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Message par Syfou Mar 31 Aoû - 2:23

Quelles solutions pour le conflit israélo-palestinien ?

Le 14 mai 1948, la naissance de l’Etat d’Israël fut proclamée, sur des terres depuis très longtemps habitées par des populations arabes. Elle était le fruit de la culpabilité européenne face à la Shoah et des succès politiques des mouvements sionistes. Depuis, la violence domine l’histoire de cette région.

En 2008, Israël célèbre donc ses 60 ans d’existence : 60 ans de guerres et de violences avec les pays arabes avoisinants comme avec les Palestiniens. Un long fleuve de sang et de larmes, autoalimenté par les haines réciproques. Aujourd’hui, après tant d’échecs sur le plan des négociations de paix, y-a-t-il encore un espoir pour sortir de la spirale infernale de la violence ? Peut-on dessiner des solutions pour une résolution décisive du conflit ? Que faut-il faire pour que les deux peuples vivent enfin en paix, dans deux Etats, côte à côte ? Tels sont les thèmes de notre débat, qui présente trois points de vue, trois analyses, trois regards différents et complémentaires sur de possibles solutions définitives.

Deleuze militarisé : la pensée stratégique israélienne

Pour les dirigeants de l’Institut de recherches de théorie opérationnelle (OTRI), un des nombreux think tanks participant à l’élaboration de la doctrine stratégique israélienne, les notions même d’intérieur et d’extérieur, d’espace privé et d’espace public, voire de civil et de combattants, se trouvent subverties. Ils se réclament de la pensée de Deleuze ou de l’architecte Bernard Tschumi, voire des situationnistes, pour légitimer une sécurisation toujours plus intrusive du territoire palestinien.

Abordant le conflit israélo-palestinien sous l’angle original de la stratégie militaire, Eyal Weizman, architecte de formation, apporte un point de vue très sombre sur les aspects politiques du conflit. Sa conclusion suggère en effet que, quelles que soient les intentions des parties en présence, l’armée israélienne ne renoncera pas à son objectif sécuritaire.

Source:contre-feux.com
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Personne à contacter Re: Doctrine militaire israélienne

Message par Syfou Mar 31 Aoû - 2:29

La doctrine israélienne de Paix

La doctrine ambiguë

Les lignes de démar­ca­tion entre la doc­trine israé­lienne de paix et celle de guerre se nuan­cent vague­ment dans le pro­jet israé­lien qui vise à établir, à par­tir du Moyen-Orient, un nou­vel ordre régio­nal dans le sens le plus large du « régio­nal ». Ces lignes de démar­ca­tion dis­pa­rais­sent même jusqu’à l’iden­ti­fi­ca­tion des deux doc­tri­nes. Ce qui auto­rise de par­ler d’une seule et uni­que doc­trine qui per­met, d’ailleurs, dif­fé­ren­tes appro­ches et plu­sieurs moyens d’appli­ca­tion. Doctrine poly­va­lente ? Oui et non. Oui, du fait qu’elle sert plu­sieurs fonc­tions de paix et de guerre. Non, car elle n’a qu’une seule fina­lité, celle d’établir un nou­vel ordre régio­nal fondé sur une paix condi­tion­nelle.

Comment les diri­geants israé­liens ont-ils conçu et pré­senté cette doc­trine en tant qu’ensem­ble concep­tuel et stra­té­gie d’action ?


Les prétentions des nouveaux Travaillistes

Cette qua­lité de la paix, cette paix qua­li­ta­tive pour laquelle on ne peut trop sacri­fier, est pré­sen­tée aux années qua­tre-vingt-dix, par les Travaillistes, avec les asser­tions sui­van­tes :
— a) elle est une œuvre toute neuve et sans pré­cé­dent, pro­duit ori­gi­nal des années qua­tre-vingt-dix ;
— b) elle a été conçue dans un contexte de paix en vue de pro­duire la paix ;
— c) elle a été conçue et élaborée par des hom­mes de paix en Israël, prin­ci­pa­le­ment Rabin et Pérès, tour­nés vers l’ave­nir, en rup­ture avec l’obs­cu­ran­tisme dépassé des likoud­niks ;
— d) elle mar­que un chan­ge­ment d’époque et crée des réa­li­tés irré­ver­si­bles ;
— e) elle garan­tira la sécu­rité des socié­tés de la région, à com­men­cer par la société israé­lienne.

