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Message par Syfou Mer 4 Aoû - 13:14

Chavez annonce le déploiement de troupes à la frontière colombienne

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Le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé vendredi que son pays avait déployé des unités d’infanterie et d’aviation à la frontière avec la Colombie, parce que le président sortant de ce pays, Alvaro Uribe, était "capable de n’importe quoi".

"Nous avons déployé des troupes, de l’armée de l’air (...) de l’infanterie, mais en silence parce que nous ne voulons déranger personne dans la population", a déclaré Hugo Chavez par téléphone à la télévision d’Etat VTV, sans donner de détails sur les troupes déployées.

"Uribe est capable de n’importe quoi dans les jours qui lui restent (au pouvoir) (...) Cela est devenu une menace de guerre et nous ne voulons pas la guerre", a poursuivi M. Chavez.

Arrivé au terme de son dernier mandat, Alvaro Uribe transmettra ses pouvoirs le 7 août à son successeur élu Juan Manuel Santos.

Hugo Chavez a également annoncé la création d’une nouvelle "région militaire" à la frontière avec la Colombie.

Parallèlement, l’armée de l’air colombienne a annoncé vendredi l’installation d’une base aérienne à Yopal (est de la Colombie), destinée à la surveillance de la zone frontalière avec le Venezuela et au combat contre les rebelles colombiens dans la région.

Le 22 juillet, l’ambassadeur de Colombie auprès de l’Organisation des États américains (OEA), Luis Hoyos, avait présenté une série de "preuves" (images satellites, coordonnées GPS, photos) de la présence "active" de quelque 1.500 rebelles colombiens au Venezuela.

Hugo Chavez avait immédiatement annoncé la rupture des relations avec la Colombie, une première depuis son arrivée au pouvoir en 1999, même si le chef de file de la gauche radicale latino-américaine entretient depuis des années des relations houleuses avec le conservateur Uribe.

Il avait également placé l’armée en "état d’alerte maximal".

Répondant aux accusations colombiennes, Hugo Chavez a affirmé vendredi que l’armée vénézuelienne avait inspecté, sans rien trouver, les sites que Bogota soupçonne d’abriter des rebelles colombiens.

"Nous avons effectué un vol à la recherche des endroits indiqués (...) A l’une des coordonnées signalée par cet énergumène (M. Hoyo, ndlr), il y a une pierre. J’ai dit aux camarades de soulever la pierre, peut-être y a-t-il un tunnel en dessous", a ironisé le président vénézuélien.

A un autre endroit, "il y a une vieille maison et un petit hangar abandonnés, qui ont été décrits comme le grand campement bolivarien", a-t-il ajouté.

"En dépit du "show" (de la Colombie), nous ne pouvons permettre que des forces paramilitaires colombiennes s’installent en territoire vénézuélien ou y transitent ou quoique ce soit d’autre", a-t-il toutefois assuré.

Il a également affirmé qu’un "hélicoptère colombien avait violé l’espace aérien vénézuélien pendant cinq minutes dans la zone frontalière" entre l’Etat de Zulia et du nord de celui de Tachira", frontaliers de la Colombie.

M. Chavez a annulé une visité prévue lundi dernier à Cuba, affirmant que le risque d’une attaque aérienne colombienne n’avait jamais été aussi important.

La Colombie et le Venezuela sont restés figés sur leurs positions jeudi lors d’une réunion régionale, laissant visiblement le soin au prochain gouvernement colombien de Juan Manuel Santos, investi dans une semaine, d’une éventuelle normalisation.

samedi 31 juillet

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Message par Syfou Mer 4 Aoû - 13:26

Nouvelle tension entre Rabat et Madrid à propos de l'enclave de Melilla

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L'Espagne a rejeté mardi 3 août les accusations du Maroc selon lesquelles des policiers espagnols auraient eu la veille recours à la « violence physique » contre un « étudiant marocain » au poste frontalier de Melilla, enclave espagnole au nord du royaume. Une protestation avait été a été exprimée le même jour à l'ambassadeur espagnol au Maroc par le ministre marocain des Affaires étrangères Taïb Fassi Fihri à Rabat.

