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Gangs en algerie

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Personne à contacter Gangs en algerie

Message par Syfou Dim 24 Juil - 23:57

Gangs ?

Une bande criminelle ou gang est un groupe d'individus qui partagent une idéologie commune, celle-ci étant largement engendrée par leur association. Un de leurs traits caractéristiques est leur promptitude à employer la violence contre les autres gangs et à l'étendre contre à peu près n'importe qui. Ils s'engagent dans des activités criminelles de nature et d'intensité variables - de ce point de vue, leur représentation dans l'industrie du show business est assez peu réaliste. La notion de crime organisé figure dans le réseau sémantique du mot gang. Les gangs se retrouvent aussi en prison, où certains sont nés et essaiment vers le monde extérieur.

Gangs de rue

Le gang se réfère souvent aux "gangs organisés de rue" commandant un territoire ou un "hood" (quartier). Les gangs de rue les plus célèbres sont probablement les Bloods, le MS-13, et les Crips originaires de South Central à Los Angeles. Les membres de gangs de rue sont des Noirs en grandes majorités, suivis par les Latinos et les Slaves. Ils sont issus de quartiers pauvres d'Amérique du Nord et d'Amérique Central. Les Bloods et les Crips ont été le sujet de nombreux films hollywoodiens dépeignant la vie de gangster à Los Angeles. Colors, avec Dennis Hopper et Sean Penn, est l'un des premiers du genre. D'autres fraternités telles que des clubs de moto comme les Hells Angels et les organisations criminelles (mafia sicilienne, triades chinoises et yakuza japonais) sont souvent désignés sous le nom de gangs. Les premiers gangs sont apparus à Los Angeles dans les ghettos noirs, puis dans d'autres grandes villes comme New York et Chicago, mais aussi Toronto et Montréal au Canada, pour ne citer qu'elles.

Face aux gangs de Bab El Oued : Les citoyens se mobilisent

Gangs en algerie Bab-el10

Les habitants de Bab El Oued n’ont plus goût à la vie ; les gangs, qui gangrènent ce quartier mythique de la capitale, rendent leur quotidien difficile. Se sentant lâchés et délaissés par les autorités, ils comptent mettre de l’ordre à leur façon.

Aujourd’hui, ils ont décidé de suspendre la circulation sur la route menant aux Trois-Horloges, le rond-point de toutes les discordes. Un calme précaire régnait hier à Bab El Oued, plus exactement au lieudit Trois-Horloges. Les petits marchés informels des rues adjacentes étaient quadrillés par des éléments de la police, suite à la nuit mouvementée qu’a connue le quartier vendredi dernier. On dénombre deux blessés : un civil et un policier. Les habitants, lassés par les promesses non tenues de la sûreté de daïra, concernant l’éradication des gangs, ont décidé de passer à l’action. «Aujourd’hui, en bloquant la circulation, c’était une manière d’interpeller les pouvoirs publics sur le danger qui nous guette», selon leurs dires. Pour les représentants des habitants de Bab El Oued, s’exprimant sous couvert de l’anonymat par peur de représailles, «le laxisme des autorités ne fait que perdurer.

Ce qui laisse le champ libre aux délinquants d’agir en toute impunité. Le nouveau commissaire principal Abdelghani Derrar a de bonnes intentions. Mais nous avons constaté qu’il n’y avait pas assez d’opérations pour mettre fin à la terreur des chefs de gangs». Bab El Oued vit ces deux dernières années au rythme de violents affrontements qui opposent des clans. Ces derniers sont constitués de jeunes, des repris de justice pour la plupart, originaires de Carrière Joubert, de Climat de France et de marché Lekbir. Les chefs de gangs, une quinzaine environ, se sont lancés dans une guerre sans merci. Leur objectif, c’est d’avoir l’exclusivité pour vendre de la résine de cannabis et des psychotropes. La conquête du territoire, digne d’un film à la Scorsese, n’a pas été sans dramatiques conséquences. Il y a eu mort d’homme par le passé. Le nombre de blessés est des plus inquiétants au vu de la chronologie des événements.
Ce tragique scénario envenime la vie des familles. Elles n’ont qu’un seul désir : quitter Bab El Oued, mais pour aller où ? Plus loin, les représentants des habitants dénoncent un commerce de drogue au vu et au su de tout le monde. «Des vendeurs de l’informel ont mis sur pied des étals grâce auxquels ils peuvent écouler leurs stupéfiants. Ils vendent des chaussettes, des chemises et des polos, tandis que sous la table, ils peuvent vous vendre des plaquettes de cannabis. Les acheteurs proviennent des 48 wilayas, sans oublier des émigrés qui affluent en été, car le produit n’est pas cher comparativement aux prix pratiqués en Europe», témoigne-t-on.

