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Services de renseignements israeliens
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Services de renseignements israeliens
Histoire secrète du Mossad
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Dernière édition par sphinx le Dim 9 Mai - 2:22, édité 3 fois
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Re: Services de renseignements israeliens
LE 11 SEPTEMBRE ET LE MOSSAD ISRAELIEN !
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Re: Services de renseignements israeliens
Israel déploie son réseau d'espions de shin bet dans des aéroports internationnaux violant la souveraineté nationale de pays dont la France
http://www.planetenonviolence.org/Israel-Deploie-Son-Reseau-D-Espions-Du-Shin-Bet-Dans-Des-Aeroports-Internationaux-Violant-La-Souverainete-Nationale-De_a2061.html
http://www.planetenonviolence.org/Israel-Deploie-Son-Reseau-D-Espions-Du-Shin-Bet-Dans-Des-Aeroports-Internationaux-Violant-La-Souverainete-Nationale-De_a2061.html
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Re: Services de renseignements israeliens
Une journaliste israélienne placée en résidence surveillée secrète
« En raison d’un ordre qui nous interdit de nous exprimer, nous ne pouvons pas vous dire ce que nous savons. Pour cause de paresse, d’indifférence et de confiance mal placée dans l’establishment de la Défense, nous ne savons rien, »
Une journaliste israélienne est détenue secrètement en résidence surveillée depuis des mois suite à des allégations selon lesquelles elle aurait obtenu et transmis des informations militaires classifiées à un quotidien israélien.
Le Shin Bet, service de renseignements d’Israël, a interdit aux médias de parler de son affaire ou de citer le nom de la journaliste, Anat Kam, 23 ans. D’après ses anciens collègues, elle a travaillé pour le site d’informations israélien Walla jusqu’à son arrestation en décembre dernier.
Un groupe de journalistes israéliens va contester l’interdiction faite aux médias devant le tribunal le 12 avril. 48 h avant que Kam ne soit jugée pour espionnage et trahison. Le procureur prétend qu’elle a copié au moins deux documents militaires classifiés lors de son service militaire obligatoire, quelques années plus tôt. Ces deux documents auraient inspiré le journaliste d’Ha’aretz, Uri Blau, pour faire une enquête en 2008, évoquant en détail les procédures d’assassinats de l’armée israélienne.
Un certain nombre de journalistes israéliens qui ont pris contact avec Ma’an pense que la communauté israélienne des renseignements cherche à faire un exemple avec Kam, pour essayer de dissuader d’autres journalistes de révéler des documents secrets à l’avenir. Mais des sources israéliennes bien informées disent également que Blau pourrait être la véritable cible. « C’est plus important que vous ne le pensez », dit l’une des sources toujours en contact avec le journaliste d’Ha’aretz. « Ils en ont vraiment après lui ».
L’article de Blau soutient que l’armée israélienne a violé à plusieurs reprises la décision de 2006 de la Haute Cour de justice, contre certains types d’ « assassinats ciblés », principalement ceux où des non-combattants se font tuer. Certains assassinats ont été planifiés plus d’un mois à l’avance et par la suite regrettés alors que les opérations d’arrestations avaient mal tourné, selon le récit de Ha’aretz Magazine qui republiait ces documents sensibles.
Ma’an a appris qu’un an après la publication de cet article, les autorités israéliennes ont saisi l’ordinateur de Blau. Celui-ci se trouvait en Chine à l’époque et il est resté à l’étranger. Selon des collègues à lui, il craint de se faire arrêter s’il revient dans le pays. Blau n’a pas répondu aux interrogations sur son lieu actuel de résidence, des collègues disent qu’il serait quelque part au Royaume-Uni. Son dernier article était daté à Londres.
« Des centaines de documents »
Comment Blau a-t-il pu convaincre le censeur militaire d’Israël de laisser publier son histoire fait débat dans les cercles journalistiques. Les collègues croient que son article était en fait plus long que celui publié finalement par Ha’aretz en novembre 2008 et que l’approbation du censeur n’a été obtenue qu’après que Blau ait accepté de retirer certaines allégations.
Certains disent aussi qu’il n’a été accepté que lorsque le censeur a réalisé qu’il y avait des centaines d’autres documents hautement confidentiels - supposés fournis par Kam -, montrant que ces infos sur les assassinats n’étaient que la partie visible de l’iceberg. Donner l’accord pour une partie de l’histoire, prétendent ces sources, pouvait permettre d’étouffer d’autres éléments plus préjudiciables.
Alors que la détention en cours de Kam est parfaitement connue des journalistes locaux et étrangers basés en Israël et dans les Territoires palestiniens occupés, aucun organisme d’informations basé au Moyen-Orient n’a, de façon indépendante, écrit sur ce problème jusqu’à maintenant. Même si on peut critiquer le journal pour être resté remarquablement silencieux, Ha’aretz a néanmoins contesté l’ordre d’interdiction de publication devant le tribunal. Il a également soumis des articles traitant du cas de Kam au bureau de la censure, lequel les a rejetés d’emblée.