« Une inacceptable violence physique au fondement raciste », le Maroc n’a pas mâché ses mots le 2 août, à l’encontre de son voisin espagnol. Le même jour, un étudiant marocain a été frappé et blessé par la police frontalière de Melilla, l’une des deux enclaves espagnoles sur la côte nord du royaume chérifien.

A la mi-juillet, cinq jeunes Marocains revenant de Belgique avaient aussi reçu des coups, forcés de retirer de leur voiture le drapeau national. Pour Rabat, Melilla et Ceuta sont des villes occupées par l’Espagne qui, elle, ne cesse de réaffirmer sa souveraineté. Point très sensible sur le plan diplomatique, cette frontière l’est aussi d’un point de vue humain.

Chaque jour, 35 000 personnes rejoignent Melilla depuis sa voisine marocaine Nador dont la richesse vient surtout de la contrebande, de la drogue et de la diaspora. La plupart sont des petits commerçants de l’informel qui achètent des biens de consommation côté espagnol, pour les revendre plus chers au Maroc, mais au prix de brimades et d’humiliations quotidiennes.

Après des heures d’attente à un poste frontière dont les barbelés font penser à un check-point, de nombreux commerçants sont arbitrairement refoulés par la police espagnole ou bien rackettés au retour par les douaniers marocains. Les violences policières ont cours des deux côtés de la frontière. En novembre 2008, une porteuse marocaine est morte, piétinée par la foule, après un coup de gourdin de trop.



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Message par Syfou Mer 4 Aoû - 22:18

JERUSALEM :Affrontements frontaliers: Israël veut éviter une escalade avec le Liban



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"J'espère qu'il n'y aura pas d'escalade, que nous aurons un été calme et que les choses vont redevenir normales", a affirmé le ministre de la Défense Ehud Barak à l'issue d'une réunion du cabinet de sécurité.
"Il y a une très grave provocation et nous avons réagi de façon mesurée, juste et immédiate (...) Il faut agir de telle sorte qu'un incident local ne dégénère pas en une véritable crise", a-t-il ajouté.
Les accrochages, qui ont coûté la vie à trois Libanais --deux soldats et un journaliste-- et à un officier israélien, se sont produits dans un secteur frontalier où l'armée israélienne voulait déraciner un arbre.
Des responsables militaires libanais avaient affirmé que l'arbre se trouvait au Liban ce qu'ont contesté les Israéliens.

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La Force des Nations unies au Liban (Finul), stationnée dans le sud du Liban, a affirmé mercredi que l'arbre se trouvait "au sud de la Ligne bleue, du côté israélien".
La Ligne bleue a été tracée par l'ONU à la suite du retrait de l'armée israélienne en mai 2000 du sud du Liban après 22 ans d'occupation pour faire office de frontière.
Le porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Marc Regev, s'est félicité de la déclaration de la Finul qui "apporte un soutien" à Israël.
"L'armée libanaise n'avait, de ce fait, aucune raison d'ouvrir le feu vers nos soldats et ses attaques sont injustifiables", a ajouté Marc Regev.
Le Liban a lui maintenu sa version selon laquelle l'arbre se trouvait en territoire libanais, estimant qu'"il existe des secteurs au sud de la Ligne bleue qui sont en territoire libanais".
"Les arbres (...) se trouvaient au sud de la Ligne bleue mais en territoire libanais", a ainsi déclaré le ministre libanais de l'Information Tarek Mitri.

