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Citoyenneté en Algérie

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Personne à contacter Citoyenneté en Algérie

Message par Syfou Mar 29 Mai - 1:03

Citoyenneté en Algérie

La citoyenneté en Algérie aujourd’hui, représentations et mises en œuvre

« La problématique de la citoyenneté s’est imposée avec force à la société algérienne lors de la colonisation française qui provoqua l’altération profonde du lien communautaire traditionnel (lien social, ethnique et religieux). Avec l’émergence du mouvement national puis la guerre de libération nationale, elle se trouvera étroitement imbriquée à la revendication de nationalité, avant de se confondre à l’indépendance du pays en 1962 avec l’aspiration égalitaire et socialisante, puis avec le vent de libéralisation qui suit les évènements d’octobre 1988 avec le credo démocratique.

Soumise à la pression de ces différents éléments (identitarisme communautaire, nationalisme, égalitarisme puis libéralisme), la citoyenneté semble avoir quelques difficultés à émerger avec un statut bien défini. Et pourtant, elle continue à se situer au cœur des enjeux auxquels est confrontée l’Algérie contemporaine et notamment celle du rapport de l’état à la société globale, puis des deux réunis au monde qui nous entoure et dont nous subissons chaque jour beaucoup plus les effets de « la globalisation ».

Like a Star @ heaven qu’est ce que la citoyenneté et comment la société algérienne y a été confrontée ?

Like a Star @ heaven la citoyenneté existe t-elle chez nous et comment se manifeste t-elle ?

Like a Star @ heaven Quels en sont les catalyseurs, les entraves et les enjeux ?

http://www.crasc-dz.org/article-324.html


La citoyenneté dans le droit algérien

Ce document se veut un rapide tour d’horizon des mécanismes juridiques directement en rapport avec la
citoyenneté. En partant de la règle constitutionnelle que nul n’est censé ignorer la loi, l’éducation à la
citoyenneté postule la connaissance des textes y afférents pour connaître ses droits et ses devoirs, les exercer,
les accomplir et les transmettre aux autres.


Lire:
http://api.ning.com/files/eG9*6rloNLNAZhVgYXjyzilEZuZwItq-vVxWokko2zzSGQ9OSRLpJAhzxOJ1ZwIgG2PKxdyBd8z3CHxN4TKPqGQfZWXwDfZf/Lacitoyennetdansledroitalgrien.pdf


Rompre avec la violence, construre la citoyenneté

Citoyenneté en Algérie Debat_10
Rencontre-débat Hadj Nacer-Lahouari Addi

Dans la culture politique d’une certaine génération d’Algériens, un Etat signifie un pouvoir exécutif fort. Or, un Etat ce n’est pas cela.

Un Etat est une articulation juridico-politique des différents pouvoirs existant dans la société. Pouvoir législatif, syndicat, presse, partis…Tout cela exprime les contradictions au sein de la société», a déclaré le sociologue Lahouari Addi, samedi après-midi à l’hôtel Es Safir, à Alger, lors d’une rencontre-débat sur le thème «Algérie, réflexions sur une nation en construction», organisée par les éditions Barzakh et El Watan Week-end. Une rencontre coanimée par l’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, Abderrahmane Hadj-Nacer. Le débat a été modéré par le journaliste Noureddine Azouz.

«Le régime algérien a voulu construire un Etat pour un peuple imaginé et non pour la société réelle. La génération précédente a évacué le conflit. Un conflit politique existant entre Algériens. On est tous frères, khawa. Le peuple est imaginaire. Pour moi, le populisme tue la société», a-t-il ajouté. Il a relevé que les Algériens, qui ont résisté au colonialisme français, aspiraient à créer un Etat-nation. «Sociologiquement et historiquement, étions-nous prêts à créer un Etat-nation et une société ? Il ne faut pas chosifier ces concepts. Il faut toujours historiciser les notions que nous utilisons. La société est une construction historique», a-t-il noté. Selon lui, l’Algérie est en train de construire simultanément un Etat et une société.

