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Service du renseignement de l'armée dans le monde

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Sujet unique Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Sphinx Dim 23 Aoû - 16:33


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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Sphinx Mer 28 Oct - 23:08

Quand le Gladio fut découvert dans les États européens… Les armées secrètes de l’OTAN (II)

Nous poursuivons la publication par épisodes de l’ouvrage de référence sur les réseaux stay-behind de l’OTAN. Dans ce second chapitre, l’historien suisse Danièle Ganser retrace les découvertes en cascades qui révélèrent l’existence de cette organisation clandestine dans toute l’Europe de l’Ouest et au-delà et le silence qui recouvrit immédiatement ce scandale. La question posée alors par le Parlement européen était de savoir si les institutions démocratiques n’étaient qu’une façade derrière laquelle les Anglo-Saxons manipulaient les peuples d’Europe occidentale depuis un demi-siècle. Cette question reste toujours ouverte.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Fin 1990, le scandale Gladio éclate alors que le président français,
François Mitterrand, prépare son opinion publique à l’entrée en guerre aux côtés
des États-Unis en Irak. Il confie à son ministre de la Défense,
Jean-Pierre Chevènement


Les journalistes étrangers réunis au club de la presse de Rome à l’été 1990 se plaignaient de la frilosité de leurs rédactions vis-à-vis de la délicate affaire Gladio et de sa dimension internationale. En effet, il faut rappeler le contexte délicat dans lequel survinrent les révélations du Premier ministre italien Giulio Andreotti devant le Sénat le 3 août sur l’existence d’une armée secrète stay-behind créée par l’OTAN dans toute l’Europe de l’Ouest. L’édifiante allocution eut lieu le lendemain du 2 août 1990, jour de l’invasion du Koweit par le dictateur irakien Saddam Hussein. À Paris, Londres et Washington, rédacteurs en chef et conseillers militaires craignaient que ce scandale n’entache sérieusement l’image de nombreuses démocraties occidentales et surtout perturbe les préparatifs de la guerre du Golfe. Le 2 août à New York, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, « effrayés par l’invasion du Koweït », avaient, avec l’assentiment de la Chine et de la Russie, fait adopter par le Conseil de Sécurité des Nations Unies la résolution 660, ordonnant « le retrait immédiat et inconditionnel de toutes les forces irakiennes des positions occupées au 1er août 1990 ».
En Occident et dans le monde entier, les médias étaient alors focalisés sur « la crise du Golfe » et relataient comment les USA, sous la présidence de George Bush senior, avaient engagé la plus grande opération militaire depuis la Seconde Guerre mondiale à la tête d’une coalition de pays rassemblant notamment l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie et les Pays-Bas pour libérer le Koweït de l’occupation irakienne, au cours d’une opération baptisée « Tempête du Désert », en janvier et février 1991 [1]. Ainsi, les grands networks eurent simultanément deux étranges histoires à livrer au public : une guerre propre dans le golfe Persique et le scandale Gladio en Europe, qu’ils choisirent finalement d’étouffer [2].


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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Sphinx Mer 28 Oct - 23:10

Suite aux révélations du Premier ministre italien Giulio Andreotti, le scandale franchit les frontières de l’Italie quand, le 30 octobre, l’ancien Premier ministre socialiste de la Grèce Andreas Papandreou confirma dans le quotidien grec Ta Nea qu’il avait découvert, en 1984, une structure secrète de l’OTAN très similaire au Gladio italien dont il avait alors aussitôt ordonné le démantèlement. Des voix s’élevèrent pour réclamer une enquête parlementaire sur l’armée secrète et son rôle supposé dans le putsch des colonels de 1967 mais le gouvernement conservateur de l’époque ne donna pas suite. Le ministre de la Défense Varvitsiotis expliqua qu’un ancien attaché militaire grec à Washington qui avait travaillé pour l’OTAN examinerait les accusations mais annonça d’office : « Le gouvernement n’a rien à craindre » [3].
De Grèce, le scandale gagna ensuite l’Allemagne où, le 5 novembre, un parlementaire vert, Manfred Such, ayant pris connaissance de l’affaire dans le quotidien allemand TAZ, somma solennellement le gouvernement d’Helmut Kohl de s’exprimer sur l’existence soupçonnée de structures de type Gladio en Allemagne. Tandis qu’au ministère de la Défense allemand, on réfléchissait à la manière dont il convenait de traiter cette requête, la chaîne de télévision privée RTL provoqua l’indignation publique en révélant, au cours d’un reportage spécial consacré à Gladio, que d’anciens membres de la Waffen SS d’Hitler avaient fait partie de la branche allemande du réseau et que, dans de nombreux autres pays, des partisans de l’extrême droite avaient été enrôlés dans l’armée secrète anticommuniste.
La tension monta encore d’un cran lorsque le porte-parole du gouvernement allemand Hans Klein tenta d’expliquer, de manière confuse, que « le Gladio allemand n’était pas, comme on a pu le prétendre, un commando secret ou une unité de guérilla », et ajouta qu’il ne pouvait évoquer les détails à cause du secret-défense [4]. Les déclarations de Klein provoquèrent un tollé parmi les socio-démocrates et les verts de l’opposition qui y virent un tremplin à l’approche des élections fédérales. Le parlementaire Hermann Scheer, le spécialiste des questions de Défense du SPD, le parti social-démocrate allemand, compara ce mystérieux réseau à une sorte de « Ku Klux Klan », davantage voué à mener des opérations clandestines contre la population et l’opposition qu’à lutter contre une improbable invasion soviétique. Scheer insistait sur l’urgence de diligenter une enquête sur Gladio « avant qu’on puisse faire disparaître les preuves » [5]. « Cette affaire est du ressort du procureur général (Generalbundesanwalt) », expliqua Scheer, « car l’existence d’une organisation militaire secrète en dehors de tout contrôle gouvernemental ou parlementaire est totalement contraire à la loi fondamentale et relève, à ce titre, de la justice pénale » [6].


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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Sphinx Mer 28 Oct - 23:12

Le parlementaire social-démocrate Wilfried Penner, membre de la Commission parlementaire de contrôle (PKK) des services secrets allemands, précisa bien qu’il n’avait jamais entendu parler du réseau secret de l’OTAN ni « de ses ramifications mafieuses », et que « cette affaire devait être traitée publiquement, aux yeux de tous » [7]. Burkhard Hirsch, responsable des services secrets au sein du gouvernement et membre de la PKK, se déclara lui aussi « extrêmement inquiet » car « si quelque chose peut rester secret aussi longtemps, croyez-en ma longue expérience, ça cache forcément quelque chose de pourri » [8]. Cependant les voix s’élevant parmi les rangs du SPD pour réclamer une enquête officielle se turent rapidement quand le gouvernement chrétien-démocrate révéla que les ministres socio-démocrates eux aussi, durant leurs années au pouvoir, avaient couvert le secret. C’est pour cette raison que, en dépit des protestations émises par le parti des verts, l’affaire fut réglée à huis clos.
En Belgique, le soir du 7 novembre, le ministre de la Défense socialiste Guy Coëme confirma à une population effrayée qu’une armée secrète liée à l’OTAN avait aussi existé en Belgique. En faisant implicitement allusion aux tueries du Brabant —dans les années 1980, de mystérieux hommes vêtus de noir avaient ouvert le feu sur les clients de supermarchés, faisant de nombreux morts— le ministre ajouta : « Je veux maintenant découvrir s’il existe un lien entre les activités de ce réseau secret et la vague de crimes qui a ensanglanté notre pays durant ces dernières années » [9]. Affrontant les flashes de la presse, le Premier ministre belge Wilfried Martens, visiblement très préoccupé, déclara : « Je suis Premier ministre depuis maintenant 11 ans mais j’ai toujours ignoré l’existence d’un tel réseau dans notre pays ». Les journalistes relevèrent que le Premier ministre, « d’ordinaire si à l’aise en toutes circonstances », semblait cette fois « tout sauf détendu » [10]. Sur quoi, le Parlement belge décida de former une commission spéciale chargée d’enquêter sur le réseau stay-behind de Belgique. Après avoir obtenu le démantèlement du réseau un an plus tard, celle-ci présenta un précieux rapport public de pas moins de 250 pages [11].
Les parlementaires belges parvinrent à découvrir que l’armée clandestine de l’OTAN était toujours active. Ils apprirent que l’ACC, composé des généraux commandant les armées stay-behind de nombreux pays d’Europe occidentale, s’était réuni dans le plus grand secret à son quartier général bruxellois, les 23 et 24 octobre 1990. Ce conseil s’était tenu sous la présidence du général Raymond Van Calster, chef du Service général de Renseignement (SGR), les services secrets militaires belges. Van Calster entra dans une colère noire lorsque des journalistes parvinrent à remonter jusqu’à lui et le harcelèrent au téléphone. Il mentit une première fois à la presse en niant catégoriquement, le 9 novembre, avoir présidé la réunion internationale de l’ACC et en prétendant que Gladio était une affaire strictement italienne. Plus tard, il admit qu’un réseau secret avait effectivement été bâti en Belgique après la Seconde Guerre mondiale « afin de récolter des renseignements dans l’hypothèse d’une invasion soviétique » [12]. Tout en démentant énergiquement tout « lien direct avec l’OTAN », il refusa d’entrer dans les détails, mais affirma solennellement : « Nous n’avons rien à cacher » [13].


