575-1576)
Sixième guerre de religion (1576-1577)
Septième guerre de religion (1580)
Huitième guerre de religion (1585-1598)
Guerre nordique de sept ans (1563-1570)
Guerre russo-turque de 1568-1570
Guerre de Quatre-Vingts Ans (1568-1648)
Rébellions des Geraldines du Desmond (1569-1583)
Cinquième guerre vénéto-turque (1570-1573)
Guerre anglo-espagnole (1585-1604)
Guerre russo-suédoise de 1590-1595 (1590-1595)
Guerre du Rappen (1591-1594)
Guerre des magnats moldaves (1593-1617)
Guerre de neuf ans en Irlande (1594-1603)
Guerre polono-russe (1605-1618)
Guerre de succession de Juliers (1609-1614)
Guerre d'Ingrie (1610-1617)
guerre de Kalmar (1611-1613)
Guerre de Gradisca (1618)
Guerre polono-turque (1620-1621)
Guerre suédo-polonaise (1621-1629)
Guerre de Trente Ans (1618-1648)
guerre de Dix Ans (1634-1644)
Guerre de succession de Mantoue (1629-1631)
Guerre polono-turque (1633-1634)
guerre franco-espagnole (1635-1659)
Guerres des évêques(1639-1640)
guerres des Trois Royaumes (1639-1651)
Soulèvement de la Catalogne (1640-1652)
Guerre de Restauration (1640-1668)
Guerre civile anglaise (1642-1651)
Première guerre civile anglaise (1642-1645)
Deuxième guerre civile anglaise (1648-1649)
Troisième guerre civile anglaise (1649-1651)
Guerre de Crète (nommée aussi sixième guerre vénéto-turque) (1645-1669)
Fronde (1648-1652/1653)
Conquête cromwellienne de l'Irlande (1649-1653).
Guerres anglo-néerlandaises (1652-1784)
Première Guerre anglo-néerlandaise (1652-1654)
Deuxième Guerre anglo-néerlandaise (1665-1667)
Troisième Guerre anglo-néerlandaise (1672-1674)
Quatrième Guerre anglo-néerlandaise (1780-1784)
Guerre des paysans Suisse de 1653
Guerre anglo-espagnole (1654-1660)
Première Guerre du Nord ou le Déluge (1655-1660)
Guerre de Dévolution (1667-1668)
Guerre polono-turque (1672-1678)
Guerre de Hollande (1672-1678)
Guerre de Scanie (1675-1679)
Guerre russo-turque de 1676-1681
Deuxième guerre austro-turque (1683-1699)
Guerre des Réunions (1683-1684)
Guerre de Morée (1684-1699) (nommée aussi septième guerre vénéto-turque)
Guerre russo-turque de 1686-1700
Guerre de la ligue d'Augsbourg (1688-1697)
Grande Guerre du Nord (1700-1721)
Guerre de succession d'Espagne (1701-1713)
Guerre des Cévennes ou guerre des Camisards (1702-1704)
Guerre russo-turque de 1710-1711
Troisième guerre austro-turque (1716-1718)
Guerre de la Quadruple-Alliance (1718-1720)
Guerre anglo-espagnole (1727-1729)
Guerre de succession de Pologne (1733-1738)
Guerre russo-turque de 1735-1739
Quatrième guerre austro-turque (1736-1739)
Guerre de succession d'Autriche (1740-1748)
Guerres de Silésie première (1740-1742) 2ème (1744-1745) 3ème (1756-1763)
Guerre des Chapeaux ou Guerre russo-suédoise (1741-1743)
Guerre de Sept Ans (1756-1763)
Guerre russo-turque de 1768-1774
Guerre des Paysans russes (1773-1775)
Guerre de succession de Bavière (fin en 1778) guerre des pommes de terre
Guerre russo-suédoise de 1788-1790
Guerre de la marmite 1785
Guerre russo-turque de 1787-1792
Guerre de la première coalition (1792-1797)
Guerre du Roussillon (1793-1795)
Guerre de Vendée (1793-1796)
chouannerie (1794-1800)
Campagne d'Italie (1796-1797)
Rébellion irlandaise de 1798
Campagne d'Égypte (1798-1800)
Guerre des paysans Pays-Bas de 1798
