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Chronologie historique nationale

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Message par Syfou Lun 28 Fév - 3:09

La conquête

IIIe siècle av. J.-C. Massinissa unifie les royaumes numides (berbères) des Massyles et des Massaesyles et fait de Cirta (Constantine) sa capitale.

112-105 av. J.-C. Rébellion de Jughurta, petit-fils de Massinissa, contre Rome.

347. Les tribus berbères insurgées s’allient aux donatistes, une secte chrétienne opposée à Rome.

354. Naissance de saint Augustin à Thagaste (Souk Ahras), dans le nord-est de l’Algérie.

439-533. Les Vandales règnent sur le Maghreb romain.

533. Domination byzantine.

711. Les Arabes sont maîtres de l’ensemble du Maghreb, qui devient une province omeyyade. Les populations se convertissent à l’islam.

742. Révolte kharijite contre le pouvoir central.

911. Destruction du royaume berbère de Tahert (région d’Oran) par les armées fatimides.

1453. Prise de Constantinople par les Ottomans.

1587. L’Algérie devient une régence dépendant de l’Empire ottoman.

1804-1827. Soulèvements tribaux et confrériques à travers toute l’Algérie.

1827.Le 29 avril, à la suite d’une dispute au sujet d’une dette française impayée, le dey d’Alger convoque le consul de France. Crise diplomatique franco-algérienne.

1830. Les troupes françaises débarquent à Siddi-Ferruch le 14 juin. Après la prise d’Alger, le 5 juillet, le dey Hussein Khodja signe la capitulation.

1832. En novembre, l’émir Abd El-Kader proclame le djihad contre les Français.

1837. La France reconnaît par le traité de la Tafna, signé le 30 mai, la souveraineté d’Abd El-Kader sur les deux tiers de l’Algérie. Elle conserve toutefois plusieurs « possessions », dont Alger, Blida et Oran. Le 13 octobre, les troupes françaises s’emparent de Constantine.

1843. Prise de la smalah d’Abd El-Kader par le duc d’Aumale, en mai, et massacres de populations civiles par les Français.

1844. Victoire française à la bataille de l’Isly, près d’Oujda, le 14 août.

1847. Abd El-Kader se rend le 23 décembre.

1848. L’Algérie est officiellement proclamée « territoire français » le 12 novembre.

La « francisation »

1850-1870. Insurrections dans les Aurès et en Kabylie, réprimées dans le sang. La famine ravage l’Algérie entre 1866 et 1868.

1870. Le décret Crémieux, promulgué le 24 octobre, accorde la nationalité française aux Juifs d’Algérie.

1871. Début de la révolte kabyle des frères Mokrani, en mars, contre les projets de confiscation des terres. Mokrani est tué le 5 mai. Près de 500 000 hectares de terres sont confisqués et attribués aux colons.

1881. Jules Ferry fait adopter en juin le code de l’indigénat, qui instaure un régime juridique spécial pour les Algériens de confession musulmane. L’Algérie est entièrement intégrée à la France par le « système des rattachements ».

1889. La loi du 26 juin accorde la nationalité française à tous les descendants d’Européens présents en Algérie, mais pas aux musulmans.

1912. Les musulmans sont astreints au service militaire en vertu de décrets promulgués en janvier.

1914-1918. Sur les 173 000 soldats appelés et engagés d’Algérie, 25 000 Algériens musulmans et 22 000 Européens sont tués au cours de la première guerre mondiale.

1916. Soulèvements dans la région de Constantine.

1926. Création, le 20 juin à Paris, de l’Etoile nordafricaine (ENA), dont Ahmed Messali (Messali Hadj) est élu secrétaire général. Le mouvement, qui réclame l’« indépendance de l’Afrique du Nord », sera interdit en 1929.

1927. Naissance de l’Association des étudiants musulmans nord-africains (AEMNA), présidée par Ferhat Abbas.

1933. Messali Hadj reconstitue l’Etoile nord-africaine, qui sera à nouveau dissoute en 1937 par le gouvernement du Front populaire.

1936. En novembre, le projet Blum-Viollette sur l’octroi de la pleine citoyenneté française à une élite de 21 000 Algériens musulmans est refusé par les colons et par les indépendantistes.

