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Assassinat politique
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algeriedrs :: Zones de conflits dans le monde :: Conflits, tensions, guerre et terrorisme :: Violence, torture, massacre, génocide ...
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Assassinat politique
Assassinat politique
L'assassinat politique est l'action de tuer une personnalité politique ciblée. Il s'agit d'un concept politique remontant à l'Antiquité. Cette façon de se débarrasser d'un adversaire politique se distingue de l'exécution par son caractère extrajudiciaire, illégal. Elle se distingue d'un meurtre ordinaire par les enjeux de pouvoir et/ou idéologiques qui la caractérisent.
De l'antiquité à l'époque moderne
Un des premiers assassinats politiques connus serait celui d'Hipparque, Tyran d'Athènes en -514 dont la mort aurait permis le passage à la démocratie (voir Tyrannoctones). Néanmoins certaines sources, parmi lesquelles Thucydide selon l'interprétation de Luciano Canfora, suggèrent qu'il s'agirait en fait d'un simple crime passionnel.
La mort de Jules César constitue l'archétype de l'assassinat politique d'un tyran par un complot "démocratique". Les comploteurs disposent avec Marcus Junius Brutus du chef symbolique idéal : il porte le nom mythique de Brutus qui chassa Tarquin le Superbe, le dernier roi de Rome. Neveu et admirateur de Caton, Brutus, souvent tenu pour stoïcien mais en réalité plus proche de l'Académie pouvait de surcroît trouver dans ses convictions philosophiques des raisons d'agir contre un "tyran". Il a épousé Porcia, fille de Caton et veuve de Bibulus, et par conséquent il est l’héritier moral des derniers républicains. Présenter Brutus comme l’inspirateur du complot contre César permit donc de fédérer d’autres opposants.
Le complot n’atteignit cependant pas ses objectifs. Le consul Marc Antoine avait été épargné, à la demande de Brutus. En revanche, l’attentat contre César guida les prétendants à sa succession sur la conduite à tenir : ils firent symboliquement rayer la dictature des magistratures romaines, et la remplacèrent par un triumvirat quinquennal. La politique de clémence avait montré ses risques, les triumvirs commencèrent une vague de proscriptions sanglantes suivie par 14 ans de guerre civile, contre les assassins de César, contre Sextus Pompée, puis entre triumvirs. Octave finit par l’emporter en 31 av. J.-C., et devint Auguste, maître unique et absolu de l’Empire.
Même si ce type de complot contre un tyran est spectaculaire par sa portée, on le retrouve bien moins fréquemment au cours de l'histoire que les assassinats d'opposants gênants ou les meurtres lors de querelles de succession comme ceux pratiqués sous l'Empire Romain (Caligula et ses nombreuses victimes, Britannicus, Domitien, Commode, Caracalla, les martyrs, etc) ou celui de Jeanne Ire de Naples en 1382 (elle même soupçonnée d'avoir fait assassiner son mari au début de son règne pour ne pas avoir à le couronner roi de Naples). On ne recommencera véritablement à observer des assassinats idéologiques qu'après la Réforme avec les guerres de religions. Ainsi Henri III de France et Henri IV de France sont assassinés par des fanatiques religieux.
Avec les lumières et l'époque moderne, puis la naissance des idéologies, l'assassinat politique retrouvera une certaine jeunesse. La mort de Marat en est une illustration.
du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale
On assiste à partir de cette époque à une démocratisation de l'assassinat politique avec des nihilistes puis des anarchistes en Russie. Bakounine et Netchaïev ouvriront la voie aux anarchistes et aux opposants aux "tyrans" (Alexandre II, finalement tué en 1881 lors de la sixième tentative et Napoléon III) ainsi qu'à Gaetano Bresci qui tua Umberto 1er en 1900, Sante Geronimo Caserio qui poignarda Sadi Carnot en 1894 ou Michele Angiolillo qui abattit Antonio Cánovas del Castillo. De même, bien qu'au nom d'un idéal radicalement différent, un sympathisant sudiste, Booth, assassina Abraham Lincoln par opposition à sa proposition d'accorder le droit de vote aux Noirs. Furieux à cette seule idée, Booth change le plan d'enlèvement qu'il préparait pour un assassinat et écrivit : « C'est le dernier discours qu'il fera. »
Au début du vingtième siècle, l'attentat politique commis par des gens du peuple, jusque là typique des anarchistes ou apparentés , devient une pratique des milieux nationalistes, non plus pour se débarrasser d'un tyran, mais dans un but patriotique et belliciste. Ainsi, Jean Jaurès et l'archiduc François Ferdinand seront tués en 1914 par des nationalistes, déclenchant la Première Guerre mondiale. Malgré leurs conséquences catastrophiques, les assassinats nationalistes (basculant petit à petit vers le fascisme et le nazisme) se poursuivront après la guerre contre des juifs et des hommes politiques de gauche, en Allemagne (Matthias Erzberger, Walther Rathenau), en Italie (Giacomo Matteotti, Carlo et Nello Rosselli) et ailleurs.