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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Sphinx Mer 28 Oct - 23:13

En France, le gouvernement du Président socialiste François Mitterrand tenta de minimiser l’affaire en faisant annoncer par un représentant quasi-inconnu que l’armée secrète « était dissoute de longue date [dans notre pays] » [14]. En outre, le général Constantin Melnik, chef des services secrets français entre 1959 et 1962, répandit dans le plus grand quotidien du pays la rumeur selon laquelle le Gladio français avait « probablement été démantelé sitôt après la mort de Staline en 1953 et ne devait plus exister sous la présidence de de Gaulle [c’est-à-dire après 1958] » [15]. La presse française se rangea derrière le gouvernement, alors en pleins préparatifs pour la guerre du Golfe, et se garda de poser des questions trop délicates, c’est ainsi qu’une « affaire qui faisait la une de tous les quotidiens d’Europe n’eut droit qu’à un entrefilet dans les journaux parisiens » [16].
Le Premier ministre italien Andreotti démonta implacablement le mensonge français en déclarant avec amusement le 10 novembre 1990 que la France avait également participé à la toute dernière réunion du commandement de Gladio, l’ACC, en Belgique le 23 octobre 1990. Suite à cela, le ministre de la Défense Jean-Pierre Chevènement, quelque peu embarrassé, tenta de limiter les dégâts en arguant que l’armée secrète française était demeurée totalement passive : « D’après les informations dont je dispose, elle n’a jamais eu d’autre fonction que de rester en sommeil et d’assurer un rôle de liaison ». Répondant à un journaliste de radio qui lui demandait si la France connaîtrait la même tourmente politique que l’Italie ou la Belgique, le ministre se livra à quelques spéculations sur les activités terroristes ou autres de l’armée secrète avant de répondre calmement : « Je ne pense pas ». [17] La presse remarqua que le gouvernement faisait tout son possible pour éviter que la population voie en Gladio une « abomination nationale »


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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Sphinx Mer 28 Oct - 23:14

[18].
En Grande-Bretagne, plusieurs porte-parole du ministère de la Défense se relayaient jour après jour pour répondre invariablement à la presse véhémente : « Je regrette, mais nous n’évoquons jamais les questions de sécurité » ou « Il s’agit d’une question relevant de la sécurité. Nous ne l’aborderons donc pas » ou encore « Nous ne nous laisserons pas entraîner sur le terrain de la Sécurité nationale » [19]. Tandis que les journaux continuaient jour après jour de titrer sur l’affaire Gladio, le ministre de la Défense britannique Tom King se hasarda à traiter l’affaire, pourtant si inquiétante, avec désinvolture : « Je ne sais trop après quelle chimère vous courez. Ça a l’air terriblement passionnant, mais j’ai peur d’être totalement ignorant en la matière. J’en sais beaucoup plus sur le Golfe » [20]. Dans le contexte des préparatifs de l’Opération Tempête du Désert et de la guerre contre l’Irak, le Parlement britannique ne vit pas d’urgence à la création d’une commission ou à l’ouverture d’un débat parlementaire et préféra se ranger derrière le gouvernement du Premier ministre John Major. À l’été 1992, aucune version officielle n’avait encore été fournie au sujet de Gladio, au grand dam de journalistes comme Hugh O’Shaughnessy : « Le silence de Whitehall [21] et l’absence quasi-totale de curiosité dont ont fait preuve les parlementaires sur une affaire dans laquelle la Grande-Bretagne est si profondément impliquée sont extraordinaires » [22].
Aux Pays-Bas, le Premier ministre Ruud Lubbers, en fonction depuis 1982, décida de réagir à ce délicat problème en adressant une lettre au Parlement le 13 novembre, dans laquelle il confirmait l’existence dans le pays d’une armée secrète similaire en soulignant que « cette organisation n’avait jamais été sous le contrôle de l’OTAN » [23]. Puis, Lubbers et le ministre de la Défense des Pays-Bas Relus Ter Beek informèrent à huis clos le Comité responsable du renseignement et de la sécurité au Parlement des détails sensibles relatifs au Gladio néerlandais. « Les chefs de gouvernements et ministres de la Défense successifs ont toujours jugé préférable ne pas mettre dans la confidence les autres membres de leur cabinet ou le Parlement », déclara Lubbers devant la représentation nationale, en ajoutant qu’il était fier qu’une trentaine de ministres aient su garder le secret. Tandis que des parlementaires dénonçaient le danger inhérent à l’existence d’une armée secrète inconnue du Parlement et de l’immense majorité des citoyens, il fut décidé que le réseau secret ne ferait l’objet ni d’une enquête parlementaire ni d’un rapport public. « Le problème n’est pas tant qu’une telle chose ait pu ou puisse exister encore aujourd’hui », déclara Hans Dijkstal de l’opposition libérale, « mais plutôt que le Parlement n’en ait rien su avant hier soir » [24].


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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Sphinx Mer 28 Oct - 23:16

Au Luxembourg voisin, le Premier ministre Jacques Santer se présenta devant le Parlement le 14 novembre 1990 et confirma qu’une armée secrète créée à l’initiative de l’OTAN avait également existé dans ce pays. « Les activités de ces personnes se limitaient, et il en fut ainsi dès l’origine, à s’entraîner en vue de leurs mission, c’est-à-dire à apprendre à réagir individuellement dans un environnement hostile ou à coordonner les efforts avec les pays alliés », insista Santer [25]. La requête de Jean Huss, un représentant du parti vert alternatif qui demandait en premier lieu l’ouverture d’un débat au Parlement sur cette question, avant la convocation d’une commission d’enquête parlementaire, fut rejetée à la majorité des voix.
Quand la presse internationale relata qu’« au Portugal, une radio de Lisbonne a rapporté que des cellules du réseau associé à l’Opération Gladio avaient servi pendant les années cinquante à défendre la dictature de droite de Salazar », le gouvernement en place répondit par un démenti formel [26]. Le ministre de la Défense portugais Fernando Nogueira déclara le 16 novembre 1990 n’avoir jamais eu connaissance de la présence d’un réseau Gladio de quelque nature que ce soit au Portugal et prétendit que l’on ne disposait au ministère de la Défense et au Commandement des Forces armées « d’aucune information concernant l’existence ou les activités d’une “structure Gladio” au Portugal » [27]. Un général à la retraite démentit la version du gouvernement et confirma dans la presse, sous couvert de l’anonymat, qu’une armée secrète parallèle existait aussi au Portugal « dépendant du ministère de la Défense, du ministère de l’Intérieur et du ministère des Affaires coloniales » [28]. Dans l’Espagne voisine, qui, comme le Portugal, avait vécu pendant la majeure partie de la guerre froide sous le joug d’une dictature de droite qui réprimait l’opposition politique par la terreur et la torture, Alberto Oliart, ministre de la Défense au début des années 1980, qualifia de « puéril » le fait de se demander si l’Espagne franquiste avait elle aussi abrité une armée secrète extrême droite étant donné qu’« ici, Gladio était le gouvernement même » [29].
Au Danemark, le ministre de la Défense Knud Engaard, contraint par la pression publique, s’adressa au Parlement, le Folketing, le 21 novembre, pour démentir qu’une organisation « de quelque nature que ce soit » ait été créée par l’OTAN dans le pays et soutenue par la CIA. « Les informations relatives à une opération montée par les services secrets dans l’hypothèse d’une occupation du pays étant confidentielles, même hautement confidentielles », souligna le ministre, « il m’est impossible d’en faire part au Parlement danois ». Pelle Voigt, qui avait soulevé l’affaire Gladio à l’Assemblée, remarqua que « la réponse du ministre de la Défense était contradictoire et confirmait indirectement que le Danemark disposait lui aussi de son réseau clandestin » [30]. S’en suivit une discussion à huis clos au sein de la commission du Parlement Danois chargée de contrôler l’action des services secrets.
Quand la presse norvégienne commença à questionner le gouvernement au sujet de Gladio, elle reçut la réponse la plus brève jamais apportée à ce sujet. « Les propos d’Hansen demeurent exacts », déclara Erik Senstad, le porte-parole du ministère de la Défense, en faisant référence à une intervention du ministre de la Défense Rolf Hansen devant le Parlement en 1978, au cours de laquelle il n’avait pu que reconnaître, après sa découverte, l’existence d’une armée secrète en Norvège. Le contre-amiral Jan Ingebristen, qui avait démissionné de son poste de chef du renseignement militaire norvégien en 1985, provoqua l’indignation de la population en justifiant le secret entourant ces armées : « Il n’y a là rien de suspect. Mais ces unités sont vouées à agir clandestinement en territoire occupé, elles doivent donc impérativement demeurer top secret » [31].[/
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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Sphinx Mer 28 Oct - 23:17

