Sujets similaires
Derniers sujets
Sujets les plus vus
Sujets les plus actifs
Meilleurs posteurs
Sphinx | ||||
Syfou | ||||
Daûphin_zz_47 | ||||
Droit_De_l'Homme | ||||
abdelmalek | ||||
rakane | ||||
ZIGHOUD15 | ||||
col.chibani | ||||
fennec dz | ||||
ZIGHOUD |
Ceux qui commencent le plus de sujets
Syfou | ||||
Sphinx | ||||
Daûphin_zz_47 | ||||
Droit_De_l'Homme | ||||
ZIGHOUD15 | ||||
elmaknine | ||||
matriochkas | ||||
col.chibani | ||||
ZIGHOUD | ||||
Rahim Damon |
Connexion
Économie de l'Espagne
2 participants
algeriedrs :: Actualité politique, économique, monétaire, financière, sociale et environnementale :: Actualité économique, monétaire, financière et développement durable :: Actualité économique, monétaire, financière ...
Page 1 sur 1
Économie de l'Espagne
Économie de l'Espagne
L’économie de l'Espagne est la cinquième économie de l’Union européenne et la huitième puissance économique mondiale (en PPA). L’économie de ce pays a été marquée au cours des années 2000 par une croissance économique très forte, liée en partie à un boom de la construction dans l'immobilier, dont l'arrêt brutal en 2008 a ébranlé l'ensemble du pays (voir bulle immobilière espagnole). Madrid, la capitale est une des villes les plus importantes en Europe. Pendant de nombreuses années, la ville resta une ville administrative, centralisant les activités de l'État. L'industrialisation est arrivée de façon massive après la guerre civile. Elle a été concentrée dans les domaines de mécanique de précision, électronique, pharmaceutique, etc. Le centralisme étatique favorisa la croissance économique de la ville. De nombreuses entreprises y installèrent leur siège national pendant cette période.
En 2010, l'Espagne, comme la zone euro, est touchée de plein fouet par la crise financière qui a débuté en 2008 (hausse importante de la dette publique, hausse du chômage, crise de confiance des investisseurs).
L'Espagne au xxe siècle
Pendant le régime du général Franco
En 1939, à la fin de la guerre civile, l'Espagne était un pays ruiné, ses industries détruites et sa réserve d'or partie en direction de l'Union soviétique.
L'Espagne a hérité d'une économie corporatiste du régime du général Franco, caractérisée par un manque de liberté économique par rapport aux autres nations d'Europe, politique de relative autarcie.
Les échanges internationaux furent aussi limités à cause de l'ostracisme des nations alliés par rapport à un pays ayant soutenu l'Axe Rome-Berlin.
À partir de la libéralisation économique de 1959, le pays eut un des plus forts taux de croissance des pays occidentaux notamment grâce au tourisme.
En 1975, le PIB individuel moyen dépassait 77% de la moyenne des pays du Marché Commun et l'Espagne était alors la neuvième puissance industrielle du monde.
1982-1996 (Gouvernement de Felipe González)
L'entrée de l'Espagne dans la Communauté économique européenne (CEE) - ancêtre de l'Union européenne actuelle - le 1er janvier 1986 a nécessité l'ouverture de l'économie du pays, la modernisation de son industrie, l'amélioration de son infrastructure et la révision de sa législation économique pour suivre les directives de l'UE. Grâce à ceci, l'Espagne a accéléré la croissance de son PIB, réduit la dette publique et le taux de chômage de 23% à 15% en trois ans ainsi que l'inflation sous les 3%. Les défis les plus importants pour l'économie espagnole incluent la réduction du déficit public, une réduction plus importante du taux de chômage, la réforme du code du travail, la réduction de l'inflation et l'augmentation du PIB par habitant.
Cependant, après le pic de croissance vers la fin des années 1980, l'économie espagnole est entrée en récession à partir de mi-1992. Le taux de chômage atteint 23,90 % en 1994.
De plus, à la fin de cette période, le gouvernement a essuyé plusieurs affaires de corruptions, comme Rafael Vera.
1996-2004 (Gouvernement de José María Aznar)
Le ministre de l'économie est Rodrigo Rato.
L'économie espagnole a connu une reprise durant la première administration Aznar (1996-2000) grâce à un retour de la confiance des consommateurs et l'accroissement de la consommation privée, bien que la croissance ait ralenti récemment. Le taux de chômage reste un problème à 11,7% (2003), mais ceci représente néanmoins une amélioration importante par rapport à ce qu'à connu l'Espagne dans le passé. La dévaluation de la peseta durant les années 1990 a rendu les exportations espagnoles compétitives, mais la force de l'euro depuis son adoption en 1999 a élevé des critiques selon lesquelles les exportations espagnoles sont trop chères par rapport à la marge de manœuvre des acheteurs étrangers. Cependant, ceci a été masqué par la facilité accrue d'échange avec les autres pays de la zone euro.