La réalité des assassinats politiques aujourd'hui
De nos jours, et ce depuis des décennies, les assassinats politiques ont lieu souvent sur ordre, avec la complicité ou l’assentiment des autorités ou sous l’autorité d’une entité politique. Ils sont généralement mis dans la même catégorie que les exécutions extrajudiciaires et sont considérés comme une violation des droits humains.
Certains assassinats ont pu avoir des conséquences politiques très importantes dans l'histoire récente, comme celui de Juvénal Habyarimana qui conduisit au génocide au Rwanda en 1994.
Dans certains pays, l'assassinat politique semble être devenue une pratique courante à l'encontre des opposants même si le caractère politique est souvent difficile à prouver. La Russie en est un exemple avec un ciblage visible sur les journalistes .
Des soupçons d'assassinat politique impliquant une partie des autorités françaises existent également dans le cas de Jean-Pascal Couraud.
Wikipedia
William McKinley
William McKinley, né en 1843 et mort en 1901, est le vingt-cinquième président des États-Unis d'Amérique. Il est élu pour un premier mandat de 1897 à 1901 et est assassiné au début de son second mandat en 1901.
Les États-Unis ont terminé leur expansion sur le continent Nord-américain. McKinley entame la conquête de nouveaux horizons dans les Caraïbes et l'Océan Pacifique au détriment de l’empire colonial espagnol. Il lance son pays dans la concurrence commerciale avec les pays d’Europe sur les marchés asiatiques, en Chine en particulier.
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Biographie
William McKinley Junior naît le 29 janvier 1843 à Niles dans l'État de l'Ohio. Il est le septième des huit enfants de William McKinley et Nancy Allison. Ses parents sont d'origine écossaise et son père possède un atelier de fonderie. Il fréquente l'école publique, la Poland Academy et l'Allegheny College. Après son diplôme, il devient enseignant. Il s'engage comme simple soldat dans l'armée de l'Union dès le début de la Guerre de Sécession en 1861. Il est démobilisé en 1865 avec le grade de capitaine. Pendant la guerre, il a servi sous les ordres de Rutherford Hayes, le futur président, qui est resté son ami.
Après la guerre, il étudie le droit. En 1867, il ouvre un bureau d'avocat à Canton (Ohio) et est élu procureur de son comté de 1869 à 1871. Il était franc-maçon.
Carrière politique
William McKinley est le candidat du Parti républicain aux élections législatives en Ohio en 1877. Il est élu de 1877 à 1891 avant de devenir gouverneur de l'Ohio jusqu'en 1896.
wikipedia
L'assassinat politique est l'action de tuer une personnalité politique ciblée. Il s'agit d'un concept politique remontant à l'Antiquité. Cette façon de se débarrasser d'un adversaire politique se distingue de l'exécution par son caractère extrajudiciaire, illégal. Elle se distingue d'un meurtre ordinaire par les enjeux de pouvoir et/ou idéologiques qui la caractérisent.
De l'antiquité à l'époque moderne
Un des premiers assassinats politiques connus serait celui d'Hipparque, Tyran d'Athènes en -514 dont la mort aurait permis le passage à la démocratie (voir Tyrannoctones). Néanmoins certaines sources, parmi lesquelles Thucydide selon l'interprétation de Luciano Canfora, suggèrent qu'il s'agirait en fait d'un simple crime passionnel.
La mort de Jules César constitue l'archétype de l'assassinat politique d'un tyran par un complot "démocratique". Les comploteurs disposent avec Marcus Junius Brutus du chef symbolique idéal : il porte le nom mythique de Brutus qui chassa Tarquin le Superbe, le dernier roi de Rome. Neveu et admirateur de Caton, Brutus, souvent tenu pour stoïcien mais en réalité plus proche de l'Académie pouvait de surcroît trouver dans ses convictions philosophiques des raisons d'agir contre un "tyran". Il a épousé Porcia, fille de Caton et veuve de Bibulus, et par conséquent il est l’héritier moral des derniers républicains. Présenter Brutus comme l’inspirateur du complot contre César permit donc de fédérer d’autres opposants.