«La société est embryonnaire. L’Etat, ce n’est pas un pouvoir central, l’Etat c’est la citoyenneté. L’Algérie a créé d’abord une armée, ensuite un Etat. Et c’est l’armée qui a créé cet Etat alors que, dans l’ordre logique des choses, il aurait fallu créer l’Etat, ensuite l’armée. La radicalité du système colonial voulait que l’Algérie soit indépendante par la violence, il fallait alors créer une armée», a-t-il analysé. Abderrahmane Hadj-Nacer a estimé, pour sa part, que depuis l’indépendance du pays, l’algérien n’a pas forcément évolué comme le voulaient les gestionnaires de l’administration. « Des gestionnaires qui ont été surpris par l’émergence d’un être qui cherche son autonomie et qui veut devenir citoyen. Dans les années 1980, les algériens ne se définissaient pas par rapport à une communauté ou un groupe mais directement par rapport à l’Etat.

L’image qu’on avait de la région arabe est l’existence de tribus dirigées par un système autoritaire républicain ou monarchique », a souligné le sociologue. Cette émergence de la citoyenneté a, d’après lui, justifié une certaine forme de violence. La raison ? «Nous ne sommes pas prêts à gérer la citoyenneté, les individus. Nous sommes habitués à la gestion de groupes. La gestion des individus est une autre ingénierie politique et sociale. Pour arrêter des émeutes et des mouvements sociaux, l’administration a eu recours aux tribus et à des organes de représentation qui ne sont pas modernes. On a réinventé la qbila, el arch, la djemâa… des structures que l’Algérien a oubliées. On ne veut pas que la citoyenneté s’organise de façon moderne », a-t-il noté.

Pour Abderrahmane Hadj-Nacer, le combat, aujourd’hui, est celui de la citoyenneté pas de la démocratie formelle. Il est important, d’après lui, de mener jusqu’au bout le mouvement de l’être algérien, jusqu’à la citoyenneté aboutie. «Là où l’existence individuelle de l’Algérien est reconnue par les institutions de sorte à ce qu’il puisse jouer son rôle. L’enjeu, aujourd’hui, est également la rupture avec la violence, d’aller vers l’individualisation de l’Algérien pour construire ensemble une société. Une société qui ne soit pas l’addition de groupes, mais celle d’individus. On ne peut plus continuer comme durant les cinquante dernières années. Il faut gérer de manière plus moderne, avec la participation de la population. Nous ne sommes pas à l’abri de la violence», a-t-il averti. Il a appelé à «sauver» l’armée. «C’est la seule institution encore debout. Je ne suis pas militariste, je le dis parce que je sens que c’est une nécessité. Sauver l’armée signifie l’aider à comprendre que le pouvoir se partage. Il n’y pas de pouvoir absolu», a observé M. Hadj-Nacer.

«On ne peut rien construire sans justice»

Pour Lahouari Addi, la société ne peut fonctionner que s’il y a un Etat de droit : «Ce n’est pas l’Algérien qui est mauvais, c’est l’être humain qui l’est. Nous voulons constituer une société avec des gens bons. C’est cela le populisme. Le régime algérien adore le peuple et déteste la société. Houari Boumediène détestait la société parce que c’était le lieu des conflits, des revendications salariales, des libertés syndicales, du pouvoir d’achat alors que le peuple, c’est l’unité, la pureté. Le peuple est un concept imaginaire.»
Et de citer la théorie du pessimisme anthropologique, une théorie qui considère que les gens sont «mauvais» et que la bonté ne peut venir que du respect du droit, de l’équité, de la liberté et de la justice. L’autre théorie, celle de l’optimisme anthropologique, défendue par les philosophes de l’autoritarisme, considère que les gens sont «bons» et que les mauvais sont des marginaux à combattre.