Durant la période Aznar, l'exécutif de centre-droit a poursuivi la privatisation d'entreprises publiques. La situation économique et la qualité de vie se sont améliorées.
2004-actualité (Gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero)
Le ministre de l'économie est Elena Salgado
La politique économique reste sensiblement la même que celle du gouvernement d'Aznar. L'économie est dans un bon moment avec une croissance économique de plus du +3% à 2005 et à quelquefois plus de +3,5%. Le chômage est en baisse rapide et le déficit public respecte les limites de l'Union européenne.
L'année 2005 a été exceptionnelle pour l'Espagne en ce qui concerne le chômage. En effet, celui-ci est passé de 10,56% à 8,7% entre fin 2004 et fin 20052. Il s'agit du plus bas taux de chômage depuis 1978. De plus, on note une grande disparité entre les régions, certaines ayant un taux de chômage inférieur à 6% : la Communauté autonome du Pays basque - Euskadi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] (3.4%) la Catalogne (5,90%), la Communauté autonome de Madrid (5,92%), la Navarre (5,95 %) et l'Aragon (6,65%); alors que d'autres régions ont un taux de chômage supérieur à 13% (Estrémadure (15,31 %) et l'Andalousie (13,83 %)). Le marché du travail espagnol est caractérisé par la forte prévalence des contrats à durée déterminée (31% des contrats).
L'inflation en 2006 était de 3,5% et la croissance économique de 3,9%. M. Rodriguez Zapatero a declaré qu'à ce rythme l'économie espagnole dépasserait des pays comme l'Allemagne ou l'Italie en PIB par habitant, d'ici deux ou trois années (et en fait le PIB par habitant espagnol a déjà dépassé celui de l'Italie).
Bruxelles prévoit une fois encore, entre les grandes économies européennes, la plus grande croissance économique pour l'Espagne en 2007, dans un espace européen plus dynamique.
En 2008, l'Espagne est touchée par la crise mondiale.
Le chômage augmente pour atteindre 18,9 % en août 2009 selon Eurostat.
Le lundi 19 janvier 2009, l'agence de notation Standard & Poor's a abaissé sa notation de la dette espagnole à long terme, de "AAA" à "AA+". L'agence Fitch Ratings fait de même le 28 mai 2010. Moody's abaisse la note de "Aaa" à "Aa1" le 30 septembre 2010.
Réduction de fonds de l'Union européenne
Les apports de capital provenant de l'UE, qui ont grandement contribué à l'autonomisation économique espagnole depuis son adhésion à la CEE, a diminué considérablement au cours des dernières 20 années en raison de la normalisation économique par rapport à d'autres pays et les effets de l'élargissement de l'UE. D'une part, des fonds agricoles de la Politique agricole commune de l'Union européenne sont réparties sur plusieurs pays (les pays d'Europe orientale ont un secteur agricole important), d'autre part, les fonds structurels et de cohésion ont diminué inévitablement en raison du succès économique de l'Espagne (puisque leur revenu a fortement progressé en termes absolus), et due à l'intégration des pays moins développés, abaisse le revenu moyen par habitant (ou PIB par habitant), de sorte que les régions espagnoles relativement moins développés, sont venus à être dans la moyenne européenne ou même au-dessus. L'Espagne devient progressivement contributeur net de fonds pour les pays moins développés de l'Union.
Secteurs économiques
Secteur primaire : agriculture, pêche, mines
En 2009 :
premier producteur mondial d'huile d'olive ;
second producteur européen de coton ;
troisième producteur européen de tabac.
Cette même année, la production minérale espagnole est surtout centré sur les ressources de productions non énergétique. En ne prenant en compte que la valeurs des minéraux non métalliques et métalliques, ainsi que les produits miniers, l’Espagne est à la neuvième place mondiale. En revanche, avec les produits énergétiques comme le charbon, le pétrole, le gaz ou l’uranium, l’Espagne passe à la 38e place.
En 2009, l’Espagne a un sol renfermant plus de cent produits minéraux mais ceux-ci ne sont pas en quantité importante. On ne peut en extraire que dix-sept en assez grande quantité :
minéraux métalliques : le fer, le cuivre, le pyrite, l’étain, le plomb, le mercure et le wolfram.
minéraux non métalliques : l’argile réfractaire et bentonite, le quartz, le spath fluor, la glauberite, le sel de mer et la roche, la magnésite brulée, le sel potassique et sépiditique.