Le complot n’atteignit cependant pas ses objectifs. Le consul Marc Antoine avait été épargné, à la demande de Brutus. En revanche, l’attentat contre César guida les prétendants à sa succession sur la conduite à tenir : ils firent symboliquement rayer la dictature des magistratures romaines, et la remplacèrent par un triumvirat quinquennal. La politique de clémence avait montré ses risques, les triumvirs commencèrent une vague de proscriptions sanglantes suivie par 14 ans de guerre civile, contre les assassins de César, contre Sextus Pompée, puis entre triumvirs. Octave finit par l’emporter en 31 av. J.-C., et devint Auguste, maître unique et absolu de l’Empire.
Même si ce type de complot contre un tyran est spectaculaire par sa portée, on le retrouve bien moins fréquemment au cours de l'histoire que les assassinats d'opposants gênants ou les meurtres lors de querelles de succession comme ceux pratiqués sous l'Empire Romain (Caligula et ses nombreuses victimes, Britannicus, Domitien, Commode, Caracalla, les martyrs, etc) ou celui de Jeanne Ire de Naples en 1382 (elle même soupçonnée d'avoir fait assassiner son mari au début de son règne pour ne pas avoir à le couronner roi de Naples). On ne recommencera véritablement à observer des assassinats idéologiques qu'après la Réforme avec les guerres de religions. Ainsi Henri III de France et Henri IV de France sont assassinés par des fanatiques religieux.
Avec les lumières et l'époque moderne, puis la naissance des idéologies, l'assassinat politique retrouvera une certaine jeunesse. La mort de Marat en est une illustration.
du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale
On assiste à partir de cette époque à une démocratisation de l'assassinat politique avec des nihilistes puis des anarchistes en Russie. Bakounine et Netchaïev ouvriront la voie aux anarchistes et aux opposants aux "tyrans" (Alexandre II, finalement tué en 1881 lors de la sixième tentative et Napoléon III) ainsi qu'à Gaetano Bresci qui tua Umberto 1er en 1900, Sante Geronimo Caserio qui poignarda Sadi Carnot en 1894 ou Michele Angiolillo qui abattit Antonio Cánovas del Castillo. De même, bien qu'au nom d'un idéal radicalement différent, un sympathisant sudiste, Booth, assassina Abraham Lincoln par opposition à sa proposition d'accorder le droit de vote aux Noirs. Furieux à cette seule idée, Booth change le plan d'enlèvement qu'il préparait pour un assassinat et écrivit : « C'est le dernier discours qu'il fera. »
Au début du vingtième siècle, l'attentat politique commis par des gens du peuple, jusque là typique des anarchistes ou apparentés , devient une pratique des milieux nationalistes, non plus pour se débarrasser d'un tyran, mais dans un but patriotique et belliciste. Ainsi, Jean Jaurès et l'archiduc François Ferdinand seront tués en 1914 par des nationalistes, déclenchant la Première Guerre mondiale. Malgré leurs conséquences catastrophiques, les assassinats nationalistes (basculant petit à petit vers le fascisme et le nazisme) se poursuivront après la guerre contre des juifs et des hommes politiques de gauche, en Allemagne (Matthias Erzberger, Walther Rathenau), en Italie (Giacomo Matteotti, Carlo et Nello Rosselli) et ailleurs.
La réalité des assassinats politiques aujourd'hui
De nos jours, et ce depuis des décennies, les assassinats politiques ont lieu souvent sur ordre, avec la complicité ou l’assentiment des autorités ou sous l’autorité d’une entité politique. Ils sont généralement mis dans la même catégorie que les exécutions extrajudiciaires et sont considérés comme une violation des droits humains.
Certains assassinats ont pu avoir des conséquences politiques très importantes dans l'histoire récente, comme celui de Juvénal Habyarimana qui conduisit au génocide au Rwanda en 1994.
Dans certains pays, l'assassinat politique semble être devenue une pratique courante à l'encontre des opposants même si le caractère politique est souvent difficile à prouver. La Russie en est un exemple avec un ciblage visible sur les journalistes .
Des soupçons d'assassinat politique impliquant une partie des autorités françaises existent également dans le cas de Jean-Pascal Couraud.
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William McKinley
William McKinley, né en 1843 et mort en 1901, est le vingt-cinquième président des États-Unis d'Amérique. Il est élu pour un premier mandat de 1897 à 1901 et est assassiné au début de son second mandat en 1901.