Sur le terrain, des soldats israéliens ont finalement déraciné l'arbre, ainsi que deux autres à proximité, mercredi matin au moyen d'une grue, selon un correspondant de l'AFP sur place.
La radio militaire israélienne avait indiqué plus tôt que l'armée avait déployé en matinée d'importants renforts dans ce secteur pour protéger les militaires et les engins qui allaient déraciner l'arbre.
Selon les médias israéliens, cette opération viserait à permettre l'installation d'une caméra sur la clôture de sécurité pour surveiller le territoire libanais.
"L'incident de mardi n'a pas été programmé par l'état major de l'armée libanaise à Beyrouth ni par le Hezbollah", a affirmé par ailleurs M. Barak alors que des médias israéliens ont avancé la thèse selon laquelle un officier libanais radical agissant de son propre chef serait à l'origine des tirs.
Une affirmation qualifiée de "mensonge" par le porte-parole de l'armée libanaise.
"Il n'y a pas d'officier au sein de l'armée libanaise qui puisse prendre des décisions tout seul sans en consulter préalablement ses supérieurs", a-t-il dit à l'AFP.
Durant l'été 2006, à la suite de l'enlèvement par le mouvement chiite Hezbollah de deux soldats israéliens à la frontière, un conflit de 34 jours a opposé l'Etat hébreu au mouvement chiite, provoquant la mort de plus de 1.200 Libanais, en majorité des civils, et 160 Israéliens, en majorité des militaires.
Mardi soir, le Hezbollah a affirmé qu'il avait décidé de ne pas intervenir dans les heurts à la frontière mais a averti qu'il n'hésiterait pas à le faire en cas de "nouvelle agression" d'Israël.
Mardi, l'ONU, l'UE et plusieurs pays occidentaux avaient appelé les deux parties à faire preuve de retenue.

http://www.lexpress.fr/actualites/1/affrontements-frontaliers-israel-veut-eviter-une-escalade-avec-le-liban_910426.html
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Message par Syfou Mar 31 Aoû - 5:36

Maroc - Espagne

Guéguerre et paix

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Accusations de racisme, incidents avec les Marocains de l'étranger en transit par l'Espagne : l'été a été chaud entre les deux voisins. Leurs souverains se sont téléphoné pour réaffirmer leurs bonnes relations, mais tout n'est pas réglé.

On craignait le pire, voire un remake de la crise de l’été 2002, qui, à cause d’une querelle sur un îlot peuplé de chèvres nommé ici Leila (déformation de l’espagnol « la isla ») et là Perejil (« persil »), avait failli dégénérer en guerre ouverte entre l’Espagne et le Maroc. Mais, le 11 août, Juan Carlos a téléphoné à Mohammed VI pour lui dire que les « petits problèmes ne doivent pas altérer le climat excellent entre les deux pays ».

On peut s’en tenir à ce dénouement heureux et méditer sur le bon usage des monarchies, mais il n’est pas inutile d’évoquer les causes de la énième chamaillerie entre deux voisins dont les relations sont aujourd’hui par ailleurs effectivement « excellentes ».

Comme chaque année, l’Espagne est envahie par les « Moros ». Ce ne sont pas des guerriers partis à la reconquête de l’Andalousie, mais de paisibles émigrés marocains sur le chemin des « facances » au pays. Que des incidents éclatent parmi les transhumants, qui dépassent le million d’âmes, n’a rien d’étonnant. Mais cet été, ils ont pris une tournure dramatique. Ils se sont produits aux postes frontières de Ceuta et Melilla, deux enclaves situées sur la rive sud de la Méditerranée et indûment occupées par l’Espagne aux yeux des Marocains. Et ont été provoqués par les interventions musclées de la Guardia civil. Un jour, ce sont des émigrés qui rentrent en Belgique dans leur voiture en arborant un drapeau marocain. Un autre jour, la cause des bisbilles est un sac en plastique contenant des sardines, en violation, estiment les policiers, des exigences d’hygiène… Un incident d’une tout autre ampleur suscite indignation et colère au Maroc. Cette fois, c’est un groupe de huit émigrants subsahariens (quatre Camerounais, un Gabonais, un Ghanéen, un Sénégalais et un Tchadien) qui se retrouve sur les côtes marocaines après avoir essayé de gagner en patera le rivage ibérique. Les Espagnols sont aussitôt accusés de les avoir « abandonnés dans un état critique ».