Toto Riina n’est pas loin

Pour nos interlocuteurs, Bab El Oued va exploser. «L’absence de l’Etat est une insulte à notre égard. Nous ne savons pas pourquoi. Serait-ce parce que Bab El Oued a été le fief de l’islamisme au début des années 1990 ? Les habitants de la commune pensent dans leur grande majorité que c’est une vengeance étatique.» Outre la recrudescence des actes de banditisme, ce qui fait craindre les «Babelouadis», c’est la hiérarchisation des clans. Selon eux, «les gangs adoptent les coutumes du crime organisé, un peu à la sauce italienne». Un médecin natif de Bab El Oued ajoute : «D’ici quelques années, il ne sera pas étonnant de voir à Alger, des gangs copie conforme de La Camora ou de la Cosa Nostra.» Pensant que «l’Etat veut créer une délinquance institutionnalisée», les habitants veulent prendre les choses en main. «Nous serons les justiciers du quartier. Vendetta oblige», indiquent-ils.

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Personne à contacter Re: Gangs en algerie

Message par Sphinx Jeu 11 Aoû - 0:42

Alger sous l’emprise des bandes rivales

Gangs en algerie Gangs_10

Cette nouvelle forme de violence, à laquelle les Algérois ne sont pas habitués, est à mettre à l’actif de groupes de jeunes qui s’affrontent à coups de machettes, de sabres et de barres de fer, un arsenal auquel s’ajoutent parfois des armes destinées à la pêche sous-marine telles que les fusils à harpon et, dans des cas extrêmes, de véritables armes de guerre.

L’insécurité s’est désormais durablement installée dans la cité, au grand dam des citoyens qui sont contraints de vivre en permanence dans un climat de psychose.
A Baraki, une localité du sud de la capitale, une guerre entre bandes rivales sévit depuis des mois. La dernière bataille impliquant des groupes de jeunes a eu lieu en juillet derniemr, à la cité Houch Mihoub. Armés de sabres et de hachettes, ils étaient une cinquantaine à assaillir la cité.
Des combats à l’arme blanche d’une rare violence ont alors commencé en début de soirée pour ne finir qu’à l’aube. «Durant toute la nuit, les combats de rue ont fait rage», affirme un habitant de la cité, qui ajoute : «On pouvait entendre des heures durant des cris de femmes et d’enfants pris de panique.» Aussi, ces jeunes en furie s’en sont pris aux voitures des résidents. Les dégradations ont touché également les espaces verts, les aires de jeux et les espaces communs des immeubles. Les habitants de la cité, impuissants devant l’ampleur des affrontements, sont restés cloîtrés chez eux durant toute la nuit.

La vague de violence a fait plusieurs blessés, dont des adolescents de 16 et 17 ans, et a duré trois nuits de suite. A l’origine de cette violence extrême, une partie de football qui a mal tourné.nPris d’une ivresse collective, ces jeunes se sont fait justice eux-mêmes, menant une expédition punitive contre les habitants de la cité ; s’ensuivit alors une bataille rangée entre les deux camps. Ce n’est qu’au quatrième jour des affrontements que le quartier a retrouvé un semblant de calme. A Bab El Oued, ce sont les sempiternelles belligérances entre bandes rivales qui refont surface périodiquement. Tantôt ce sont les jeunes du quartier Climat de France qui s’en prennent à ceux de la carrière Jaubert, tantôt ce sont ces derniers qui vont à l’assaut contre les jeunes des Trois-Horloges. «De toute ma vie je n’ai jamais rencontré autant de violence à Bab El Oued. Le nombre de fois où des jeunes habitants de quartiers entiers de la ville se sont livré bataille est ahurissant», affirme un sexagénaire natif de ce quartier populaire. Ici, il est arrivé également que des bandes de jeunes utilisent des armes de guerre dont des fusils à pompe.nLes habitants garderont longtemps en mémoire la fusillade qui a éclaté en plein centre-ville entre deux individus armés de fusils ; l’échange de tirs a été succinct mais son impact sur les habitants en fut immense.