L’universitaire a évoqué la nécessité de reconquérir l’espace public et de laisser les pouvoirs sociaux s’exprimer dans leur autonomie : «Notre armée, issue de notre histoire, croyant bien faire, a fait taire tous les pouvoirs. Dans la culture politique algérienne, la colonne vertébrale de l’Etat, c’est l’armée. Or, l’ossature d’un Etat est la justice et le fisc. Dès qu’un haut fonctionnaire est impliqué, chez nous, dans une affaire de corruption, la justice est neutralisée. Donc la justice n’est pas autonome. La fiscalité est un instrument aux mains du régime pour réduire au silence les oppositions. Si demain, un entrepreneur décidait de faire de la politique, on lui infligerait un redressement fiscal de plusieurs milliards. Les impôts ne sont donc pas au service de l’Etat mais au service du régime», a observé Lahouari Addi. M. Hadj-Nacer a indiqué que, par le passé, le financement des institutions de l’Etat se faisait par les rentrées ordinaires (fiscalité ordinaire). «On ne finançait pas le fonctionnement de l’Etat, de l’administration, par le pétrole.

Aujourd’hui, nous sommes en déficit. Nous ne pouvons plus payer les fonctionnaires. Et demain, on ne pourra pas payer l’instituteur ou le médecin parce que l’argent, l’impôt, n’entre pas (…). Nous avons un système qui marche sur la tête», a-t-il relevé, avant d’ajouter : «Le premier droit est le droit à l’Etat de droit. On ne peut rien construire sans justice, sans lutter contre la hogra. L’Algérien dit ‘attouna gram qima’. Cela veut dire qu’il réclame son droit. L’impôt est le contrat existant entre un individu et un Etat. C’est ce contrat qui permet à l’individu de demander des comptes à l’Etat. Or, ce contrat a disparu petit à petit depuis l’indépendance.» Selon lui, le régime achète depuis deux ans la paix sociale : «Toutes ces voitures, ces entreprises, l’Ansej sont une réutilisation de la rentre pétrolière. Toutes ces activités devraient générer l’impôt. Or, l’impôt n’entre pas (…). La corruption a détruit la structure des recettes de l’Etat algérien. La base actuelle d’un Etat qui s’effiloche se trouve dans l’informel. On ne peut pas construire un Etat de droit si l’on ne peut pas demander des comptes à des individus et des groupes qui agissent en dehors de la loi.»

«La gestion de la violence par la violence»

La société a, selon Lahouari Addi, besoin de corps intermédiaires. Le pouvoir exécutif en a également besoin. «Cette courroie de transmission ne doit pas être la police politique. Cela ne peut pas être le DRS. Soyons sérieux. Même pas l’armée. Ce n’est pas son travail», a-t-il précisé, soulignant que les corps intermédiaires sont les partis et syndicats autonomes, les universitaires, les associations, la justice, la presse… «Le pouvoir exécutif centralisé a étouffé tous les corps intermédiaires. La société est à l’abandon. Ce pouvoir est dans un monde imaginaire (…). Pourquoi avons-nous échoué malgré l’existence d’une farouche volonté de se moderniser ? Depuis son indépendance, l’Algérie a toujours eu le taux le plus élevé de l’investissement par rapport au PIB dans le monde. Malgré ses sacrifices, nous n’avons pas d’économie, parce que nous n’avons pas une organisation sociopolitique de la société qui correspond aux réalisations sociologiques et anthropologiques», a-t-il expliqué. L’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie a relevé de son côté qu’on ne permet pas l’émergence d’acteurs économiques en Algérie. «Vous auriez remarqué qu’à chaque fois qu’émerge une institution ou un groupe bancaire privé puissant, il y a systématiquement des forces qui l’empêchent de s’exprimer en tant qu’agent économique ou de se développer. On a mis en place un système qui permet aux gens de se servir directement, mais jamais d’être producteurs de richesses», a-t-il souligné.

