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Propagande et Désinformation française
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algeriedrs :: Zones de conflits dans le monde :: Conflits, tensions, guerre et terrorisme :: Guerre médiatique: Désinformation, manipulation, propagande...
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Propagande et Désinformation française
Contre l'ALgérie
Le général-major d’Africom : il n’y a aucune base militaire américaine en Algérie..Nous avons beaucoup à apprendre de l’expérience algérienne
Le général-major David Hugue, chef des forces terrestres de l’Africom, a démenti les informations rapportées par les médias français dernièrement, et qui ont indiqué l’existence d’une base militaire américaine dans le Sahara algérien, et il dit : « il n’y a pas de base militaire américaine en Algérie », et a affirmé que « les USA ont beaucoup à apprendre de l’expérience algérienne. »
http://www.echoroukonline.com/fra/index.php?news=7481
Le général-major d’Africom : il n’y a aucune base militaire américaine en Algérie..Nous avons beaucoup à apprendre de l’expérience algérienne
Le général-major David Hugue, chef des forces terrestres de l’Africom, a démenti les informations rapportées par les médias français dernièrement, et qui ont indiqué l’existence d’une base militaire américaine dans le Sahara algérien, et il dit : « il n’y a pas de base militaire américaine en Algérie », et a affirmé que « les USA ont beaucoup à apprendre de l’expérience algérienne. »
http://www.echoroukonline.com/fra/index.php?news=7481
Daûphin_zz_47- Adm
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Re: Propagande et Désinformation française
L'Algérie qui n'a jamais cessé de combattre les activités des groupes d'Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) dans l'immense Sahel, se retrouve épinglée par les services Français qui l'accuse de "dédaigner" cet épineux problème !Su_35 a écrit:Contre l'ALgérie
les services Français accusent l'Algérie de "dédaigner" la lutte contre l'AQMI au Sahel
Selon lemonde.fr, des câbles diplomatiques de l'ambassade américaine à Bamako révèlent que les Etats-Unis ont ardemment défendu le président malien Amadou Toumani Touré, surnommé "ATT", contre les accusations Algériennes. En effet, pour Gillian Milovanovic, l'ambassadrice américaine à Bamako, "on peut compter sur ATT, il a les troupes pour faire le travail" !
L'ambassadrice américaine ira jusqu'à confirmer les propos d'ATT lorsque celui-ci s'est plaint auprès d'elle que "les Algériens ne font pas grand-chose" dans la lutte contre l'AQMI au Sahel ! Et quand l'ambassadeur d'Algérie à Bamako "déversait sa bile auprès de son homologue américaine", note le Monde, un peu plus tard pour dénoncer "le haut degré de laxisme, pour ne pas dire de complicité" du Mali avec les terroristes, Gillian Milovanovic confie enregistrer cette "litanie de complaintes contre Bamako sans conviction".
Les américains favorisent-ils le Mali au détriment de l'Algérie ? Tous les éléments recueillis par les télégrammes américains, analysés et révélés par Le Monde, prouvent ce constat. Mais le plus étonnant surgit de la position des services françaises qui semblent renvoyer "Algérie et le Mali dos à dos", relève le Monde.
Et pour cause, les mémos américains de l'ambassade US à Bamako révèlent qu'en février 2010 Stéphane Gompertz, directeur de l'Afrique au Quai d'Orsay, a affirmé que "les Algériens dédaignent le problème et refusent d'agir", en faisant allusion aux récurrentes prises d'otages qui frappent cycliquement la région du Sahel.
Ceci dit, la France n'épargne pas également ATT puisque l'ambassadeur de France à Bamako, Michel Reveyrand de Menthon, aurait menacé que "si le Mali ne commence pas à se montrer sérieux, les grands bailleurs de fonds internationaux devraient le menacer de couper leur aide".
De leur côté, les américains verront leur position évoluer au sujet du Mali puisque les militaires américains ont constaté par la suite que les formations dispensées aux militaires maliens n'ont guère obtenu leurs effets escomptés. Et finalement, à la fin de l'année 2009, l'ambassadrice américaine à Bamako commence à émettre de sérieux doutes sur la bonne foi du président malien à lutter contre l'AQMI.
