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Colonisation du Maroc

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Personne à contacter Colonisation du Maroc

Message par Syfou Sam 20 Fév - 14:28

Evénements de la colonisation

Cet article décrit les conditions et les événements qui ont conduit à la colonisation du Maroc par la France et l'Espagne en 1912.

Le début du projet impérialiste

Après la découverte et exploration de l'Amérique au XIVe siècle par Christophe Colomb (1451-1506), qui coïncide avec la chute du royaume maure de Grenade en 1492, dernier bastion musulman d'Espagne, après la soumission du calife Boabdil le 2 janvier 1492, après la reconquista mettant fin à 7 siècles de présence musulmane, Ferdinand II d'Aragon et Isabelle Ire de Castille unifient le royaume d'Espagne.

Le 5 décembre 1496, roi Manuel Ier de Portugal applique l'inquisition portugaise ordonnant aux juifs et aux musulmans de quitter le Portugal. Une nouvelles classe sociale voit le jour : les conquistadors remplaçant la classe féodale, le but affiché de cette classe s'inscrit dans deux cadres :

missions d'expéditions et de conquêtes à travers le monde et éventuellement la colonisation et appropriation des richesses des peuples de tous les continents ;
missions d'évangélisation des populations dites païennes, sous le regard « bienveillant » du pape.
Une nouvelle Europe se construit au détriment des alliances complexes des familles régnantes d'Europe. La volonté de conquête des pays européens ne cessa de s'accroître. Le Maroc jadis puissant et indépendant, fit l'objet de nombreuses convoitises pour sa position stratégique et la richesse de son sol, la rivalité des pays européens frôla l'affrontement particulièrement celle du Portugal, de l'Espagne, de la France, de l'Angleterre et du kaiser Guillaume II.

Entre 1828 et 1830, une crise grave éclate à propos de la persistance de la course entre le Maroc d’une part, l’Angleterre et l’Autriche d’autre part. Les puissances européennes ne sont plus disposées à supporter l’insécurité engendrée par les corsaires, thèse alimentée par une large information par des organismes pro-colonialistes. Le Maroc aux yeux des européens restait une contrée mystérieuse et méconnue au moment où les explorateurs portugais, espagnols ou encore hollandais sillonnaient les mers du monde et les savanes africaines, s'installaient en Asie et en Afrique en créant des comptoirs commerciaux.

Mais cette période pré-coloniale du Maroc coïncide aussi avec le développement des sciences humaines (sociologie, anthropologie, ethnologie, …), les missions d'explorations et des missions de reconnaissance (Charles de Foucauld, …) s'aventuraient à la recherche de renseignements, qui serviront plus tard comme plate-forme de base facilitant la reconnaissance géographique, ethnologique, anthropologique des tribus, leurs modes de vie et leurs organisation sociales.

Politique coloniale


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Sous la Troisième République, Jules Ferry, partisan actif voire zélé de l'expansion coloniale française, n'a pas caché ses intentions racistes lors de son intervention au Sénat le 28 juillet 1885 où il déclare ouvertement : « Les supérieurs ont le droit sur les inférieurs ».

« Mais il y a une autre forme de colonisation, c'est celle qui s'adapte aux peuples qui ont, ou bien un excédent de capitaux, ou bien un excédent de produits.... Les colonies sont pour les pays riches un placement de capitaux des plus avantageux....Dans la crise que traversent toutes les industries européennes, la fondation d'une colonie, c'est la création d'un débouché… ». (Extrait du bulletin officiel du 28 juillet 1885).

Le parti colonial ou colonialiste fondé en 1890 par D'Arenberg, qui joua un rôle non négligeable surtout dans le développement de l'information et de propagande, avait pour but de recueillir les fonds nécessaires pour divers missions d'explorations, d'études ou de recherches. Le parti rassemblait notamment diverses formations dans la société française (banquiers, officiers, écrivains, syndicalistes, députés).

Après le règlement de leurs contentieux politiques, en particulier avec l'Allemagne (Coup d'Agadir), le « gâteau marocain » revient à l'Espagne et la France. Le Maroc cèdera de son autorité en signant une série de conventions, au profit des colonialistes, qui aboutiront au rétrécissement de l'indépendance du Maroc, considéré comme un lion en papier. La "colonisation" du Maroc est donc très particulière comparativement aux autres pays colonisés, étant d'une part sous protectorat français, et ayant subi, d'autre part, moins longtemps la présence française (le dernier bastion de la résistance cèdera seulement en 1934 à Boughafer).

