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Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE )

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Personne à contacter Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE )

Message par Sphinx Jeu 10 Sep - 16:06

La Direction générale de la sécurité extérieure, couramment connue sous le sigle DGSE, est le service de renseignement extérieur de la France.
Sa devise serait soit Partout où nécessité fait loi, qui exprime l'impératif de la raison d'État[1] soit, selon d'autres sources[2], Ad augusta per angusta (« À des résultats grandioses par des voies étroites »).

Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE ) 250px-12

Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE ) Dgse_l10

Fonctionnement

Sous l’autorité du ministre français de la Défense, elle est chargée, selon les termes de l'article D. 3126-2 du code de la défense, « de rechercher et d’exploiter les renseignements intéressant la sécurité de la France, ainsi que de détecter et d'entraver, hors du territoire national, les activités d’espionnage dirigées contre les intérêts français afin d’en prévenir les conséquences »[4].
Avant le décret du 2 avril 1982[5] qui a procédé à sa refondation, ce service s’appelait le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE).
La DGSE est membre de la communauté française de renseignement.

Organisation

La DGSE comprend les services suivants :

la direction de l’administration ;
la direction des opérations (dont la Division action ou Service action (SA) est une composante), chargée des opérations clandestines ;
la direction du renseignement ;
la direction de la stratégie ;
la direction technique, qui recherche et exploite les renseignements d’origine technique, propose et met en œuvre les orientations de la DGSE dans les domaines techniques (cf. notamment Frenchelon sur le réseau d'interception géré par cette direction) ;
Alliance Base, service de contre-terrorisme mis en place par Jacques Chirac, alors président de la République, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, qui s’occupe d’opérations conjointes avec la CIA et d’autres services étrangers.

La Division action

La Division action est chargée de la planification et de la mise en œuvre des opérations clandestines.

La Division action remplit aussi des missions d’évaluation de la sécurité de divers bâtiments comme les centrales nucléaires d’EDF (comme l'a dévoilé Le Canard enchaîné dans son article « Quand la DGSE posait de fausses bombes à Bugey » du 25 avril 1990), ainsi que des bâtiments militaires comme des installations de réparation des sous-marins nucléaires de Brest.

Son quartier général (QG) est au fort de Noisy à Romainville.

color=blue]Chefs du Service action et de la Division action :[/color]

1971-1976 : colonel André Devigny
1976-1980 : colonel Gaigneron de Marolles
1980-1982 : colonel (puis général) Georges Grillot
1982 – novembre 1984 : colonel Jean-Pol Desgrees du Lou
novembre 1984 - 1986 : colonel Jean-Claude Lesquier
1986 – septembre 1987 : colonel (puis général de brigade) Jean Heinrich
septembre 1987 – décembre 1989 : colonel Pierre-Jacques Costedoat
décembre 1989 - novembre 2002 : Christian Vie
decembre 2002 - ? : A. Aprile
L’actuelle Division action de la DGSE est issue du Service action du SDECE. Le bras armé du Service action était le 11e bataillon parachutiste de choc (11e BPC ou « 11e Choc »).

Il fusionne avec le 12e BPC de Calvi en octobre 1955 pour donner naissance à la 11e demi-brigade parachutiste de choc (11e DBPC), qui mènera un grand nombre d’opérations pendant la guerre d'Algérie. Le 16 avril 1956 est créé le Centre d’instruction des nageurs de combat (CINC), intégré à la 11e DBPC. Le 26 octobre 1960, le CINC est transféré à la Base d'aéronautique navale d'Aspretto (Corse).

En réalité, le CINC est l’unité des nageurs de combat de la DGSE, leur formation est assurée par l’école de plongée (CNC : cours nageurs de combat) de Saint-Mandrier.

La 11e DBPC est dissoute le 31 décembre 1963 suite à la fin de la guerre d'Algérie, et ses missions sont en partie reprises par les soldats du 13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP) et du GO (groupement opérationnel) du 1er régiment parachutiste d'infanterie de marine (1er RPIMa), généralement pour des opérations contre des guérillas d’idéologie plus ou moins marxistes en Afrique.

Le Service action, très réduit depuis la dissolution de la 11e DBPC, est reformé et redynamisé à partir de 1971 sous la direction d’Alexandre de Marenches.

En 1981, le Service action est renommé Division action, même si le nom de Service action perdure.

Le 4 avril 1982, le SDECE est remplacé par la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure). La Division action se fait rapidement mal voir du nouveau gouvernement socialiste, avec ses échecs au Liban en riposte à l’attentat du Drakkar en 1983, et surtout le sabotage du Rainbow Warrior de Greenpeace le 10 juillet 1985 et l’affaire des « époux Turenge ».

Cette affaire a deux conséquences majeures. D’abord, le CINC est dissout et sa mission est reprise par le centre parachutiste d'entraînement aux opérations maritimes (CPEOM) à Quélern (Bretagne), mais cette restructuration hâtive dégrade les capacités des nageurs de combat de la DGSE, car des cadres expérimentés ne veulent pas déménager vers le CPEOM, et les conditions de sécurité entourant la base de l’Île Longue (base des SNLE de la Force océanique stratégique) réduisent largement les occasions d’entraînement à la plongée sous-marine.

Ensuite, le 1er novembre 1985, le 11e BPC est recréé sous le nom de 11e régiment parachutiste de choc (11e RPC), basé à Cercottes (Loiret) au CIRP (Centre d’instruction des réserves parachutistes) et ayant repris les traditions de la 11e DBPC.