Abderrahmane Semmar
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Re: Propagande et Désinformation française
Lutte antiterroriste selon Paris
Les activités terroristes au Maghreb ont de tout temps inquiété les autorités françaises. D’autant plus lorsque celles-ci font planer, proximité oblige, de réelles menaces sur le territoire hexagonal et l’intégrité de ses ressortissants.
D’où le souci du gouvernement français et les moyens mis dans la lutte antiterroriste et la surveillance des relais islamistes sur son sol. Et quand l’une des pointures de la lutte antiterroriste hexagonale, le très médiatique juge Jean-Louis Bruguière, se confie à un diplomate américain, l’on apprend qu’il n’est pas des plus satisfaits de la coopération algérienne en matière de lutte antiterroriste. Face à l’escalade de la menace que fait peser le GSPC sur la sécurité du territoire français, «les services de sécurité tunisiens ont préféré nier l’existence d’une menace, les Marocains ont été coopératifs. Tandis que l’Algérie souffle le chaud et le froid, comme d’habitude». Au cours de cette entrevue, qui a eu lieu le 19 janvier 2007, le juge français exprimait ses inquiétudes face à la montée et à l’intensification des activités des réseaux terroristes dans les pays du Maghreb. Ce qui inclut, ipso facto, des risques pour les intérêts français. Les autorités de ce pays étaient d’ailleurs en état d’alerte maximum et «le resteront d’ailleurs probablement» pour longtemps.
«Bien qu’ils avouent ne pas avoir d’informations précises, quant à ces menaces, le juge a affirmé que le gouvernement est convaincu que des cellules et des activistes sont prêts à activer sur le sol français et dans toute l’Europe», explique le rédacteur du câble. D’autant plus que, chaque année, les services de sécurité réussissent à démanteler au moins deux cellules islamistes, relativement importantes. «Ce qui prouve bien qu’actuellement, cette menace est réelle et bien palpable», estime Bruguière. Seulement, il semble bien que les Français, dans leur traque aux terroristes, ne puissent que peu compter sur la coopération maghrébine, pourtant berceau de la menace. Dans ce domaine, on a estimé que l’Algérie «souffle le chaud et le froid, comme d’habitude». «Notre coopération et nos échanges sont, un jour excellents, alors que d’autres jours, ils sont comme les Tunisiens, inexistants en la matière», affirme-t-on. Des voisins, qui sont décrits comme «soit dans le déni, soit ne sachant pas comment procéder. Ce qui résulte une fermeture de leur part», explique-t-on. Pour le Maroc, ils sont «relativement
fiables en ce qui concerne les informations fournies».
http://www.elwatan.com
«L’Algérie souffle le chaud et le froid»
Les activités terroristes au Maghreb ont de tout temps inquiété les autorités françaises. D’autant plus lorsque celles-ci font planer, proximité oblige, de réelles menaces sur le territoire hexagonal et l’intégrité de ses ressortissants.
D’où le souci du gouvernement français et les moyens mis dans la lutte antiterroriste et la surveillance des relais islamistes sur son sol. Et quand l’une des pointures de la lutte antiterroriste hexagonale, le très médiatique juge Jean-Louis Bruguière, se confie à un diplomate américain, l’on apprend qu’il n’est pas des plus satisfaits de la coopération algérienne en matière de lutte antiterroriste. Face à l’escalade de la menace que fait peser le GSPC sur la sécurité du territoire français, «les services de sécurité tunisiens ont préféré nier l’existence d’une menace, les Marocains ont été coopératifs. Tandis que l’Algérie souffle le chaud et le froid, comme d’habitude». Au cours de cette entrevue, qui a eu lieu le 19 janvier 2007, le juge français exprimait ses inquiétudes face à la montée et à l’intensification des activités des réseaux terroristes dans les pays du Maghreb. Ce qui inclut, ipso facto, des risques pour les intérêts français. Les autorités de ce pays étaient d’ailleurs en état d’alerte maximum et «le resteront d’ailleurs probablement» pour longtemps.