Un autre quotidien israélien, le Ma’ariv, a publié quelques allusions ambiguës sur l’affaire. L’une est venue dans une chronique en janvier, elle parle d’un pays imaginaire qui emprisonne des journalistes au secret, elle interpelle ses lecteurs perplexes leur demandant si on pouvait toujours considérer un tel pays comme une démocratie. Une autre allusion est apparue comme une rectification satirique. « En raison d’un ordre qui nous interdit de nous exprimer, nous ne pouvons pas vous dire ce que nous savons. Pour cause de paresse, d’indifférence et de confiance mal placée dans l’establishment de la Défense, nous ne savons rien, » a expliqué vendredi le quotidien de langue hébraïque.
Aucune des parties dans l’affaire n’a officiellement confirmé son implication, ce qui est un sujet de préoccupation pour les organisations pour la liberté de la presse. L’armée israélienne n’a pas répondu aux demandes sollicitant ses commentaires, pas plus que le porte-parole du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dont le cabinet a pourtant approuvé l’interdiction de publication.
Ha’aretz n’a pas confirmé si Kam était bien la source de Blau. En discutant avec Ron Kampeas, de l’Agence télégraphique juive (JTA), le rédacteur en chef de Ha’aretz, Dov Alfon, a qualifié les allégations accusant les deux journalistes d’avoir collaboré pour le récit sur les assassinats, d’ « absurdes ». « Plus d’un an a passé entre la publication et l’arrestation de Kam, un an au cours duquel Uri Brau a publié d’autres articles, en première page, critiquant la conduite de l’armée, » a-t-il dit.
Kam a également nié toute implication. Ses avocats ne répondent pas aux demandes de commentaires mais l’un d’eux, Eitan Lehman, a déclaré à Donald Macintyre, du quotidien londonien The Independent, que sa cliente faisait tout son possible pour se conformer aux termes de l’interdiction de publication. Selon Lehman, les fuites viennent de « l’autre partie, et pas de nous », et d’indiquer que la Défense n’avait pas demandé l’interdiction de publication.
Des fissures dans l’efficacité de l’interdiction commencent à se faire jour, ce printemps, alors que des journalistes israéliens passent les infos à des blogueurs. Le blog Tikun Olam, de Richard Silverstein aux Etats-Unis, a mis l’histoire en lumière en anglais, et la JTA a envoyé son article de Washington DC, dimanche. L’animateur du site officiel d’Israël lui-même, IBA (Israel Broadcasting Authority), a laissé glisser l’histoire en arabe, alors qu’il cite JTA comme source étrangère.
Macintyre fut le premier correspondant étranger à couvrir l’histoire depuis Jérusalem mardi dernier. L’initiative est importante car la plupart des journalistes internationaux, y compris ceux des agences et quotidiens étrangers, doivent signer un accord avec le censeur israélien avant d’être accrédités et d’obtenir leur carte de presse israélienne.
Basé dans les Territoires palestiniens, Ma’an n’est ni partie à cet accord, ni limité par une interdiction de publication
Suite:http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=8459
« En raison d’un ordre qui nous interdit de nous exprimer, nous ne pouvons pas vous dire ce que nous savons. Pour cause de paresse, d’indifférence et de confiance mal placée dans l’establishment de la Défense, nous ne savons rien, »
Une journaliste israélienne est détenue secrètement en résidence surveillée depuis des mois suite à des allégations selon lesquelles elle aurait obtenu et transmis des informations militaires classifiées à un quotidien israélien.
Le Shin Bet, service de renseignements d’Israël, a interdit aux médias de parler de son affaire ou de citer le nom de la journaliste, Anat Kam, 23 ans. D’après ses anciens collègues, elle a travaillé pour le site d’informations israélien Walla jusqu’à son arrestation en décembre dernier.
Un groupe de journalistes israéliens va contester l’interdiction faite aux médias devant le tribunal le 12 avril. 48 h avant que Kam ne soit jugée pour espionnage et trahison. Le procureur prétend qu’elle a copié au moins deux documents militaires classifiés lors de son service militaire obligatoire, quelques années plus tôt. Ces deux documents auraient inspiré le journaliste d’Ha’aretz, Uri Blau, pour faire une enquête en 2008, évoquant en détail les procédures d’assassinats de l’armée israélienne.