1937. Messali Hadj crée le 11 mars, à Alger, le Parti du peuple algérien (PPA).

1939. En septembre, le PPA est dissous, et ses principaux leaders sont arrêtés.

1940. Le décret Crémieux est aboli par le régime de Vichy en octobre.

1942. Débarquement allié à Alger.

1943. Ferhat Abbas présente en mai le Manifeste du peuple algérien, qui revendique l’égalité totale entre musulmans et Européens d’Algérie. Le texte est rejeté par le Comité français de la libération nationale (CFLN), formé à Alger le 3 juin. En décembre, le général de Gaulle annonce dans un discours prononcé à Constantine une série de réformes concernant les droits civiques des Algériens.

1944. Le 7 mars, de Gaulle signe une ordonnance qui supprime le code de l’indigénat et accorde la citoyenneté française à 65 000 Algériens.

La guerre

1945. Le 8 mai, la répression d’émeutes insurrectionnelles au cours desquelles une centaine d’Européens sont tués fait plusieurs milliers de morts (entre 15 000 et 45 000 selon les estimations) parmi les Algériens dans les régions de Sétif, Guelma et Kherrata.

1946. Ferhat Abbas fonde l’Union démocratique du manifeste algérien (UDMA) en mai, et Messali Hadj le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) en octobre.

1954.En avril, un groupe de militants du PPA déterminés à entrer dans la lutte armée en constituant un front commun créent le Comité révolutionnaire pour l’unité et l’action (CRUA), transformé en Front de libération nationale (FLN) le 1er novembre : début de la guerre d’indépendance algérienne. En décembre, les partisans de Messali Hadj créent le Mouvement national algérien (MNA).

1955.Le Parlement français vote l’état d’urgence en avril. Le 20 août, des milliers de paysans de la région de Constantine se soulèvent. Débats aux Nations unies (27-30 septembre) sur la « question algérienne ».

1956.Le 16 mars, l’Assemblée nationale accorde les pouvoirs spéciaux au gouvernement de Guy Mollet. Le premier congrès du FLN, dans la vallée de la Soummam en août, aboutit à la création du Comité national de la révolution algérienne (CNRA). A la fin de l’année, on compte plus d’un demi-million de soldats français en Algérie.

1957. Janvier-octobre : bataille d’Alger. L’armée française généralise l’usage de la torture.

1958.Le 13 mai, l’armée prend le pouvoir en Algérie et crée le Comité de salut public, dirigé par le général Massu. Le 1er juin, à Paris, le général de Gaulle est investi comme président du Conseil (premier ministre). Le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), avec à sa tête Ferhat Abbas, est formé le 19 septembre. De Gaulle propose la « paix des braves » aux insurgés algériens en octobre. Il devient le premier président de la Ve République le 21 décembre.

1959. De Gaulle reconnaît, au cours d’une allocution prononcée le 16 septembre, le droit à l’autodétermination des Algériens par la voie du référendum.

1960. « Semaine des barricades » à Alger : le 24 janvier, des colons dirigés par Pierre Lagaillarde appellent au soulèvement des Européens au nom de l’Algérie française. Ils se rendent le 1er février. Le 5 septembre s’ouvre le procès du réseau d’aide au FLN animé par Francis Jeanson. Des intellectuels favorables à l’indépendance publient le « Manifeste des 121 ». Le 19 décembre, l’Assemblée générale des Nations unies reconnaît le droit de l’Algérie à l’indépendance.

L’indépendance

1961.Le 8 janvier, le référendum sur la politique d’autodétermination voit un large succès du « oui », en France comme en Algérie. En février, des activistes européens constituent l’Organisation armée secrète (OAS). Echec du « putsch des généraux » en avril. Le 17 octobre, la répression policière d’une manifestation algérienne pacifique à Paris fait une centaine de morts.

1962. Le 8 février, à Paris, les forces de l’ordre chargent un rassemblement contre l’OAS, tuant neuf Français. L’enterrement des victimes, le 13, rassemble un demi-million de manifestants. La signature des accords d’Evian, le 18 mars, est suivie d’un cessez-lefeu dès le lendemain. L’indépendance de l’Algérie sera ratifiée par référendum, en France le 8 avril 1962 et en Algérie le 1er juillet. Le 5 juillet, l’Algérie proclame son indépendance. Début de l’exode des Européens d’Algérie. Le bilan de la guerre est de 300 000 à 600 000 morts selon les sources. Le 22 juillet, M. Ahmed Ben Bella, soutenu par le colonel Houari Boumediène, qui commande l’Armée nationale populaire (ANP), forme à Tlemcen un Bureau politique contre le GPRA, installé à Alger. En septembre, l’ANP entre dans la capitale. M. Ben Bella prend la tête du gouvernement le 29 septembre.