«Bien qu’ils avouent ne pas avoir d’informations précises, quant à ces menaces, le juge a affirmé que le gouvernement est convaincu que des cellules et des activistes sont prêts à activer sur le sol français et dans toute l’Europe», explique le rédacteur du câble. D’autant plus que, chaque année, les services de sécurité réussissent à démanteler au moins deux cellules islamistes, relativement importantes. «Ce qui prouve bien qu’actuellement, cette menace est réelle et bien palpable», estime Bruguière. Seulement, il semble bien que les Français, dans leur traque aux terroristes, ne puissent que peu compter sur la coopération maghrébine, pourtant berceau de la menace. Dans ce domaine, on a estimé que l’Algérie «souffle le chaud et le froid, comme d’habitude». «Notre coopération et nos échanges sont, un jour excellents, alors que d’autres jours, ils sont comme les Tunisiens, inexistants en la matière», affirme-t-on. Des voisins, qui sont décrits comme «soit dans le déni, soit ne sachant pas comment procéder. Ce qui résulte une fermeture de leur part», explique-t-on. Pour le Maroc, ils sont «relativement
fiables en ce qui concerne les informations fournies».
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Re: Propagande et Désinformation française
la tunisie dans le chaos alors l'Elysée en profite de siculer de ce genre d'infos Banales
TUNISIE - Ce pilote qui a refusé d'embarquer les proches de Ben Ali
Le pilote de ligne Mohamed Ben Kilani est devenu un héros parce qu'il a évité la fuite des proches de l'ancien président vers l'étranger. Lire la suite l'article
Salve d'applaudissements au beau milieu d'un vol Tunis Air, samedi : les passagers viennent d'apprendre le nom de leur commandant de bord, devenu un héros pour avoir refusé, la veille, d'embarquer à Tunis des membres de la belle-famille honnie de l'ex-président Ben Ali. Les circonstances exactes du fait d'armes de Mohamed Ben Kilani, 37 ans, cheveux courts et fines lunettes, restent obscures, mais les louanges des Tunisiens sur les réseaux sociaux lui ont apporté son quart d'heure de gloire.
"J'avais embarqué les passagers, j'étais prêt à décoller pour Lyon (centre-est de la France) vendredi à 14 h 30, mais je n'en ai pas reçu l'autorisation. On m'a prévenu qu'il y aurait cinq passagers supplémentaires, que c'était un ordre. J'ai tout de suite compris qu'il s'agissait de la famille présidentielle, la famille Trabelsi (nom de la belle-famille du président Ben Ali). Quelqu'un de la compagnie me l'a confirmé", a expliqué à des journalistes le pilote, sorti du cockpit pour rencontrer ses admirateurs.
"Comme un flash dans ma tête"
Il n'était pas rare pendant la présidence de Zine el-Abidine Ben Ali que ses proches et ceux de son épouse embarquent ainsi au dernier moment, selon les hôtesses de l'air. "Il y a eu comme un flash dans ma tête, j'ai revu les images des événements ces derniers jours en Tunisie et j'ai décidé de ne pas participer à cette expédition de criminels. Si je ramène cette famille, je serai un traître pour toute ma vie", poursuit-il, entre deux poignées de mains, tandis que des passagers font la queue pour le prendre en photo avec leurs téléphones portables.
Le pilote explique alors avoir fait part aux autorités de son refus de décoller avec ces passagers supplémentaires, sans s'étendre sur les motifs qu'il a invoqués. Moins d'une heure plus tard, l'armée prenait possession de l'aéroport de Tunis et l'espace aérien tunisien était fermé pour la journée. Sauf pour Zine el-Abidine Ben Ali qui fuyait le pays pour se réfugier en Arabie saoudite, après 23 ans de règne sans partage, victime d'un mois de révolte populaire sans précédent contre son régime qui a embrasé le pays et fait des dizaines de victimes, tombées sous les balles des forces de l'ordre.