"Dérives racistes"

À Rabat, on ne laisse rien passer. Le chef de la diplomatie, Taïeb Fassi Fihri, qui avait déjà, début août, convoqué l’ambassadeur d’Espagne pour élever des protestations solennelles, publie communiqué sur communiqué et va jusqu’à dénoncer « les dérives racistes ». En écho, Ahmed Herzenni, le président du Conseil consultatif des droits de l’homme (CCDH), menace de « saisir les instances internationales qui peuvent obliger l’Espagne à respecter les conventions et les traités internationaux ». Des manifestations sont organisées devant le consulat espagnol à Nador et l’ambassade ibérique à Rabat.

La campagne d’indignation, massive, sincère et déterminée, fait penser à une autre démonstration du même ordre qui s’était déroulée en Espagne au moment de l’affaire Aminatou Haidar. On se souvient que, à la fin de l’année dernière, cette militante du Polisario refoulée du Maroc avait entamé une grève de la faim dans un aéroport espagnol en bénéficiant d’un large mouvement de sympathie. Un arrangement avait été finalement trouvé (grâce à Nicolas Sarkozy), et la Gandhi du désert a pu rentrer au Maroc. Lequel avait été, entre-temps, copieusement vilipendé. Ce qu’il n’a pas oublié.

Réponse du berger à la bergère : le choix d’Ahmedou Ould Souilem, un haut responsable du Polisario rallié depuis peu, comme ambassadeur de Rabat à Madrid. Le gouvernement espagnol, qui s’essaie à une neutralité acrobatique dans le conflit du Sahara, est piégé. Il ne peut qu’accepter l’ambassadeur proposé, quitte à encourir les foudres de l’Algérie. Comme Madrid tarde à donner son agrément, le diplomate ne semble pas pressé de rejoindre son poste. Aujourd’hui, huit mois après le départ d’Omar Azziman, il n’y a plus d’ambassadeur du royaume chérifien à Madrid.

Au cours de la conversation téléphonique avec son royal homologue, Juan Carlos a pris soin de préciser que son pays est « pleinement disposé à clarifier ce qui doit l’être ». On se dira que ses efforts ont commencé à porter leurs fruits lorsqu’il accueillera Ould Souilem au Palais de la Zarzuela.

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2588p018.xml0/diplomatie-maroc-racisme-taieb-fassi-fihrigueguerre-et-paix.html
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Message par Syfou Mar 14 Déc - 23:24

La frontière orientale russo-chinoise, véritable trait d’union entre deux mondes ?

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Les deux masses continentales russe et chinoise ont deux sections de frontières en commun. La première de 55 km de long est située entre le Kazakhstan et l’Ouest de la Mongolie. La deuxième de 4.195 km débute à l’Est de la Mongolie, longe le fleuve Amour puis se poursuit vers la Corée du Nord.

Du discours prononcé à Vladivostok en juillet 1986 (qui annonce aussi le retrait des troupes soviétiques d’Afghanistan) à l’accord sur la livraison de gaz signé ce mois entre la Chine et le président de Gazprom, la région de « l’Extrême-Orient russe » est réellement devenue « une fenêtre ouverte sur l’Asie » comme le réclamait Mikhaïl Gorbatchev il y a plus de 20 ans. De la méfiance engendrée par le conflit frontalier entre la Chine et l’URSS en 1969 à l’actuel « partenariat stratégique et de coopération » proclamé au printemps 1996, bien du chemin a été fait.