En Turquie, l’élite au pouvoir réagit à l’affaire Gladio le 3 décembre, par l’intermédiaire du général Dogan Beyazit, président du Département des Opérations de l’armée turque, et du général Kemal Yilmaz, commandant des Forces Spéciales, qui confirmèrent dans la presse l’existence d’une armée secrète créée par l’OTAN et dirigée par le « Département des Opérations Spéciales » avec pour mission d’« organiser la résistance dans l’éventualité d’une occupation communiste » [32]. Tandis que les généraux tentaient de convaincre l’opinion que les membres du Gladio turc étaient tous de bons « patriotes », les journalistes et l’ancien Premier ministre Bulent Ecevit révélèrent que l’armée secrète baptisée contre-guérilla était impliquée dans des actes de torture, des attentats et des assassinats ainsi que dans les coups d’État successifs qui avaient marqué l’histoire récente du pays et qu’elle était pour l’heure employée à opprimer la minorité kurde de Turquie. L’armée refusa de répondre aux questions du Parlement et des ministres civils et le ministre de la Défense turc avertit Ecevit qu’il « aurait mieux fait de fermer sa gueule ! » [33].
Alors que la contre-guérilla poursuivait des opérations, le département d’État états-unien lui-même fit remarquer dans son rapport sur les droits de l’Homme de 1995 que « des sources fiables au sein d’organisations humanitaires, des représentants de la communauté kurde et des kurdes présents sur place prétendent que le gouvernement autorise, voire organise, le meurtre de civils ». Ce rapport précisait que « les associations de défense des droits de l’Homme évoquent une thèse répandue et crédible selon laquelle un groupe de contre-guérilla associé aux forces de sécurité aurait perpétré des “tueries secrètes” ». Quand la journaliste Lucy Komisar tenta de mener l’enquête aux États-Unis, elle découvrit bien vite que, s’agissant de secrets militaires, son gouvernement ne valait pas mieux que les généraux turcs. « Le Pentagone a refusé de me dire si Washington fournissait toujours des fonds ou une aide quelconque au Département des Opérations Spéciales ; en fait, ils ont éludé toutes mes questions à ce sujet. » Komisar fut régulièrement éconduite : « Les représentants que j’ai rencontrés m’ont répondu soit qu’ils n’en savaient rien, soit que les faits étaient trop anciens pour qu’il en reste des traces dans les archives, soit que je décrivais une opération de la CIA sur laquelle ils ne pouvaient me renseigner ». Un historien du Pentagone lui répondit : « Ah, vous voulez parler de l’organisation “stay-behind” ? C’est confidentiel » [34].
Cependant, le problème de la contre-guérilla ne tarda pas à ressurgir. Le 3 novembre 1996, une Mercedes noire percuta un tracteur sur une autoroute, aux abords du village reculé de Susurluk, à un peu plus de 150 kilomètres au sud d’Istanbul. Un dirigeant de la contre-guérilla turque, un haut responsable de la police et un membre du Parlement furent tués dans l’accident. Beaucoup y virent la preuve formelle de l’implication profonde du gouvernement dans la guerre sale menée par la contre-guérilla et des milliers de personnes descendirent dans la rue pour manifester contre l’« État de Susurluk » et exiger que l’on libère le pays « de l’emprise des gangs ». En janvier 1998, le Premier ministre Mesut Ylmaz dut informer des millions de téléspectateurs des conclusions des 7 mois d’enquête parlementaire sur le scandale de Susurluk. « Ceci est l’anatomie d’un chaos scandaleux », commença-t-il avant de reconnaître qu’un « escadron de la mort avait été entretenu au sein de l’État » tandis que « tous les organes du pouvoir avaient connaissance de la situation » [35].


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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Sphinx Mer 28 Oct - 23:18

Suite à la multiplication des révélations accablantes dans toute l’Europe de l’Ouest, l’affaire Gladio fut débattue au Parlement européen le 22 novembre 1990. La Communauté Européenne comptait alors 12 membres, tous affectés par le scandale [36]. Les 12 avaient établi entre eux une coopération renforcée et s’apprêtaient à instaurer le Marché Commun, garantissant la libre circulation des personnes, des biens et services et des capitaux ; en revanche, les questions de sécurité et de Défense restaient l’affaire des États membres, toujours souverains en la matière. « M. le Président, Mesdames et Messieurs, une exigence morale et politique s’impose à la nouvelle Europe que nous construisons petit à petit », c’est par ces paroles sages que l’eurodéputé Falqui ouvrit le débat ce jour-là. « Cette Europe ne pourra survivre qu’à la condition de reposer sur la vérité et sur la parfaite transparence de ses institutions vis-à-vis des sombres intrigues tramées contre la démocratie qui ont marqué l’histoire, y compris récente, des nombreux pays européens. » Falqui souligna qu’il n’y aurait « aucun avenir, Mesdames et Messieurs, si nous ne dissipons pas ce sentiment d’avoir vécu dans ce que l’on pourrait appeler un État double, l’un ouvert et démocratique, l’autre clandestin et réactionnaire. C’est pourquoi nous devons connaître la nature et le nombre de ces réseaux “Gladio” qu’ont abrités ces dernières années les États membres de la Communauté Européenne » [37].
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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Sphinx Mer 28 Oct - 23:21

L’eurodéputé belge Dury (socialiste) partageait ces préoccupations, il déclara à ses confrères parlementaires : « Ce qui nous inquiète dans l’affaire Gladio, c’est que de tels réseaux aient pu exister à l’insu et hors de tout contrôle des institutions politiques démocratiques. C’est, à mon sens, le principal problème qui subsiste. » Dury conclut que l’histoire des armées secrètes devait faire l’objet d’une enquête : « Nous sommes, pour notre part, convaincus de la nécessité de faire la lumière sur toute cette affaire afin d’en définir toutes les implications et de mettre un terme aux abus qui pourraient perdurer et toucher d’autres organisations ou de prévenir les éventuelles tentations qui pourraient être suscitées ». Selon le Belge, l’enquête devait également porter sur le rôle de l’OTAN « bien qu’en ce qui concerne sa responsabilité et celle du SHAPE, je ne pense pas que l’on puisse parler d’une conspiration », indiqua-t-il. « Il me semble tout de même que nous devons demeurer particulièrement vigilants et attentifs si nous voulons faire éclater toute la vérité. Nous savons très bien que certains membres de Gladio siègent également aux comités de l’OTAN », puis il conclut : « Faire la lumière sur ce type de zones d’ombre relève justement des obligations que nous confère notre mandat démocratique » [38].
« M. le Président, le système Gladio a opéré pendant 40 ans sous divers noms », déclara le parlementaire grec Ephremidis devant ses collègues. « Il a opéré dans la clandestinité et nous pouvons raisonnablement lui attribuer une responsabilité dans tous les actes de déstabilisation, de provocation et de terrorisme commis dans nos pays pendant ces 4 décennies, et dans lesquels il se trouve certainement, directement ou indirectement, impliqué ». Ephremidis dénonça vigoureusement le réseau stay-behind dans son ensemble et notamment :« le fait qu’il ait été mis sur pied par la CIA et l’OTAN qui, sous prétexte de défendre la démocratie, l’ont en fait bafouée et utilisée à leurs funestes desseins ». En faisant implicitement allusion au rôle joué par le Gladio grec dans le coup d’État de 1967, il s’indigna du fait que « la démocratie dont nous sommes supposés jouir n’a été et n’est en réalité qu’une façade » et encouragea le Parlement européen à diligenter une enquête. « Il faut découvrir chacune des subtilités de l’affaire et, pour cela, nous devons former une sous-commission d’enquête chargée d’entendre les témoins et de faire éclater l’entière vérité afin que soient prises toutes les mesures nécessaires pour enfin débarrasser nos pays de ces organisations clandestines » [39]
Le parlementaire belge de Donnea (réformateur libéral) offrit, quant à lui, une vision très différente : « M. le Président, il était parfaitement justifié, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, pour la majorité de nos États de créer des services ayant pour mission de préparer des réseaux de résistance susceptibles d’être activés dans le cas d’une occupation de notre territoire par les armées du Pacte de Varsovie ». L’eurodéputé belge souligna : « Nous sommes donc redevables à tous ceux qui, alors que la guerre froide s’éternisait, ont œuvré dans ces réseaux ». Pour de Donnea, il semblait clair que les armées secrètes devaient le rester : « Pour conserver leur efficacité, ces réseaux devaient nécessairement rester dans l’ombre », tandis que dans le même temps, il souhaitait tout de même que la lumière soit faite sur les liens supposés avec des activités terroristes : « Ceci étant dit, s’il existe des indications ou de fortes présomptions laissant supposer que ces réseaux ont pu agir de manière illégale et anormale dans certains pays, il est dans l’intérêt de tous d’établir la vérité sur cette affaire et de punir les coupables » [40].
Le député flamand Vandemeulebroucke résuma assez justement le sentiment partagé par de nombreux Européens : « Cette affaire laisse un arrière-goût amer parce qu’elle remonte à la création de la Communauté Européenne et que nous prétendons justement instaurer une nouvelle forme de démocratie ». Vandemeulebroucke précisa que c’était surtout le secret entourant l’opération qui le gênait, en tant que parlementaire, car « les budgets de ces organisations clandestines ont également été tenus secrets. Ils n’ont jamais été discutés dans aucun Parlement et nous voulons manifester notre inquiétude quant au fait que (...) il apparaît clairement qu’il existe des organes capables de prendre des décisions et de les faire appliquer sans être soumis à aucun contrôle démocratique d’aucune sorte ». Le député néerlandais conclut : « Je souhaite m’insurger plus vivement encore contre le fait que l’armée américaine, que ce soit par le biais du SHAPE, de l’OTAN ou de la CIA, s’arroge le droit d’interférer dans notre démocratie ». Tout en reconnaissant l’incapacité du Parlement européen à traiter cette affaire : « J’ai parfaitement conscience que nous sommes incompétents en matière de sécurité et de maintien de la paix », expliqua-t-il, « c’est pourquoi la résolution votée demande la création d’une commission d’enquête parlementaire dans chacun des 12 États membres afin que toute la lumière soit faite » [41].