"Il faut bouger pour la liberté"
"J'ai fait mon devoir en tant que Tunisien. Je regrettais de ne pas avoir pris part aux manifestations, alors j'ai voulu participer au mouvement (de révolte) à ma manière. Je représente l'opinion publique tunisienne, j'avais aussi l'approbation discrète du copilote et du reste de l'équipage. Ils ne voulaient pas participer non plus, je le voyais sur leurs visages", assure Mohamed Ben Kilani. "Je n'ai pas personnellement souffert des agissements de cette famille, mais je connais beaucoup de gens qui sont dans ce cas. Cela faisait des années que nous étions sous la pression de ce régime", dénonce le commandant de bord, comparant les Ben Ali-Trabelsi aux époux Ceaucescu en Roumanie.
"Il faut que tout le monde bouge, il faut bouger pour la liberté", répète, entre deux embrassades, le pilote, qui appelle les Tunisiens, comme lui, à apporter, chacun, leur contribution à la liberté, alors que la situation reste tendue dans un pays en proie aux pillages et aux violences. Qui étaient les cinq membres de la famille Trabelsi qui voulaient fuir le pays ? Que sont-ils devenus ? Mystère. Un passager croit savoir qu'ils ont été "placés en état d'arrestation".
http://www.lepoint.fr
TUNISIE - Ce pilote qui a refusé d'embarquer les proches de Ben Ali
Le pilote de ligne Mohamed Ben Kilani est devenu un héros parce qu'il a évité la fuite des proches de l'ancien président vers l'étranger. Lire la suite l'article
Salve d'applaudissements au beau milieu d'un vol Tunis Air, samedi : les passagers viennent d'apprendre le nom de leur commandant de bord, devenu un héros pour avoir refusé, la veille, d'embarquer à Tunis des membres de la belle-famille honnie de l'ex-président Ben Ali. Les circonstances exactes du fait d'armes de Mohamed Ben Kilani, 37 ans, cheveux courts et fines lunettes, restent obscures, mais les louanges des Tunisiens sur les réseaux sociaux lui ont apporté son quart d'heure de gloire.
"J'avais embarqué les passagers, j'étais prêt à décoller pour Lyon (centre-est de la France) vendredi à 14 h 30, mais je n'en ai pas reçu l'autorisation. On m'a prévenu qu'il y aurait cinq passagers supplémentaires, que c'était un ordre. J'ai tout de suite compris qu'il s'agissait de la famille présidentielle, la famille Trabelsi (nom de la belle-famille du président Ben Ali). Quelqu'un de la compagnie me l'a confirmé", a expliqué à des journalistes le pilote, sorti du cockpit pour rencontrer ses admirateurs.
"Comme un flash dans ma tête"
Il n'était pas rare pendant la présidence de Zine el-Abidine Ben Ali que ses proches et ceux de son épouse embarquent ainsi au dernier moment, selon les hôtesses de l'air. "Il y a eu comme un flash dans ma tête, j'ai revu les images des événements ces derniers jours en Tunisie et j'ai décidé de ne pas participer à cette expédition de criminels. Si je ramène cette famille, je serai un traître pour toute ma vie", poursuit-il, entre deux poignées de mains, tandis que des passagers font la queue pour le prendre en photo avec leurs téléphones portables.
Le pilote explique alors avoir fait part aux autorités de son refus de décoller avec ces passagers supplémentaires, sans s'étendre sur les motifs qu'il a invoqués. Moins d'une heure plus tard, l'armée prenait possession de l'aéroport de Tunis et l'espace aérien tunisien était fermé pour la journée. Sauf pour Zine el-Abidine Ben Ali qui fuyait le pays pour se réfugier en Arabie saoudite, après 23 ans de règne sans partage, victime d'un mois de révolte populaire sans précédent contre son régime qui a embrasé le pays et fait des dizaines de victimes, tombées sous les balles des forces de l'ordre.
"Il faut bouger pour la liberté"
"J'ai fait mon devoir en tant que Tunisien. Je regrettais de ne pas avoir pris part aux manifestations, alors j'ai voulu participer au mouvement (de révolte) à ma manière. Je représente l'opinion publique tunisienne, j'avais aussi l'approbation discrète du copilote et du reste de l'équipage. Ils ne voulaient pas participer non plus, je le voyais sur leurs visages", assure Mohamed Ben Kilani. "Je n'ai pas personnellement souffert des agissements de cette famille, mais je connais beaucoup de gens qui sont dans ce cas. Cela faisait des années que nous étions sous la pression de ce régime", dénonce le commandant de bord, comparant les Ben Ali-Trabelsi aux époux Ceaucescu en Roumanie.