Quasi guerre (1798-1800)
Guerre de la deuxième coalition (1799-1801)
- Spoiler:
- Monde
Guerre de Sept Ans (1756-1763)
Guerre de la Conquête (1756-1760)
Guerre néerlando-portugaise
De 1800 à 1900[modifier] Afrique[modifier]le Difacane de Shaka contre les peuples environnants
les 8 guerres cafres entre Afrikaners et Xhosas (1800-1900)
Guerre de Tripoli (1801-1805)
le Jihad d'Ousmane dan fodio (1805-1850)
la guerre anglo-egyptienne contre le Mahdi au Soudan
Guerres anglo-ashanti
Guerre entre la France et le Trarza (1825)
Conquête de l'Algérie par la France (1830-1847)
Guerre d'Afrique ou première guerre du Maroc (1859-1860)
Guerre égypto-éthiopienne (1874-1876)
Guerre anglo-zouloue (1879)
Première Guerre des Boers (1879-1880)
Guerre des Mahdistes (1881-1898)
Première guerre du Dahomey (1890)
Seconde guerre du Dahomey (1892-1894)
Campagnes de l'État indépendant du Congo contre les Arabo-Swahilis (1892-1894)
Première guerre italo-éthiopienne (1895-1896)
Deuxième Guerre des Boers (1899-1902)
Djihad de Mad Mullah (1899-1920)
Amérique
Guerres indiennes
Invasions britanniques du Rio de la Plata (1806-1807)
Guerres d'indépendance en Amérique du Sud (1809-1826)
Guerre d'indépendance du Mexique (1810-1821)
Seconde guerre d'indépendance (1812)
Guerres séminoles (1817-1818), (1835-1842) et (1855-1858)
Guerre de Cisplatine (1825-1828)
Guerre de Black Hawk (1832)
Révolution texane (1835-1836)
Guerre des Farrapos (1835-1845)
Rébellions de 1837 au Canada
Guerre de la pâtisserie (1838)
Guerre d'Aroostook (1838-1839)
Grande Guerre (Uruguay) (1839-1851)
Guerre américano-mexicaine (1846-1848)
Guerre péruano-équatorienne de 1858
Guerre fédérale (1859-1863)
Guerre de Restauration ou deuxième guerre d'indépendance (1863-1865)
Guerre de Sécession aux Etats-Unis (1861-1865)
Expédition du Mexique (1861-1867)
Guerre hispano-sud-américaine (1864-1883)
Guerre des Dix Ans à Cuba (1868-1878)
Guerre du Paraguay ou de la Triple-Alliance (1864-1870)
Guerre de la rivière Rouge (1874-1875)
Guerre des Black Hills (1876-1877)
Petite Guerre (1879-1880)
Guerre du Pacifique (1879-1884)
Rébellion du Nord-Ouest (1885)
Deuxième Guerre civile chilienne (1891)
Guerre d'indépendance cubaine (1895-1898)
Guerre hispano-américaine (1898)
Guerre des Mille Jours (1899-1902)
Asie
Guerre russo-persane (1804-1813)
Guerre anglo-néerlandaise de Java (1810-1811)
Guerre anglo-népalaise (1814-1816)
Guerre des Padri (1821-1837)
Guerres anglo-birmanes (1824-1885)
Guerre de Java (1825-1830)
Guerre russo-persane de 1826-1828
Guerres afghanes (1839-1842), (1878-1880) et (1919)
Guerres anglo-sikhs (1845-1846) et (1848-1849)
Révolte des Cipayes (1857-1858)
Guerre du Hedjaz (1812-1819)
Première guerre égypto-turque (1831-1833)
Deuxième guerre égypto-turque (1839-1840)
Première guerre de l'opium (1839-1842)
Révolte Taiping (1850-1864)
Seconde guerre de l'opium (1856-1858)
Révolte des Dungan (1862-1877)
Guerre de Boshin (1868-1869)
Guerre d'Aceh (1873-1904)
Rébellion de Satsuma (1877)
Guerre franco-chinoise (1881-1885)
Guerre du Siam (1893)
Première guerre sino-japonaise (1894-1895)
Révolte des Boxers (1899-1901)
Guerre américano-philippine (1899-1902)
Europe[modifier]Guerre des Oranges (1801)