Le « 11e choc » n’est ni confondu ni intégré à la Division action, mais sert plutôt de réservoir de spécialistes qui sont prélevés individuellement à chaque opération. Jusqu’en 1988, les hommes du 11e RPC utilisaient comme couverture le 89e bataillon des services.

Le « 11e choc » participera notamment à l’assaut de la grotte d'Ouvéa le 5 mai 1988, au cours duquel deux de ses hommes, l’adjudant Pedrazza et le soldat Veron, seront tués.

En 1992, le 11e RPC est conservé malgré les réformes des services de renseignement et des forces spéciales consécutives à la fin de la guerre froide, qui se traduisent notamment par la création du Commandement des opérations spéciales (COS), dans lequel le « 11e choc » n’est pas intégré.

Il est finalement dissout le 30 juin 1993, dans une grande discrétion. Ses fonctions sont reprises par trois centres d’entraînement : le Centre parachutiste d'entraînement spécialisé (CPES) stationné à Cercottes, le Centre parachutiste d'instruction spécialisée (CPIS) stationné à Perpignan, et le Centre parachutiste d'entraînement aux opérations maritimes (CPEOM) stationné à Quelern. Le Service action est doté d'une unité aérienne clandestine appelée Groupe aérien mixte 56 (GAM 56). Basé à Évreux, il est doté d’hélicoptères Cougar et d’avions de transport tactiques de type Transall et Twin Otter.
wikipédia


Dernière édition par sphinx le Dim 23 Mai - 2:51, édité 1 fois
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Personne à contacter Re: Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE )

Message par Sphinx Jeu 10 Sep - 16:48

Installations
Le siège de la DGSE, officiellement désigné Centre administratif des Tourelles (CAT), se trouve en partie à Paris, au 141 boulevard Mortier, à proximité de la Porte des Lilas, dans le 20e arrondissement (48°52′28″N 2°24′25″E / 48.87444, 2.40694). Ses membres la désigneraient sous le nom de « centrale » ou de « Mortier » en raison de son adresse. Le grand public l'a surnommé la « piscine » en raison de sa proximité avec la piscine des Tourelles.

Le QG de la Division action est au fort de Noisy à Romainville.

Le projet « Fort 2000 », lancé en 1992, devait permettre de déménager le siège de la DGSE à Romainville, où se trouvait déjà le QG de la Division action.

Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE ) 180px-17

Ce projet a été perturbé par le manque de budget : les crédits d’études n’ont été débloqués dans le budget de la défense qu’en 1994, suivis des crédits des premiers travaux en 1995.

Le financement du projet a été revu à la baisse, passant de 2 milliards de francs à 1 milliard, et a subi l'opposition des riverains du fort qui craignaient les nuisances sonores dues à l’augmentation des survols d’hélicoptères, ainsi que de mouvements écologiques car la zone du fort abrite une espèce rare de crapauds.

Le projet a été abandonné en mai 1996. À la place, la DGSE a reçu des locaux supplémentaires, ceux occupés auparavant par une unité du train en face de la « piscine ». Le boulevard Mortier où se situent les principaux locaux administratifs étant dangereux pour les piétons, un tunnel a été mis en place pour faciliter les mouvements du personnel d'un côté à l'autre du boulevard.

La DGSE partage en outre certaines de ses bases vouées au renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) avec le Service fédéral de renseignement allemand (Bundesnachrichtendienst ou BND), comme à Kourou, en Guyane française, et gère certaines de ses installations avec la Direction du renseignement militaire (DRM).
Effectifs [modifier]
En 2007 la DGSE avait un effectif total théorique de 4 620 agents[6]. En 1999, la DGSE employait 2 700 civils et 1 300 officiers et sous-officiers. Elle bénéficie également d’un réseau de correspondants bénévoles, basés en France ou à l’étranger, appelés « honorables correspondants ». La DGSE est directement gérée par le ministère de la Défense.

Dans les faits, les effectifs de la DGSE seraient voisins de 4 500 agents, hors Division action (de 800 à 1 000 hommes). La nouvelle loi de programmation militaire (2009-2014 : + 690 emplois) porterait les effectifs de la DGSE à plus de 5 000 hommes, hors Division action.

Budget

Il se compose d’un budget officiel, constitué d'une part du budget de la défense de l'État
français (voté par le Parlement) qui se chiffre aux environs de 270 millions d’euros et de crédits provenant des fonds spéciaux des services du Premier ministre (et dont l’objet est de financer certaines activités opérationnelles de la Division action) dont le montant n’est connu que globalement (son usage est secret).

Quelques budgets ont été connus :
1991 : 0,9 milliard de francs ;
1992 : 1 milliard de francs ;
1997 : 1,36 milliard de francs ;
1998 : 1,29 milliard de francs ;
2007 : 450 millions d'euros, plus 36 millions de fonds spéciaux[6].
2009 : 543,8 millions d'euros, plus 48,9 millions de fonds spéciaux.
Selon Claude Silberzahn, un des anciens directeurs, le budget se répartirait comme suit : 25 % renseignement militaire, 25 % renseignement économique et 50 % renseignement diplomatique.
Additionnellement, des officiers de la DGSE se voient chargés de la gestion d'un patrimoine clandestin constitué au lendemain de la Première Guerre mondiale par une partie des indemnités que l'Allemagne a versées à la France en application du Traité de Versailles de 1919. Ce patrimoine n'est en principe pas destiné à financer des opérations de la DGSE, mais à rester disponible pour pouvoir assurer la continuité de l'État en cas de crise, notamment financer un gouvernement en exil si le territoire national venait à être mis en danger, par exemple en cas d'invasion.

