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Élections générales espagnoles
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Élections générales espagnoles
Élections générales espagnoles
Les élections générales espagnoles se tiennent tous les quatre ans pour renouveler le Congrès des députés et le Sénat, sauf en cas de dissolution de l'un, de l'autre, ou des deux simultanément. Les députés et les sénateurs sont élus au scrutin proportionnel suivant la méthode d'Hondt dans chacune des cinquante provinces d'Espagne. Il faut recueillir 3% des voix pour participer à la répartition des sièges.
Cependant, et mis à part pour le scrutin de 2008, les résultats pour le Sénat ne sont pas indiqués.
Sous la Restauration bourbonienne
Le système électoral de la Restauration bourbonienne (1876-1931) se caractérise par une alternance concertée au pouvoir, avec la complicité de la monarchie et des réseaux de caciques, entre les deux partis dynastiques, Parti libéral et Parti conservateur, avec des résultats parfois grossièrement manipulés. Au début du xxe siècle le régime entre peu à peu en crise et perd l'appui d'une grande partie de la population, en particulier en Catalogne. Le mouvement régénérationniste réclame des réformes radicales pour sortir l'Espagne de son marasme.
Face à une crise définitive du système politique traditionnel, le roi suspend le régime constitutionnel en 1923 et nomme le général Primo de Rivera à la tête d'une dictature. Face aux difficultés et aux protestations qui ressurgissent avec véhémence à la fin des années 1920 et au début de la décennie suivante, Primo de Rivera présente sa démission en 1930. Le roi le remplace par un autre général, Dámaso Berenguer, qui démissionne à son tour en début d'année suivante, et se trouve substitué par l'amiral Aznar-Cabañas. On décide finalement la mise en place d'élections municipales, qui révèlent une écrasante prédominance des républicains dans les grandes villes. Le Roi fuit le pays et la Seconde République est proclamée le 14 avril 1931.
Sous la Seconde République
Résumé
Plus faible participation de l'histoire démocratique : 68,04% en 1979.
Plus forte participation de l'histoire démocratique : 79,97% en 1982.
Moins bon score pour un parti vainqueur : 34,44% des voix pour l'UCD en 1977.
Meilleur score pour un parti vainqueur : 48,11% des voix pour le PSOE en 1982.
Plus forte majorité recueillie : 202 sièges pour le PSOE en 1982.
Plus faible majorité recueillie : 156 sièges pour le PP en 1996.
Remarques sur les partis
Le Parti socialiste ouvrier espagnol et le Parti communiste d'Espagne (aujourd'hui intégré dans la Gauche unie) sont les seuls à avoir participé aux législatives avant et après la dictature franquiste.
Le Parti populaire a été fondé sous ce nom en 1989, mais existe juridiquement depuis 1976 et a porté les noms suivants :
Alliance populaire, pour les élections de 1977 ;
Coalition démocratique, pour les élections de 1979 ;
Coalition populaire pour les élections de 1982 et 1986.
Seuls le PSOE, le Parti populaire, le PCE/Gauche unie et l'UPD se présentent au niveau national. Tous les autres partis se présentent dans une seule Communauté autonome.
L'Union du centre démocratique s'est dissoute après le scrutin de 1982.
Remarques sur les résultats
Le PSOE reste, à ce jour, le seul parti à avoir obtenu sa première victoire à la majorité absolue ainsi que deux majorités absolues consécutives.
Adolfo Suárez et José Luis Rodriguez Zapatero sont les deux seuls Présidents du Gouvernement à avoir remporté deux mandats consécutifs à la majorité relative.
Felipe González est le seul Président du Gouvernement candidat à sa propre succession à avoir échoué lors d'un scrutin. En effet :
en 1982, l'Union du centre démocratique était emmenée par Landelino Lavilla, Président du Congrès des députés ;
en 2004, le Parti populaire était emmené par Mariano Rajoy, son Secrétaire général qui fut plusieurs fois Ministres de 1996 à 2003.
Zapatero tire sa révérence
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Arrivé à seulement 43 ans au pouvoir en 2004, le président du gouvernement espagnol doit laisser sa place après les élections générales, ce dimanche. Retour sur ses deux mandats, qui auront eu des tonalités bien différentes.
José Luis Rodriguez Zapatero, qui doit laisser sa place à l'issue des élections anticipées ce dimanche, a eu deux mandats bien différents. Le premier de 2004 à 2008 lui a permis de mener ses réformes politiques et sociales afin de faire évoluer la société espagnole. Mais à partir de 2008, le Premier ministre espagnol a du affronter la crise économique, qui malgré un plan de relance, l'amènera finalement à la nécessité de la rigueur.