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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Sphinx Mer 28 Oct - 23:22

Suite à ces débats, le Parlement européen décida d’adopter une résolution sur l’affaire Gladio contenant une vive dénonciation du phénomène et, dans son préambule, une tentative de description de l’opération en 7 points :
1. « Attendu que plusieurs gouvernements européens ont révélé l’existence depuis 40 ans et dans plusieurs États membres de la Communauté d’une organisation menant des opérations armées et de renseignement parallèle » ;
2. « Attendu que pendant ces 40 ans, cette organisation a échappé à tout contrôle démocratique et été commandée par les services secrets des États concernés en collaboration avec l’OTAN » ;
3. « Craignant que de tels réseaux clandestins n’aient interféré illégalement dans les affaires politiques internes des États membres ou soient toujours en mesure de le faire » ;
4. « Attendu que dans certains États membres, les services secrets militaires (ou des éléments incontrôlables au sein de ces services) ont été impliqués dans de graves actes de terrorisme et criminels comme l’ont prouvé diverses enquêtes judiciaires » ;
5. « Attendu que ces organisations ont agi et continuent d’agir hors de tout cadre légal, ne sont soumises à aucun contrôle parlementaire et, le plus souvent, sans qu’en soient informés les plus hauts responsables du gouvernement et les garants de la Constitution » ;
6. « Attendu que les différentes organisations "GLADIO" disposent de leurs propres arsenaux et équipements militaires qui leur procurent une force de frappe inconnue, constituant ainsi une menace pour les structures démocratiques des pays dans lesquels ils opèrent et ont opéré » ;
7. « Vivement inquiété par l’existence d’organes de décision et d’exécution en dehors de tout contrôle démocratique et de nature totalement clandestine, à l’heure où un renforcement de la coopération communautaire en matière de sécurité est au centre de tous les débats ».
À la suite de ce préambule, la résolution condamnait, dans un premier temps, « la création clandestine de réseaux d’action et de manipulation et [appelait] à ouvrir une enquête approfondie sur la nature, la structure, les buts et tout autre aspect de ces organisations secrètes ou de tout groupe dissident, sur leur utilisation à des fins d’ingérence dans les affaires politiques internes des pays concernés, sur le problème du terrorisme en Europe et sur la possible complicité des services secrets des États membres ou de pays tiers ». En second lieu, l’Union Européenne protestait « énergiquement contre le droit que se sont arrogé certains responsables de l’armée états-unienne travaillant pour le SHAPE et pour l’OTAN d’encourager la création en Europe d’un réseau de renseignement et d’action clandestin ». Dans un troisième point, la résolution appelait « les gouvernements des États membres à démanteler tous les réseaux militaires et paramilitaires clandestins ». Quatrième point, l’Union Européenne enjoignait « les juridictions des pays dans lesquels la présence de telles organisations militaires [était] avérée à déterminer avec exactitude leur composition et leur mode opératoire et à établir la liste de toutes les actions qu’elles auraient entreprises dans le but de déstabiliser les structures démocratiques des États membres ». En outre, l’UE réclamait que « tous les États membres prennent les mesures nécessaires, au besoin en nommant des commissions d’enquêtes parlementaires, afin de dresser la liste exhaustive des organisations actives dans ce contexte et, dans le même temps, de contrôler leurs liens avec leurs services de renseignement respectifs et, le cas échéant, avec des groupes terroristes et/ou d’autres pratiques illégales ». Le sixième point de la résolution s’adressait au Conseil des ministres de l’Union Européenne, et tout particulièrement aux ministres de la Défense, et appelait celui-ci « à fournir toute information sur les activités de ces services de renseignement et d’action clandestins ». Septièmement, le Parlement demandait « à sa commission compétente d’entendre des témoins afin de clarifier le rôle et l’impact de l’organisation "GLADIO" et d’autres réseaux similaires ». Dernier point et non des moindres, s’adressant explicitement à l’OTAN et aux États-Unis, le Parlement européen « [ordonnait] à son président de transmettre la présente résolution à la Commission, au Conseil Européen, au secrétaire général de l’OTAN, aux gouvernements des États membres et au gouvernement des États-Unis » [42].
Beaucoup de bruit pour rien : sur les 8 mesures exigées par le Parlement, pas une ne fut exécutée convenablement. Seules la Belgique, l’Italie et la Suisse nommèrent une commission d’enquête parlementaire et fournirent un rapport public substantiel et détaillé. Et bien que la résolution fut portée à la connaissance des services concernés respectifs de l’UE, de l’OTAN et de l’administration états-unienne, ni le secrétaire général de l’OTAN Manfred Wörner ni le Président des États-Unis George Bush senior, n’appuyèrent l’ouverture d’une enquête approfondie ou n’offrirent d’explication publique.
(À suivre…)


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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par abdelmalek Dim 15 Nov - 13:11

comme l'orchestre rouge :il a mis son pied dans le systeme europeen,cela peut il avoir avec la grande formation de ces grands hommes(car il faut le dire ils sont tres intelligents).donc la formation doit commencer au berceau.
ON PREND LE CAS DE LA JOURNALISTE française a teheran ellle fait partie des services:son pere est retraite.sa donne a reflechir pour creer les bonnes ecoles.
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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Sphinx Dim 15 Nov - 22:14

ON PREND LE CAS DE LA JOURNALISTE française a teheran ellle fait partie des services:son pere est retraite.sa donne a reflechir pour creer les bonnes ecoles.[/quote]

Le procès de Clotilde Reiss reprend mardi

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Le procès pour espionnage de l'universitaire française Clotile Reiss, arrêtée le 1er juillet lors des manifestations de l'opposition iranienne, reprendra mardi, rapporte dimanche l'agence de presse iranienne Isna. Isna, qui cite un communiqué du tribunal révolutionnaire de Téhéran à l'appui de sa dépêche, ne donne pas davantage de précisions. La chercheuse a été libérée sous caution et se trouve à l'ambassade de France à Téhéran. Son procès s'est ouvert le 16 août. Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a demandé mardi dernier à Téhéran de fournir l'assurance que Clotilde Reiss serait relâchée après sa nouvelle comparution, mais le ministère iranien des Affaires étrangères a rejeté sa requête.

Source:http://lci.tf1.fr


sur la photo on dirait un ange , n'est c pas Omar Wink
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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par abdelmalek Mer 18 Nov - 10:31

EST OUI MEME LES ANGES TRAVAILLES POUR LEUR PAYS.
PDT MON SERVICE NATIONALE A LA FRONTIERE IL Y AVAIT UN OFFICIER DE LA SM/QUI ME RACONTA UN CAS TYPIQUE D ESPIONNAGE A ALGER QUI A ETE DEMONTELLE/LE CAS DE DEUX ANGES UNE FEMELLE ET UN MAL QUI FREQUENTER LA TCHICHI D ALGER /LES ENFANTS DE GRADER ET LES HAUTS FONCTIONNAIRES /LES PARTOUZE KIF ECT DANS LES VILLA DES HAUTEURS D ALGER .LES SERVICES ON EU VENTA LEUR INTERROGATOIRE L ANGE MAL AVAIT DIT QUE NOUS (LES SERVICES) NOUS NOUS PROJETONS A LONG TERMES UNE VISIONS DANS LE TEMPS CAD QU ILS VOIENT LA TCHICHI PRENDRE LES ROUAGES DU PAYS ET BIEN SUR LES FAIRES CHANTER AVEC ENTRE AUTRES DES PHOTOS COMPREMETANTE;
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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Sphinx Lun 23 Nov - 23:03

Internet : Chasse à l’information

Les Etats savent, autant que les entreprises, l’intérêt que représente internet pour la collecte de données et de renseignements et, revers de la médaille, les dangers que cela peut induire du fait d’activités qui s’assimilent à une «guerre numérique».