Activités [modifier]
Les activités de la DGSE sont diverses :

Acquisition de renseignements :
renseignement humain (« honorables correspondants ») ;
espionnage des télécommunications (Frenchelon et « Programme national de cryptage et décryptement » (PNCD) qui permet d'intercepter les emails, service fourni sur demande à la police et à la gendarmerie et utilisé dans l'affaire Ilan Halimi [7]) ;
interprétation des images satellites (Satellite Spot, Satellite Helios) ;
Appui au renseignement humain.
Opérations paramilitaires.
Le contre-espionnage sur le territoire français n’est pas assuré par la DGSE mais par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), placée sous l’autorité du ministre de l’Intérieur. Par conséquent, la DGSE n’est pas censée agir sur le territoire français (de même que la DCRI n’est pas censée intervenir à l’étranger).

Opérations connues

Exploitation du réseau « Nicobar » qui permit à la France de vendre 43 Mirage 2000 à l'Inde et
de connaître la composition du blindage du char T-72 soviétique ;
Le 10 juillet 1985, Affaire du Rainbow Warrior : opération « Satanic », une équipe de la DGSE fait exploser dans le port d’Auckland le Rainbow Warrior, bateau de l'organisation Greenpeace, faisant une victime, le photographe néerlandais d'origine portugaise Fernando Pereira ;
Après leur liberation le 21 décembre 2004, les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot sont « débriefés » au camp de Cercottes;
Le 12 juin 2005, la DGSE libère Florence Aubenas en Irak;
Le 14 juillet 2009, deux "conseillers" de la DGSE en mission à Mogadiscio, où ils apportaient une aide en matière de sécurité au gouvernement somalien, sont kidnappés dans leur hôtel par des shebab, miliciens islamistes. Après un mois et demi de détention, Marc Aubrière réussi à s'évader dans des circonstances troubles[8].

Directeurs généraux du SDECE (1944-1981)

Date de création du SDECE: 28 décembre 1945; Date de mise en place officielle: 4 janvier 1946.

Jacques Soustelle du 6 novembre 1944 au 18 avril 1945
Jacques Soustelle a en fait dirigé le BCRA, Bureau Central de Renseignement et d'Action, structure créée sous l'autorité du Gal De Gaulle à Londres et qui fut à l'origine du SDECE. Les relations acquises durant cette période seront précieuses pour Soustelle quand il rejoindra le combat clandestin des défenseurs de l'Algérie française. Le premier directeur du SDECE en tant que tel est le colonel André Dewavrin, dit colonel Passy, qui avait d'ailleurs dirigé le BCRA avant Soustelle.

André Dewavrin (le « colonel Passy ») du 19 avril 1945 à avril 1946
Henri-Alexis Ribière d'avril 1946 à janvier 1951
Pierre Boursicot de janvier 1951 à septembre 1957
Paul Grossin (général de division) de 1957 à 1962
Paul Jacquier (général) de 1962 à 1966
Eugène Guibaud (général) de 1966 à 1970
Alexandre de Marenches du 6 novembre 1970 au 12 juin 1981

Directeurs généraux de la DGSE (1981-aujourd'hui)

Le directeur général de la DGSE peut être un haut fonctionnaire civil ou militaire.

Pierre Marion (préfet), du 17 juin 1981 au 10 novembre 1982
Pierre Lacoste (amiral), 10 novembre 1982 au 19 septembre 1985
wikipédia
René Imbot (général), 20 septembre 1985 au 1er décembre 1987
François Mermet (général), du 2 décembre 1987 au 23 mars 1989
Claude Silberzahn (préfet), du 23 mars 1989 au 7 juin 1993
Jacques Dewatre (préfet), du 7 juin 1993 au 19 décembre 1999
Jean-Claude Cousseran (diplomate), du 19 décembre 1999 au 24 juillet 2002
Pierre Brochand (diplomate), du 24 juillet 2002 au 10 octobre 2008
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Personne à contacter Re: Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE )

Message par Sphinx Lun 17 Mai - 1:11

La DGSE s’ouvre à la communication

Pour mieux faire connaître son action, la DGSE va rénover son site internet et recruter un directeur des relations extérieures. La Direction générale de la sûreté extérieure est actuellement en première ligne dans les libérations d’otages français retenus à travers le monde. « Nous sommes à 53 prises d'otages depuis août 2002 », affirme un de ses cadres, mobilisé pour obtenir la libération des deux journalistes de France 3, toujours détenus en Afghanistan.

Par:Georges Malbrunot
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Personne à contacter Re: Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE )

Message par Syfou Sam 18 Sep - 22:49

Les naufragés de la piscine Laughing

Les services de renseignements sur la brèche

Confrontée à une recrudescence des prises d'otages, la DGSE s'organise. La traque aux ravisseurs des cinq Français capturés au Niger fait figure de priorité.

«Nous en sommes à cinquante-deux prises d'otages depuis août 2002», constatait devant nous Erard Corbin de Mangoux, le patron de la DGSE, les services de renseignements extérieurs, en pointe dans les libérations de Français à travers le monde. C'était en mai, avant la capture des cinq employés d'Areva et de Vinci, jeudi matin au Niger.