Les États-Unis ont terminé leur expansion sur le continent Nord-américain. McKinley entame la conquête de nouveaux horizons dans les Caraïbes et l'Océan Pacifique au détriment de l’empire colonial espagnol. Il lance son pays dans la concurrence commerciale avec les pays d’Europe sur les marchés asiatiques, en Chine en particulier.
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Après la guerre, il étudie le droit. En 1867, il ouvre un bureau d'avocat à Canton (Ohio) et est élu procureur de son comté de 1869 à 1871. Il était franc-maçon.
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William McKinley est le candidat du Parti républicain aux élections législatives en Ohio en 1877. Il est élu de 1877 à 1891 avant de devenir gouverneur de l'Ohio jusqu'en 1896.
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Re: Assassinat politique
Guillaume Ier d'Orange-Nassau
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Guillaume de Nassau, prince d'Orange (en néerlandais Willem van Nassouwe, prins van Oranje), prince d'Orange, comte de Nassau, dit également Guillaume d'Orange ou Guillaume le Taciturne est né le 24 avril 1533 à Dillenburg et mort au Prinsenhof de Delft le 10 juillet 1584, assassiné par Balthazar Gérard. Sa dépouille repose dans la Nieuwe Kerk de Delft.
Il fut prince d'Orange, comte de Nassau à partir de 1544,puis de Katzenelbogen, de Vianden, burgrave d'Anvers, stathouder de Hollande, de Zélande et d'Utrecht à partir de 1559.
A l'origine membre de l'entourage de Charles Quint et fidèle partisan des Habsbourg, Guillaume d'Orange est surtout connu pour avoir été l'initiateur et le chef de la révolte des Pays-Bas espagnols contre le roi d'Espagne Philippe II, fils de Charles Quint. Cette révolte, souvent appelée Guerre de Quatre-Vingts Ans conduisit à l'indépendance des Provinces-Unies.
Les avis sur le Prince sont partagés, mais, considéré par l'historien Jan Romein comme le "fondateur de la civilisation néerlandaise", honoré du titre de "Vader des Vaderlands" (Père de la Patrie), et inscrit au Canon historique des Pays-Bas, il est l'un des personnages clefs de la création de la nation néerlandaise. L'hymne national Hollandais "Het Wilhelmus" a été écrit en son honneur.
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Re: Assassinat politique
Malcolm X
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La tension entre Malik El-Shabazz et Nation of Islam ne cesse alors de croître. Le 14 février 1965, sa maison fait l'objet d'un attentat à la bombe.
Le 21 février 1965, Malcolm X prononce un discours dans le quartier de Harlem, à New York, devant un auditoire de quatre-cent personnes, dont son épouse et ses enfants. Le discours commence à peine lorsqu'une dispute éclate dans la foule, un homme en accuse un autre d'avoir les mains dans ses poches. Malcolm X, au micro, les appelle au calme lorsqu'un membre des Black Muslims s'avance vers lui avec un fusil à canon scié ; touché au ventre, Malcolm X tombe en arrière, tandis que deux autres personnes lui tirent seize fois dessus avec des revolvers. Malcolm X est emmené à l'hôpital le plus proche, mais les policiers empêchent son hospitalisation. Le temps de le transporter vers un second hôpital lui est fatal. L'identité des commanditaires reste inconnue, bien que les soupçons se portent principalement sur Nation of Islam, infiltrée par plusieurs agents du FBI lorsqu'ils ont appris l'existence d'un projet d'assassinat de Malcolm X.