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Conscient des menaces qui pourraient peser sur leur système national d’information, les Etats Unis d’Amériques ont, depuis des années déjà, mis en place une politique de protection destinée à sécuriser leurs données. Selon Gary Chapman, auteur d'un rapport intitulé «La Sécurité Nationale et l'Internet», la perspective d'une «guerre cyber» inquiète au plus haut point le gouvernement américain qui a d'ailleurs décidé de prendre des mesures prioritaires afin d'assurer la sécurité de l'Etat (vingt-sept milliards de dollars attribués en 1998 au budget de la défense). Tous les organes vitaux du pays sont en effet aujourd'hui directement reliés à l'internet: les services industriels, les télécommunications, les banques, les transports, les urgences, etc. Sans parler, bien évidemment, du gouvernement lui-même. La prise de conscience n’a pas empêché les autorités de se retrouver dix années plus tard devant un nouveau phénomène, qui a pour acteurs autant, des Etats, des entreprises des groupes d’individus et parfois, même de simples usagers de l’Internet.
Ancien collaborateur de Libération, Jean Guisnel avait publié en 1995, une première édition de son ouvrage les «Guerres dans le cyberspace. La thèse principale de Jean Guisnel est que le réseau Internet est devenu «le nouvel espace stratégique», le champ de bataille de la guerre de l'information. Sur le Net, s'affrontent désormais les Etats, les entreprises, les organisations criminelles et les citoyens. Du coup, « les militaires et les services secrets ont investi le cyberspace». Au travers d'une multitude d'histoires, qui pourraient toutes servir de trames à quelque roman d'espionnage, l'auteur raconte les guerres secrètes qui se déroulent par ordinateurs interposés. Ce qui ne pourrait être que jargon informatique devient le récit vivant de grandes et petites batailles.
Au niveau des Etats, ce sont les Américains qui viennent de tirer la sonnette d’alarme sur ce qu’ils considèrent comme une «bataille numérique» que leur livrerait, notamment la Chine
La Chine espionne de plus en plus les Etats-Unis, forte de progrès dans la cyber-guerre et le recrutement de ses agents, affirme un rapport d’ une commission du Congrès américain, cité par l’agence française de presse AFP
"La Chine change la manière dont se pratique l'espionnage", a assuré la présidente de la commission économique et de sécurité sino-américaine, Carolyn Bartholomew.
Le rapport note une forte augmentation des cyber-attaques chinoises visant à infiltrer ou perturber des sites du gouvernement américain ou de personnalités que la Chine considère comme ses ennemis.
Le colonel Gary McAlum, un haut responsable militaire américain, a indiqué à la commission que le Pentagone avait connu 54.640 incidents liés à des cyber-attaques en 2008, soit une augmentation de 20% par rapport à 2007, et que la progression pourrait atteindre 60% cette année.
Si ces attaques proviennent du monde entier, la Chine en est le principal responsable, selon la commission. Le rapport affirme également que les autorités de Pékin seraient prêtes à déployer une armée de pirates informatiques chinois en cas de conflit.
Selon la commission, la Chine est le pays le plus agressif en termes d'espionnage vis-à-vis des Etats-Unis et Pékin tente de recruter de plus en plus d'espions américains.
Le rapport souligne que les pratiques de recrutement ont changé. Alors que la Chine cherchait auparavant à enrôler des Américano-chinois, croyant, souvent à tort, qu'ils se montreraient sensibles à sa cause, les autorités chinoises cherchent désormais à payer leurs informateurs, sur le modèle soviétique.
Les Chinois ont également recours à des ruses ("false flag") pour obtenir des renseignements en faisant croire à des informateurs qu'ils travaillent pour quelqu'un d'autre, selon la commission.
Le rapport rappelle à titre d'illustration l'affaire Tai Shen Kuo, du nom d'un homme d'affaires américain né à Taiwan, condamné en 2008 à 15 ans et six mois de prison pour avoir manipulé un responsable du Pentagone afin de lui extirper des secrets militaires.
Autres objectifs visés, selon la commission, par les Chinois: les groupes de réflexion et les étudiants, dont certains se voient offrir des visas quand ceux qui critiquent la République populaire s'en voient privés.
“Si vous être un étudiant diplômé et que vous voulez apprendre le Chinois, vous devez aller en Chine. Mais si vous critiquez le gouvernement chinois sur certains points, vous n'irez pas”, a dit Mme Bartholomew, ajoutant que cela pouvait générer une forme d’“auto-censure” chez certains étudiants.
“Cela veut dire que nous avons une génération de spécialistes de la Chine qui arrivent et qui n'ont pas nécessairement la liberté ou la possibilité de réfléchir à un large éventail de questions”, a-t-elle poursuivi.
Le pays de l’oncle sam n’est apparemment pas le seul à souligner ce phénomène, puisque son voisin canadien pointe le doigt dans la même direction et accuse la Chine d’orchestrer une véritable guerre numérique tous azimuts..
Selon des chercheurs canadiens, un réseau d’au moins 1 295 ordinateurs compromis à travers 103 pays aurait été utilisé pour espionner les intérêts de la communauté tibétaine. Près d’un tiers des machines concernées aurait contenu des données de haute valeur en termes d’intelligence, sur les plans diplomatique, politique, économique voire militaire. La Chine est pointée du doigt sans que l’implication de ses principales autorités ne puisse être établie.
Des logiciels malveillants utilisés à des fins d’espionnage. Un vaste ensemble d’ordinateurs infiltrés à travers le monde, y compris dans des représentations diplomatiques. Le tout pointant vers un seul pays sans que le gouvernement de ce dernier ne puisse être formellement mis en cause. Voilà qui rappelle les débats du dernier Forum International de la Cybercriminalité ou encore, en marge de cet événement, les remarques de Tim Boerner, spécialiste en recherche criminelle de l'US Secret Service. Sauf que, dans le cas qui nous intéresse, il semble s’agir d’événements bien réels.
L’enquête a notamment été conduite, entre juin 2008 et mars 2009, par Greg Walton, associé du SecDev Group et rédacteur du site Information Warfare Monitor, ainsi que Nart Villeneuve, directeur technique de Psiphon. Ils se sont attachés à vérifier la véracité d’accusations de cyber-espionnage de la communauté tibétaine par la Chine. Et on finit par découvrir un réseau, qu’ils ont baptisé GhostNet, consistant « en au moins 1 295 ordinateurs infectés dans 103 pays. Près de 30% des ordinateurs infectés peuvent être considérés comme de grande valeur, avec en particulier ceux des ministères des affaires étrangères de l’Iran, du Bangladesh, de la Lituanie, de l’Indonésie, des Philippines, de Brunei, de la Barbade, et du Bhutan ; des ambassades de l’Inde, de Corée du Sud, d’Indonésie, de Roumanie [en France, notamment], de Chypre, de Malte, de Thaïlande, de Taïwan, du Portugal, de l’Allemagne et du Pakistan ; le secrétariat de l’ASEAN [Association des nations du sud-est asiatique], le SAARC [association de coopération régionale du sud de l’Asie], la banque asiatique du développement ; des médias ; ainsi qu’un ordinateur non classifié au siège de l’Otan.» L’infection aurait commencé en mai 2007.
Dans leur rapport, les enquêteurs relèvent que les espions se sont appuyés sur un cheval de Troie, gh0st RAT, leur permettant de disposer d’un contrôle complet et temps réel sur les machines infectées : recherches, téléchargement de fichiers, détournement de micro et de webcam, etc. Ce contrôle, justement, aurait été réalisé via des accès grand public fournis par les FAI dans le l’ile d’Hainan, en Chine. Une situation qui n’est pas sans rappeler les soupçons de fuite de données à la Banque Mondiale, en novembre dernier. L’infection, quant à elle, aurait été conduite par e-mail, en utilisant de simples techniques d’ingénierie sociale.
Le cheval de Troie ayant été conçu pour se propager de lui-même par e-mail, d’une machine à une autre, la forte proportion d’ordinateurs « de grande valeur » infectés pourrait n’être qu’une coïncidence, avancent, prudents, les enquêteurs. Lesquels ont réalisé leur travail en deux temps : sur le terrain, d’une part, à collecter des données et installer des logiciels de supervision de trafic, notamment à Dharamsala, lieu d’exil du gouvernement tibétain, ainsi que dans ses missions à Londres, Bruxelles ou encore New York. Les enquêteurs ont ensuite analysé les données collectées, chez Citizen Lab. De quoi découvrir 4 serveurs de contrôle et 6 serveurs de commande pour administrer GhostNet. Des serveurs supervisé via des interfaces Web.
Ces serveurs ont été localisés dans la province chinoise du Chongqing, du Sichuan, du Shandong, ou encore à Pékin. Les enquêteurs le soulignent : «En Chine, les autorités perçoivent très probablement les pirates individuels et leurs activités sur Internet comme des instruments confortables de la puissance nationale.» De fait, au-delà de l’adresse IP utilisée par le pirate – à compter que l’on parvienne à la retracer – il est très difficile, voire impossible, de remonter vers un éventuel donneur d’ordre. Les auteurs du rapport d’enquête l’assument, reconnaissant qu’il leur a été impossible de déterminer le destin réservé aux informations collectées via GhostNet. Mais ils évoquent un épisode troublant : « durant notre enquête […] une jeune femme a décidé de retourner dans son village familial au Tibet après 2 ans passés au service de Drewla [une ONG tibétaine] Elle a été arrêtée à la frontière népalo-tibétaine et retenue pendant deux mois. Elle a été interrogée par les services secrets chinois sur ses activités à Dharamsala. Elle a nié avoir été politiquement active […] Les officiers des services du renseignement lui ont montré un dossier sur ses activité contenant la retranscription complète de ses tchats sur Internet depuis plusieurs années.» De quoi semer un certain doute. Les enquêteurs soulignent en outre que l’ile de Hainan, où plusieurs connexions à Internet ont été utilisées pour contrôler GhostNet, abrite «l’installation d’intelligence radio de Lingshui et le troisième département technique de l’Armée de Libération du Peuple.» Prudents, ces chercheurs atténuent quelque peu leurs conclusions, en affirmant que rien n’est moins sûr que de dire avec précision que la Chine est derrière cette organisation. Mais, bien sûr, « nous devons nous retenir de porter un jugement hâtif malgré les circonstances et les preuves ; d’autres explications sont certainement possibles et porter de telles accusations à l’encontre d’un gouvernement est très grave.» Certaines d’entre elles, comme une vaste initiative d’intelligence électronique d’individus parfaitement incontrôlés pouvant être, potentiellement, bien plus préoccupantes. Sans compter «qu’il est possible que ce réseau ait été contrôlé par un autre Etat que la Chine malgré des serveurs physiquement installés en Chine […] pour des raisons stratégiques.»
Quoi qu’il en soit, les experts s’attendent à une accélération de la course « à l’armement numérique ». La lecture de la cinquième édition annuelle du Virtual Criminology Report rendue publique le 17 novembre dernier par l'éditeur d'antivirus McAfee confirme l’hypothèse de la proximité de cette «guerre numérique», : «Au cours des vingt ou trente prochaines années, les cyberattaques feront de plus en plus partie de l'arsenal de guerre», déclare William Crowell, ancien directeur adjoint de la NSA, l'agence de la sécurité nationale américaine, dans le rapport.
Selon la vingtaine d'experts interrogés, majoritairement anglo-saxons, la course mondiale aux cyberarmes n'est plus une fiction. « Au cours des douze derniers mois, la progression des attaques informatiques à visée politique a déclenché l'alarme et suscité l'inquiétude, affirme McAfee. Rien qu'aux Etats-Unis, des attaques ont ainsi visé la Maison Blanche, le Département de la sécurité intérieure, l'U.S. Secret Service et le Department of Defense. »
Selon l'éditeur, des pays actifs dans la course au cyberarmement, comme la Corée du Nord et la Russie, mettraient au point des attaques contre des infrastructures majeures : réseaux de distribution de l'électricité, transports, télécommunications... «Quand on voit ce qui s'est passé en Géorgie, on sent bien que nous sommes à l'aube d'une guerre numérique. Ceux qui ont mené ces attaques étaient très bien renseignés», indique François Paget, chercheur en sécurité au sein de l'éditeur McAfee.
Mais le secteur privé est le plus exposé aux risques. «Il est dangereux pour les entreprises de croire que le gouvernement les sauvera en cas d'attaque majeure», explique Scott Borg, directeur de l'US-CCU (U.S.Cyber Consequences Unit), un institut de recherche indépendant.
Le grand public est aussi concerné part cette menace et de deux façons. «Premièrement, par rebond, il sera touché s'il y a de fortes perturbations dans le trafic aérien ou la distribution d'eau ou d'électricité. Deuxièmement, de nombreuses attaques mettent en œuvre des botnets (réseaux d'ordinateurs contrôlés par des pirates), et la plupart des PC impliqués sont ceux des particuliers», précise François Paget.
Mais ce rapport laisse dubitatif certains experts. C'est le cas de Daniel Ventre, ingénieur au CNRS et auteur du livre Information warfare (Ed. Wiley) : «Ce rapport n'apporte rien de nouveau. C'est une succession de lieux communs ou de points de vue très subjectifs, notamment sur l'affaire estonienne et le conflit russo-géorgien. Dans ce conflit par exemple, ce sont surtout des sites à valeur symbolique qui avaient été touchés. Les attaques concernaient essentiellement des défigurations de sites comme celui du ministère des Affaires étrangères et du parlement géorgien. Les atteintes aux systèmes d'information ont probablement eu un impact limité sur les capacités de la Géorgie en raison de sa faible dépendance aux systèmes d'information (7,5 % d'internautes en 2006).» Doit-on alors parler de cyberguerre , conclut le chercheur. Il reste à espérer qu’il dit vrai.