Près de soixante détentions en huit ans : cela veut dire une nouvelle affaire tous les deux mois ! Alors que d'autres menaces «transversales» clignotent sur les radars, les limiers de la «Piscine», surnom donné au siège de la DGSE, ont l'impression de ne plus s'occuper que de récupération d'otages en Afghanistan, au Sahel, en Colombie ou en Irak. «Même si nous sommes aussi payés pour cette tâche, cela nous détourne de notre cœur d'activité», regrette un cadre des services, qui ajoute : «Notre unité de contre-terrorisme ne fait pratiquement plus que cela.» Deux mois après le tragique dénouement de l'affaire Germaneau, et alors que les deux journalistes de France Télévisions restent détenus en Afghanistan, la DGSE a dû remettre sur pied une «task force» consacrée aux derniers captifs du Niger. «Et pour cela, on doit dégarnir d'autres unités», déplore cet agent.

Quoi qu'il en soit, plusieurs leviers ont, d'ores et déjà, été actionnés dans la traque aux ravisseurs, probablement des hommes liés à la mouvance al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). D'abord le renseignement technique. «Le satellite Hélios va être programmé sur le nord Niger et le Mali pour observer la zone où ont pu se réfugier les terroristes», précise un autre expert du renseignement. D'autre part, les avions d'observation Bréguet Atlantic ont dû, déjà, certainement décoller de leurs bases de N'Djamena et Dakar. Parallèlement, «les antennes de nos principaux centres d'écoutes téléphoniques ont été réorientées pour intercepter le maximum de données», ajoute cet expert. Mais il faut ensuite renforcer les équipes d'analystes capables de les interpréter. «Or, nous ne les avons pas toujours sous la main», regrette-t-il.

Pression accrue du politique

L'autre versant de la longue traque qui s'amorce concerne le renseignement humain, qui va être renforcé lui aussi, par l'envoi éventuel de militaires, et le redéploiement des Forces spéciales actuellement basées en Mauritanie, mais dans la limite des accords passés avec les autres pays concernés de la région. «Et puis , ajoute l'expert, on va activer nos propres sources» , notamment chez les Touaregs, d'où viendraient certaines complicités avec les djihadistes de l'Aqmi.

Enfin, les services de renseignements locaux sont mis à contribution, mais là aussi la coopération varie d'un pays à l'autre. Elle est excellente avec la Mauritanie mais beaucoup moins bonne avec l'Algérie. Un maillage serré et lourd à gérer. Dans certaines affaires d'otages, le patron de la DGSE imposait une réunion de ses collaborateurs toutes les quatre heures, tandis que sur le terrain, ses hommes devaient être mobilisables «H 24» , dans le jargon des services.

Un travail dans l'urgence peu prisé par les agents de la DGSE. D'autant qu'en coulisses «le politique nous met la pression, il réclame des résultats» , se souvient un ancien patron de la «Piscine». «Le problème, renchérit un ancien du service Action, c'est qu'au Sahel, nous sommes sur une zone immense donc très difficile à observer, face à des ravisseurs qui ont su utiliser les dernières rançons payées par les Espagnols pour se procurer des véhicules tout neufs, des GPS et du matériel de vision nocturne. Ils disposent en plus de relais parmi la population du désert, où ils stockent leurs armes et l'essence nécessaire à leurs mouvements.»

http://www.lefigaro.fr/international/2010/09/17/01003-20100917ARTFIG00586-otages-les-services-de-renseignements-sur-la-breche.php
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Personne à contacter Re: Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE )

Message par Invité Lun 7 Mar - 20:24

Un militaire travaillant pour la DGSE se tue lors d'un exercice héliporté

Un sous-officier de l’armée de l’air travaillant pour la DGSE est mort mardi après être tombé d’un hélicoptère alors qu’il participait à un entraînement dans les Pyrénées-Orientales, a-t-on appris jeudi de source militaire.

Le mécanicien opérant pour la Direction générale de la sécurité extérieure (les services de renseignement extérieur de la France) se trouvait à bord d’un Cougar AS-532 qui volait à basse altitude quand une porte s’est brusquement ouverte à cause d’un dysfonctionnement. Il a essayé de la refermer, mais a été projeté à l’extérieur de l’appareil, indique le service de communication de l’armée de l’air.

Deux autres militaires à bord du Cougar, hélicoptère de transport utilisé par les forces spéciales, ont sauté dans les eaux de l’étang de Salses, près du littoral méditerranéen, pour le secourir. Mais l’adjudant-chef de l’armée de l’air est mort dans la soirée à l’hôpital de Perpignan. Selon une source proche du dossier, l’appareil appartient à l’escadrille GAM-56 "Vaucluse", une unité de l’armée de l’air basée à Evreux, dans l’Eure, et dédiée à la fourniture de moyens aériens pour les opérations du service action de la DGSE.

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Personne à contacter Re: Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE )

Message par Daûphin_zz_47 Mer 8 Juin - 13:13

91 PAGES DE DOCUMENTS DE LA DGSE SUR L’ATTENTAT DE KARACHI

91 pages de notes, de télex et de rapports de la DGSE sur l’attentat de Karachi, publiés ici pour la première fois, permettront à chacun de se forger une opinion sur ce que les services secrets français savent de cette ténébreuse affaire. Permettant ainsi d’explorer l’une des questions de fond du dossier : celle d’un lien entre cet attentat du 8 mai 2002 contre les ouvriers français chargés de construire des sous-marins à Karachi (où onze d’entre-eux ont péri), et le contrat d’armement à l’origine de leur présence sur place, signé près de huit ans plus tôt, le 21 septembre 1994, par le gouvernement d’Édouard Balladur.