1963. La Constitution est adoptée par référendum le 8 septembre. Instauration d’un régime de parti unique. M. Ben Bella est élu président de la République le 15 septembre. Hocine Aït Ahmed crée quelques jours plus tard le Front des forces socialistes (FFS) et entre en dissidence en Kabylie.

1964. Les troupes françaises se retirent d’Algérie en juin, mais restent présentes à Mers El-Kébir et au Sahara.

1965. Le colonel Boumediène renverse M. Ben Bella le 19 juin. La Constitution est abrogée en juillet.

1966. Nationalisation des mines et des compagnies d’assurances étrangères en mai. Signature d’accords de coopération avec la France.

1967. L’armée française quitte les bases de Reggane et Bechar en mai. En juin, l’Algérie rompt ses relations diplomatiques avec les Etats- Unis à la suite de la guerre de six jours entre Israël et les armées arabes. Coup d’Etat avorté contre Boumediène en décembre.

1968. Les Français évacuent la base de Mers El-Kébir en janvier.

1971. Nationalisation des hydrocarbures le 24 février : l’Etat acquiert 51 % des avoirs des sociétés pétrolières françaises présentes en Algérie. En novembre, le gouvernement lance la « révolution agraire » et la « gestion socialiste des entreprises » (GSE).

1973. Le IVe sommet des pays non alignés se tient à Alger en septembre.

1974. Dans un discours prononcé aux Nations unies, en avril, Boumediène prône l’instauration d’un nouvel ordre économique international.

1975. Visite de Valéry Giscard d’Estaing, en avril, la première d’un président français depuis l’indépendance.

1976. La Charte nationale est approuvée le 27 juin par référendum et la Constitution le 27 novembre. Boumediène, unique candidat en lice, est élu président en décembre.

L’islamisme

1978. Mort de Boumediène le 27 décembre.

1979. Le colonel Chadli Bendjedid est élu président le 7 février.

1980. « Printemps berbère » : émeutes à travers toute la Kabylie, en avril, pour la reconnaissance de la culture berbère.

1981. François Mitterrand, qui se rend à Alger en novembre, propose que les rapports franco-algériens soient « un symbole des relations nouvelles entre le Nord et le Sud ». Trois mois plus tard, les deux pays signent un accord sur le gaz.

1983. Visite du président Chadli à Paris, en novembre, la première d’un chef d’Etat algérien depuis l’indépendance.

1984. M. Bendjedid est réélu le 12 janvier. Adoption, en juin, du « code du statut personnel et de la famille ».

1986. Manifestations étudiantes à Sétif et à Constantine en novembre.

1988. De violentes émeutes à Alger et dans le reste du pays, du 4 au 10 octobre, font plusieurs centaines de victimes (600 morts selon un bilan officieux). L’état de siège est déclaré. M. Bendjedid est réélu en décembre après avoir promis des réformes politiques et économiques.

1989. Une nouvelle Constitution, qui ouvre la voie au multipartisme, est adoptée par référendum le 23 février. Le Front islamique du salut (FIS), créé le 18 février et dirigé par Abassi Madani et Ali Belhadj, est légalisé en septembre.

1990. Le FIS remporte une large victoire aux élections municipales et régionales du 12 juin, premier scrutin libre depuis l’indépendance. Le général Khaled Nezzar est nommé ministre de la défense en juillet.

1991. Le 23 mai, le FIS appelle à une grève illimitée. Les affrontements entre forces de l’ordre et militants du FIS font des dizaines de morts. Le premier ministre Mouloud Hamrouche, démissionnaire, est remplacé par Sid Ahmed Ghozali le 5 juin. Les élections sont reportées. Abassi Madani et Ali Belhadj sont arrêtés le 30 juin.