Historiquement, la Russie oscille entre Orient et Occident. Elle hésite entre ses identités asiatiques et européennes, bien que sa population soit surtout concentrée à l’Ouest de l’Oural. La capitale moscovite demeure un centre qui redistribue le pouvoir (cf. un article analysant les conséquences géopolitiques de l’implantation géographique d’une capitale). Sous l’impulsion des siloviki au pouvoir (membres et vétérans de l’appareil de sécurité russe), la Russie semble aujourd’hui s’orienter vers une relation privilégiée avec l’Europe. Cela ne limite pourtant pas l’affirmation du partenariat avec l’acteur majeur de l’Asie du Nord-Est, dans une région que les analystes définissent comme le futur centre de gravité mondiale.

Des bénéfices tirés d’un rapprochement voulu à la tête de l’État

Au plus haut niveau des deux gouvernements, les initiatives se multiplient pour rapprocher deux géants qui ne peuvent s’ignorer. Le développement et le désenclavement des territoires sibériens ou des provinces chinoises passent par un rapprochement entre les territoires frontaliers. L’ouverture de ces régions permet d’ailleurs à ces deux pays de s’intégrer mutuellement dans leur environnement régional proche. La résolution du contentieux portant sur les îles du fleuve Amour va dans ce sens. Du point de vue des capitales occidentales, ces liens sont analysés comme les moyens de s’unir pour s’affirmer face à l’hégémonie américaine.

Pour la Chine, les livraisons pétrolières et gazières russes permettent de diversifier ses sources énergétiques alors que la rareté de ces dernières est connue pour être une des faiblesses pouvant à terme enrayer l’incroyable croissance économique de ces dix dernières années. La Russie est quant à elle un possible marché d’écoulement pour la production manufacturée chinoise.

L’industrie militaire russe s’en réjouit car cela lui assure la poursuite des commandes engrangées depuis 10 ans. Les 85 % des importations chinoises d’armement depuis le début des années 1990 viennent de Russie (Sukhoï-27 et 30, sous-marins diesels de la classe Kilo, etc.). Les contrats en provenance de la Chine représentent 45% des exportations russes d’armement depuis 1992 (pour plus d’informations, lire cette conséquente étude dirigée par Isabelle Facon: La coopération militaro-technique entre la Russie et la Chine ).

À travers l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) ou des exercices militaires en commun (appelés Missions de paix et joués en 2005, 2007 et 2009), les deux pays développent un partenariat portant sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme, l’immigration illégale, la grande criminalité et les trafics de drogue. Même s’il est vrai, que ces accords visent surtout à stabiliser les marges proches de l’Asie Centrale.

Une frontière qui demeure un Janus à deux visages

Si les zones frontières sont des lieux d’échanges et de transits, elles demeurent aussi des lieux de confrontations et de tensions. Les principaux freins à cette politique de rapprochement russo-chinoise trouvent leurs origines surtout au niveau local (comme l’explicite en détails cette étude du CERI de Sciences Po: Le développement des relations frontalières entre la Chine et la Russie) alors que nous l’avons vu, les administrations centrales y sont plutôt favorables.

“En raison de questions territoriales et du problème de l’immigration chinoise, les autorités locales des régions frontalières russes ont bloqué les processus de coopération, contrairement à ce que souhaitaient les deux gouvernements. Si ces derniers sont intervenus pour résoudre ces blocages, qui étaient surtout motivés par des intérêts politiques et économiques, la coopération à l’échelle locale pose encore un certain nombre de problèmes”.

Ainsi, des différends persistent entre les 7 millions de Russes de l’Extrême-Orient et les plus de 60 millions de Chinois vivant le long de la frontière orientale. Les plaintes concernent l’immigration chinoise considérée par la population russe comme « une invasion » incontrôlée ou plutôt contrôlée par Pékin alors même que la Russie est en chute démographique.

C’est aussi la contrebande de produits naturels pour la médecine traditionnelle chinoise, des armes, de la drogue, des métaux ou encore de la pêche dans les eaux fluviales du fleuve Amour. Cette contrebande apporte ses inévitables corollaires que sont la criminalité violente, la corruption des élus locaux et des forces de police ou de douane.