Examinons ces asser­tions pour voir si elles sont jus­ti­fiées, c’est-à-dire si les trois pre­miè­res, qui se rap­por­tent au passé, sont his­to­ri­que­ment vraies, et si les deux der­niè­res, qui se rap­por­tent à l’ave­nir, sont fon­dées et logi­que­ment sou­te­na­bles. Pour le déter­mi­ner, un bref rap­pel his­to­ri­que s’impose.

Aux trois pre­miè­res asser­tions, je réponds par la néga­tive :
— a) la doc­trine, tant par son concept de la paix que par sa stra­té­gie d’action, n’est pas le pro­duit des années qua­tre-vingt-dix mais celui des années soixante ;
— b) elle est, à l’ori­gine, moins une doc­trine de paix que celle de guerre, à preuve son bilan
— c) elle a été conçue par les plus durs des hom­mes poli­ti­ques et mili­tai­res autant que par les autres.

Exposé historique du concept et de ses applications

Nous som­mes à la seconde moi­tié des années soixante, pré­ci­sé­ment au len­de­main de la guerre de 1967 et en 1968. Car c’est à cette époque et dans son contexte de guerre et d’expan­sion que le concept prin­ci­pal sur lequel repose cette doc­trine fut plei­ne­ment élaboré ou, plus pré­ci­sé­ment, fut adopté comme para­digme des­tiné à ins­pi­rer et à gui­der les poli­ti­ques, les démar­ches et les opé­ra­tions israé­lien­nes au Moyen-Orient. Israël venait de ter­mi­ner une guerre et d’en rem­por­ter une vic­toire éclatante. Victoire assez encou­ra­geante pour pous­ser plus loin, mais avec un chan­ge­ment radi­cal dans la doc­trine de guerre : dans le but de la guerre, son champ d’action, ses métho­des et ses moyens. La guerre des six jours fut menée contre des Etats et des armées. Désormais, Israël aura à trai­ter avec les socié­tés comme buts stra­té­gi­ques et comme champ d’action. Elle n’aura à trai­ter avec les Etats et les armées que pour les neu­tra­li­ser, les conte­nir ou conte­nir leur rôle régio­nal éventuel.

Les impli­ca­tions de ce dépla­ce­ment des buts stra­té­gi­ques et du champ d’action sont qua­li­ta­ti­ves et com­plexes. Une nou­velle machine appro­priée à la nou­velle tâche prio­ri­taire devait être ins­tal­lée. Cette machine consis­tera en une nou­velle « armée » de spé­cia­lis­tes en scien­ces humai­nes et socia­les et dans tou­tes les dis­ci­pli­nes qui se rap­por­tent à la vie des socié­tés civi­les. Les sal­les d’état-major furent modi­fiées pour obser­ver tous les sec­teurs de la vie civile et met­tre en évidence les buts à attein­dre. Les ser­vi­ces de ren­sei­gne­ment et leurs cen­tres de recher­che ce concen­trè­rent sur ces objec­tifs et pro­po­sè­rent des scé­na­rios adé­quats.

Cette nou­velle orien­ta­tion stra­té­gi­que fut confir­mée par les débats menés, à l’époque, dans les hauts cer­cles poli­ti­ques : gou­ver­ne­ment, Knesset, haut conseil des prin­ci­paux par­tis poli­ti­ques, per­son­na­li­tés influen­tes et, sur­tout, hauts cer­cles sio­nis­tes trai­tant des gran­des stra­té­gies à long terme. Ces débats conver­gè­rent sur la nou­velle préoc­cu­pa­tion prio­ri­taire, à savoir com­ment trai­ter avec les socié­tés, que ce soit pour la guerre ou pour la paix. Les lignes de démar­ca­tion entre la doc­trine de paix et celle de guerre s’effa­cè­rent.

Pourquoi ce chan­ge­ment concep­tuel et stra­té­gi­que, visant les socié­tés plu­tôt que les Etats, s’est-il pro­duit ?

En réa­lité le macro-façon­nage de la région et le micro-façon­nage de ses socié­tés ont tou­jours figuré dans les pro­jets sio­nis­tes des années dix aux années qua­rante : de Weismann à Eliaho Sasson, pour ne citer que les grands chefs de file. Leurs mémoi­res et auto­bio­gra­phies en témoi­gnent. Au début des années cin­quante, Ben Gourion en prend la charge, et son célè­bre pro­jet du démem­bre­ment et de la dés­ta­bi­li­sa­tion du Liban figu­rera tou­jours dans la stra­té­gie d’Israël aux années soixante et sera exé­cuté à par­tir de cette date.