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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Sphinx Dim 29 Nov - 21:27

Relations France-Afrique

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De la mission civilisatrice à la mafia militaro-économico-politique avec la complicité des pères blancs, des ONG et des mass médias. Le scandale la condamnation sélective d’un ex-ministre français de l’intérieur (Charles PASQUA) dans une affaire de vente d’armes à des rebelles angolais devrait être un événement d’alerte de grande importance pour tout africain patriote.

Le fait que ce grave scandale soit désigné Angola-gate ne devrait nous réduire la mémoire courte au point d’oublier qu’il y a eu un Liberia-gate, une Sierra Léone-gate, une Côte d’Ivoire- gate, un Niger-gate, un Tchad-gate, une Centrafrique-gate, une Guinée Bissau-gate, une Guinée Equatoriale-gate, un Soudan-gate, une République Démocratique du Congo-gate, etc…
La différence entre l’Angola-gate et tous les autres African’s-gate s’explique par le malheur que ces autres scandales tout aussi criminels ne connaitront jamais ni de condamnation par la « communauté internationale » ni autosaisie de dossier par la CPI (Cour Pénale Africaine). Il n’y a probablement pas d’africain au sein de cette soi disant Cour Pénale Internationale ou du moins pas à des postes qui permettent d’influencer la décision de juger Georges BUSH, Jacques CHIRAC, Jacques FOCART, Vladimir POUTINE, Mark THATCHER, Jean Christophe MITTERAND, Bernard KOUCHNER, etc…

Ce que vous lisez, cher lecteur, est un roman de quelques pages. Il n’a aucune valeur scientifique. C’est un roman rédigé par l’ONG IDEAL Guinée pour inciter chaque citoyen d’Afrique en général et chaque guinéen en particulier à rechercher la vérité sur les combines et les manigances organisées par des bourgeois français et leurs complices militaires et civiles contre notre pays .Notre Guinée que le stratège Ahmed Sékou TOURÉ a défendu bec et ongle.
L’ex-ministre français de l’intérieur, Charles PASQUA, condamné à un an de prison ferme dans l’affaire de l’Angolagate, demande la levée du secret-défense. Il incrimine l’ancien président Jacques Chirac ainsi que les deux ex-Premiers ministres Édouard Balladur et Alain Juppé. Charles PASQUA dit qu’Arcadi Gaydamak était un agent de la DST un service du renseignement français. Il dit que c’est grâce à Arcadi Gaydamak qui a été un ancien du KGB (le service du renseignement Soviétique), que nous avons pu faire libérer nos deux pilotes détenus par les Serbes. Il a insisté sur la réalité que le président de la République Jacques Chirac et ses collaborateurs le savent bien et qu’il démontrerait en appel.