La "colonisation" du Maroc fut lente et progressive : En 1823 : signature d’une convention commerciale avec le Portugal, suivie d’accords comparables avec l’Angleterre en 1824, avec la France et le Piémont en 1825. Pour écarter toute ingérence du Makhzen en Algérie, des négociation seront entamées garantissant la neutralité marocaine. Cette mission, dont fait partie le peintre Eugène Delacroix, fut conduite en 1832 par le comte de Mornay. En 1884 la France engagea des hostilités envers le Maroc suite à l'incident de Lalla Maghnia qui déclencha l'occupation d'Oujda, d'Essaouira et le bombardement de Tanger, à l'initiative du Prince de Joinville. Mais la défaite marocaine à la bataille d'Isly marquera le déclin du Maroc malgré les accords du 10 septembre mettant fin aux hostilités.

Le 18 mars 1845 : traité de Lalla Maghnia qui fixe la frontière algéro-marocaine. La France se voit reconnaître un droit de suite au Maroc ce qui lui permettra de s'établir en Algérie comme base arrière.

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Dernière édition par syfou le Ven 30 Avr - 15:49, édité 1 fois
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Message par Syfou Sam 20 Fév - 14:43

La conférence de Madrid

Ouverte en mai 1880, la conférence de Madrid, sur les privilèges capitulaires des Européens au Maroc, se termine par la confirmation des privilèges définis par la convention Béclard : maintien du droit de protection et exemptions d'impôts pour les ressortissants et "protégés" des puissances étrangères et généralisation de la clause de la nation la plus favorisée. Cette convention sera donc une plate-forme aux manœuvres politiques et économiques envers le Maroc jusqu'alors indépendant. La capitale diplomatique du sultan sera la ville de Tanger.

Campagne médiatique

Une campagne médiatique de grande envergure contre le Maroc sera orchestrée depuis Tanger par une élite connaissant bien les rouages de la société marocaine. Par le biais des journaux édités à Tanger et Tetouan, l'esprit colonialiste mobilise une propagande farouche qualifiant le Maroc de pays primitif habité par les pirates, obligeant le sultan à entreprendre des réformes qui engageront le Maroc dans le progrès à l'instar de l'Europe (1883-1900), au nom de la civilisation ; sans compter sur l'implication de tout un système complexe de propagande mené par : l'Alliance française, les missions médicales, les missions chrétiennes (ordre la Mission Franciscaine, évangéliste, Franc-maçonnerie) et capitalistes influents, qui à la fin du XIXe siècle décidèrent de coloniser l’Afrique pour écouler leur surproduction.

Ils se heurteront à la résistance des chefs locaux tels que Mouha ou Hammou Zayani à Khénifra, Mouha ou Said à El ksiba, Mohamed Abdelkrim El Khattabi au Rif et Assou Oubasslam des Ait Attas au Haut Atlas.

En 1902, la France avait mis en exécution son plan de "colonisation" du Maroc.


Intervention militaire

En 1911, des circonstances favorables permettent tout d'abord une intervention militaire. En mai 1911, le sultan Moulay Hafid, qui avait détrôné son frère, le sultan Moulay Abd-al-Aziz, est assiégé à Fès par les tribus amazighs (berbères) rebelles. Il fait alors appel à la France, dont une colonne, commandée par le général Moinier, commandant en chef de la colonne de Fès, composée de 20 000 hommes, dégage sa capitale. Cette intervention militaire provoque une vive réaction de l'Allemagne, qui, pour défendre ses intérêts, envoie le 1er juillet une canonnière devant Agadir. Ce Coup d'Agadir se termine par un accord entre la France et l'Allemagne, accord qui laisse les mains libres à la France au Maroc: le protectorat peut s'installer.

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Message par Syfou Sam 20 Fév - 16:59

En février 1912, toutes les banques du consortium (ce consortium monopolisera l'économie du pays), sous l'égide de la banque de Paris et des Pays-Bas, fondaient la Compagnie générale du Maroc pour la mise en valeur du pays. Le 30 mars, Regnault, le ministre de France à Tanger, qui avait été le représentant en 1905 du syndicat des porteurs français de la dette, imposa à Moulay Hafid, malgré son refus, le Traité de Fès qui fut signé, établissant le protectorat de la République Française sur le Maroc (30 mars 1912).