Il a estimé que toute la question est de savoir comment faire d’un citoyen algérien «qui émerge» un producteur de richesses dans la mesure que tout a été brisé. «Dans les années 1990, on a détruit toutes les structures d’ingénierie technique, politiques et sociologiques qui permettaient à cet Etat en construction d’avancer petit à petit. Aujourd’hui, cet Etat n’avance pas. Il est obligé de gérer la violence par la violence en permanence», a-t-il noté. Le régime, selon Lahouari Addi, n’a plus de perspective historique. «C’est un régime qui traîne par rapport aux mouvements sociaux. Les personnels du régime défendent leurs intérêts. Le pouvoir rend fou. L’homme a un désir insatiable de pouvoir. Un pouvoir qui ne cesse qu’à la mort», a-t-il affirmé, citant le Léviathan, œuvre majeure du philosophe politique anglais Thomas Hobbes, partisan connu de «la monarchie absolue». Selon lui, l’Etat de droit se construit de la confrontation entre la société et le pouvoir.

Plus la société repousse le pouvoir, plus le droit prend place dans la vie de la cité. Pour M. Hadj-Nacer, la rente n’est pas forcément un blocage à la création de richesses. Il a cité l’exemple de l’Arabie Saoudite dont la rente pétrolière est supérieure à l’Algérie et où l’investissement est plus important. «L’économie saoudienne est plus diversifiée que la nôtre. Comment en sont-ils là sans héritage industriel ? Ils produisent plus que nous. Donc, le problème n’est pas lié à la rente. Le problème de l’Algérie est la cohérence globale. Peu importe les choix économiques qu’ils ont faits. Nous avons toujours confondu entre développement et croissance (…) Si l’on veut avancer, il faut rendre licite la richesse et l’accumulation. Et avant de parler de choix économique, il faut qu’on détermine l’origine du pouvoir, comment il se légitime, se représente-t-il, son émanation, sa source… S’agit-il d’un pouvoir militaire ? D’un pouvoir d’argent ? Par essence, la politique est l’équilibre du pouvoir», a-t-il souligné.

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Message par Sphinx Dim 4 Nov - 23:34

La citoyenneté c'est bien connaitre et aimé son histoire nationale Exclamation

Les jeunes Algériens connaissent-ils l’histoire de la Révolution ?

Même le président de la République se pose sérieusement cette question. Les jeunes Algériens ont-ils une connaissance de l’histoire de la Révolution Algérienne.

Que représente pour ces jeunes ce chapitre important de l’histoire de leur pays ? Ces questions ne revêtent plus aujourd’hui un quelconque caractère symbolique même si l’Algérie a célébré en grande pompe son cinquantenaire de l’Indépendance pour perpétuer à jamais les sacrifices consentis dans le sang et la douleur. Ainsi, de la Révolution, il n’en reste, malheureusement, à peine quelques cendres éteintes.
Le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, a dressé, d’ailleurs, sans aucune gêne ce constat : «Les jeunes d’aujourd’hui sont préoccupés par autre chose, pas par la Révolution. (…) Et ce n’est pas aujourd’hui qu’on va dire aux jeunes que la Révolution est sacrée», a-t-il déclaré l’été dernier à la fin des festivités organisées à l’occasion de la fête du 5 juillet qui a coïncidé avec le cinquantenaire de l’Indépendance. Des festivités qui n’ont pas réussi également à réconcilier les jeunes Algériens avec leur histoire, a constaté également le ministre lequel a avoué que les activités du cinquantenaire de l’Indépendance n’ont nullement réussi à «réchauffer la flamme patriotique auprès des jeunes».

Les 733 millions de dollars consacrés par l’Etat aux festivités du cinquantenaire de l’Indépendance n’ont donc pas servi à grand-chose. Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n’apporte guère, lui aussi, un démenti à cette lecture puisque lui-même, en mai dernier, s’est plaint que les jeunes ne connaissent même pas Ahmed Ben Bella, premier chef d’Etat de l’Algérie Indépendante, décédé le 11 avril 2012 ! «J’ai été surpris de voir lors de l’enterrement du président Ben Bella que de jeunes algériens ne connaissent pas Ahmed Ben Bella, ils l’ont découvert pour la première fois. Ils ne connaissaient pas son existence, ils ne savaient pas qui il était. Cela veut dire que nous ne connaissons pas l’Histoire de notre pays», a déploré le premier magistrat du pays. L’ignorance criarde des jeunes de l’histoire de la Révolution du 1er Novembre est également déplorée par les Moudjahidines qui regrettent l’indifférence dont fait preuve la génération actuelle vis-à-vis de l’histoire de son pays.