Alors qu’officiellement la France se bat pour les droits de l’Homme et la promotion de la démocratie en Afrique, il existe au sein de l’Élysée un puissant lobby qui dicte en réalité la politique africaine de la France aux structures officielles.
Il y a un scénario encore utilisé par le gouvernement français de nos jours dans trois cas de figure :
1. Si dans un pays africain les français n’ont pas la main mise sur les richesses naturelles et les biens stratégiques locaux qu’ils désirent
2. Si les français conviennent qu’un dirigeant africain les empêche d’y piller ou voler les ressources minières
3. Si les français supposent qu’un président africain tente, le mauvais exemple, de se soustraire à leur influence.
Un réseau a été créé par le général de Gaulle pour, semble-t-il, punir tous les chefs d’États qui tenteraient de se soustraire à son influence. Ce service de l’Élysée était une institution de renseignements et de coups fourrés. C’était une sorte de société occulte qui ouvrait les portes des affaires aux privés français. La pratique a été si concluante que l’existence de ce réseau a survécu à tous les régimes politiques. Aussi bien la droite que la gauche française ont entretenu le système.
La Françafrique, c’est comme un iceberg. Vous avez la face du dessus, la partie émergée de l’iceberg : la France meilleure amie de l’Afrique, patrie des droits de l’Homme, etc. Et puis, en fait, vous avez 90% de la relation qui est immergée : l’ensemble des mécanismes de maintien de la domination française en Afrique avec des alliés africains. Et puis il y eut les réseaux néogaullistes -principalement le réseau Pasqua-, le réseau Giscard, le réseau Mitterrand, le réseau Madelin, le réseau Rocard, etc.
Ensuite, il y a quelques très grandes entreprises qui jouent un rôle dominant là où elles se trouvent. Il y a Elf, bien entendu, qui fait la politique de la France au Gabon, au Cameroun, au Congo-Brazzaville, au Nigeria, en Angola, etc. Il y a Bouygues, qui contrôle les services publics en Côte d’Ivoire, qui a hérité d’une grande partie des subventions d’investissement de l’aide publique au développement. Il y a Bolloré qui a le monopole des transports et de la logistique sur une bonne partie de l’Afrique. Il y a Castel, qui contrôle les boissons, etc.
Lorsqu’ils optent pour d’autres alternatives ils ont recours à l’assassinat politique. Les méthodes utilisées vont des plus sophistiquées aux plus inattendues comme la mise à contribution des casques bleus des Nations Unies: assassinat de l’Abbé Barthélemy BOGANDA de la Centrafrique, assassinat de Patrice LUMUMBA du Zaïre, assassinat de Juvénal Habyarimana du Rwanda, etc….
Lorsqu’il y a des leaders élus, de vrais représentants de leur peuple, comme Sylvanus Olympio au Togo, Thomas SANKARAS du Burkina Faso,… français les assassinent. Eh bien, quatre sergents-chefs franco-togolais revenus de la guerre d’Algérie, après la guerre du Vietnam, ont fait un coup d’état avec l’appui de l’officier français qui était soi-disant chargé de la sécurité de ce Sylvanus Olympio : ils ont assassiné ce président le 13 janvier 1963. Quarante ans plus tard, un de ces officiers, Etienne Gnassingbé Eyadema (aujourd’hui son fils), est toujours au pouvoir, avec un règne digne de Ceausescu, et un pays qui a sombré dans le chaos et la pauvreté. En Centrafrique, vous aviez un homme d’Etat très promoteur, l’Abbé Barthélemy Boganda : Il a été assassiné au moyen d’un accident d’avion. Le jour où le Nigérien Hamani Diori a voulu vendre son uranium ailleurs qu’en France, il a été déposé instantanément. Quant aux Comores, il y a eu deux chefs d’Etat assassinés, et un certain nombre d’autres déposés, par l’envoyé français Bob Denard et ses mercenaires.

Un seul a résisté, Sékou Touré, en Guinée. Mais il a subi en l’espace de deux ou trois ans tellement de tentatives de coups d’Etat et d’agressions de la part du Général Charles De Gaulle et des autres présidents français qui lui ont succédé qu’il a fini par imaginer de faux complots et par devenir paranoïaque vers la fin de sa vie.
En dehors de l’assassinat les méthodes françaises comportent deux autres options :
• Ecarter du pouvoir par les moyens d’une rébellion
• Utiliser d’autres moyens moins sanguinaires comme les truquages, les fraudes massives et les vols flagrants d’élections comme à Madagascar, au Sénégal, au Togo, au Gabon, etc…
Du scénario français d’écartement d’un président africain du pouvoir par les moyens d’une rébellion :
1. Les français commencent par un lynchage médiatique et diplomatique de diffamation et dénigrement visant le dirigeant africain à éliminer
2. Ils préparent l’opinion des français, des autres européens, de leurs partenaires américains (la fameuse communauté internationale), des africains et des citoyens du pays concerné


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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Sphinx Dim 29 Nov - 21:35

3. Ils identifient ceux à qui peut profiter politiquement et sur le plan ethnocentrique la forfaiture qu’ils vont commettre par l’intermédiaire de sous traitants civils et militaires. Ils se rassurent surtout que certains d’entre ceux-ci sont capables de conduire efficacement une rébellion contre le pays du dirigeant africain à écarter.
4. Ils organisent la formation des rebelles par des sociétés et des organisations écrans dans plusieurs pays voisins ou dans des pays ayant des liens insoupçonnables avec celui qui est à déstabiliser

5. Ils vendent des armes à ces rebelles et signent avec eux de futurs contrats d’exploitations de diamant et de différentes ressources minières que recèle le sous sol du pays concerné. Charles PASQUA dénonce une “instruction conduite à charge” et s’interroge ouvertement : “Comment alors que la justice estime que ces ventes d’armes sont illégales, les autorités qui sont au courant n’ont-elle rien fait pour arrêter ces opérations et pourquoi dans ces conditions ne sont-elles pas poursuivies pour complicité?” Citant une note des renseignements extérieurs français, Charles Pasqua affirme que l’ex-président et son ex-premier ministre alors secrétaire général de l’Elysée ont été informés de ces ventes d’armes aux rebelles angolais
6. Ils attaquent le pays en question grâce à ces rebelles dont ils assurent la promotion par les média français dont RFI et France 24.Ils envoient d’ailleurs surement des journalistes conseillers techniques et reporters pour ces rebelles .Du temps du Général De Gaulle les français eux-mêmes participaient directement aux massacres : ils ont fait l’équivalent de la guerre d’Algérie au Cameroun ; ils ont écrasé un peuple, détruit une partie de ce pays.

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7. En deuxième phase, les français s’occupent du gouvernement dont le président est à éliminer
8. Ils jouent au papa Noël avec celui-ci. Ils feignent de lui livrer les secrets de l’arsenal de guerre dont disposent les rebelles et dont eux français ne sauraient pas l’origine
9. Ils revendent des armes à ce gouvernement et signent avec lui de futurs contrats d’exploitations de minerais précieux et ils lui filent des conseillers et des espions (des militaires camouflés). Le Floch-Prigent, ancien PDG d’Elf, a reconnu qu’Elf avait été créée pour ça. Dans cette compagnie, il y avait au moins quatre cents agents secrets.
10. Au Rwanda par exemple, Bernard KOUCHNER fera usage de “l’ingérence humanitaire” pour propulser l’armée qui, avec force moyens humains et matériels, encadrera un des pires massacres jamais perpétrés .A son arrivée au ministère qu’il occupe encore aujourd’hui, Bernard Kouchner tenta de refaire le même coup au Darfour.

11. Les soi disant journalistes reporters et les soi disant personnels travaillant pour les ONG internationales et agences humanitaires sont parfois en réalité des espions et des intermédiaires dans ces affaires de commerce d’armes et d’infiltration. L’accusation affirme aussi que l’association France-Afrique Orient (FAO), dont M. Pasqua était vice-président, aurait touché 1,5 million de FF (228.700 euros) pour financer ses activités politiques. Véritable paravent aux forces armées, le droit d’ingérence avait trouvé en Bernard Kouchner son plus talentueux agent, qui poussa même l’inventivité jusqu’à compromettre les écoliers français dont les sacs de riz serviront de voie d’entrée de l’armée française en Somalie en 1992.
12. Les français auront à ce stade gagné deux fois et simultanément et cela quelque soit l’issue de la guerre qu’ils ont provoqué.

13. Le gouvernement français prélève alors une infime partie des bénéfices et taxes engrangés (0,3%) pour acheter des vivres, des médicaments, du matériels logistique .Il en fait donation au HCR et aux ONG internationales humanitaires .car il faut à présent s’occuper des réfugiés .Il faut prouver que la France qui menottes les sans papiers maliens et afghans, pour les réacheminer chez eux, est un pays généreux et de solidarité internationale. Il faut faire ses œuvres de charité car il n’y a personne d’autre pour le faire. C’est cela l’aide humanitaire internationale française. Il faut sauver ces victimes de viols, ces mutilés et blessés victimes de guerre.
14. Ils sont tellement humains tellement altruistes ces français surtout envers les africains noirs qu’ils larguent parfois des tonnes de maïs pour le bétail, des couvertures et des chargements de médicaments. Les français préparent des camps de refugiés dans les pays voisins de celui dont ils sont manigancé la rébellion celui qu’ils ont contribué à brûler. Comme un assassin qui pleure sur le corps de sa victime, Bernard Kouchner s’indigne des massacres qu’il a contribué à perpétrer dans plusieurs pays. Quelle hypocrisie ! Quelle malhonnêteté de la part des gouvernements français successifs depuis Charles De Gaulle!

15. Les français feront durer la guerre tant qu’ils n’auront pas épuisé leur stock d’armes .Car il faut faire le maximum de bénéfices pour créer de nouveaux emplois en France. Les français lambda savent-ils comment leurs ministres et politiciens de leur France (championne de démocratie) commettent d’ignoble crime économique et humanitaire en Afrique pour lutter contre leur chômage et leur offrir le luxe dont ils sont si égoïstes et tant fiers ?