1992. Le président Bendjedid, soupçonné de complaisance envers le FIS, est contraint à la démission le 11 janvier et remplacé le 14 par un Haut Comité d’Etat (HCE), dirigé par Mohamed Boudiaf. Le second tour des élections est annulé. Les violences qui s’ensuivent font près de 70 morts. Le HCE proclame l’état d’urgence le 9 février et dissout le FIS le 4 mars. Le 29 juin, Mohamed Boudiaf est assassiné à Annaba. Le 26 août, un attentat à la bombe dans l’aérogare d’Alger, attribué aux islamistes, fait huit morts et une centaine de blessés.

1993. L’état d’urgence est prorogé pour une durée indéterminée le 7 février. On estime à 15 000 le nombre de personnes tuées en un an.

La réconciliation

1994. Le général Liamine Zeroual est nommé aux commandes de l’Etat le 30 janvier par le HCE. Apparition des Groupes islamiques armés (GIA), dont se démarque l’ex-FIS.

1995. Le 13 janvier, les principales formations de l’opposition, islamistes compris, signent à Rome un « contrat national » appelant notamment à l’arrêt des violences. Le pouvoir rejette le texte. Le général Zeroual remporte l’élection présidentielle dès le premier tour, le 16 novembre, avec plus de 60 % des suffrages.

1996. La réforme constitutionnelle renforçant les pouvoirs du président de la République et interdisant les partis religieux et régionalistes est approuvée par référendum, le 13 novembre, avec plus de 85 % des voix.

1997. Le 24 septembre, l’Armée islamique du salut (AIS), bras armé de l’ex-FIS et opposée aux GIA, annonce une trêve à partir du 1er octobre. Le 23 octobre, après avoir remporté les élections législatives de juin, le Rassemblement national démocratique (RND) de M. Zeroual obtient plus de 55 % des sièges des assemblées communales. La répression va crescendo.

1998. En septembre, M. Zeroual annonce sa volonté de démissionner et la tenue d’une élection présidentielle anticipée.

1999. Le 15 avril, M. Abdelaziz Bouteflika remporte l’élection présidentielle avec 73,8 % des suffrages. L’opposition dénonce des fraudes massives. Le 6 juin, l’AIS proclame l’arrêt définitif de ses opérations. Le 18 août, le Mouvement algérien des officiers libres (MAOL), créé en 1998, appelle à poursuivre en justice les généraux « responsables de la tragédie »algérienne. La loi de « concorde civile » est approuvée par référendum, le 16 septembre, par plus de 98 % des voix.

2000. M. Bouteflika charge M. Ali Benflis de former un nouveau gouvernement le 26 août.

2001. Emeutes sanglantes en Kabylie, en avril, après la mort d’un lycéen dans une gendarmerie. D’importantes manifestations ont lieu à Tizi-Ouzou et à Alger. Le 3 octobre, le gouvernement présente un projet de réforme visant à officialiser la langue berbère (tamazight). Signature, le 19 décembre, d’un accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne.

2002. Le 8 avril, le tamazight est reconnu langue nationale – mais non officielle – par le Parlement. Le FLN remporte les élections législatives du 30 mai, boycottées par les partis kabyles.

2003. M. Ahmed Ouyahia remplace M. Benflis à la tête du gouvernement en mai. M. Madani, libéré en juillet avec M. Belhadj, appelle à la fin de la lutte armée le 25 août.

2004. M. Bouteflika obtient 85 % des suffrages à l’élection présidentielle du 8 avril. Le gouvernement signe un accord de partenariat stratégique avec la France en juillet.

2005. Le projet de « Charte pour la paix et la réconciliation nationale » est approuvé par référendum, le 29 septembre, à plus de 9 % des voix. Le bilan de treize ans de violences est de 150 000 morts et des milliers de disparus.

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Message par Syfou Lun 28 Nov - 23:22

La migration collective de 1911, une expression du refus des Algériens du colonialisme

La migration collective de 1911 vers la Syrie est une expression du refus des Algériens du colonialisme et un moyen de poursuivre la résistance, a estimé dimanche à Tlemcen Dr. Zaim Khanchlaoui lors du colloque international sur "Cheikh Mohamed Benyelles Ettilimssani".

Ce Directeur des recherches au Centre national des recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques a tenté de répondre à ceux qui considèrent cette migration comme résistance passive et forme d’évasion.
Pour illustrer sa vision de la chose, ce chercheur a cité des versets du Coran, qui conçoivent "la fuite vers Allah comme prélude au Jihad", avant d’affirmer que l’émigration "n’est pas une partie de plaisir, mais un sacrifice qui exige de quitter les siens, ses biens et sa terre".