Guerres anglaises (Scandinavie) (1801-1814)
Premier soulèvement serbe
Guerre de la troisième coalition (1805-1806)
Guerre de la quatrième coalition (1806-1808)
Guerre russo-turque de 1806-1812
Guerre des canonnières (1807-1814)
Guerre d'Espagne (1808-1813)
Guerre de Finlande (1808-1809)
Guerre de la cinquième coalition (1809)
Guerre de la sixième coalition (1812-1814)
Campagne de Russie
Guerre de la septième coalition :
Campagne de Belgique (1815)
Guerre napolitaine
Guerre de Vendée et Chouannerie de 1815
Second soulèvement serbe
Guerre du Caucase (1816-1864)
Guerre d'indépendance grecque (1821-1828)
Expédition d'Espagne (1823)
Guerre russo-turque de 1828-1829
Guerre civile portugaise (1828-1834)
Guerre des Demoiselles en Ariège (1829-1832)
Insurrection de novembre 1830 en Pologne
Révolution belge de 1830-1831
Guerre de Vendée et Chouannerie de 1832
Première guerre carliste Carlisme(1833-1840)
Deuxième guerre carliste Carlisme (1846-1849)
Guerre du Sonderbund (1847)
Première guerre d'indépendance italienne Risorgimento(1848-1849)
guerre des Duchés première (1848-1850)
Guerre de Crimée (1854-1856)
Campagne d'Italie et seconde guerre d'indépendance italienne (1859-1860) Risorgimento
Insurrection polonaise de 1861/1864
guerre des Duchés seconde (1864)
Troisième guerre d'Indépendance italienne Risorgimento(1865-1866)
Guerre austro-prussienne (1866)
Guerre franco-allemande ou franco-prussienne dite aussi guerre de 70 (1870-1871)
Commune de Paris (1871)
Troisième guerre carliste Carlisme (1872-1876)
Guerre russo-turque de 1877-1878 Dixième guerre russo-turque
Guerre serbo-bulgare (1885-1886)
Guerre gréco-turque (1897)
De 1900 à 2000
Afrique
Djihad des Sénoussis (Résistance d'Omar Al Mokhtar) (1911-1931)
Guerre du Rif (1921-1926)
Seconde guerre italo-éthiopienne (1935-1936)
Seconde Guerre mondiale
Guerre du désert (1940-1943)
Campagne d'Afrique de l'Est (1940)
Campagne du Gabon (1940)
Insurrection malgache de 1947
Révolte Mau Mau (Kenya) (1952-1956)
Guerre d'Algérie (1954-1962)
Première guerre du Sud-Soudan (1955-1972)
Guerre de Suez (1956)
Guerre d'Ifni (1957-1958)
Crise congolaise (1960-1965)
Opération des Nations unies au Congo (1960-1964)
Crise de Bizerte (1961)
Guerres coloniales portugaises (1961-1974)
Guerre d'indépendance de l'Angola (1961-1974)
Guerre d'indépendance de la Guinée Bisseau et du Cap-Vert (1963-1974)
Guerre d'indépendance du Mozambique (1964-1974)
Guerre d'indépendance de l'Érythrée (1962-1991)
Guerre des sables (1963)
Guerre sud-africaine de la frontière (1965-1988)
Guerre du Tchad (1965-1990)
Guerre civile au Nigeria ou guerre du Biafra (1967-1970)
Guerre du Bush de Rhodésie du Sud (1972-1979)
Guerre du Sahara occidental (1975-1991)
Guerre civile au Mozambique (1975-1992)
Guerre civile de l'Angola (1975-2002)
Guerre d'indépendance de la Cabinda (1975-?)
Première guerre du Shaba (1977)
Guerre égypto-libyenne (1977)
Guerre de l'Ogaden (1977-1978)
Deuxième guerre du Shaba (1978)
Guerre ougando-tanzanienne (1978-1979)
Seconde guerre du Sud-Soudan (1983-2005)
Guerre de la Bande d'Agacher ou guerre de Noël (1985)
Opération El Dorado Canyon (Bombardement des Etats-Unis sur Tripoli et Benghazi) (Libye) (1986)
Guerre civile ougandaise (1986-?)