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Cette date marque pour le Maroc une mutation politique et sociale radicale. Sous le règne du sultan Moulay Youssef (1912-1927), la résistance marocaine contre les Français et les Espagnols est remarquable et inquiétante pour les colonisateurs, mais elle n'atteint pas son objectif, car les combattants marocains manquent de vision stratégique unifiée dans le cadre national. Le caractère sporadique des interventions menées par divers opposants n'a pas permis d'unifier leurs efforts en raison de leur manque de maturité politique. Le facteur régional l'emporte sur le national ce qui facilite la tâche des colonisateurs qui obtiennent la soumission des tribus l'une après l'autre, après un massacre de la population, notamment par le bombardement aérien de civils et l'emploi du gaz moutarde (cas des rifains de Mohamed ben Abdelkrim El Khattabi et des tribus Zayanes).

Les protectorats français et espagnol (1912 - 1956)

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Depuis 1902, la pénétration économique et militaire européenne s’est intensifiée au point que le sultan Moulay Abd al-Hafid, frère de Moulay Abd al-Aziz, est contraint de signer en 1912 le traité de protectorat qu’est la Convention de Fès.

Le traité institue, à partir du 30 mars 1912 le régime du protectorat français. En octobre de la même année, le sous-protectorat espagnol est mis en place sur le nord du Maroc (Tanger exclu).

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Message par Syfou Ven 30 Avr - 15:55

Les goumiers marocains

L'épopée épique des goums marocains

C'est au 5 novembre 1908 que l'on fait remonter l'origine des goums marocains. Ce jour-là, le général d'Amade, commandant le corps d'occupation français débarqué sur les côtes marocaines suite aux événements tragiques de Casablanca d'août 1907, décida de mettre sur pied six goums pour assurer la garde de la Chaouia. Les éléments formant alors les forces supplétives marocaines comprenaient :
- des unités permanentes (makhzens, goums) assurant le maintien de l'ordre et la sécurité des tribus ;
- des unités levées temporairement (fezzaâ, guichs, méhallas, harkas) ayant mission de participer à des opérations de police à l'intérieur du territoire marocain.


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Message par Syfou Ven 30 Avr - 16:06

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Message par Syfou Ven 30 Avr - 16:14

Le nombre des goums ainsi levés ira en s'accroissant progressivement : 15 en 1914, 21 en 1918 (soit une croissance de 6 goums durant la période de la Première Guerre mondiale), 27 en 1924 (au moment de la guerre du Rif), 51 en 1934 (année correspondant pour la France comme marquant la fin des opérations de "pacification" du Maroc). A leur tête furent placés des officiers du service des Affaires indigènes.

Cependant, en 1937, furent créés des goums auxiliaires effectuant des périodes d'instruction annuelle de 21 jours. Leur numéro fut celui du goum d'active majoré de 100, puis de 200 et de 300 lorsqu'il en existait déjà un.
La campagne 1939-1940
En juillet 1939, il existait 57 goums actifs et 64 auxiliaires. Après la mobilisation de septembre de la même année, il y eut 121 goums qui, en avril 1940, furent réunis en 16 groupements (bataillons) de 4 à 5 goums (compagnies) chacun. Chaque goum possédait un peloton à cheval, ceux du Sud avaient un peloton méhariste (par conséquent composé de dromadaires domestiques de selle, montés, à usage militaire). Trois de ces groupements, réunis au camp d'El Hajeb, partirent en juin 1940 pour le sud-tunisien, d'où ils harcelèrent les forces italiennes sur la frontière de Tripolitaine. Ils ne retournèrent au Maroc qu'après le cessez-le-feu faisant suite à l'armistice signé entre la France, d'une part, et l'Allemagne et l'Italie, d'autre part (signatures séparées).
Dans l'armée de l'armistice
Pour tromper la surveillance des commissions d'armistice allemande et italienne, le colonel Guillaume, directeur des Affaires politiques à la Résidence du Maroc, changea l'appellation des goums en "Méhallas chérifiennes", unités de police chargées d'assurer la police et la sécurité des tribus, mais entretenues sur le budget du protectorat.
La dissolution de plusieurs régiments de tirailleurs marocains permit d'augmenter les effectifs des "goums-dépôts" qui devinrent alors "goums de secteur". A la suite de nouvelles réductions d'effectifs imposées, furent créés des "travailleurs auxiliaires" qui n'étaient, en fait, que des goums déguisés.
Par ailleurs, d'autres goums furent groupés en "tabors". Chaque tabor comptait un goum hors-rang et quatre goums d'infanterie, effectifs qui lui donnèrent la force d'un gros bataillon
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Message par Syfou Ven 30 Avr - 16:15