Un certain nombre de journalistes israéliens qui ont pris contact avec Ma’an pense que la communauté israélienne des renseignements cherche à faire un exemple avec Kam, pour essayer de dissuader d’autres journalistes de révéler des documents secrets à l’avenir. Mais des sources israéliennes bien informées disent également que Blau pourrait être la véritable cible. « C’est plus important que vous ne le pensez », dit l’une des sources toujours en contact avec le journaliste d’Ha’aretz. « Ils en ont vraiment après lui ».
L’article de Blau soutient que l’armée israélienne a violé à plusieurs reprises la décision de 2006 de la Haute Cour de justice, contre certains types d’ « assassinats ciblés », principalement ceux où des non-combattants se font tuer. Certains assassinats ont été planifiés plus d’un mois à l’avance et par la suite regrettés alors que les opérations d’arrestations avaient mal tourné, selon le récit de Ha’aretz Magazine qui republiait ces documents sensibles.
Ma’an a appris qu’un an après la publication de cet article, les autorités israéliennes ont saisi l’ordinateur de Blau. Celui-ci se trouvait en Chine à l’époque et il est resté à l’étranger. Selon des collègues à lui, il craint de se faire arrêter s’il revient dans le pays. Blau n’a pas répondu aux interrogations sur son lieu actuel de résidence, des collègues disent qu’il serait quelque part au Royaume-Uni. Son dernier article était daté à Londres.
« Des centaines de documents »
Comment Blau a-t-il pu convaincre le censeur militaire d’Israël de laisser publier son histoire fait débat dans les cercles journalistiques. Les collègues croient que son article était en fait plus long que celui publié finalement par Ha’aretz en novembre 2008 et que l’approbation du censeur n’a été obtenue qu’après que Blau ait accepté de retirer certaines allégations.
Certains disent aussi qu’il n’a été accepté que lorsque le censeur a réalisé qu’il y avait des centaines d’autres documents hautement confidentiels - supposés fournis par Kam -, montrant que ces infos sur les assassinats n’étaient que la partie visible de l’iceberg. Donner l’accord pour une partie de l’histoire, prétendent ces sources, pouvait permettre d’étouffer d’autres éléments plus préjudiciables.
Alors que la détention en cours de Kam est parfaitement connue des journalistes locaux et étrangers basés en Israël et dans les Territoires palestiniens occupés, aucun organisme d’informations basé au Moyen-Orient n’a, de façon indépendante, écrit sur ce problème jusqu’à maintenant. Même si on peut critiquer le journal pour être resté remarquablement silencieux, Ha’aretz a néanmoins contesté l’ordre d’interdiction de publication devant le tribunal. Il a également soumis des articles traitant du cas de Kam au bureau de la censure, lequel les a rejetés d’emblée.
Un autre quotidien israélien, le Ma’ariv, a publié quelques allusions ambiguës sur l’affaire. L’une est venue dans une chronique en janvier, elle parle d’un pays imaginaire qui emprisonne des journalistes au secret, elle interpelle ses lecteurs perplexes leur demandant si on pouvait toujours considérer un tel pays comme une démocratie. Une autre allusion est apparue comme une rectification satirique. « En raison d’un ordre qui nous interdit de nous exprimer, nous ne pouvons pas vous dire ce que nous savons. Pour cause de paresse, d’indifférence et de confiance mal placée dans l’establishment de la Défense, nous ne savons rien, » a expliqué vendredi le quotidien de langue hébraïque.
Aucune des parties dans l’affaire n’a officiellement confirmé son implication, ce qui est un sujet de préoccupation pour les organisations pour la liberté de la presse. L’armée israélienne n’a pas répondu aux demandes sollicitant ses commentaires, pas plus que le porte-parole du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dont le cabinet a pourtant approuvé l’interdiction de publication.
Ha’aretz n’a pas confirmé si Kam était bien la source de Blau. En discutant avec Ron Kampeas, de l’Agence télégraphique juive (JTA), le rédacteur en chef de Ha’aretz, Dov Alfon, a qualifié les allégations accusant les deux journalistes d’avoir collaboré pour le récit sur les assassinats, d’ « absurdes ». « Plus d’un an a passé entre la publication et l’arrestation de Kam, un an au cours duquel Uri Brau a publié d’autres articles, en première page, critiquant la conduite de l’armée, » a-t-il dit.
Kam a également nié toute implication. Ses avocats ne répondent pas aux demandes de commentaires mais l’un d’eux, Eitan Lehman, a déclaré à Donald Macintyre, du quotidien londonien The Independent, que sa cliente faisait tout son possible pour se conformer aux termes de l’interdiction de publication. Selon Lehman, les fuites viennent de « l’autre partie, et pas de nous », et d’indiquer que la Défense n’avait pas demandé l’interdiction de publication.