Guerre civile du Libéria (1989-2003)
Guerre civile du Rwanda (1990-1996)
Génocide au Rwanda (1994)
Guerre civile djiboutienne (1991-1994)
Guerre civile de Sierra Leone (1991-2002)
Guerre civile de Somalie (1991-?)
Opération Restore Hope (Opération conduite par les Etats-Unis sous l'égide des Nations-Unies) (1993)
Guerre civile d'Algérie (1992-2002)
Guerre civile du Burundi (1993-2001)
Première guerre du Congo (1996-1997)
Guerre civile du Congo-Brazzaville (1997-1999)
Deuxième guerre du Congo (1998-2003)
Guerre Ethiopie-Erythrée (1998-2000)
Amérique
Révolution mexicaine (1910-1920)
Guerre des "Cristeros" au Mexique (1926-1929)
Guerre du Chaco (1932-1935)
Conflits frontaliers entre le Pérou et l'Equateur (1858-1998)
Guerre péruano-équatorienne de 1858
Guerre péruano-équatorienne de 1941
Guerre du Paquisha (1981)
Guerre du Cenepa (1995)
La Violencia en Colombie (1948-1953)
Guerre du Guatemala (1954)
Révolution cubaine (1956-1959)
Guérilla au Guatemala (1960-1996)
Débarquement de la baie des Cochons ou tentative d'invasion militaire de Cuba par des exilés cubains soutenus par les Etats-Unis (1961)
Insurrection sandiniste (Nicaragua) (1961-1979)
Conflit armé colombien (1964-?)
Guérilla des FARC en Colombie (1964-?)
Occupation de la République dominicaine par les États-Unis (1965-1966)
Guerre de cent heures ou "guerre du football" (1969)
Guerre civile du Salvador (1979-1992)
Guérilla du "Sentier lumineux" au Pérou (1980-1992)
Guerre des Malouines (1982)
Guérilla des "Contras" au Nicaragua (1982-1990)
Invasion de la Grenade (1983)
Invasion du Panamá par les États-Unis (1989)
Révolte du Chiapas (1994-1996)
Asie
Guerre russo-japonaise (1904-1905)
Première Guerre mondiale
Révolte arabe (1916-1918)
Révolution syrienne ou guerre des Druzes (1925-1926)
Guerre civile chinoise (1927-1950)
Guerre des plaines centrales (1930)
Grande Révolte arabe de 1936-1939 en Palestine mandataire
Deuxième guerre sino-japonaise (1937-1945)
Guerre sovieto-japonaise (1939)
Seconde Guerre mondiale
Guerre anglo-irakienne (1941)
Campagne de Syrie (1941)
Invasion anglo-soviétique de l'Iran (1941)
Campagnes du Pacifique (1941-1945)
Guerre franco-thaïlandaise ou franco-siamoise (1940-1941)
Campagne de Birmanie (1942-1945)
Guerres baloutches (1945 à nos jours)
Révolution nationale indonésienne ou guerre d'indépendance indonésienne (1945-1949)
Guerre d'Indochine (1946-1954)
Guerre civile de 1947-1948 en Palestine mandataire
Première Guerre indo-pakistanaise (1947-1949)
Insurrection communiste malaise (1948-1960)
Guerre civile en Birmanie (1948-?)
Conflit israélo-arabe
Guerre israélo-arabe de 1948 (1948-1949)
Crise du canal de Suez (1956)
Guerre des Six Jours (1967)
Guerre de Kippour (1973)
Opération Paix en Galilée (1982)
Conflit israélo-palestinien (1948-?)
Première Intifada (1987-1993)
Seconde Intifada (2000-?)