Violence et communautarisme

Phénoménales, les bagarres sont de plus en plus violentes, avec une forte communautarisation des bandes. Les nouveaux venus des communes limitrophes sont considérés comme des intrus par rapport aux anciens habitants, qui se voient mieux lotis.
Cette situation se rapproche sensiblement des gangs ethniques qui sévissent en Occident. Car au fil du temps, ces groupes tendent à se structurer de manière rigoureuse et s’adonnent, en guise d’activité principale, au commerce illégal de la drogue. Ils se disputent alors des zones d’influence, ce qui est souvent un facteur déclencheur de règlements de comptes.
L’exemple le plus illustre est celui de la cité PLM dans la commune de Bourouba, où plusieurs règlements de comptes entre bandes rivales ont eu lieu dans les entrailles même de la cité.
Les habitants du quartier nous ont affirmé que des mois durant, les jeunes de leur cité ont livré bataille à ceux de la cité D’Urgence. En somme, les protagonistes échangent des actions punitives à tour de rôle. «Ces bandes se disputent un territoire érigé en zone d’influence où ils écoulent des produits stupéfiants», nous assure-t-on. Résultat : les règlements de comptes entre gangs rivaux à la cité PLM refont surface de temps à autre, avec leur lot de victimes. Souvent, la brutalité des conflits se manifeste par des blessures aux visages des adversaires, ce qui est le meilleur moyen de s’assurer une notoriété à long terme.

De ce fait, il n’est pas rare de rencontrer au hasard des rues des jeunes gens dont les visages sont marqués à vie par de nombreuses balafres. En l’absence d’une puissance publique efficace capable de mettre ces gangs hors d’état de nuire, ils continuent de sévir dans les quartiers, au grand dam des habitants. «Durant les années quatre-vingt, il y avait un commissariat de proximité qui assurait un tant soi peu la sécurité dans le quartier. Depuis sa fermeture, la violence a doublé d’intensité», déplorent les habitants.

La profusion de tels espaces de non-droit où la puissance publique est inexistante a donné naissance à une véritable fabrique de délinquance. Plusieurs autres quartiers de la capitale en sont des exemples.
A Belouizdad, l’activité de gardiennage des aires de stationnement a été longtemps le motif d’interminables altercations entre groupes de jeunes. Ceux qui se sont imposés par la force ont fini par s’autoproclamer «propriétaires» des trottoirs de la ville.
Aussi, pour s’assurer de la pérennité de leur squat, ils s’en sont pris aux habitants qui, sous la menace permanente, ont fini par se résigner. «Tous les trottoirs de la ville sont exploités par des jeunes délinquants, nous devons par conséquent nous acquitter des frais du ’’droit’’ de stationnement même devant chez soi», lâche, dépité, un habitant de Belouizdad.

Les combats interquartiers ont atteint également les plages.
Des groupes de jeunes se livrent des batailles à coups de sabre pour avoir la mainmise sur des parcelles de plage qu’ils exploitent durant l’été. A Tamentfoust (ex-La Pérouse), à l’est d’Alger, la configuration de l’échiquier, aujourd’hui, est le résultat d’un partage de la plage entre des groupes de jeunes qui, pour s’imposer en tant qu’unique exploitant, ont affronté plusieurs autres groupes rivaux avant de s’assurer que l’endroit leur est acquis. Toutefois, cette stabilité est couramment rompue par des accrochages entres anciens exploitants et nouveaux arrivants.
«Des bagarres éclatent de temps à autre au niveau de la plage principale de La Pérouse, les belligérants utilisent des armes blanches, dont des couteaux, des barres de fer et même des fusils de pêche sous-marine», témoignent les habitants.
Au train où vont les choses, la violence urbaine prendra encore des proportions grandissantes. Une prise en charge de ce phénomène s’impose plus que jamais.

