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La violence, sous toutes ses formes...

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Personne à contacter La violence, sous toutes ses formes...

Message par Sphinx Ven 8 Jan - 14:37

La violence désigne le comportement faisant emploi de la force, même verbale, afin de contraindre. La violence supposant l'exercice d'une volonté, elle est humaine même si par métaphore on peut l'appliquer à la nature (la violence du vent). La violence, qui implique l’usage de la force, peut être légitimée en cas de légitime défense ou d'état de nécessité par la loi, en cas de résistance à l'oppression selon la doctrine des droits de l’homme. Elle est sinon réservée à l’État qui s’en sert si nécessaire pour exécuter les décisions de justice, assurer l'ordre public ou en cas de guerre.

Étymologie:

Le mot français violence vient du mot latin « vis » qui désigne d’abord la force sans égard à la légitimité de son usage.

Typologie:

La violence peut être instituante et instituée. Les relations sociales évoluent dans le cadre de rapports de force généralement inégalitaires qui se traduisent par des impositions et l'établissement temporaire d'un statu quo fondé sur cette violence initiale. Karl Marx a décrit la violence qu'a représentée l'accumulation primitive. Michel Foucault a montré la violence instituée sous la forme de la répression étatique. Pour Michel Maffesoli, la violence serait consubstantielle à la dynamique de toute société qui, dès lors, se doit de la gérer. C'est pourquoi la violence est tantôt assumée institutionnellement dans le droit de mort que s'arrogent les États (guerres, exécutions capitales), tantôt ritualisée et canalisée dans la vie sociale à travers les arbitrages sociaux (syndicaux, politiques), les extases sportives ou les débordements juvénils en tous genres ;

Michel Maffesoli, à la suite de Georges Sorel, a montré la violence réactionnelle qui, d'en bas, s'oppose à la violence instituante et instituée ; Karl Marx a légitimé la violence révolutionnaire.

La violence symbolique recouvre une situation de domination légitime ou non d'une personne sur une autre, d'un groupe de personnes sur un autre, mal vécue par l'une des deux parties. Exemples : autoritarisme d'une hiérarchie d'entreprise ou d'armée, organisation politique d'un pays, vie de famille mal vécue par un membre de la famille.

La violence froide est un terme utilisé en opposition à la violence agressive. Elle consiste à contraindre directement ou par exécutants interposés, autrui à entrer et demeurer dans une situation de souffrance (par exemple : séquestration, déportation, extermination).

Elle peut être retournée contre soi-même par une personne qui décide de ne pas tenir compte de tous ses besoin dans ses actions et d'accepter des tâches qui l’écrasent.

La violence éducative est perpétrée à des fins éducatives, à ne pas confondre avec la maltraitance laissant des marques sur le corps et qui n'ont pas de but éducatif.

La violence primitive est celle qui découle d'une simple opportunité de prédation hors de toute catégorie décrite ci-dessus, qu'il s'agisse de prédation matérielle (appropriation de biens) ou narcissique (appropriation du corps d'autrui, voir ci-dessous).

La violence sexuelle est le fait d’une personne consciente d'avoir un ascendant (hiérarchique, parental, physique, psychologique) qui impose à une autre des actes sexuels non désirés ;

La domination par une personne : après avoir établi (parfois par la force) un ascendant, impose à une autre des souffrances psychiques et/ou physiques, pouvant aller jusqu'à l'assassinat ;

La violence conjugale et/ou familiale dont la maltraitance laissant des marques sur le corps, sans but éducatif : le comportement d'un conjoint ou d'un autre membre de la famille, est identifiable à l'une des violences décrites ci-dessus sur l'autre conjoint ou sur divers membres de la famille.

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Personne à contacter Re: La violence, sous toutes ses formes...

Message par Syfou Lun 18 Jan - 0:17

Au temps de Sékou: Violence, terreur, torture et mort (témoignage)

Depuis son institution par la prise de la mairie de Conakry, l’administration de Sékou Touré a usé d’une seule technique pour s'imposer au peuple de Guinée, celle de la violence, appuyée sur la mobilisation de citoyens marginaux, de charlatans de tous acabits, de clercs ambitieux, vindicatifs et fort médiocres intellectuellement.