La lecture de ces 91 pages comblera les esprits soucieux de reconstitution factuelle. En particulier, elle leur permettra de découvrir, en détail, les violentes tensions provoquées au Pakistan par le niveau de corruption sur ce contrat. Mais elle décevra les partisans d’histoires vites résumées, défenseurs de thèses définitives. Ceux-là seront frustrés d’y découvrir que la responsabilité d’Al-Qaida n’a jamais été prise au sérieux par les premiers enquêteurs. Ou que la DGSE n’a jamais rédigé, le jour de l’attentat, une note établissant un lien entre cet attentat et un arrêt de commissions décidé par Jacques Chirac dans le cadre de rivalités propres à la scène française (nous y reviendrons plus loin).

Ces pages ont été déclassifiées en plusieurs fois, et adressées au juge Marc Trévidic en charge de l’instruction judiciaire, bien souvent sans soucis de cohérence. Nous avons décidé de vous les présenter en restituant l’ordre dans lequel elles ont été rédigées, entre 1994 et 2009. Et en les regroupant dans des dix dossiers chronologiques, correspondant à dix moments importants de l’affaire.

Lire la suite sur :

http://owni.fr/2011/06/08/91-pages-de-documents-de-la-dgse-sur-l%E2%80%99attentat-de-karachi/

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Message par Invité Jeu 21 Juil - 17:37

Otages estoniens : encore un joli coup pour la DGSE
15-07
Au Liban, les services secrets français ont joué un rôle déterminant dans la libération de sept Estoniens enlevés en mars.
Sept Estoniens récemment enlevés au Liban ont regagné leur pays, après avoir été accueillis jeudi, dès leur libération, à l'ambassade de France à Beyrouth. L'histoire mérite d'être contée, car les services secrets français ont joué un rôle, mal connu à ce stade, dans cette histoire. L'affaire n'a pas fait grand bruit à Paris, mais en Estonie, pardon !

Voici quatre mois, sept cyclistes estoniens avaient franchi la frontière syro-libanaise pour donner quelques coups de pédale au pays du cèdre. Tandis qu'ils circulaient dans la plaine de la Bekaa, ils ont été enlevés par un groupuscule inconnu, "Harakat El Nahda Wal Islah" (Mouvement de la renaissance et de la réforme), qui a naturellement réclamé une rançon. Sauf qu'à Tallinn, capitale de ce pays de 1,3 million d'habitants, on ne sait pas vraiment s'y prendre dans de telles circonstances.

La supplique à la France
Dans une vidéo diffusée par les ravisseurs un mois après l'enlèvement, les cyclistes, qui ne paraissaient pas trop éprouvés, ont lancé un appel au secours : "Nous nous tournons vers vous, Premier ministre du Liban Saad Hariri, roi Abdallah d'Arabie saoudite, roi Abdallah de Jordanie, président français M. Sarkozy, s'il vous plaît, faites n'importe quoi pour nous aider à rentrer chez nous." Et qui s'est décarcassé, je vous prie ? La France.

Dans des conditions sur lesquelles le ministère de la Défense à Paris ne souhaite pas s'exprimer, mais qu'une source diplomatique a confirmées au Point, c'est la DGSE qui a joué un grand rôle dans cette libération. "On a aidé un peu, c'est vrai", dit en France une source informée, ajoutant que, si la DGSE ne souhaite pas faire de commentaire sur cette affaire, c'est parce que "ce sont de grands modestes". Dans une reconnaissante déclaration, le ministre estonien des Affaires étrangères Urmas Paet a remercié, jeudi, la France : "Nous sommes très reconnaissants à la France pour l'énorme aide qu'elle nous a apportée", a-t-il déclaré lors de la réception de la fête nationale à l'ambassade de France à Tallinn. Non sans ajouter : "C'est symbolique que les Estoniens aient été libérés le 14 juillet."
Des succès, mais des otages toujours détenus
Son homologue français Alain Juppé a eu le triomphe modeste : " Je tiens à saluer les efforts de tous ceux qui ont contribué à ce dénouement heureux, en particulier les autorités libanaises." Pourtant, le ministre libanais de l'Intérieur Marwan Charbel avait indiqué : "Les forces de sécurité libanaises sont restées à l'écart pour éviter tout échec." Aucun élément n'a été divulgué sur le paiement éventuel d'une rançon.

La DGSE avait dernièrement rencontré un beau succès avec la libération de deux journalistes français en Afghanistan. En revanche, au Sahel, quatre Français enlevés à Arlit, au nord du Niger, le 16 septembre 2010, demeurent otages d'Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique). Trois humanitaires français sont également détenus au Yémen depuis fin mai 2011. Et, depuis deux ans, un officier de la DGSE, connu sous le nom de Denis Allex, est détenu en Somalie par les milices al-shabaab al-Mujahideen.