Au len­de­main de la guerre de 1967, cette orien­ta­tion fut consa­crée en doc­trine stra­té­gi­que. Pour les israé­liens, la guerre des six jours avait mis fin à une situa­tion, consommé une expé­rience, établi de nou­vel­les réa­li­tés et, par consé­quent, néces­sité une nou­velle stra­té­gie.

Deux nou­vel­les don­nées vien­nent en tête :
— la vic­toire sur Abdel Nasser avait sanc­tionné la des­truc­tion de la force mili­taire, poli­ti­que et morale des Arabes ;
— elle avait débou­ché sur la conquête de lar­ges ter­ri­toi­res et, avec eux, sur l’annexion d’une popu­la­tion consi­dé­ra­ble.

Dès lors, le pro­jet de façon­nage per­met­tait à Israël de ser­vir ses inté­rêts stra­té­gi­ques sans abî­mer son image, et d’attein­dre ses objec­tifs à moin­dre coût.

L’idée était d’asseoir sa puis­sance régio­nale en trai­tant direc­te­ment avec les popu­la­tions des ter­ri­toi­res conquis et avec les peu­ples voi­sins dont les États n’étaient plus en mesure de recou­rir à la force. Dans cette opti­que, Israël condi­tion­nait la signa­ture de trai­tés de paix avec les États vain­cus à des clau­ses léga­li­sant et faci­li­tant son accès aux socié­tés pour les adap­ter, d’abord avec le consen­te­ment des gou­ver­ne­ments, puis avec leur coo­pé­ra­tion.

Telle fut, aux années soixante, l’ori­gine de la doc­trine de paix, élaborée à par­tir de deux prin­ci­pes : d’une part des fron­tiè­res ouver­tes (c’est-à-dire une paix condi­tion­nelle) et d’autre part une coo­pé­ra­tion (en pra­ti­que une col­la­bo­ra­tion for­cée) per­met­tant « l’adap­ta­tion » des socié­tés au Nouvel ordre régio­nal. On obser­vera que l’ouver­ture contrainte des fron­tiè­res et l’adap­ta­tion des socié­tés ont ulté­rieu­re­ment été uti­li­sées pour étendre le Nouvel ordre mon­dial.

Les années soixante-dix et qua­tre-vingt furent l’occa­sion de tes­ter cette doc­trine dans le grand labo­ra­toire régio­nal.

Sont signi­fi­ca­tifs, à ce pro­pos, les deux grands champs d’action : la Cisjordanie et le Liban. Tous les scé­na­rios évoqués au sein du cabi­net israé­lien au len­de­main de la guerre de 1967 furent appli­qués en Cisjordanie : y lais­ser le moins de Palestiniens pos­si­ble et empê­cher ceux qui y res­tent de sur­vi­vre en tant que société. Au Liban le vieux pro­jet de Ben Gourion des années cin­quante fut appli­qué pres­que à la let­tre. Il était des­tiné à ser­vir de pro­jet pilote dans la région.

Parallèlement aux « tra­vaux pra­ti­que » du labo­ra­toire qui ne se limi­tent pas, d’ailleurs, à la Cisjordanie et au Liban , la théo­ri­sa­tion se com­plète et se per­fec­tionne. Je ne cite, pour les années soixante-dix, que Golda Meier et son impres­sion­nante théo­rie “ Peace & Cooperation” et, pour les années qua­tre-vingt, que le fameux pro­jet stra­té­gi­que de l’Organisation Sioniste Mondiale à Jérusalem, visant jus­te­ment à dés­ta­bi­li­ser et démem­brer les socié­tés de la région.

Aux années qua­tre-vingt-dix, après Madrid et Oslo, Israël ne renonce à aucun de ces concepts et pra­ti­ques. Tout au contraire, elle accé­lère le pro­ces­sus de des­truc­tion en Cisjordanie, inten­si­fie ses opé­ra­tions et sophis­ti­que ses moyens. Il est à noter que la dété­rio­ra­tion de l’état des Palestiniens, connue aux dix der­niè­res années (1991-2000) dépasse, qua­li­ta­ti­ve­ment et quan­ti­ta­ti­ve­ment, ce qu’ils ont enduré en un demi-siè­cle.