Aujourd'hui, son impopularité est telle que les élections de ce dimanche s'annoncent très difficiles pour le nouveau chef de file socialiste, Alfredo Pérez Rubalcaba. Cette déroute annoncée du camp socialiste laisse la voie libre à Mariano Rajoy, leader du Partido Popular, qui ne promet pourtant pas moins d'austérité aux Espagnols. Zapatero préfère quant à lui se retirer de la vie politique et revenir à Leon, sa ville de coeur.
Une irrésistible ascension
Né en 1960 dans une famille marquée par les valeurs de gauche, il étudie le droit comme son père. D'abord professeur de droit, il se consacre à sa carrière politique à partir de 1986 et de son élection aux législatives: adhérent du parti socialiste depuis l'âge de 18 ans, il devient alors le plus jeune député de la non moins jeune démocratie espagnole. Il sera réélu quatre fois. Ses amis politiques le surnommeront par la suiteBambi.
En mars 2004, il est propulsé à la tête du gouvernement espagnol, dans la foulée des attentats islamistes de Madrid. Il bénéficie d'un vote sanction à l'égard de l'équipe sortante de José Maria Aznar qui avait entraîné l'Espagne dans la guerre d'Irak. Le rival qu'il bat alors? Un certain Mariano Rajoy, bien fade face au dynamique "ZP", Zapatero Presidente, acclamé le soir de sa victoire.
Après avoir décidé du retrait des troupes espagnoles d'Irak, Zapatero lance très vite des lois audacieuses sur le mariage gay et proclame une régularisation massive des immigrés sans-papiers, mesure applaudie par toute la gauche européenne. En 2010, il fait voter une loi légalisant l'avortement dans un pays très catholique, ce qui lui vaudra les foudres du Vatican. Il instaure également des aides à la natalité, avec le célèbre "chèque-bébé", des subventions pour les chômeurs de longue durée et des baisses d'impôts, sur lesquelles il reviendra plus tard au moment de la crise.
Petit-fils d'un républicain fusillé par les franquistes en 1936, il rouvre le sujet épineux de la guerre civile espagnole, encore taboue dans la société. Et fait voter une loi en 2007 sur la mémoire historique, qui vise à rendre justice aux victimes. La réception de ces mesures sera très diverse parmi la population.
Vers la fin du modèle Zapatero
Réélu en 2008, son second mandat est plombé par la crise économique et le retour sur certains acquis de son premier mandat. Afin de lutter contre la dette, Zapatero s'essaie dans un premier temps à une politique de relance, mais la reprise n'est pas au rendez-vous. C'est alors le début de la rigueur avec des plans d'austérité. Objectif: lutter contre la crise de la dette espagnole.
Ces mesures pousseront le Premier ministre dans la spirale de l'impopularité. En effet, en 2011, le bilan est lourd: 5 millions de chômeurs. Il touche 21,52% de la population active espagnole et 45,8% des jeunes (16-24 ans). Cette situation contribuera à donner naissance aux Indignés de la Puerta del Sol au printemps, qui ont depuis essaimé à travers le monde.
"Les années Zapatero n'ont pas été une parenthèse, elles ont changé son parti et le pays "
En octobre dernier, l'annonce marquante par l'organisation séparatiste basque armée ETA de mettre fin à l'usage de la violence ne change rien à la baisse de Zapatero dans les sondages. En juillet, Zapatero préfère convoquer les élections quatre mois avant le terme de son mandat, soit ce dimanche 20 novembre, sur fond de crise de la dette en zone euro. Ce jeudi d'ailleurs, El Pais estime que, après les cas grecs et italiens, "l'Espagne se rapproche de la zone (d'un besoin) de sauvetage", exprimant un sentiment général parmi la presse espagnole.
Que va devenir Zapatero, loin du pouvoir? Il prépare à 51 ans sa retraite aux côtés de son épouse et de ses deux filles. "Je le vois comme une personne très réservée, qui ne fera pas parler de lui", dit l'un de ses anciens collaborateurs. Bien que la crise ait éclipsé tous ces acquis, Suso de Toro, auteur d'une biographie du chef du gouvernement, estime que "les années Zapatero n'ont pas été une parenthèse, elles ont changé son parti et le pays".
REUTERS/Susana Vera Avec AFP
Daûphin_zz_47- Adm
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