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Message par Sphinx Sam 13 Aoû - 2:39

Le nouveau visage des espions français

Décidée à recruter 690 personnes en six ans, la DGSE prospecte désormais dans les grandes écoles d'ingénieurs et les universités pour dénicher ses nouvelles recrues: des scientifiques, des linguistes... et de plus en plus de femmes. La Centrale a accepté d'ouvrir ses portes au Figaro Magazine

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Crypto-mathématiciens, ingénieurs en sécurité informatique, interprètes en données de communication, biologistes, chimistes mais aussi linguistes chevronnés, géographes, pilotes, serruriers ou encore couturières... Vaisseau mystérieux aux 100 métiers et 1001 masques, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) sort de son immersion en eaux profondes pour mener à bien la plus ambitieuse entreprise de recrutement jamais réalisée par les services secrets français. Comme l'a prévu le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale demandé par Nicolas Sarkozy, la fameuse «Centrale» sise boulevard Mortier, à Paris, doit embaucher 690 agents de l'ombre supplémentaires en six ans. Un «bonus», voire une aubaine en ces temps où le budget de l'Etat est corseté... L'entreprise de séduction, amorcée depuis 2009, s'achèvera en 2014. Soucieux de sélectionner quelque 420 ingénieurs et techniciens de haute volée, les prospecteurs de la DGSE ont tissé un solide maillage avec des partenaires universitaires et lorgnent sans complexe sur les grandes écoles formant les futures élites de la République. Missions? Trouver du sang neuf pour tordre le cou au cliché éculé de l'espion revenu du froid, au poil court et à l'imper mastic.

Isabelle, mère de famille de 30 ans, incarne cette relève. Allure sage et visage angélique, cet ingénieur expert dans le traitement de l'image n'a pas été élevé dans la culture de John le Carré. Bien au contraire. «A 23ans, j'étais loin du monde des espions et, avant de faire mon premier stage à la "Centrale", je connaissais à peine l'acronyme de l'agence qui m'emploie, concède-t-elle sans peine. Après avoir vu la capacité des machines mises à ma disposition, j'ai postulé et je suis devenue chef de section, avec cinq spécialistes sous mes ordres.» La journée, Isabelle intercepte images et messages cryptés circulant à l'échelle planétaire. Le soir, elle pouponne son petit bébé. Seuls les plus proches savent qu'elle est à la DGSE. Les autres la croient dans la téléphonie...

Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE ) Fbb4cd10
Depuis le début de l'année, 80 dossiers à la candidature
d'entrée à la DGSE ont été présélectionnés.
Parmi eux, les espions de demain.
(Crédits photo: LE FIGARO MAGAZINE)


«Depuis deux ans, nous intensifions nos démarchages à la sortie de l'Ecole polytechnique, de Centrale, de l'ENA ou de Sup Telecom, confie Sandrine, quadra dynamique portant foulard et tailleur chic, chargée de la gestion des emplois. A chaque rencontre, on se présente ès qualités devant les élèves, de préférence avec un membre de la DGSE diplômé du même établissement pour établir le lien.» Ces singuliers émissaires dévoilent alors leurs activités par un bref diaporama. Puis détaillent quatre ou cinq postes à pourvoir. Les étudiants étrangers de la promotion ne sont pas conviés, sécurité oblige. «L'accueil est plutôt chaleureux, favorable, résume Sandrine. Nous avançons des atouts assez particuliers. Outre la perspective d'exercer un métier hors norme, les candidats sont attirés par nos outils technologiques, nos ordinateurs, nos systèmes d'observation et d'interception parmi les plus puissants d'Europe.» «En France, le renseignement n'est plus considéré comme une maladie honteuse que l'on doit cacher», décrypte Vincent Nibourel, juriste de formation, devenu directeur des ressources humaines après avoir bourlingué en Afghanistan, puis dans les pays de l'Est. «Chez nos voisins anglais, où l'on sait depuis des lustres que le savoir c'est le pouvoir, la crème d'Oxford ou de Cambridge se presse au Desk Intelligence pour y décrocher un job. Il nous fallait rattraper le temps perdu, d'autant que nous étions l'un des rares services à n'avoir bénéficié d'aucun renfort depuis les attentats du 11Septembre», constate-t-il.

Depuis le début de l'année, la DGSE a effectué 24 conférences dans des classes, examiné 400 dossiers de candidature, reçu en entretien 200 jeunes diplômés bac +4 ou +5. Quatre-vingts d'entre eux ont déjà été présélectionnés. Une trentaine d'élus subiront une batterie de tests psychologiques et un grand oral où leurs capacités de réaction seront éprouvées par des cas de figure inattendus et des questions déstabilisantes. «Les plus intuitifs, faisant preuve de bon sens et de séduction, d'une vive intelligence des situations et de souplesse intellectuelle, sortent vite du lot, remarque Laurent, chargé de la gestion des carrières. Dans notre métier de caméléon, il faut savoir désapprendre pour mieux réapprendre et abandonner ses illusions sans forcément les perdre. Nous recherchons les bonnes pages blanches que l'on va remplir. En tout cas, nous ne jouons jamais sur le mythe de l'espion, car l'effet serait catastrophique quand les arrivants découvrent la réalité. Dans toute une vie à la DGSE, on fait deux ou trois "james-bonderies". Comme disent les Canadiens, c'est la cerise sur le sundae.»