Entre-temps, le plan stra­té­gi­que de dés­ta­bi­li­sa­tion et de démem­bre­ment des socié­tés de la région reste en vigueur. Même l’Egypte, sup­po­sée être pri­vi­lé­giée, n’échappe pas à ces manœu­vres (pres­sions économiques et finan­ciè­res, cam­pa­gnes diplo­ma­ti­ques et publi­ci­tai­res de dif­fa­ma­tion, dés­ta­bi­li­sa­tion sociale confes­sion­nelle, opé­ra­tions secrè­tes, etc.).
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Personne à contacter Re: Doctrine militaire israélienne

Message par Syfou Mar 31 Aoû - 2:38

Le rapport des forces : principe unique

A ce stade, une ques­tion impor­tante se pose. Pourquoi Israël, pen­dant la paix des années qua­tre-vingt-dix, tenait-il à la doc­trine de la guerre des années soixante ? Au moment où tou­tes les condi­tions posi­ti­ves en sa faveur se pré­sen­taient sur les scè­nes inter­na­tio­nale et régio­nale ; où la majo­rité des pays ara­bes, empor­tés par l’élan de la paix, se pré­ci­pi­taient sur ce che­min ; où, à la demande d’Israël, le prin­cipe de la prio­rité de sa sécu­rité sur la paix fut approuvé et sou­tenu à Charm el Cheikh ; à ce moment idéal pour faire la paix, pour­quoi Israël tenait-il à ses prin­ci­pes de guerre d’antan ?

La réponse, à notre avis, est qu’Israël tient à impo­ser la paix à ses pro­pres condi­tions (de guerre) où il ne tient compte que d’un seul et uni­que prin­cipe, celui du rap­port des for­ces. En 1967, sa vic­toire mili­taire le met­tait en posi­tion de force et sa doc­trine fut conçue pour exploi­ter cette posi­tion. Dans les années 90 il se jugeait être en meilleure posi­tion qu’au cours des années 60. La dis­pa­ri­tion de l’Union Soviétique, la mon­tée des Etats Unis comme super­puis­sance uni­que, le déve­lop­pe­ment du nou­vel ordre mon­dial et de son idéo­lo­gie favo­ra­ble, la guerre du Golfe en tant que fait et sym­bole, sa supré­ma­tie scien­ti­fi­que et tech­no­lo­gi­que... autant d’avan­ta­ges qui dépas­sent, de loin, ceux des années soixante et qui lui offrent une rai­son de plus non seu­le­ment pour tenir à sa doc­trine de guerre d’antan mais pour se consi­dé­rer en droit de l’appli­quer par la force des armes ou par l’arme de la paix.

Il est signi­fi­ca­tif, à ce pro­pos, que les deux prin­ci­paux pro­jets de paix, pré­sen­tés par Israël, aient été ren­dus publics après deux vic­toi­res mili­tai­res qui le met­taient en posi­tion de force : celle de Juin des années soixante et celle du Golfe au début des années qua­tre-vingt-dix. Dans les deux cas, les diri­geants d’Israël, gui­dés prin­ci­pa­le­ment par le même cri­tère, arri­vent à la même conclu­sion : conce­voir et conclure une paix for­cée qui per­mette de tra­duire et d’exploi­ter les réa­li­tés du rap­port des for­ces, à savoir sa puis­sance tous azi­muts et la rési­gna­tion des Arabes au plan des Etats comme à celui des socié­tés. Les diri­geants d’Israël, que ce soit pen­dant les années soixante ou les années qua­tre-vingt-dix, consi­dè­rent que les résul­tats de la guerre ‘ouvrent la voie à la paix’. M. Pérès, aux pre­miè­res pages de son livre, consi­dère que la guerre du Golfe a pré­senté une oppor­tu­nité his­to­ri­que pour conclure la paix. En 1967-68, les diri­geants d’Israël affir­ment que la Guerre des Six Jours ‘a ouvert des nou­vel­les ave­nues pour la paix’.