Fin 1941, le général Guillaume - qui entretemps obtint les deux étoiles - organisa quatre "Groupes de tabors marocains" (régiments) à trois tabors chacun. Dix autres tabors furent mis sur pied et leur instruction se fit au coeur de la montagne marocaine (l'Atlas) où de l'armement et du matériel militaire furent dissimulés. Après le débarquement américain au Maroc, opération "Torch" (8 novembre 1942), 102 goums furent prêts à entrer en campagne.
La reprise des combats (1942-1943) : la campagne de Tunisie
En décembre 1942, les 1er et 2ème Groupes des tabors marocains (GTM) montèrent en ligne en Tunisie, suivis par un tabor (le 4ème) et un makhzen mobile de marche. Médiocrement armés et équipés (mousquetons et fusils Berthier, FM 1924/29, mitrailleuses Hotchkiss), dotés d'un matériel hétéroclite, ils combattirent pendant six mois les forces allemandes d'Afrique, faisant l'admiration des soldats anglais et américains et de leurs responsables par leur endurance, leur mobilité, leur rusticité et leur audace. Ce ne fut qu'au printemps 1943 qu'ils commencèrent à percevoir du matériel moderne américain (PM Thompson, carabines MI, Jeeps). Après avoir tenu tout l'hiver sur la dorsale tunisienne, vers Ousseltia puis Maktar, ils participèrent, en mai 1943, à l'offensive finale vers le djebel Zaghouan. A la fin de cette campagne, les goumiers retournèrent au Maroc et, en juin 1943, le général Guillaume prit le commandement des "goums mixtes marocains", ensemble à l'effectif d'une division légère, soit quatre GTM (régiments) à trois tabors. Chaque tabor comptait désormais un goum de commandement et d'engins et trois goums de combat.
Tableau d'Effectifs et de Dotations théorique 1943:

Goum d'infanterie

- 1 Commandant de Goum, 1 officier adjoint.
- 1 Groupe de Commandement: 1 escouade rocketgun, 1 pièce de mortier de 60, 1 groupe de mitrailleuses légères, 1 groupe d'éclaireurs à cheval (11 cavaliers), 1 train muletier de 28 animaux.
- 3 Sections de combat avec chacune: 2 sous-officiers français, 2 groupes F.M., 1 groupe d'assaut.
Effectif total: 2 officiers - 12 sous-officiers français, 209 Marocains.
Equipment: 9 F.M. - 1 mortier de 60 - 4 rocketgun - 2 mitrailleuses légères - 21 P.M. - 9 lance-grenades - 14 chevaux - 28 mulets - 1 jeep - 1 camion 2,5 t - 1 poste radio S.C.R. 284 - 4 postes radio S.C.R. 536.

Tabor marocain-

1 Commandant de tabor, 1 officier adjoint-major, 1 officier de renseignements, 1 médecin.
- 3 goums d'Infanterie.
- 1 goum de Commandement et d'Engins de Tabor comprenant : 1 groupe de commandement, 1 groupe de transmissions, 1 section de mortiers de 81 (4 pièces), un peloton de 50 cavaliers avec 3 F.M., 1 groupe du Train (ravitaillement et infirmiers) soit pour ce goum: 7 officiers - 11 sous-officiers français - 174 Marocains avec 70 chevaux - 40 mulets - 4 jeeps - 4 camions 2,5 t - 4 postes radio S.C.R. 284 - 1 poste radio 195.
Effectif total: 14 officiers - 47 sous-officiers français - 807 Marocains.
Equipement: 112 chevaux - 124 mulets - 7 jeeps - 7 camions 2,5 t.
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Personne à contacter Re: Colonisation du Maroc