"Il faut que tout le monde bouge, il faut bouger pour la liberté", répète, entre deux embrassades, le pilote, qui appelle les Tunisiens, comme lui, à apporter, chacun, leur contribution à la liberté, alors que la situation reste tendue dans un pays en proie aux pillages et aux violences. Qui étaient les cinq membres de la famille Trabelsi qui voulaient fuir le pays ? Que sont-ils devenus ? Mystère. Un passager croit savoir qu'ils ont été "placés en état d'arrestation".
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Re: Propagande et Désinformation française
Qu'ils s'occuppent de leurs affaires
"Les troubles vont perdurer en Algérie", selon un ancien directeur au Quai d'Orsay
Après la Tunisie, l'Algérie, l'Egypte et la Jordanie, sont les trois pays arabes qui risquent de connaître une révolte populaire, estime l'ancien directeur du département d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient au Quai d'Orsay, Denis Bauchard. Dans un entretien accordé mercredi au magazine français l'Express, l'ex diplomate croit savoir que "les troubles vont sans doute perdurer en Algérie".
Un scénario à la tunisienne pourrait bel et bien se produire en Algérie. C'est du moins ce que croit Denis Bauchard. Chercheur à l'IFRI, ancien directeur du département d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient au Quai d'Orsay et ex-président de l'Institut du monde arabe, il relève dans un entretien publié mercredi dans l'Express que l'Algérie fait partie des trois pays les plus vulnérables du Monde Arabe avec "l'Egypte" et la "Jordanie".
" En Algérie, la politique qui a consisté à mêler répression et réconciliation a été relativement efficace. Mais il y a encore des troubles et ceux-ci vont sans doute perdurer", analyse Denis Bauchard lequel a mené une longue carrière diplomatique, qui l'a conduit notamment à s'intéresser au Monde Arabe.
Cependant, ces éléments ne suffisent pas pour présager "un prochain effondrement" en Algérie, note l'expert. Et pour cause, "le pouvoir politique jouit de prébendes économiques" et d'une importante "rentre pétrolière" qui pourrait l'aider à instaurer la paix sociale.
En revanche, en Egypte, "le risque est réel" car "après trente ans de pouvoir, le problème de succession n'est toujours pas réglé, même si Gamal, le fils du président Moubarak, est mis sur le devant la scène et qu'il est le candidat des hommes d'affaires", souligne Denis Bauchard.
"Depuis 1952, le pouvoir, au Caire, a toujours été entre les mains des militaires. Ces derniers vont-ils accepter de le confier à un civil, fût-il le fils d'un militaire? J'en doute", confie-t-il.
Denis Bouchard reconnait enfin que la France a toujours considéré le "régime tunisien" comme "un rempart utile". "Dans une zone sensible : face à une menace islamiste, il faisait preuve d'une certaine efficacité", précise l'ex diplomate français .
Abderrahmane Semmar
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Re: Propagande et Désinformation française
Juppé, nouveau Villepin ? Kadhafi, nouveau Saddam ?
Il a fallu des semaines d'atermoiements avant d'arriver à ce résultat. L'espoir renaît à Benghazi dont s'échappaient, ces derniers jours encore, des cohortes d'humanitaires, de journalistes, et de civils devant la fulgurante avancée des troupes du colonel Kadhafi. Le Conseil de Sécurité de l'ONU s'est enfin décidé, jeudi 17 mars, à autoriser des raids aériens pour empêcher le massacre de civils. En France, les éloges à la diplomatie française sont unanimes. On nous présente le discours d'Alain Juppé comme un moment fondateur ; et les appels de Nicolas Sarkozy pour une opération militaire contre le dictateur libyen depuis la semaine dernière comme une initiative courageuse.
Mais en réalité, rien n'est moins sûr.