http://www.algerie360.com/algerie/les-jeunes-algeriens-connaissent-ils-l%E2%80%99histoire-de-la-revolution/


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Personne à contacter Re: Citoyenneté en Algérie

Message par Daûphin_zz_47 Lun 5 Nov - 12:53

Militant de la cause nationale et plus vieux prisonnier de guerre
Hommage à Mohamed-Saïd Mazouzi


“J’ai un seul conseil à donner, c’est un conseil sur la jeunesse. Il faut apprendre à la jeunesse algérienne qu’elle appartient à un grand peuple, qui a une histoire extraordinaire. Il faut que nos jeunes le sachent”. Ces propos ont été tenus, hier matin, par Mohamed-Saïd Mazouzi, militant de la cause nationale, lors d’une conférence-hommage, qui s’est déroulée au Centre de presse d’El Moudjahid, à Alger. Pour “le plus vieux prisonnier de guerre”, âgé aujourd’hui de 88 ans, une des priorités de l’État algérien est de faire aimer l’Algérie à ses enfants. “Si nous n’apprenons pas à nos enfants l’amour du pays, ils chercheront à le fuir en harraga ou se comporteront en hittistes”, a encore soutenu l’ancien ministre du Travail et des Moudjahidine sous Boumediene.

Organisée conjointement par l’association Mechaâl El-Chahid et les amis de Mazouzi, la rencontre, qui coïncide avec la célébration du 58e anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne, a été une occasion pour bon nombre de militants et de compagnons de prison de témoigner sur l’apport de Mohamed- Saïd Mazouzi à la Révolution, ainsi que sur ses qualités humaines. Ancien fils de caïd à Makouda, en Kabylie, Mohamed-Saïd Mazouzi n’était pas dans le besoin. Pourtant, à l’adolescence, il avait choisi le chemin du militantisme, en adhérant au mouvement des Scouts musulmans algériens (SMA), puis au Parti populaire algérien (PPA). “Sa vie a été difficile. Il a passé 17 ans dans les prisons coloniales. C’est un record”, a souligné Réda Malek, ancien négociateur des accords d’Évian et ex-Chef du gouvernement. Ce dernier a également insisté sur le nationalisme défendu par Mazouzi, “un nationalisme associé à l’amour du peuple et à la justice sociale”.

“La rencontre d’aujourd’hui (d’hier, ndlr) a une grande dimension politique”, a poursuivi l’ancien fondateur de l'Union des étudiants musulmans algériens (UEMA), rappelant que “l’indépendance de l’Algérie a été obtenue grâce à des hommes, à leurs idées et à leur cœur”. “C’est la leçon que nous tirons de cette importante expérience que Mohamed- Saïd Mazouzi et ses compagnons de prison ont vécue”, a ajouté Réda Malek.

De son côté, Ali Haroun, ex-responsable de la Fédération de France du FLN et ancien membre du Haut-Comité d’État, a assuré que “si l’Afrique du Sud est fière de Mandela, nous, nous sommes fiers de Mohamed-Saïd Mazouzi”. Quant à Lamine Khan, ancien secrétaire d'État dans le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), il a surtout témoigné de la probité définissant la personne de Mazouzi. “C’est une personne propre”, a-t-il dit. Des avis entièrement partagés par les militants de la guerre de Libération nationale, présents au Forum d’El Moudjahid.

http://www.liberte-algerie.com/actualite/hommage-a-mohamed-said-mazouzi-militant-de-la-cause-nationale-et-plus-vieux-prisonnier-de-guerre-188135
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Message par abdelmalek Mar 13 Nov - 14:19

je me rappel de lui ,cette image d'un bon responsable et pére de famille exemplaire;
il était simple dan,s ses mots ,dans sa tenue et on aime bien suivre ses conseils ,pour cela nous devons le donner comme exemple, longue vie a monsieur COEUR.
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