Message par Syfou Ven 30 Avr - 16:19

Les goumiers marocains: soldats différenciés des autres par leur tenue originale

Dans les rangs de la 1ère armée française débarquée en France en août 1944, uniformément équipée de tenues américaines kaki, les goumiers marocains ne passaient pas inaperçus. L'originalité de leurs tenues, fabriquées localement au Maroc, tranchait sur le reste de l'armée.
Chaque goum, étant une unité administrative, avait son propre modèle de "djellaba", sorte de pèlerine à manches, grossièrement tissée en laine épaisse, de teinte grisâtre, rendue imperméable par la présence de poils de chèvre et de laines de couleurs différentes. En général, s'y mêlaient de longues rayures blanches, noires, grises ou brunes. Quelques-unes étaient chinées. Mais pendant la campagne 1944-1945, les goumiers portaient tous une djellaba couleur muraille à raies brunes et noires, moins voyante. Un capuchon ("koub") servait à couvrir la tête par temps de pluie ou de neige, mais il était plus souvent utilisé comme sac à provisions. Le goumier percevait aussi une "gandoura" (blouse longue à manches courtes ou sans manches), une ample veste, un "séroual" (pantalon venant à mi-jambes). Ses jambes étaient protégées par des "tariouines" (bas de laine sans pied).
Les chaussures ("naâïl", pluriel de "naâla") étaient constituées par des plaques rectangulaires de peau de boeuf non tannée entourant la plante du pied, les poils restant à l'extérieur. Elles étaient fixées à la cheville par des cordelettes en palmier. Par la suite, lorsque le frimas les saisit en montagne, les goumiers eurent droit aux brodequins ou aux snow-boots.
Une sacoche en cuir ("choukara") leur servait de musette, elle était portée en bandoulière, alors qu'un poignard américain était le plus souvent glissé dans la ceinture retenant les cartouchières.
Comme coiffure, les goumiers portaient le "khiout" (constitué par un écheveau de laine brune) ou la "rezza" (coiffure marocaine particulière), parfois le chèche kaki clair. Pendant les opérations en Europe, les goumiers portèrent le casque américain "Mle 17 A 1" (type "plat à barbe"), parfois placé au-dessus de la "rezza" et souvent recouvert d'un filet de camouflage. Les cadres français portaient le képi bleu-clair des Affaires indigènes ou le bonnet de police (pendant la période de l'armistice 1940-1942, ces cadres portaient le béret basque).
Si lors de la campagne de Tunisie, les goumiers marocains devaient se servir de mousquetons 1892, de fusils 1907-1915, de FM 1924-1929 avec un équipement constitué de cartouchières modèle 1916 (bien que l'on rencontrât, à cette époque, dans certains goums, des équipements sahariens), l'armement des soldats marocains fut à partir de la seconde moitié de 1943 le même que celui qui équipait les divisions américaines et le reste de l'Armée d'Afrique (PM Thompson, carabine US M1, fusil 1903 ou US 17, mitrailleuses US calibre 30 et 50, mortiers de 60 et 81 mm). Les goumiers avaient, pourtant, conservé le fusil-mitrailleur français 24/29.
Avant le débarquement en France, ils perçurent en Corse, en 1944, des canons antichars américains.

Les campagnes d'Allemagne et d'Autriche (1945)

Ce fut le 1er GTM qui, au prix de lourdes pertes, perça la ligne Siegfried. La porte de l'Allemagne fut ouverte. Franchissant ensuite l'Enz, il prit Pforzheim, arriva dans la région de Stuttgart pour achever sa marche victorieuse sur le Danube. Pendant ce temps, le 2ème GTM participa au nettoyage de la Forêt Noire avant d'atteindre triomphalement le Tyrol, le 5 mai. Quant au nouveau 4ème GTM, il fut, lui aussi, engagé vers Pforzheim et lia son action à celle des deux autres Groupes de tabors poussant jusqu'à Stuttgart.
Ainsi s'acheva pour les goums marocains le second conflit mondial : 67 officiers, 104 sous-officiers et 1.454 goumiers moururent pour la France, de 1942 à 1945. Le 14 juillet 1945, le colonel Hogard, qui avait remplacé depuis septembre 1944 le général Guillaume, reçut des mains du général de Gaulle le drapeau des goums marocains. Puis les guerriers berbères rentrèrent au Maroc où les quatre GTM furent dissous le 1er octobre suivant. Quatre tabors gardèrent cependant leurs traditions. Ce furent respectivement les 3ème (1er GTM), 1er (2ème GTM), 10ème (3ème GTM) et 8ème tabors (4ème GTM).
Les guerriers marocains rentrèrent chez eux, et pour la plupart revinrent se reposer dans leurs tribus d'origines, mais l'épopée n'était pas terminée pour autant pour eux.
Les goums marocains en Indochine: à l'autre bout du monde : l'Asie
Tandis qu'en Europe - mais pas partout puisque, aussi bien dans les Balkans qu'en Europe de l'Est, de véritables guerres civiles se développaient -, la paix succédait à cinq longues années de guerre, à l'autre bout du monde (en Asie), l'expansion nippone avait profondément marqué les possessions françaises d'Indochine, où surgirent durant l'occupation japonaise des mouvements fortement structurés réclamant l'indépendance des territoires qu'ils avaient peu ou prou eux-mêmes libérés, avant même le retour en puissance de la Métropole. Ce fut le début d'un nouveau conflit qui, pour la France, allait s'achever tragiquement en 1954 par la défaite (et le désastre) de Diên Biên Phu, revers militaire suivi par les accords de Genève et la fin des hostilités permettant l'accès à l'indépendance des territoires indochinois.