Entre assassins, voleurs et violeurs

Le mardi 28 avril 1981, il est 17 h 30 au Camp Boiro de Conakry. Des gardes viennent m’extraire de la cellule où quelques heures plus tôt on m’avait enfermé, tout nu. La veille 27 avril, j’avais été arrêté vers 8 h du matin, alors que j’étais en situation de classe avec des élèves de 2è Année BEP secrétariat aux Cours Loko José Dominique de Marcory, Rue de la Paix (Abidjan). Arrêté par des agents de la Direction de la Surveillance du Territoire (le contre espionnage) de Côte d’Ivoire dirigés par M. Mourad Abdel Kader, un métis ivoiro-libanais, originaire de Gouméré, Bondoukou. Aux cours Loko, j’étais Directeur Pédagogique, chargé de l’enseignement du français et du secrétariat. Tout en dispensant des cours de français, d’actualité et de connaissance du monde contemporain. Aux côtés de Fodegbé Kaba, de Dioumessi Kaba et de Diaby Karamoko. Cumulativement, j’étais chef du service correction de nuit à Fraternité Matin. A Abidjan, personne ne m’a dit les raisons de mon arrestation (les flics avaient même refusé que je prenne mes pièces d’identité que j’avais laissées dans ma voiture garée près de l’école).

A la maison (Adjamé Nord) je laissais une épouse, un enfant, deux frères et ma mère. Cette dernière, après l’arrestation de mon père le 27 avril 1971, m’avait rejoint en Côte d’Ivoire, après avoir marché plus de 80 km entre Kankan et Odienné. Ma mère était très liée avec Penda Touré, épouse Boolamou Alphonse. Elle avait été secrétaire de l’avocat Jean Konan Banny, devenu Ministre ivoirien de la défense. C’est par elle que ma famille d’Abidjan a fini par savoir qu’on m’avait rapatrié à ConaKry.
Alors que j’étais à la garde à vue à la DST, deux autres compatriotes me rejoignent : Barry Mouctar, chauffeur originaire de Dounet, (Mamou) et Barry Mouctar, chauffeur originaire de Bomboly, (Pita). Le lendemain, nous sommes menottés, embarqués dans une voiture de police banalisée et déposée à l’aéroport d’Abidjan (Port-Bouët). Nous nous engouffrons dans le Gruman personnel d’Houphouët-Boigny, qui nous débarque à Cona-cris. Au cours de la traversée, une seule question nous est posée par le personnel de l’avion: « Vous êtes Peulh ? » De la part des agents guinéens, rien ! Nous ne serons démenottés qu’au Camp Boiro.
A peine sorti de la cellule, le temps que mes yeux s’habituent à la lumière, mes geôliers et moi étions déjà à l’entrée d’une immense salle. Sur le pas de la porte, le commissaire Souaré
m’interroge : « C’est vous Bah Lamine, qui a travaillé à l’ERC de Dalaba ». « Non ! répondis-je. Je ne sais même pas ce que c’est un ERC ». Dans la salle, une immense estrade sur laquelle sont assises de nombreuses personnes. C’est l’équipe de tortionnaires qui allait m’interroger.

Parmi eux, je reconnais Sékou Chérif, Patron de la Commission Nationale d’enquête et illustre « inaugureur » de la « Gare voitures de Avions de Labé, Kissi Camara, directeur du Camp Boiro (je l’apprendrai plus tard) et futur directeur de la sécurité de Fory Coco et Sadan Moussa Touré, Ambassadeur de Guinée à Abidjan. Sékou Chérif me demande (après les questions d’identité): « Qui est votre père? » Réponse: « Bah Amadou Baïlo ». « Où est-il ? ». Réponse: « Camarade ministre, je compte sur vous pour le savoir. Il a été arrêté le lundi 27 avril 1971 à 20 h 30 à Boussoura, Matam. Depuis, on n’a jamais eu de ses nouvelles".
En 1991, par le biais de feu Kaba Moilamine (son ami de la Compagnie Commerciale et Industrielle Guinéenne qui va muer en EGTPM et en SOMIDRAT) que mon père a été fusillé dans la nuit du 17 au 18 octobre 1971. Et que son corps repose dans on ne sait quelle fosse commune autour de Kindia. Je suis libéré le 16 mai 1981. Ce jour-là, au petit matin on me tend un rasoir:
« Allez vous raser, on va vous libérer ». Je m’exécutai en pensant que c’est un canular. Mais, je suis embarqué dans une jeep, direction l’aéroport. Juste avant de sortir du camp, le directeur, M. Kissi Camara me reçoit: « Nous savons que vous êtes journaliste. Ne parlez jamais de cette affaire là-bas. Sinon, vous avez encore de la famille ici ». J’ai bien capté la menace du chef du camp de la mort. Et j’en ai tenu compte.
Et dire que ce Monsieur va devenir le ministre de la Sécurité du général Fory…
Le 27 avril 1971, il est 20 h 30. Mon père, comme tous les lundis à pareille heure c’était à la réunion hebdomadaire du comité de Boussoura-centre. Lorsque quelqu’un est venu l’appeler d’urgence de rentrer à la maison. Il était loin de se douter qu’il avait rendez-vous avec le destin. Dès qu’il a mis le pied dans sa demeure, il est arrêté par des agents dirigés par Siaka Touré.