Recrutée dans son école d'ingénieurs en aéronautique

Au fil des années, la «boîte», comme l'appellent entre eux les agents, s'est métamorphosée. Autrefois masculine et militaire, cette structure issue de la guerre emploie aujourd'hui 4.700 personnes, dont 70% de civils. La proportion des femmes y a bondi de 6 à 25% en quinze ans. Et cette tendance va se poursuivre. «En restant cinq ou six ans sur un poste, elles apportent de la stabilité et donc plus d'expertise. Par ailleurs, elles décèlent plus facilement les pièges et les filatures... et sont moins sûres de leur supériorité, assure un responsable. Maintenant, la DGSE déploie des femmes partout à la surface du globe, à l'exception des pays du Golfe où elles seraient voilées, ne pourraient conduire ni serrer des mains.» Julie, brunette de 27 ans intégrée à la DGSE en 2008, incarne cette nouvelle génération. Analyste -«exploitante» dans le jargon maison- dans la contre-prolifération balistique à la direction du renseignement, elle a été approchée dans son école d'ingénieurs en aéronautique. «A la fin de l'année, deux personnes sont venues un matin, en se présentant au départ comme étant du ministère de la Défense. Mais très vite, le bruit a couru qu'elles étaient de la DGSE. Cela a aiguisé l'intérêt des cinquante élèves de la promo. C'était émoustillant, rigole-t-elle. Aujourd'hui, je ne me sens ni espionne et encore moins l'âme d'une Mata Hari. Au cinéma, nous sommes représentées comme séductrices volant des confidences sur l'oreiller ou comme des faire-valoir. Dans les faits, je passe des heures derrière un bureau pour empêcher des attentats.»

Outre les démarchages à la sortie des classes, la DGSE publie désormais des annonces dans la presse nationale, au Journal officiel ou à l'Association pour l'emploi des cadres (Apec). «Le recrutement, trop longtemps endogène et fondé sur le seul bouche-à-oreille, doit s'ouvrir à toutes les cultures. Notre service doit être diversifié au maximum, à l'image de la société, confie Erard Corbin de Mangoux, patron de la DGSE depuis octobre 2008. C'est en mettant en synergie les compétences de gens sortis de Sciences-Po, de diplômés de grandes écoles et d'ingénieurs que l'on peut offrir un boulot fabuleux sur le plan opérationnel. Le mixage des talents est notre credo, la richesse de la maison.»

De plus en plus de têtes bien faites, sélectionnées en fonction de leur «stabilité émotionnelle», succombent aux chants des sirènes de la «Piscine». La plupart acceptent même une décote d'environ 5% par rapport aux salaires pratiqués dans le privé pour faire ce métier hors norme. Actuellement, un jeune agent enrôlé à la sortie de l'école perçoit un salaire de 36.000 à 38.000 euros brut par an. Pour certains profils classés «junior plus», les montants frisent les 50.000 euros annuels.
A ce titre, la DGSE est à la recherche de 270 profils d'officiers de renseignements supplémentaires et de linguistes chevronnés maîtrisant le russe, le chinois, l'arabe, le pachtoun mais aussi l'ourdou ou des dialectes maghrébins et syro-libanais. «A la différence des projets techniques qui nécessitent des années d'investissement, les besoins de langues rares varient selon le fait du moment, précise Vincent Nibourel. Par exemple, lors de la prise d'otages de Jolo en 2000, nous avons dû recourir en urgence à des gens parlant le tagalog. Mais on ne les garde pas ensuite pendant vingt-cinq ans.»

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Erard Corbin, directeur de la DGSE depuis octobre 2008:
«Le mixage des talents est notre credo».
(Crédits photo: DR)


De plus en plus de têtes bien faites, sélectionnées en fonction de leur «stabilité émotionnelle», succombent aux chants des sirènes de la «Piscine». La plupart acceptent même une décote d'environ 5% par rapport aux salaires pratiqués dans le privé pour faire ce métier hors norme. Actuellement, un jeune agent enrôlé à la sortie de l'école perçoit un salaire de 36.000 à 38.000 euros brut par an. Pour certains profils classés «junior plus», les montants frisent les 50.000 euros annuels. Une fois franchies les portes de la «Centrale», les futurs techniciens et les officiers de renseignement façonnent leur savoir-faire au gré de 500 stages cousus main et très spéciaux. L'année dernière, les stratèges du «Service» ont consacré 44.000 journées de formation au recrutement et au traitement des «sources humaines», aux techniques de clandestinité mais aussi à la serrurerie, au maquillage ou au «dé-silhouettag», qui vise à se métamorphoser en un clin d'œil. «Très pratiques, ces modules apprennent aux nouveaux à se changer dans les toilettes d'un aéroport, à réagir avec naturel à un contrôle quand on voyage sous une fausse identité ou à utiliser du matériel perfectionné de transmission», explique «Henri», colonel en charge de la formation. Dans certains cas, des simulations grandeur nature, déclenchées en France ou en territoire étranger, plongent les «stagiaires» de la DGSE dans des situations épineuses qu'il s'agit de désamorcer. «Sur le terrain, la responsabilité de nos hommes est importante car des vies sont en jeu, souffle le colonel «Henri». Relâcher la pression reviendrait à laisser un apprenti aux commandes d'un A380.» Les espions en herbe sont avertis. «Ici, il est rappelé aux postulants que nous pratiquons la clandestinité, que notre engagement se situe dans un rugueux arc de crise allant de Marrakech au Bangladesh et que la servitude 24heures sur 24 est la règle. Les attentats ont rarement lieu le lundi à 10heures.»