Toutefois, il faut dis­tin­guer entre le prin­cipe du rap­port de for­ces, sur lequel il y a quasi-consen­sus chez les diri­geants d’Israël, et les dif­fé­ren­tes concep­tions de la force qui sépa­rent ou oppo­sent les par­tis poli­ti­ques et pola­ri­sent, sou­vent, la vie poli­ti­que israé­lienne : de Bégin et Ben Gourion dans les années qua­rante et cin­quante, aux Likoudniks et aux Travaillistes dans les années qua­tre-vingt-dix. Pour les Likoudniks, la force est, prin­ci­pa­le­ment, mili­taire et maté­rielle. Elle vise à sou­met­tre les Etats. Pour les Travaillistes, elle est plus com­plexe et dif­fuse. Elle tend à régir les socié­tés. De ce point de vue, et contrai­re­ment à une opi­nion com­mune, les dimen­sions de la vio­lence sophis­ti­quées exer­cée par les Travaillistes n’ont été jamais attein­tes par la vio­lence maté­rielle clas­si­que sur laquelle comp­tent les Likoudniks, un Ménahem Bégin ou un Ariel Sharon pour attein­dre leurs objec­tifs.

Cette dis­tinc­tion entre les dif­fé­rents concepts de la force chez les Israéliens aide à expli­quer l’ambi­guïté de la doc­trine israé­lienne de la paix et à mieux com­pren­dre les dif­fé­ren­tes écoles de pen­sée poli­ti­que qui sous-ten­dent les atti­tu­des dif­fé­ren­tes, voire oppo­sées, vis-à-vis de la paix. Les Likoudniks et les tra­vaillis­tes s’enten­dent sur le prin­cipe du rap­port des for­ces et l’exploi­ta­tion de ses réa­li­tés, en l’occur­rence les avan­ta­ges d’israël. Ces avan­ta­ges sont, pour les uns, prin­ci­pa­le­ment mili­tai­res capa­bles de sou­met­tre les Etats et, pour les autres, beau­coup plus com­plexes et uni­ver­sels, des­ti­nés à régir les socié­tés de la région.

Implications alarmantes

Il n’y a pas de sécu­rité dans une paix qui pro­longe la guerre par de nou­veaux moyens

Ces éléments his­to­ri­ques et stra­té­gi­ques démen­tent les trois pre­miers argu­ments uti­li­sés par les auto­ri­tés israé­lien­nes pour pré­sen­ter leur doc­trine de la paix. Les qua­trième et cin­quième ne résis­tent pas à quel­ques cons­ta­tions qui feront office de conclu­sion.

1. La doc­trine israé­lienne de paix qui ne tient compte que du prin­cipe du rap­port des for­ces exprime la déter­mi­na­tion d’Israël à pro­fi­ter de tous ses avan­ta­ges et à exploi­ter tous les désa­van­ta­ges des autres, pour impo­ser une paix for­cée qui lui faci­lite et léga­lise l’accès aux socié­tés.

2. Israël sem­ble igno­rer le fait que le rap­port des for­ces est une varia­ble et non une cons­tante, varia­ble qui devient de plus en plus com­plexe et ambi­guë, vu la pro­li­fé­ra­tion et la bana­li­sa­tion des armes de des­truc­tion mas­sive qui ne sont plus le pri­vi­lège des seuls Etats.

3. Israël sem­ble négli­ger le fait que le rap­port des for­ces actuel concerne et engage les Etats plu­tôt que les socié­tés. Or, les Etats se rési­gnent, sou­vent, à l’accep­ter ou à le res­pec­ter. Tandis que les socié­tés sont encli­nes à le défier, sur­tout quand elles se sen­tent direc­te­ment visées par les condi­tions de la paix impo­sée.

Ces réa­li­tés tra­his­sent une myo­pie poli­ti­que et stra­té­gi­que chez les diri­geants israé­liens. Ils auraient dû être les pre­miers à décou­vrir que les stra­té­gies de sécu­rité les moins effi­ca­ces et fia­bles, au 21e siè­cle, seront cel­les qui ne se fon­dent que sur le seul rap­port des for­ces. Leur myo­pie actuelle ris­que d’être lourde de consé­quen­ces, notam­ment sécu­ri­tai­res. Je pense à la sécu­rité des socié­tés plu­tôt qu’à celle des Etats, dans une situa­tion où la supré­ma­tie mili­taire d’un Etat ne suf­fit plus à sécu­ri­ser sa société ; où les armes de des­truc­tion mas­sive pro­li­fè­rent et se bana­li­sent, échappant, par consé­quent, à la logi­que et aux réa­li­tés du rap­port de for­ces clas­si­que et aux moyens de contrôle conven­tion­nels ; où les socié­tés des par­ties désa­van­ta­gées, se sen­tant humi­liées et mena­cées par les condi­tions de la paix for­cée, se révol­te­ront moins contre leurs gou­ver­ne­ments, jugés inca­pa­bles de les pro­té­ger, que contre leur agres­seur, et pré­ci­sé­ment en son point le plus exposé et vul­né­ra­ble, à savoir sa société civile.