La campagne d'Indochine (1948-1954)

En août 1948, le 10ème tabor débarqua en Indochine, il y resta jusqu'en juillet 1950. Deux autres le suivirent : le 8ème tabor en décembre 1948 (qui fut décimé par l'adversaire en octobre 1950) et le 3ème tabor en juin 1949 (et y resta jusqu'en mars 1951). A partir de cette dernière date, trois tabors marocains furent en permanence sur place. Ils formèrent le "Groupement de tabors marocains d'Extrême-Orient" ("GTMEO") et leur relève se fit tous les deux ans.
Aux trois premiers tabors, succédèrent successivement le 1er tabor (de juin 1950 à avril 1952, son chef, le commandant Feaugas fut capturé), le 11ème tabor (d'août 1950 à juillet 1952), le 17ème tabor (de janvier 1951 à novembre 1952), le 9ème tabor (d'avril 1952 à avril 1954), le 5ème tabor (de juin 1952 à juin 1954), le 2ème tabor (de novembre 1952 à octobre 1954) et enfin, en second et dernier séjour, les 10ème (de février à novembre 1954) et 8ème tabors (d'avril à novembre 1954).
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Message par Syfou Dim 2 Mai - 14:51

Utilisés d'abord principalement au Tonkin (dans les rizières du delta du Fleuve Rouge, les montagnes du pays Thaï ou sur la zone-frontière du nord-est avec la Chine), les goumiers de l'Atlas durent s'adapter à une nouvelle forme de guerre (la guérilla) et à un climat (la mousson) bien différent de celui de leur région d'origine, voire de celui subi en Europe occidentale durant la Deuxième Guerre mondiale.
En octobre1950, les goumiers subirent de lourdes pertes au cours des combats le long de la Route coloniale n° 4 où le 8ème tabor fut pratiquement anéanti. En 1952-53, le 9ème tabor fut employé sur les plateaux montagnards du Centre-Annam, tandis que d'autres le furent au Laos en 1953-54 (5ème puis 10ème et 8ème tabors).
Au total, neuf tabors participèrent à la campagne d'Indochine entre 1948 et 1954, dont deux effectuèrent vers la fin de la guerre un second séjour (les 8ème, reconstitué et 10ème tabors).
Dans l'ensemble, leurs pertes, pour cette période, s'élevèrent à 16 officiers, 41 sous-officiers et 730 goumiers tués.
L'uniforme et l'équipement des goumiers marocains en Indochine
L'uniforme des goums marocains n'avait guère évolué depuis les campagnes de Tunisie, d'Italie, de France, d'Allemagne et d'Autriche des années 1943-45. La tenue de toile kaki fut plus souvent portée que la djellaba. Mais celle-ci était encore très supportable en haute région et pendant l'hiver tonkinois. La gandoura en toile fut, sans doute, mieux adaptée au climat tropical. Elle était similaire à celle des spahis.
Le casque colonial perçu au départ fut vite remplacé par le chapeau de brousse à bord relevé. Quant au casque d'acier, il semblerait avoir été peu porté. De même, le chèche en toile légère fut préféré au khiout en laine. Les cadres européens portèrent le bonnet de police bleu-foncé à fond bleu-ciel (sans passepoil) ou le képi à bandeau bleu-ciel, à l'instar de celui des compagnies sahariennes.
L'armement fut identique à celui du reste du corps expéditionnaire (PM MAT-49, fusil MAS-36, fusil-mitrailleur 24/29, mitrailleuse MAC-31 Reibel et mitrailleuse US, mortiers de 60 et de 81 mm).
Une règle générale chez les goums était que la hampe de leur fanion les caractérisant était agrémentée d'une queue de cheval, probablement symbole de leur vertu guerrière.
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Message par Syfou Dim 2 Mai - 14:56