Invasion du Tibet (1950-1951)
Guerre de Corée (1950-1953)
Guerre civile au Laos (1953-1975)
Première guerre du Liban (1958)
Soulèvement tibétain de 1959
Confrontation Indonésie-Malaisie (1962-1966)
Guerre du Yémen (1962-1970)
Guerre sino-indienne (1962)
Guerre d'indépendance du Yémen du Sud (1963-1967)
Guerre du Viêt Nam ou seconde guerre d'Indochine (1960-1975)
Deuxième Guerre indo-pakistanaise (1965)
Première guerre civile cambodgienne (1967-1975)
Septembre noir (1970)
Troisième Guerre indo-pakistanaise (1971)
Deuxième guerre du Liban (1975-1990)
Guerre du Timor oriental (1975-1999)
Seconde guerre civile cambodgienne ou troisième guerre d'Indochine (1978-1991)
Guerre sino-vietnamienne (1979)
Guerre d'Afghanistan (1979-1989)
Guerre Iran-Irak ou première guerre du Golfe (1980-1988)
Bataille des plates-formes pétrolières Sassan et Sirri (Etats-Unis/Iran) (1988)
Guerre civile du Sri Lanka (1983- 2009)
Conflit Turquie-PKK (1984-?)
Guerre du Haut-Karabakh (1988-1994)
Guerre civile du Cachemire (1989-?)
Guerre du Golfe ou deuxième guerre du Golfe (1990-1991)
Guerre civile de Géorgie (1991-1993)
Guerre civile d'Afghanistan (1992-2001)
Guerre civile du Tadjikistan (1992-1997)
Guerre civile au Yémen de 1994 (1994)
Guerre du Peuple népalais (1996-2006)
Conflit de Kargil (1999)
Europe
Guerre italo-turque (1911-1912)
Première guerre balkanique (1912-1913)
Deuxième guerre balkanique (1913)
Première Guerre mondiale (1914-1918)
Guerre russo-turque (1914-1917) (dans le cadre de la Première Guerre mondiale)
Front de l'Ouest (1914-1918)
Front de l'Est (1914-1917)
Front italien (1915-1918)
Front d'Orient (1915-1918)
Insurrection de Pâques 1916
Guerre civile russe (1918-1921)
Guerre Soviéto-turque (1917-1918) (dans le cadre de la Guerre civile russe)
Guerre civile finlandaise (1918)
Guerre d'indépendance irlandaise (1919-1921)
Guerre russo-polonaise (1920-1921)
Guerre gréco-turque (1919-1922)
Guerre civile irlandaise (1922-1923)
Guerre civile espagnole (1936-1939)
Seconde Guerre mondiale
Front de l'Ouest (1939-1945)
Front de l'Est (1939-1945)
Guerre d'Hiver (1939)
Guerre de Continuation (1941-1944)
Guerre de Laponie (1944-1945)
Guerre civile grecque (1946-1949)
Guerre d'indépendance de Chypre (1955-1959)
Insurrection de Budapest (1956)
Guerre civile de Chypre (1963-1964)
Printemps de Prague (1968)
Conflit nord-irlandais (1969-1998)
Intervention turque à Chypre (1974)
Révolution roumaine de 1989
Invasion des Pays baltes (1991)
Guerres en ex-Yougoslavie (1991-1999)
Guerre de Slovénie (1991)
Guerre en Croatie (1991-1995)
Guerre de Bosnie (1992-1995)
Guerre du Kosovo (1998-1999)
Guerre civile de Moldavie (1992)
Première guerre de Tchétchénie (1994-1996)
Deuxième guerre de Tchétchénie (1999-2000)
Guérilla au Nord du Caucase par les Moudjahidines et l'Emirat du Caucase (1999- ?)
À partir de 2000
Afrique
Guerre civile de Côte d'Ivoire (2002-2007)
Guerre civile au Darfour (depuis 2003)
Guerre du Kivu (2003-2009)
Invasion d'Anjouan (2008)
Guerre djibouto-érythréenne (2008)
Crise ivoirienne de 2010-2011
Révolte libyenne de 2011
Zone d'exclusion aérienne au dessus de la Libye sous l'égide de l'ONU depuis le 19 mars 2011
Amérique[modifier]Guerre contre le trafic de drogue au Mexique (2006 à aujourd'hui)
Asie[modifier]Seconde guerre d'Afghanistan (depuis 2001).
Guerre d'Irak ou troisième guerre du Golfe (depuis 2003).
Insurrection au Sa'dah (2004-2010).
Guerre du nord-ouest du Pakistan (2004-?).
Troisième guerre du Liban ou guerre de Juillet (2006).
Guerre russo-géorgienne de 2008.
Guerre de Gaza (2008-2009).
Europe
Guerre civile de Macédoine (2001)
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