Trois membres de Nation of Islam seront reconnus coupables en 1966 : Norman 3X Butler, Thomas 15X Johnson et Talmadge Hayer. L'organisation elle-même niera toute participation à l'assassinat. « Betty Shabazz [l'épouse de Malcolm X], qui est morte en 1997, a publiquement accusé Farrakhan d'un rôle dans le meurtre ». Celui-ci a admis au début 2007 : « j'ai pu être complice en paroles », tout en niant une implication directe de l'organisation. En 1994, Qubilah Shabazz, une des filles de Malcolm X est arrêtée et inculpée pour avoir payé un tueur à gage chargé de tuer Farrakhan, accusation abandonnée en 1995 . Il a également été envisagé que le FBI ait eu connaissance du projet d'assassinat et l'ait couvert, voire aidé. Cette hypothèse a été reprise par la NOI . En mourant, ses idées ne disparaissent pas avec lui. Elles furent reprises par des groupes (Black Panthers), des populations (Soweto), des pays (le Burkina Faso de Thomas Sankara) soucieux de plus d'équité et de justice sociales. Plus qu'un défenseur des droits civiques, Malcolm était un défenseur des Droits Humains, ceux que l'on se doit de défendre "par tous les moyens nécessaires". C'était un révolutionnaire qui s'inscrivait comme Ernesto "Che" Guevara (qu'il a rencontré, respecté et qualifié "du plus grand révolutionnaire qui soit"), dans la lutte contre un système impérialiste (cf discours : "Montrez moi le capitaliste, je vous montrerai le vautour"). Par sa verve et son talent oratoire mais aussi par l'action civique (campagne pour l'inscription des Afro-américains aux listes électorales), il participa grandement à l'amélioration de la condition des "Noirs d'Amérique". Conscient de l'image que ses détracteurs voulaient laisser de lui, il prédit dans son autobiographie : " après ma mort, ils feront de moi un raciste, quelqu'un de colérique qui inspire la peur... Je ne suis pas raciste. Je ne crois en aucune forme de ségrégation. Le concept du racisme m'est étranger. Je n'apprécie pas tous ces mots en "ism(e)""
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La tension entre Malik El-Shabazz et Nation of Islam ne cesse alors de croître. Le 14 février 1965, sa maison fait l'objet d'un attentat à la bombe.
Le 21 février 1965, Malcolm X prononce un discours dans le quartier de Harlem, à New York, devant un auditoire de quatre-cent personnes, dont son épouse et ses enfants. Le discours commence à peine lorsqu'une dispute éclate dans la foule, un homme en accuse un autre d'avoir les mains dans ses poches. Malcolm X, au micro, les appelle au calme lorsqu'un membre des Black Muslims s'avance vers lui avec un fusil à canon scié ; touché au ventre, Malcolm X tombe en arrière, tandis que deux autres personnes lui tirent seize fois dessus avec des revolvers. Malcolm X est emmené à l'hôpital le plus proche, mais les policiers empêchent son hospitalisation. Le temps de le transporter vers un second hôpital lui est fatal. L'identité des commanditaires reste inconnue, bien que les soupçons se portent principalement sur Nation of Islam, infiltrée par plusieurs agents du FBI lorsqu'ils ont appris l'existence d'un projet d'assassinat de Malcolm X.
Trois membres de Nation of Islam seront reconnus coupables en 1966 : Norman 3X Butler, Thomas 15X Johnson et Talmadge Hayer. L'organisation elle-même niera toute participation à l'assassinat. « Betty Shabazz [l'épouse de Malcolm X], qui est morte en 1997, a publiquement accusé Farrakhan d'un rôle dans le meurtre ». Celui-ci a admis au début 2007 : « j'ai pu être complice en paroles », tout en niant une implication directe de l'organisation. En 1994, Qubilah Shabazz, une des filles de Malcolm X est arrêtée et inculpée pour avoir payé un tueur à gage chargé de tuer Farrakhan, accusation abandonnée en 1995 . Il a également été envisagé que le FBI ait eu connaissance du projet d'assassinat et l'ait couvert, voire aidé. Cette hypothèse a été reprise par la NOI . En mourant, ses idées ne disparaissent pas avec lui. Elles furent reprises par des groupes (Black Panthers), des populations (Soweto), des pays (le Burkina Faso de Thomas Sankara) soucieux de plus d'équité et de justice sociales. Plus qu'un défenseur des droits civiques, Malcolm était un défenseur des Droits Humains, ceux que l'on se doit de défendre "par tous les moyens nécessaires". C'était un révolutionnaire qui s'inscrivait comme Ernesto "Che" Guevara (qu'il a rencontré, respecté et qualifié "du plus grand révolutionnaire qui soit"), dans la lutte contre un système impérialiste (cf discours : "Montrez moi le capitaliste, je vous montrerai le vautour"). Par sa verve et son talent oratoire mais aussi par l'action civique (campagne pour l'inscription des Afro-américains aux listes électorales), il participa grandement à l'amélioration de la condition des "Noirs d'Amérique". Conscient de l'image que ses détracteurs voulaient laisser de lui, il prédit dans son autobiographie : " après ma mort, ils feront de moi un raciste, quelqu'un de colérique qui inspire la peur... Je ne suis pas raciste. Je ne crois en aucune forme de ségrégation. Le concept du racisme m'est étranger. Je n'apprécie pas tous ces mots en "ism(e)""
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