Les non-dits d'Alain Juppé
Jeudi 17 mars à New-York, Alain Juppé a livré un discours au Conseil de Sécurité de l'ONU qui pouvait faire écho à celui de Dominique de Villepin en 2003. L'actuel ministre des affaires étrangères, pris de court par le revirement de son président la semaine dernière, est revenu aux affaires. Jeudi, il a débarqué à New-York pour un conseil de sécurité décisif. Quelques heures auparavant, les Etats-Unis avaient enfin changé de position. Contre l'avis de son Département de la Défense, Barack Obama avait choisi de soutenir une intervention militaire. La perspective d'un bain de sang à Benghazi, le chef-lieu de l'opposition libyenne désormais encerclé par les forces de Kadhafi, a joué favorablement. Et le soutien explicite et unanime de la Ligue arabe également.
Jeudi soir, donc, Alain Juppé pouvait vivre son moment : « Le monde est en train de vivre l’une de ces grandes révolutions qui changent le cours de l’Histoire : de l’Afrique du Nord au Golfe Persique, les peuples arabes clament leur aspiration à la liberté et à la démocratie ! (...) Ce « nouveau printemps arabe » est pour nous tous, j’en suis sûr, une bonne nouvelle. » Alain Juppé oubliait un peu vite que dans le Golfe, justement, le monde occidental est bien plus prudent. La crise libyenne a déjà perturbé les marchés. Un embrasement, fut-il démocratique, dans les émirats pétroliers serait gravissime pour l'économie mondiale.
« En Libye, hélas ! depuis plusieurs semaines, la volonté populaire est foulée au pied par le régime du colonel Kadhafi, qui mène une répression meurtrière contre ses propres citoyens. (...) Au moment où je vous parle, les troupes du colonel Kadhafi poursuivent la reconquête violente des villes et des territoires qui s’étaient libérés. Nous ne pouvons pas laisser faire les fauteurs de guerre ! Nous ne pouvons abandonner à leur sort des populations civiles victimes d’une brutale répression. Nous ne pouvons laisser bafouer la légalité et la morale internationales. » Juppé était presque lyrique ce jeudi soir à New York.
« Nous n’avons plus beaucoup de temps. C’est une question de jours, c’est peut-être une question d’heures. Chaque jour, chaque heure qui passe, resserre l’étau des forces de la répression autour des populations civiles éprises de liberté, et notamment de la population de Benghazi.
Chaque jour, chaque heure qui passe, alourdit le poids de la responsabilité qui pèse sur nos épaules.
Prenons garde d’arriver trop tard !
Ce sera l’honneur du Conseil de sécurité d’avoir fait prévaloir en Libye la loi sur la force, la démocratie sur la dictature, la liberté sur l’oppression. »
Une fois votée la décision du Conseil, l'approbation, en France, fut unanime. A l'Elysée, on se pavane, on loue « l'action forte, concertée et déterminée du Président Nicolas Sarkozy », on rappelle rapidement sur le site Elysee.fr la chronologie de ces derniers jours. Une chronologie qui débute opportunément le 21 février dernier, quand Nicolas Sarkozy, enfin, sortait de son silence face à la répression kadhafienne.
La décision très limitée de l'ONU
Au final, approuvée par 10 voix contre 5 abstentions (Allemagne, Brésil, Chine, Fédération de Russie et Inde), la résolution 1973 du Conseil de Sécurité interdit « tous vols dans l’espace aérien de la Jamahiriya arabe libyenne pour protéger la population civile et pour faire cesser les hostilités » et autorise les États Membres « à prendre toutes mesures nécessaires, nonobstant le paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011), pour protéger les populations et les zones civiles menacées d’attaque en Jamahiriya arabe libyenne, y compris Benghazi, tout en excluant le déploiement d’une force d’occupation étrangère sous quelque forme que ce soit et sur n’importe quelle partie du territoire libyen.»