On a sou­vent iden­ti­fié la paix avec la sécu­rité.

Paradoxalement, la doc­trine israé­lienne de paix com­pro­met­tra dan­ge­reu­se­ment, à notre avis, toute sécu­rité, mon­diale, régio­nale et indi­vi­duelle en ce qui concerne les socié­tés, notam­ment la société israé­lienne. Les socié­tés civi­les ris­quent de payer de leur sécu­rité pour l’arro­gance de leurs Etats. Or ces Etats, en l’occur­rence l’Etat d’Israël, nous sem­blent tota­le­ment absor­bés par leurs pro­jets de domi­na­tion au point de faire abs­trac­tion de leur res­pon­sa­bi­lité vis-à-vis de leurs pro­pres popu­la­tions.

Il se révèle néces­saire et impé­ra­tif, vu cette situa­tion alar­mante, de se livrer à une réflexion sérieuse sur le contenu de cette paix et sur ses éventuelles consé­quen­ces désas­treu­ses plu­tôt que de se consa­crer au pro­ces­sus de paix lui-même et à ses chan­ces de réus­sir à tout prix.

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Personne à contacter Re: Doctrine militaire israélienne

Message par Syfou Mar 31 Aoû - 2:41

La doctrine israélienne de Paix
Document : stratégies d’Israël dans les années 80


Un arti­cle de la revue Kivounim (Orientation), publié par l’« Organisation sio­niste mon­diale » à Jérusalem (n°14, février 1982), expose une « stra­té­gie pour Israël dans les années qua­tre-vingt ». Nous repro­dui­sons les pas­sa­ges les plus signi­fi­ca­tifs de cet arti­cle.

« La reconquête du Sinaï, avec ses res­sour­ces actuel­les, est un objec­tif prio­ri­taire que les accords de Camp David et les accords de paix empê­chaient jusqu’ici d’attein­dre... Privés de pétrole et des reve­nus qui en décou­lent, condam­nés à d’énormes dépen­ses en ce domaine, il nous faut impé­ra­ti­ve­ment agir pour retrou­ver la situa­tion qui pré­va­lait dans le Sinai avant la visite de Sadate et le mal­heu­reux accord signé avec lui en 1979.

La situa­tion économique de l’Egypte, la nature de son régime, et sa poli­ti­que Pan-arabe, vont débou­cher sur une conjonc­ture telle qu’Israël devra inter­ve­nir... L’Egypte, du fait de ses conflits inter­nes, ne repré­sente plus pour nous un pro­blème stra­té­gi­que, et il serait pos­si­ble, en moins de 24 heu­res, de la faire reve­nir à l’état où elle se trou­vait après la guerre de juin 1967.

Le mythe de l’Egypte “lea­der du monde arabe” est bien mort et, face à Israël et au reste du monde arabe, elle a perdu 50% de sa puis­sance. A court terme, elle pourra tirer avan­tage de la res­ti­tu­tion du Sinai, mais cela ne chan­gera pas fon­da­men­ta­le­ment le rap­port de force. En tant que corps cen­tra­lisé, l’Egypte est déjà un cada­vre, sur­tout si l’on tient compte de l’affron­te­ment de plus en plus dur entre musul­mans et chré­tiens. Sa divi­sion en pro­vin­ces géo­gra­phi­ques dis­tinc­tes doit être notre objec­tif poli­ti­que pour les années 1990, sur le front occi­den­tal.

Une fois l’Egypte ainsi dis­lo­quée et pri­vée de pou­voir cen­tral, des pays comme la Libye, le Soudan, et d’autres plus éloignés, connaî­tront la même dis­so­lu­tion. La for­ma­tion d’un Etat Copte en Haute-Egypte, et celle de peti­tes enti­tés régio­na­les de fai­ble impor­tance, est la clef d’un déve­lop­pe­ment his­to­ri­que actuel­le­ment retardé par l’accord de paix, mais iné­luc­ta­ble à long terme.