Dr. Khenchalaoui a ajouté que la migration du cheikh Benyelles est intervenue après qu’il ait émis une fetwa appelant les jeunes à refuser l’incorporation au service militaire obligatoire décrétée par la France en 1910. Il fut parmi ceux qui avaient exécuté cette fetwa en partant à la tête de convois de familles algériennes qui avaient émigré en Syrie, laissant derrière elles tout ce qu’elles possédaient.

"Cheikh Benyelles avait à Damas une activité militante consistant à attiser le feu de la révolte contre le protectorat français en Syrie. Il a également contribué à la fondation de la zaouia de la Rahma ou s’étaient formés les militants du mouvement national, à l’instar de Messali Hadj", a indiqué le conférencier.

Pour sa part, le chercheur en histoire, Kamel Bouchama, a énuméré les raisons de la migration collective, ses étapes et son impact sur le climat général dans le pays et les réactions du colonisateur.

Le professeur Malika Benmansour de l’Université de Tlemcen a souligné dans sa communication que les zaouias avaient joué un rôle majeur dans le mouvement national et anticolonialiste en cultivant le patriotisme.

A noter que ce colloque de trois jours, organisé par le ministère de la Culture dans le cadre de la manifestation "Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011" et la célébration du centenaire de la migration collective de 1911, est marqué par la participation de professeurs et chercheurs du pays et de l’étranger et des représentants de zaouias.

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Message par Syfou Sam 24 Déc - 0:40

Algériens du Pacifique

Les Algériens du Pacifique, aussi connus sous le nom de Kabyles du Pacifique sont des Algériens, hommes et femmes, déportés au bagne de Nouvelle-Calédonie pour avoir participé aux insurrections de 1870-71 en Algérie et notamment à la révolte des Mokrani.

L'errance pénitentiaire

Arrêtés en 1871, leur procès a lieu à Constantine en 1873 pour 212 accusés. La plupart est condamnée et envoyée dans les geôles de France métropolitaine, d'abord à Château-d’Oléron ou à Saint-Martin-de-Ré, puis ces dépôts devant fermer, ils sont transférés au fort de Quélern (près de Brest). Vingt-neuf d'entre eux sont laissés à Oran, ce qui embarrasse le gouverneur de l'Algérie qui envisage un temps de les envoyer aux îles Marquises. Ils sont finalement envoyés au fort de Quélern, en passant par Marseille. Un autre groupe partage à Thouars la peine des communards.
En plus de la complexité des navettes interministérielles, la confusion vient du fait qu'en principe les transportés doivent rejoindre la Guyane française, tandis que les déportés vont jusqu'en Nouvelle-Calédonie.

La vie en Nouvelle-Calédonie

Chronologie historique nationale 800px-28
Centre culturel des Arabes de Nessadiou, à Bourail

Il existe peu de documents sur les déportés en Nouvelle-Calédonie, hormis les documents militaires et de l'administration pénitentiaire, et les témoignages des anciens communards déportés avec eux. Alors que les communards déportés ont pu bénéficier d'une amnistie en 1880, les Kabyles du Pacifique restent exilés à des milliers de kilomètres de leur terre malgré les campagnes de sensibilisation de l'opinion française auxquelles participent les communards de retour à Paris. Cette amnistie intervient en 1895, et ils sont autorisés à rentrer en Algérie en 1904, soit 33 ans après leur condamnation.

Quelques descendants des déportés continuent à vivre en Nouvelle-Calédonie. Il existe à Nessadiou, au sud de Bourail, un lieu appelé usuellement « Cimetière des Arabes de Nessadiou ». Dans la cinquième commune de l'île des Pins, qui se trouve tout à fait au Sud de l'île sur les terres de la tribu de Gadji, furent assignés quelques déportés.
Parmi ces descendants, Jean-Pierre Aïfa, né le 31 octobre 1938, surnommé « le calife », est devenu maire de Bourail de 1977 à 2001 et à nouveau depuis 2008 ; il fut également président de l'Assemblée territoriale à plusieurs reprises.
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Message par Daûphin_zz_47 Sam 4 Fév - 13:03

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Message par Sphinx Mar 5 Mar - 23:22

La guerre d’Algérie en Alsace

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