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Personne à contacter Re: Gangs en algerie

Message par Sphinx Ven 16 Déc - 7:10

Affrontements entre policiers et dealers

La brigade d’intervention rapide et de répression du banditisme, mise en place par la DGSN, a arrêté plus de 500 jeunes.


Des affrontements ont opposé, dans la soirée de mardi, des jeunes de la cité Mahieddine, à Sidi M’hamed, aux policiers. Les jeunes du quartier Chaâba, postés en haut d’un talus surplombant la salle Harcha, ont lancé des cocktails Molotov sur les éléments de la police judiciaire, qui ont été obligés d’arrêter la circulation durant quelques minutes. Selon des indiscrétions, les jeunes dealers de Chaâba avaient été filés par des policiers et, pour les semer, leurs complices du quartier ont pris à partie les policiers. Des jeunes ont été arrêtés, après les échauffourées, dans certains quartiers de Belouizdad. La lutte engagée contre la délinquance dans cette cité populaire et les quartiers alentour n’a guère réussi à stopper la petite criminalité.

En effet, les jeunes n’hésitent plus à attaquer les policiers avec toutes sortes d’objets et à se replier ensuite dans les immeubles. Des incidents sont signalés dans cette partie de la ville, surtout à la sortie du stade. «Des jeunes de la cité Mahieddine déboulent la nuit dans le quartier sans se soucier de personne. Ils arborent des sabres qu’ils confectionnent eux-mêmes. Ces jeunes, à l’accoutrement spécial, ne craignent personne, ni les notables du quartier, ni les policiers du coin et encore moins le maire. Même cette section de la PJ qu’a mise en place la DGSN n’a donné aucun résultat sans le soutien de la population», souligne un résident de la rue Necira Nounou, qui affirme qu’il est presque plus possible de sortir la nuit.

Des jeunes du chantier «Titanic» désaffecté détroussent les piétons et même les automobilistes qui ne connaissent pas le danger qu’ils encourent en empruntant, passée une certaine heure, la rue Belouizdad ou dans les rues adjacentes des quartiers des communes de Sidi M’hamed et de Belouizdad. La brigade d’intervention rapide et de répression du banditisme, mise en place par la DGSN, ne peut, semble-t-il, pas combattre une délinquance qui prend de plus en plus d’ampleur. Des jeunes des quartiers de Belouizdad s’organisent en gangs armés de sabres ; une fois leur forfait accompli, ils se replient dans les barres d’immeubles.

«Les éléments de la brigade criminelle de la division Centre de la police judiciaire d’Alger, engagés dans les quartiers, ont fort à faire pour espérer en finir avec la petite criminalité. Ils sont obligés de poursuivre les jeunes jusque dans les bâtiments, ce qui engendre des incidents. Même les femmes se mettent de la partie en jetant des objets hétéroclites sur les policiers, parfois en civil», constate une source, qui parle de plusieurs policiers blessés lors des poursuites. «Ces jeunes ont de véritables chefs auxquels ils obéissent au doigt et à l’œil ; la police en a arrêté plus de 500 avec un attirail de guerre (sabres, couteaux, chiens). Un grand travail reste pourtant à accomplir pour la BMPJ», poursuit notre interlocuteur qui signale, contrairement au discours rassurant de la DGSN, une propagation des incivilités et un accroissement des actes délictueux dans les quartiers populaires où des jeunes se comportent comme de véritable caïds et délimitent leur territoire sans que les autorités locales s’en soucient.

«Il arrive à des élus locaux d’utiliser de nouveaux baltaguia pour chahuter une manifestation politique ou même soutenir le Président, en visite dans la capitale. La dernière fois, la police a arrêté des délinquants à la rue Hassiba. Un élu bien inspiré a voulu gonfler les rangs de ses sympathisants avec des voyous du quartier», affirme un résident la rue Belouizdad, qui trouve indigne que des élus du peuple «utilisent des délinquants pour imposer leurs choix politiques.»

Nadir Iddir

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