En dépit des appa­ren­ces, le front Ouest pré­sente moins de pro­blè­mes que celui de l’Est. La par­ti­tion du Liban en cinq pro­vin­ces pré­fi­gure ce qui se pas­sera dans l’ensem­ble du monde arabe. L’éclatement de la Syrie et de l’Irak en régions déter­mi­nées sur la base de cri­tè­res eth­ni­ques ou reli­gieux, doit être , à long terme, un but prio­ri­taire pour Israël , la pre­mière étape étant la des­truc­tion de la puis­sance mili­taire de ces Etats.

Les struc­tu­res eth­ni­ques de la Syrie l’expo­sent à un déman­tè­le­ment qui pour­rait abou­tir à la créa­tion d’un Etat chiite le long de la côte, d’un Etat sun­nite dans la région d’Alep, d’un autre à Damas, et d’une entité druze qui pour­rait sou­hai­ter cons­ti­tuer son pro­pre Etat -peut-être sur notre Golan-en tout cas avec l’Houran et le Nord de la Jordanie... un tel Etat serait, à long terme, une garan­tie de paix et de sécu­rité pour la région. C’est un objec­tif qui est déjà à notre por­tée.

Riche en pétrole, et en proie à des lut­tes intes­ti­nes, l’Irak est dans la ligne de mire israé­lienne. Sa dis­so­lu­tion serait, pour nous, plus impor­tante que celle de la Syrie, car c’est lui qui repré­sente, à court terme, la plus sérieuse menace pour Israël. Une guerre syro-ira­kienne favo­ri­se­rait son effon­dre­ment de l’inté­rieur, avant qu’il ne soit en mesure de se lan­cer dans un conflit d’enver­gure contre nous. Toute forme de confron­ta­tions inter-arabe nous sera utile et hâtera l’heure de cet éclatement... Il est pos­si­ble que la guerre actuelle contre l’Iran pré­ci­pite ce phé­no­mène de pola­ri­sa­tion.

La Péninsule ara­bi­que tout entière est vouée à une dis­so­lu­tion du même genre, sous des pres­sions inter­nes. C’est le cas en par­ti­cu­lier de l’Arabie Séoudite : l’aggra­va­tion des conflits inté­rieurs et la chute du régime sont dans la logi­que de ses struc­tu­res poli­ti­ques actuel­les. »

La Jordanie est un objec­tif stra­té­gi­que dans l’immé­diat. A long terme, elle ne cons­ti­tuera plus une menace pour nous après sa dis­so­lu­tion, la fin du règne de Hussein, et le trans­fert du pou­voir aux mains de la majo­rité pales­ti­nienne.

C’est à quoi doit ten­dre la poli­ti­que israé­lienne. Ce chan­ge­ment signi­fiera la solu­tion du pro­blème de la rive occi­den­tale, à forte den­sité de popu­la­tion arabe. L’émigration de ces Arabes à l’Est—dans des condi­tions paci­fi­ques ou à la suite d’une guer­re—et le gel de leur crois­sance économique et démo­gra­phi­que, sont les garan­ties des trans­for­ma­tions à venir. Nous devons tout faire pour hâter ce pro­ces­sus.

Il faut reje­ter le plan d’auto­no­mie, et tout autre qui impli­que­rait un com­pro­mis ou une par­ti­ci­pa­tion des ter­ri­toi­res, et ferait obs­ta­cle à la sépa­ra­tion des deux nations : condi­tions indis­pen­sa­bles d’une véri­ta­ble coexis­tence paci­fi­que.

Les Arabes israé­liens doi­vent com­pren­dre qu’ils ne pour­ront avoir de patrie qu’en Jordanie... et ne connaî­tront de sécu­rité qu’en reconnais­sant la sou­ve­rai­neté juive entre la mer et le Jourdain... Il n’est plus pos­si­ble, en cette entrée dans l’ère nucléaire, d’accep­ter que les trois quarts de la popu­la­tion juive se trou­vent concen­trée sur un lit­to­ral sur­peu­plé et natu­rel­le­ment exposé ; la dis­per­sion de cette popu­la­tion est un impé­ra­tif majeur de notre poli­ti­que inté­rieure. La Judée, la Samarie, et la Galilée, sont les seu­les garan­ties de notre sur­vie natio­nale. Si nous ne deve­nons pas majo­ri­tai­res dans les régions mon­ta­gneu­ses, nous ris­quons de connaî­tre le sort des Croisés, qui ont perdu ce pays.