Entre revendications régionalistes (« ne pas rétrocéder à la Chine, une partie même infime du territoire russe »), récriminations contre les droits de douane jugés exorbitants et dénonciations de la mauvaise qualité des marchandises, les sujets d’exacerbations sont nombreux.

Vers un monde pas plus dangereux mais plus incertain

En conclusion, les relations entre la Chine et la Russie sont pleines de pragmatisme : pendant que chacun y trouve des intérêts, elles se poursuivent. Ensuite, nul n’est à l’abri d’un retournement d’alliance. Ainsi dans son essai de prospective asiatique pour 2025, Bruno Tertrais de la FRS n’hésite pas à proposer « un scénario mandchou inversé » pouvant engendrer un possible conflit Russie/Chine de prédation envers la Russie ou alors de réaction face à la menace du dynamisme chinois : « c’est plutôt l’affaiblissement de l’un ou l’autre des deux pays – voire des deux simultanément – qui pourrait déboucher sur un conflit ».


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Message par Syfou Mar 11 Jan - 23:46

CIJ: risque d'"aggravation" du conflit avec le Nicaragua, dit le Costa Rica

LA HAYE - Le Costa Rica a prévenu mardi devant la Cour internationale de Justice (CIJ) que l'occupation militaire d'une partie de son territoire par le Nicaragua risquait de provoquer une "aggravation sérieuse du conflit" qui oppose les deux pays.

Edgar Ugalde Alvarez, ambassadeur du Costa Rica en Colombie, a mis en garde contre "le risque d'une aggravation sérieuse du conflit du fait du comportement nicaraguayen", au cours d'une audience de la CIJ à La Haye.

Le Costa Rica souhaite que la Cour ordonne le retrait immédiat des troupes nicaraguayennes qu'il accuse d'ocupper illégalement trois kilomètres carrés de son territoire pour y construire un canal entre le fleuve San Juan, qui délimite une partie de leur frontière commune, et la lagune Portillos.

La présence nicaraguayenne sur le territoire du Costa Rica constitue "un danger" pour "la stabilité et la paix entre deux pays frères", a ajouté l'ambassadeur. Le Costa Rica ne se laissera pas "intimider", a-t-il assuré: "il n'acceptera pas que l'on essaie de lui imposer des faits accomplis".

La CIJ, le plus haut organe judiciaire des Nations unies, avait été saisie le 18 novembre 2010 par le Costa Rica.

Le pays souhaite que la Cour ordonne d'urgence des mesures conservatoires en attendant un jugement sur le fond, qui peut prendre des années. Trois journées d'audience sont prévues jusqu'à jeudi.

M. Alvarez a affirmé que le Costa Rica cherchait une solution pacifique au différend l'opposant à son voisin du nord malgré les provocations "constantes" de celui-ci.

"Ce qui se passe depuis près de deux siècles se répète: à chaque fois que le Nicaragua essaye d'utiliser le fleuve San Juan, le Costa Rica trouve matière à contestation", a de son côté soutenu Carlos Arguello Gomez, ambassadeur du Nicaragua aux Pays-Bas.

M. Arguello a accusé le Costa Rica de vouloir "commencer un scandale international" pour "trois kilomètres carrés de marécages".

Il a affirmé que le San Juan avait été "fortement envasé et pollué par les activités costariciennes" et que sans des travaux de dragage, l'embouchure du fleuve s'assècherait, détruisant des zones humides nicaraguayennes.

Il a également soutenu que la CIJ ne pouvait interdire au Nicaragua de patrouiller dans la zone au risque de la voir devenir "une zone pour bandits, particulièrement des trafiquants de drogue".

Le Costa Rica avait déjà saisi la CIJ au sujet d'un autre différend concernant le fleuve frontalier avec le Nicaragua. Le 13 juillet 2009, la Cour avait estimé que le Costa Rica avait le droit de naviguer librement "à des fins commerciales" sur la partie frontalière du San Juan mais lui avait interdit d'effectuer des patrouilles armées sur le cours d'eau.


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