Homme d’affaires relativement aisé, mon père n’a jamais fréquenté l’école. Il avait été arrêté déjà en décembre 1970 après l’arrestation de Barry Ibrahima dit Barry III avec qui il tissait une solide amitié. Cette amitié était née en France ou Barry III était étudiant et mon père jeune commerçant, importateur de véhicules d’occasion en Guinée. Nous étions tout juste au lendemain de la 2è guerre mondiale.
De cette arrestation, il est libéré le 25 janvier 1971, jour des pendaisons de Barry Ibrahima (Barry III), de Soufiane, Kéïta Kara, Baldé Ousmane et Magassouba Moriba. S’estimant blanchi par cette libération, il n’avait plus de crainte du côté politique et s’occupait de ses affaires personnelles.

La veille de son arrestation, Siaka Touré était à Touguiwondy, chez El Hadj Ibrahima Maci: il tournait autour d’une fille des parages. Tout le monde l’y avait vu, traînant sa face d’ange et se faisant appeler tendrement « N’Fa Siaka ». Le jour de son arrestation, mon père avait fait stocker des sacs pleins de francs guinéens, plusieurs dizaines de millions. Après l’arrestation, Siaka et les siens verrouillent la chambre de mon père. Ils y reviendront prendre l’argent, en cassant le coffre-fort pour piller tout son contenu. Les armoires sont défoncés et systématiquement pillés, y compris les habits personnels et les chaussures. Tous les titres fonciers et les chéquiers se trouvant dans le coffre-fort sont emportés par Siaka et ses hommes.


Le lendemain lui-même revient sur les lieux et prend la voiture de mon père, une Chevrolet de type Chevelle Malibu automatique. Comme il ne savait pas la démarrer, il a fait appel à un de mes jeunes frères, Bah Abdoul Karim, vivant aujourd’hui à Nancy. Comble du cynisme et de la cruauté, pendant de nombreuses années après, les mêmes hommes de Siaka reviendront régulièrement voir ma famille (expulsée de chez nous) et leur diront à peu près ceci :
« Votre mari/père se porte bien. Il demande de lui envoyer telle somme ou telle chose ». Les pauvres gens vont se saigner et donner à ces monstres ce qu’il demandent, espérant qu’ils disent vrai. Cela va durer jusqu’au 03 avril 1984. A l’ouverture des prisons, on s’est rendu compte de l’incroyable monstruosité.
Siaka et les siens n’hésitaient pas à investir les familles des victimes pour violer les veuves et/ou les orphelines sur la promesse de libérer leur détenu.
Les hommes de main de Sékou Touré obéissaient aux mêmes caractéristiques: des êtres frustes, violents et d’une cruauté sans limite, à la hauteur de leur sexualité débordante et bestiale. Envieux, ils ont un comportement de délinquant primaire, pire que les gangsters de type Mathias. Assurés de l’impunité, ils se sont livrés à tous les excès sur les détenus, leurs biens et les leurs. Et sur les populations. Ainsi, avec les « filles de protocole » (à peine nubiles qu’on offrait aux satires de la révolution) chargées de réchauffer les lits des lupanars que le PDG avait fait construire dans toutes les préfectures. Et qu’on appelait pompeusement « villas syli ». Qui servaient d’hôtels aux hérauts que Sékou Touré chargeait de semer et d’ancrer la terreur dans les entrailles du Guinéen.

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