3.000 euros net par mois pour piloter un projet «top secret»

Au premier étage d'un bâtiment de la «Centrale», Florence, blonde trentenaire, connaît les règles du jeu. Diplômée d'un troisième cycle en relations internationales, elle est entrée à la DGSE il y a trois ans après une parenthèse dans un établissement culturel parisien. Affectée à la Direction du renseignement, son «goût pour l'Afrique» l'a conduite à devenir une experte de la piraterie -au large de la Somalie, notamment. «J'avais besoin de vivre l'aventure et de mettre du sel dans ma vie», avoue Florence qui, comme ses collègues, «cloisonne sa vie privée en ne se dévoilant qu'au premier cercle familial.» A ses côtés, Nicolas, ingénieur télécoms expert en traitement numérique du signal, explique avoir rejoint la «DT» (direction technique) par «intérêt intellectuel». Issu d'une lignée militaire, marié et père d'un bébé, il pilote depuis un an et demi un projet «top secret» «avec de gros moyens financiers et techniques». Rémunéré 3.000 euros net par mois, il n'exclut pas de se reconvertir dans le privé en faisant valoir «une étiquette ministère de la Défense, toujours bien vue». Seule contrainte, Nicolas signera une promesse de confidentialité au moment de rendre son badge. «Nombre de candidats posent cette même question: je rentre, mais comment faire si je veux en sortir? raconte-t-on au QG de la caserne Mortier. Nos contractuels apprennent vite qu'ils peuvent valoriser sans peine leur expérience au bout de trois ou six années passées chez nous. Ils ont en outre la possibilité, assez récente, de faire miroiter l'estampille DGSE en bonne place sur leur curriculum vitae.» «Ce n'est pas parce que nous sommes dans une maison opaque que l'on ne doit pas en sortir, martèle Erard Corbin de Mangoux. Nos jeunes recrues vivent ouverts sur le monde, avec leurs amis, leurs voisins, leur famille.»

Le sigle de DGSE a été popularisé pour la première fois au cinéma en 1991, avec Opération Corned Beef. Le film franchouillard, qui mettait en scène Squale, superagent manipulant un honnête citoyen pour démanteler un réseau, n'avait guère fait la promotion du Service. Aujourd'hui, la «Piscine», qui s'est même dotée d'un chargé de communication, renouvelle l'eau du bassin.

LIRE AUSSI:

«Notre taupe nous a avertis qu'un putsch se préparait» :http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2011/08/12/01006-20110812ARTFIG00004-notre-taupe-nous-a-avertis-qu-un-putsch-se-preparait.php

Ces espions qui firent l'Histoire :http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2011/08/12/01006-20110812ARTFIG00005-ces-espions-qui-firent-l-histoire.php
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Message par Syfou Ven 6 Avr - 23:03

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Message par Syfou Ven 1 Juin - 22:45

La Valeur Militaire pour les "ailes" de la DGSE
Le GAM-56 ne devrait pas fusionner avec les unités aériennes du COS


Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE ) 957332-1131855

Le Groupe aérien mixte (GAM) 56 "Vaucluse" s'est vu remettre, jeudi 31 mai sur la base aérienne d'Evreux, la Croix de la valeur militaire avec palmes de bronze par le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Paloméros, en présence du directeur de la DGSE Erard Corbin de Mangoux. Le général Paloméros a rendu hommage à cette unité qui s'est "particulièrement illustrée au cours de nombreux engagements très sensibles". Les détails sont couverts par le secret-défense.

Le GAM 56 est une unité de l'armée de l'air qui se consacre exclusivement au soutien aérien des opérations de la DGSE. Il est placé pour emploi sous le commandement de l'état-major du Service Action, au Fort de Noisy. Ce goupe, dont les activités sont très secrètes, est dit "mixte" car il met en oeuvre des avions et des hélicoptères. Il semblerait qu'il puisse en louer également auprès de différents prestataires du transport aérien.

Avec les trois unités de l'armée de terre (CPIS, CPES, CPEOM) et l'Alizé, un bateau de la Marine nationale, il forme le Service Action de la DGSE.

A plusieurs reprises, l'idée de fusionner tous les moyens aériens de la DGSE et du Commandement des opérations spéciales (COS) a été évoquée. Il semble que cette idée soit aujourd'hui abandonnée, du fait de la différence de nature entre les missions des uns et des autres. Seule, en effet, la DGSE peut conduire des opérations clandestines. C'est un autre métier que les opérations spéciales qui relèvent de l'état-major des armées.

http://marianne2.fr
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Message par Sphinx Dim 4 Nov - 22:56

La DGSE recrute

Chefs de projet en informatique et télécoms, ingénieurs base de données, analystes-programmateurs, mais aussi comptables et documentalistes... Chaque année, la DGSE recrute plusieurs dizaines de personnes dans des métiers très différents.
Mais certaines compétences sont plus spécialement recherchées: crypto-mathématiciens, traducteurs, techniciens en systèmes d'information.

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Message par Sphinx Lun 14 Jan - 21:26

Somalie : Al-Shabaab

Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE ) 3360_110
photographie du chef de l'opération d'exfiltration manquée de la DGSE
---
Le raid pour libérer un agent de la DGSE détenu par
des islamistes somaliens s’est soldé par la perte de deux militaires.


http://direct.cd/2013/01/13/les-forces-speciales-mises-en-echec-en-somalie.html
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