Comme l'explique notre confrère Jean-Dominique Merchet sur Marianne2, « le Conseil de sécurité donne le feu vert à la destruction de l'aviation libyenne. » Merchet notait [voici deux semaines]url:../../../blogsecretdefense/La-Libye-n-a-plus-que-deux-Mirage-F1-en-etat-de-vol_a142.html qu'il n'y avait plus que deux Mirages F1 français en activité en Libye. Mais la décision du Conseil de sécurité reste bien limitée. Sur le fond, elle interdit explicitement toute intervention terrestre. Depuis 42 ans, le colonel Kadhafi sait comment réprimer son peuple sans avoir recours à l'arme lourde. La dictature est y puissante, sourde, violente. Si les Occidentaux se décident à quelques raids ciblés, on se souviendra de la situation irakienne, en 1991, quand George Bush senior, pourtant victorieux à l'issue de la première Guerre du Golfe, avait gentiment laissé Saddam Hussein écraser les révoltes chiite (au Sud de l'Irak) et kurde (au Nord). Le Conseil interdit également de voyager à deux émissaires du colonel Kadhafi établis au Tchad voisin et dans le sud de la Libye, tout en précisant que ces deux sbires y sont pour recruter des mercenaires.
http://www.marianne2.fr
Il a fallu des semaines d'atermoiements avant d'arriver à ce résultat. L'espoir renaît à Benghazi dont s'échappaient, ces derniers jours encore, des cohortes d'humanitaires, de journalistes, et de civils devant la fulgurante avancée des troupes du colonel Kadhafi. Le Conseil de Sécurité de l'ONU s'est enfin décidé, jeudi 17 mars, à autoriser des raids aériens pour empêcher le massacre de civils. En France, les éloges à la diplomatie française sont unanimes. On nous présente le discours d'Alain Juppé comme un moment fondateur ; et les appels de Nicolas Sarkozy pour une opération militaire contre le dictateur libyen depuis la semaine dernière comme une initiative courageuse.
Mais en réalité, rien n'est moins sûr.
Les non-dits d'Alain Juppé
Jeudi 17 mars à New-York, Alain Juppé a livré un discours au Conseil de Sécurité de l'ONU qui pouvait faire écho à celui de Dominique de Villepin en 2003. L'actuel ministre des affaires étrangères, pris de court par le revirement de son président la semaine dernière, est revenu aux affaires. Jeudi, il a débarqué à New-York pour un conseil de sécurité décisif. Quelques heures auparavant, les Etats-Unis avaient enfin changé de position. Contre l'avis de son Département de la Défense, Barack Obama avait choisi de soutenir une intervention militaire. La perspective d'un bain de sang à Benghazi, le chef-lieu de l'opposition libyenne désormais encerclé par les forces de Kadhafi, a joué favorablement. Et le soutien explicite et unanime de la Ligue arabe également.
Jeudi soir, donc, Alain Juppé pouvait vivre son moment : « Le monde est en train de vivre l’une de ces grandes révolutions qui changent le cours de l’Histoire : de l’Afrique du Nord au Golfe Persique, les peuples arabes clament leur aspiration à la liberté et à la démocratie ! (...) Ce « nouveau printemps arabe » est pour nous tous, j’en suis sûr, une bonne nouvelle. » Alain Juppé oubliait un peu vite que dans le Golfe, justement, le monde occidental est bien plus prudent. La crise libyenne a déjà perturbé les marchés. Un embrasement, fut-il démocratique, dans les émirats pétroliers serait gravissime pour l'économie mondiale.
« En Libye, hélas ! depuis plusieurs semaines, la volonté populaire est foulée au pied par le régime du colonel Kadhafi, qui mène une répression meurtrière contre ses propres citoyens. (...) Au moment où je vous parle, les troupes du colonel Kadhafi poursuivent la reconquête violente des villes et des territoires qui s’étaient libérés. Nous ne pouvons pas laisser faire les fauteurs de guerre ! Nous ne pouvons abandonner à leur sort des populations civiles victimes d’une brutale répression. Nous ne pouvons laisser bafouer la légalité et la morale internationales. » Juppé était presque lyrique ce jeudi soir à New York.
« Nous n’avons plus beaucoup de temps. C’est une question de jours, c’est peut-être une question d’heures. Chaque jour, chaque heure qui passe, resserre l’étau des forces de la répression autour des populations civiles éprises de liberté, et notamment de la population de Benghazi.