En Tunisie

En juin 1954, le général Boyer de la Tour - désormais résident général de France en Tunisie, après avoir commandé le 2ème GTM en tant que commandant en Tunisie (1942-1943), lieutenant-colonel en Corse et en Ile d'Elbe (1943-1944), colonel en France (1944-1945) et en Allemagne (1945) - demanda d'urgence l'envoi de deux goums pour maintenir l'ordre dans la régence.
Les 3ème et 41ème goums arrivèrent du Maroc en juin, mais ne firent qu'un rapide passage puisqu'ils y retournèrent début août.
A son tour, le 3ème tabor marocain fut dirigé en septembre sur la région de Kasserine où il demeura jusqu'en avril 1955. Il fut alors mis à la disposition de la 10ème région militaire (Algérie). Entre-temps, un tabor tunisien (Cne Bizard) fut levé sur place et y fut maintenu jusqu'à l'indépendance de la Tunisie en 1956.

En Algérie

Les événements survenus en Algérie depuis le 1er novembre 1954 nécessitèrent de la part de la France l'envoi de renforts sur ce territoire. Rentrant d'Indochine, les 8ème et 10ème tabors marocains furent détournés sur l'Algérie et arrivèrent dans le massif de l'Aurès, respectivement en janvier et en mars 1955. Ils furent rejoints par le 3ème tabor venant de

Tunisie.

Au printemps 1956, ces trois tabors furent rapatriés sur leur territoire d'origine. L'indépendance du Maroc était proche et le commandement français commençait à déceler un certain malaise chez les goumiers, dû à l'incertitude de leur sort. Grâce à la qualité de leur encadrement et à la confiance qu'il leur inspirait, ce malaise n'alla pas dégénérer tragiquement comme cela se produisit à la même époque dans certaines formations de tirailleurs algériens.

Au Maroc

Le 2 mars 1956 fut signé entre le Maroc et la France l'accord mettant fin au régime du protectorat en vigueur depuis 1912. Le 9 mai, à N'kheïla, près de Rabat, se déroula une cérémonie d'adieu des goums à leur drapeau entouré, pour la circonstance, de 51 fanions des diverses unités. Et le 12 mai, après presque un demi-siècle au service de la France, les goums passèrent à l'armée marocaine. Deux jours après - soit le 14 mai -, ils prirent part au défilé militaire marquant la naissance des Forces Armées Royales, dont ils formaient désormais l'ossature. Ce premier défilé de l'armée marocaine dans le Maroc indépendant, présentée par son chef d'Etat major, S.A.R. le Prince Moulay Hassan se déroula en présence du Souverain marocain S.M. Mohammed V, au Méchouar de Rabat.

Le 2 juin 1956, le drapeau des goums fut déposé au Musée de l'Armée à Paris.

Source:

Mieczyslaw Wodzinski *
(*) L'auteur détient les maîtrises d'histoire, ès-lettres et de philosophie ainsi que la licence en histoire de l'art et archéologie décernées par l'Université Michel-de-Montaigne, Bordeaux III.
D'après Le Temps du Maroc - (n° 200 du 27 août 1999)
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Message par Syfou Mar 15 Nov - 0:08

1912-1927 Moulay Youssef et Lyautey au début du protectorat du Maroc

https://www.youtube.com/watch?v=IxJoebMnCAU&feature=autoplay&list=PL85B06E08F2F01B43&lf=results_video&playnext=2
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Message par abdelmalek Mer 27 Juin - 14:08

le coloniaslisme a la même couleur avec un visage qui écrase le monde.c'est pour cela le faible a toujours tord:,il faut savoir montrer ses dents:les juifs l'ont compris depuis fort longtemps.
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Message par Sphinx Lun 9 Juil - 23:50

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