16. Une fois qu’ils ont atteint leur objectif, les français font engager des médiateurs les plus compétents selon des critères français (Omar Bongo le reconnaît : il appartenait aux services secrets français), les Nations unies (c’est encore la France qui y représente la France-Afrique) et la cour pénale africaine pour juger les criminels contre l’humanité Africains pas ceux français (les français eux sont civilisés jamais des sauvages). Non ! Les français ont la Radio France Internationale, l’Internet, les téléphones satellitaires, l’Union Européenne, etc… pour se justifier et faire condamner les victimes qu’ils auront fait passer pour les coupables.
17. Simultanément les français se débarrassent des chefs rebelles qui leur ont permis d’atteindre cet objectif s’ils estiment que ceux-ci sont devenus trop encombrant pour eux sur le plan international (Charles TAYLOR, Jean Pierre BEMBA,…en savent quelque chose).
Notre génération se fait sûrement une idée de l’hôtel sur lequel son sang sera versé .Car elle sait que les futurs meneurs de cette bourgeoisie européenne féroce, impitoyable et cruelle sont déjà formés: Jean Christophe Mitterrand, le fils de l’ancien président français François Mitterrand ,Mark Thatcher ,le fils de l’ancien premier ministre britannique Margaret THATCHER (qui a reconnu qu’il avait fourni un hélicoptère aux auteurs de la tentative de coup d’Etat perpétrée contre la Guinée Equatoriale, en 2004) ,….

La plupart des Présidents africains ne sont alors d’aucune utilité pour leurs Peuples car ils sont au service de la défense des intérêts de l’impérialisme et des multinationales. Premièrement, Foccart a sélectionné un certain nombre de chefs d’Etats « amis de la France », qui sont en fait des « gouverneurs à la peau noire ». Des gouverneurs à la peau noire c’est très pratique, parce qu’on a l’impression d’avoir des présidents gouvernant des Etats indépendants alors qu’ils sont en réalité à la solde des gouvernements français. Un certain nombre d’entre eux ont la nationalité française et plusieurs, même, sont tout simplement des membres des services secrets français (Omar BONGO par exemple).

Les français aiment les africains : mon œil ! Les français n’ont jamais aimé et n’aimerons jamais les africains .Ils aiment l’Afrique dont ils tirent de grandes ressources de toutes natures et d’énormes profits mais pas les africains eux mêmes. Ils n’ont jamais hésité au temps de la mission civilisatrice coloniale à faire de nos grands parents des marchandises et des bêtes de sommes avec la complicité dans leurs équipes de prédateurs des pères blancs qui nous apprenaient « tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Peut être que seul un l’homme blanc est le prochain d’un autre homme blanc. Cette culture continue de nos jours en France où l’on menotte certains africains qui ont commis le crime de venir manger du pain et piquer l’emploi a ces chrétiens français du 21ème siècle.

Les bourgeois français et leurs complices militaires et civiles des multinationales et de politiciens guinéens cupides sont les véritables ennemis du développement de la Guinée en particulier et de l’Afrique en général : ils feront tout pour empêcher la réalisation de notre rêve des Etats Unis d’Afrique et le patriote Mouammar KADHAFI est seul contre ces vampires.
La bourgeoisie française est une classe sociale de criminels et de cyniques. Ce qui distingue les plus grands, c’est cette capacité, que Bernard Kouchner possède à l’évidence, de repousser toujours les limites du cynisme et de l’abjection, de se débarrasser de tout sens moral dès lors que les intérêts de sa classe, la bourgeoisie, sont en jeu.
Chers Africains, chers compatriotes gardons l’espoir que la domination de notre planète est cyclique :
• L’Afrique (l’Egypte) a, la première, dominer le monde ;
• Puis ce fut le tour de la vieille Europe (Italie/Romains et Allemagne/Adolph Hitler) ;
• Aujourd’hui c’est l’Amérique (les USA) qui est aux manettes ;
• Demain viendra le tour de l’Asie (Chine et Japon).
• Après demain le cycle recommencera .L’Afrique (l’Afrique du Sud multiraciale) dominera à nouveau le monde .Cette Afrique là résoudra le problème du réchauffement climatique, recevra sur ses terres les sans abris/SDF, traitera le dossier des homosexuels, humanisera le capitalisme rendu sauvage et féroce et termineras par une évangélisation efficiente de la majorité des nations de notre planète. A notre avis il y aurait une interdiction formelle à tout citoyen (noir ou blanc) d’aller foutre tout en l’air dans la précieuse lune qui veille sur notre climat que nous avons tant réchauffé.
Si les guinéens et les autres africains pouvaient lire ce roman et le comprendre il n’y aurait jamais de guerre civile en Guinée ni de rébellion en Afrique et les Etats Unis d’Afrique (EUA) verrait alors le jour grâce à l’héroïsme du colonel Mouammar KADHAFI.


"« Qui se fie à la France fait le sacrifice de sa vie "

Source:Radio Kankan 24/11/2009)
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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Sphinx Sam 26 Déc - 0:29

sphinx a écrit:ON PREND LE CAS DE LA JOURNALISTE française a teheran ellle fait partie des services:son pere est retraite.sa donne a reflechir pour creer les bonnes ecoles.

Le procès de Clotilde Reiss reprend mardi

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Le procès pour espionnage de l'universitaire française Clotile Reiss, arrêtée le 1er juillet lors des manifestations de l'opposition iranienne, reprendra mardi, rapporte dimanche l'agence de presse iranienne Isna. Isna, qui cite un communiqué du tribunal révolutionnaire de Téhéran à l'appui de sa dépêche, ne donne pas davantage de précisions. La chercheuse a été libérée sous caution et se trouve à l'ambassade de France à Téhéran. Son procès s'est ouvert le 16 août. Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a demandé mardi dernier à Téhéran de fournir l'assurance que Clotilde Reiss serait relâchée après sa nouvelle comparution, mais le ministère iranien des Affaires étrangères a rejeté sa requête.

Source:http://lci.tf1.fr


sur la photo on dirait un ange , n'est c pas Omar Wink[/quote]

L’affaire Clotilde Reiss, Téhéran tergiverse

Spoiler:

http://progressistes46.politicien.fr
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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Syfou Dim 17 Jan - 15:37

Les armées secrètes de L'OTAN ( IV)

Les égouts de sa majesté

Les réseaux stay-behind, qui permettent à L'OTAN de controler la vie politique des Etats alliés , ont été construits à partir des réseaux de résistance au nazisme que les britaniques avaient organisé et soutenu durant la seconde guerre mondiale. Cependant, la lutte contre le communisme a servi de justification à toutes sortes d'opérations au royaume-uni ....

lire la suite : http://monde-magouilles.over-blog.com/article-les-armees-secretes-de-l-otan---les-egouts-de-sa-majeste-43035120.html
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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Syfou Jeu 21 Jan - 16:22

La Turquie n'a plus un besoin "stratégique" d'Israël:


Le chef du service "Aman" des renseignements militaires, le général Amos Yadlin, qui intervenait devant la Commission des Affaires étrangères et de la Sécurité de la Knesset, a déclaré "qu'au delà de différends ponctuels entre Ankara et Jérusalem, il faut comprendre que l'éloignement entre Israël et la Turquie provient essentiellement du fait que les intérêts stratégiques de cette dernière ne sont plus les mêmes qu'auparavant".

Il a rappelé notamment que dans les années 90 le gouvernement turc voyait en la Syrie un ennemi, et souhaitait sécuriser ses frontières, ce qui a contribué à renforcer l'alliance en matière de défense entre les deux pays.

Toujours selon Yadlin, la Turquie, désireuse par le passé de se rapprocher de l'Occident, faire partie de l'Union Européenne, et de renforcer sa présence sur le marché américain, estimait qu'une alliance stratégique avec l'Etat hébreu était de nature à lui permettre d'atteindre ces objectifs. Echouant à les réaliser, "Ankara a changé sa politique et se trouve actuellement dans un processus d'éloignement des conceptions laïques".

Source:israel infos
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Sujet unique Re: Service du renseignement de l'armée dans le monde

Message par Syfou Ven 22 Jan - 16:37

Facebook, un danger pour les militaires:

Les services de renseignement de l’armée ont mis en place une unité spéciale pour mettre un terme aux fuites intentionnelles ou involontaires attribuées à des soldats et officiers. Cette mesure a été prise à la suite des conclusions de l’enquête réalisée par la commission Winograd après la guerre du Liban de l’été 2006", rapporte Ha’Aretz. La commission Winograd avait été mandatée par le gouvernement israélien pour analyser et déterminer les causes des ratés de cette intervention militaire. "Désormais, les membres de la nouvelle unité sont chargés de contrôler le contenu de sites Internet tels que Facebook, MySpace et Twitter et de contrôler les conversations des officiers pour s’assurer qu’ils ne parlent pas à des journalistes sans autorisation. Le Shin Bet [sécurité intérieure] a pour sa part signalé plusieurs cas dans lesquels des organisations terroristes, y compris le Hezbollah, essaient de contacter les soldats, notamment via Facebook."

http://www.courrierinternational.com
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