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Re: Services de renseignements israeliens
ISRAËL • "The Gatekeepers", documentaire choc sur les services secrets
Six anciens directeurs des services de renseignements israéliens témoignent dans The Gatekeepers, diffusé sur Arte le 5 mars. Le documentaire montre une politique israélienne nationaliste, sécuritaire et paranoïaque, ce que la presse locale n'a guère apprécié.
Sorti en juillet 2012, le documentaire de Dror Moreh Shomrei Hasaf (diffusé à l’étranger sous le titre anglais The Gatekeepers) a d’abord été accueilli dans une indifférence relative. Indifférence relative car, si l’on excepte les pages cinéma des grands titres nationaux, l’écrasante majorité des réactions politiques et éditoriales ont été publiées dans le quotidien libéral et de centre gauche Ha’Aretz. Cette indifférence relative n’a été que peu démentie après l’octroi du Cinema for Peace Award à Berlin le 9 février et après la nomination du documentaire à l’oscar 2013 du meilleur documentaire.
Il faut dire que, de la vision de ce long "interrogatoire" de six anciens directeurs du Shabak [Service général de sécurité ou Shin Beth] par le réalisateur Dror Moreh, il ressort que les choix politiques et stratégiques opérés depuis 1967 par tous les gouvernements israéliens (à l’exception de celui dirigé pendant deux ans par Yitzhak Rabin) participent d’une vision du monde trop nationaliste, sécuritaire et paranoïaque. Les conclusions que tirent ces six anciens "durs" du renseignement intérieur israélien convergent toutes : Israël a négocié trop peu, trop tard et de manière trop procédurale par rapport à la hauteur des enjeux : la paix par la sécurité mais aussi par la réconciliation. La poursuite de l’occupation des territoires palestiniens non seulement corrompt et déshumanise la société juive israélienne, mais elle menace de destruction l’Etat hébreu. Cette vision pessimiste n’étant partagée que par la presse de gauche et de centre gauche, il n’est pas étonnant que les seules réactions dans la presse de droite et d’ultradroite aient oscillé entre l’indifférence contrainte et l’hostilité totale.
Il est donc tout naturel que l’essentiel des commentaires – positifs de surcroît – aient été publiés dans Ha’Aretz. Dans un éditorial titré : "On liquide et on pleure" [allusion à On tire et on pleure, documentaire de David Benchetrit, 2000], Allouf Ben, chroniqueur politique, écrit que The Gatekeepers n’est pas un film de gauche de plus. Non, c’est un film très israélien. C’est un film réalisé par des Israéliens, pour des Israéliens et sur les Israéliens. Le documentaire de Dror Moreh est l’histoire officieuse du Shabak depuis 1967, racontée de la bouche même de six de ses anciens directeurs. Il s’agit ici de la version du conflit israélo-palestinien fournie par le Shabak. C’est aussi l’histoire vue et écrite par une 'ancienne élite' qui n’en peut plus de cette guerre éternelle."
Climat de haine
Toujours dans Ha’Aretz, Hemi Shalev, vétéran de la presse hébraïque et ancien rédacteur en chef de Maariv [droite], estime que “The Gatekeepers nous remémore cruellement les événements dramatiques qui ont ébranlé notre pays ces trois dernières décennies et que nous sommes hélas de plus en plus nombreux à vouloir oublier : les réseaux terroristes juifs, la répression militaire de la première Intifada, l’assassinat de Yitzhak Rabin [par un extrémiste juif de droite], la présence bruyante de Benyamin Nétanyahou sur la place de Sion [à Jérusalem, lors des manifestations de l’automne 1995 contre le processus de paix avec l’OLP] et l’inexorable colonisation de peuplement en Cisjordanie, qui a fini par faire la pluie et le beau temps en Israël”. Interrogé par Hemi Shalev, Dror Moreh enfonce d’ailleurs le clou en dénonçant l’amnésie de trop d’Israéliens. “Non, je ne crois pas que Nétanyahou soit en soi responsable de l’assassinat de Yitzhak Rabin, mais, en participant de manière visible aux manifestations violentes contre les accords d’Oslo et contre Rabin, ces manifestations où le Premier ministre était représenté en nazi ou dans un cercueil, Nétanyahou a légitimé et entretenu un climat de haine qui a fini par armer les assassins.”
Précisément, si la plupart des chroniqueurs politiques des quotidiens de droite semblent délibérément ignorer le film ou son impact, ce n’est pas le cas d’un des anciens cadres d’un réseau terroriste juif démantelé en 1984, Hagaï Segal, qui publie régulièrement des tribunes dans Maariv ou dans Yediot Aharonot. Pour Hagaï Segal, “se pourrait-il que le Shabak soit tombé amoureux des Palestiniens ? Malheureusement, oui. Certes, il ne s’agit pas ici d’amour romantique, mais moral.
Lire la suite:
http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2013/03/04/the-gatekeepers-documentaire-choc-sur-les-services-secrets
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