Chaque jour, chaque heure qui passe, alourdit le poids de la responsabilité qui pèse sur nos épaules.
Prenons garde d’arriver trop tard !
Ce sera l’honneur du Conseil de sécurité d’avoir fait prévaloir en Libye la loi sur la force, la démocratie sur la dictature, la liberté sur l’oppression. »
Une fois votée la décision du Conseil, l'approbation, en France, fut unanime. A l'Elysée, on se pavane, on loue « l'action forte, concertée et déterminée du Président Nicolas Sarkozy », on rappelle rapidement sur le site Elysee.fr la chronologie de ces derniers jours. Une chronologie qui débute opportunément le 21 février dernier, quand Nicolas Sarkozy, enfin, sortait de son silence face à la répression kadhafienne.
La décision très limitée de l'ONU
Au final, approuvée par 10 voix contre 5 abstentions (Allemagne, Brésil, Chine, Fédération de Russie et Inde), la résolution 1973 du Conseil de Sécurité interdit « tous vols dans l’espace aérien de la Jamahiriya arabe libyenne pour protéger la population civile et pour faire cesser les hostilités » et autorise les États Membres « à prendre toutes mesures nécessaires, nonobstant le paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011), pour protéger les populations et les zones civiles menacées d’attaque en Jamahiriya arabe libyenne, y compris Benghazi, tout en excluant le déploiement d’une force d’occupation étrangère sous quelque forme que ce soit et sur n’importe quelle partie du territoire libyen.»
Comme l'explique notre confrère Jean-Dominique Merchet sur Marianne2, « le Conseil de sécurité donne le feu vert à la destruction de l'aviation libyenne. » Merchet notait [voici deux semaines]url:../../../blogsecretdefense/La-Libye-n-a-plus-que-deux-Mirage-F1-en-etat-de-vol_a142.html qu'il n'y avait plus que deux Mirages F1 français en activité en Libye. Mais la décision du Conseil de sécurité reste bien limitée. Sur le fond, elle interdit explicitement toute intervention terrestre. Depuis 42 ans, le colonel Kadhafi sait comment réprimer son peuple sans avoir recours à l'arme lourde. La dictature est y puissante, sourde, violente. Si les Occidentaux se décident à quelques raids ciblés, on se souviendra de la situation irakienne, en 1991, quand George Bush senior, pourtant victorieux à l'issue de la première Guerre du Golfe, avait gentiment laissé Saddam Hussein écraser les révoltes chiite (au Sud de l'Irak) et kurde (au Nord). Le Conseil interdit également de voyager à deux émissaires du colonel Kadhafi établis au Tchad voisin et dans le sud de la Libye, tout en précisant que ces deux sbires y sont pour recruter des mercenaires.
L'hypocrisie occidentale
Cette décision du Conseil de sécurité a évidemment réjoui celles et ceux qui appelaient à un soutien armé aux rebelles libyens. C'est toujours mieux que rien. Le colonel Kadhafi est devenu, en quelques semaines, le nouvel épouvantail de l'Occident. A la différence d'un Saddam Hussein en 1990 ou en 2003, il était encore, voici quelques mois célébré en Europe, et en particulier en France. L'ingérence légitimée par le Conseil de Sécurité s'abrite, à juste titre, derrière le besoin de protéger la population civile libyenne.
Mais on remarquera que la coalition internationale mise en place pour l'intervention militaire n'est pas exempte de reproches, loin s'en faut. Outre la France et le Royaume Uni, on y trouve l'Arabie Saoudite qui vient d'envoyer des troupes au Barheïn voicin pour l'aider à réprimer la contestation démocratique locale.
Enfin, cette crise libyenne a illustré, une fois de plus, l'échec européen. Depuis 2007, le Monarque élyséen nous a livré trois mensonges : primo, que son volontarisme avait eu raison des blocages institutionnels européens avec l'adoption d'un mini-traité de Lisbonne; secundo, que sa présidence française en 2008 avait remis en selle l'exécutif européen. Tertio, que l'OTAN, dont la France a rejoint le commandement militaire intégré en 2009, était l'alliance militaire idéale pour l'Europe.
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