Rééquilibrer la région sur le plan démo­gra­phi­que, stra­té­gi­que et économique, doit être notre prin­ci­pale ambi­tion ; ceci com­porte le contrôle des res­sour­ces en eau de la région qui va de BeerSheba à la Haute-Galilée et qui est pra­ti­que­ment vide de juifs aujourd’hui. »

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Message par Syfou Mar 23 Nov - 0:23

Prochaine guerre : Tel Aviv front de bataille

Depuis l’échec israélien cuisant durant la guerre 2006, les stratèges militaires israéliens abondent dans leurs analyses sur les scénarios de la guerre prochaine. Pour la première fois depuis le déclenchement du conflit arabo-israélien, les scénarios les plus dramatiques sont évoqués, voire prévus, à tous lesniveaux.

En quittant son poste à la tête du services des renseignements militaires israéliens, le général Amos Yadlin a tenu à réitérer sa conviction que durant la guerre prochaine, c’est Tel Aviv qui sera le front de la bataille. Partageant l’avis du président du projet des missiles Hetz, l’ingénieur Auzi Robin qui a prévu il y a quatre jours que Tel Aviv fera l’objet d’un bombardement intensif qui parviendra à y paralyser la vie.

Se Voulant rassurant devant le cabinet ministériel israélien, Yadlin a tenu à signaler que « la force dissuasive israélienne est excellente », non sans relativiser : « l’accalmie actuelle ne devrait tromper personne ; c’est le contraire qui est vrai : nos ennemis sont en train d’amplifier leur force et de s’armer ».

Selon Yadlin, la menace essentielle pour Israël provient aujourd’hui l’Iran, « non seulement à cause de son programme nucléaire ». « L’Iran est en train d’étendre des bras de pieuvre, pour soutenir tous ceux qui sont hostiles à Israël », a-t-il signifié, assurant que « le conflit porte atteinte à l’existence même d’Israël ».

Le chef des renseignements militaires sortants qui a servi à ce poste durant cinq années devra être remplacé ce lundi par le colonel Aviv Kokhabi. Celui-ci est licencié en philosophie à l’Université hébraïque de Tel Aviv. Il a obtenu un magistère en administration générale de l’Université de Harvard en Grande Bretagne, et un autre de l’université John Hopkins aux États-Unis.

Le mois dernier, Yadlin avait mis en garde les membres de la Commission des affaires étrangères et de la sécurité de la Knesset israélienne que « la prochaine guerre se fera sur plusieurs fronts, deux et plus, sera plus intensive, plus élargie, et fera beaucoup plus de victimes ».

Même son de cloche de la part Robin, qui a précisé devant un congrès organisé à Jérusalem AlQuds occupée sur l’espace et l’atmosphère que « l’objectif de l’ennemi la guerre prochaine sera la société israélienne et non pas l’armée israélienne ». Signalant que cet ennemi tentera de se consacrer en tant que « force aérienne supérieure, sans recours aux avions », et ce en utilisant des missiles très précis, et dont la marge d’erreur est de 200 mètres seulement. « 13 milles missiles sont actuellement braqués sur la majeure partie des régions habitées en Israël, d’Akka jusqu’au Néguev. 1500 d’entre eux le sont vers Tel Aviv. Chacun d’entre eux transportant 1400 tonnes d’explosifs », a-t-il ajouté.

Comme exemple, il a expliqué les effets du lancement d’une dizaine de missiles M600 sur le siège du ministère de la défense à Tel Aviv, et son entourage à 500 mètres de diamètre : « Ils pourront brouiller la capacité militaire d’Israël, causeront des dommages considérables et tueront beaucoup de civils », a prévu Robin.

Selon lui, la riposte israélienne devrait plus se concentrer sur les opérations offensives, plus que les défensives. Et de s’attendre à un changement de la doctrine militaire de l’entité sioniste.

Cet ingénieur israélien qui s’est consacré à étudier le développement de la force militaire de la Syrie et du Hezbollah a invité les responsables israéliens à analyser les discours du secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, rappelant ses menaces de détruire des bâtiments à Tel Aviv, contre un bâtiment bombardé dans la Banlieue sud.

« Aujourd’hui, le Hezbollah édifie ses capacités. Ce qui met en danger nos ports, nos stations électriques, nos centres de commandements civils et militaires », a-t-il appréhendé, estimant qu’il faut les prendre au sérieux, et à la lettre.

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