Les principales richesses exploitées en Espagne sont le plomb, les pyrites de cuivre, le mercure et le fer, base de l’industrie lourde.
Secteur secondaire
Parcs industriels d'Espagne
Les régions les plus industrielles sont la Catalogne, le Pays basque et Madrid.
L’Espagne est au cinquième rang mondial dans les domaines de productions de machines-outils et ferroviaire (Pays basque), de construction navale (Galice) et de l’automobile (SEAT, SANTANA MOTOR, FASA-Renault, Ford, PSA Peugeot Citroën), de l'électronique (Catalogne), aéronautique (Andalousie).
Secteur tertiaire
L'économie du tourisme
Dès 1962, l'Espagne cherche à développer le tourisme de masse grâce à une campagne : « España es diferente ». Après la mort de Franco, l'Espagne devient la deuxième destination touristique au monde après la France. D'après l'organisation mondiale du tourisme, plus de 60 millions de touristes par an se rendent en Espagne.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le tourisme en Espagne inclut les deux plus grandes villes que sont Madrid et Barcelone, et d'autres endroits intéressants comme Vigo et Pontevedra en Galice, Cordoue, Séville, Grenade, Málaga, Huelva, Cadix, Almería en Andalousie, Salamanque, Tolède et Ségovie. D'autres endroits sont visités pour leurs plages comme Rías Baixas, Salou, Benidorm, Majorque, Ibiza, îles Canaries, Communauté valencienne, Catalogne et le Golfe de Gascogne au nord de l'Espagne.
Parcs nationaux
En 2010, avec 53 millions de touristes, l'Espagne est la quatrième destination touristique mondiale en termes de nombre de visiteurs, derrière la France (environ 79 millions), les États-Unis (environ 61 millions) et la Chine (environ 56 millions). Il s'agit d'un secteur essentiel pour l'économie espagnole, représentant 10 % du PIB. La fréquentation touristique de l'Espagne est en croissance régulière, bénéficiant d'une image positive au niveau des aménités : soleil, fête, accueil, milieux branchés.
.../...
L’économie de l'Espagne est la cinquième économie de l’Union européenne et la huitième puissance économique mondiale (en PPA). L’économie de ce pays a été marquée au cours des années 2000 par une croissance économique très forte, liée en partie à un boom de la construction dans l'immobilier, dont l'arrêt brutal en 2008 a ébranlé l'ensemble du pays (voir bulle immobilière espagnole). Madrid, la capitale est une des villes les plus importantes en Europe. Pendant de nombreuses années, la ville resta une ville administrative, centralisant les activités de l'État. L'industrialisation est arrivée de façon massive après la guerre civile. Elle a été concentrée dans les domaines de mécanique de précision, électronique, pharmaceutique, etc. Le centralisme étatique favorisa la croissance économique de la ville. De nombreuses entreprises y installèrent leur siège national pendant cette période.
En 2010, l'Espagne, comme la zone euro, est touchée de plein fouet par la crise financière qui a débuté en 2008 (hausse importante de la dette publique, hausse du chômage, crise de confiance des investisseurs).
L'Espagne au xxe siècle
Pendant le régime du général Franco
En 1939, à la fin de la guerre civile, l'Espagne était un pays ruiné, ses industries détruites et sa réserve d'or partie en direction de l'Union soviétique.
L'Espagne a hérité d'une économie corporatiste du régime du général Franco, caractérisée par un manque de liberté économique par rapport aux autres nations d'Europe, politique de relative autarcie.
Les échanges internationaux furent aussi limités à cause de l'ostracisme des nations alliés par rapport à un pays ayant soutenu l'Axe Rome-Berlin.
À partir de la libéralisation économique de 1959, le pays eut un des plus forts taux de croissance des pays occidentaux notamment grâce au tourisme.
En 1975, le PIB individuel moyen dépassait 77% de la moyenne des pays du Marché Commun et l'Espagne était alors la neuvième puissance industrielle du monde.
1982-1996 (Gouvernement de Felipe González)
L'entrée de l'Espagne dans la Communauté économique européenne (CEE) - ancêtre de l'Union européenne actuelle - le 1er janvier 1986 a nécessité l'ouverture de l'économie du pays, la modernisation de son industrie, l'amélioration de son infrastructure et la révision de sa législation économique pour suivre les directives de l'UE. Grâce à ceci, l'Espagne a accéléré la croissance de son PIB, réduit la dette publique et le taux de chômage de 23% à 15% en trois ans ainsi que l'inflation sous les 3%. Les défis les plus importants pour l'économie espagnole incluent la réduction du déficit public, une réduction plus importante du taux de chômage, la réforme du code du travail, la réduction de l'inflation et l'augmentation du PIB par habitant.
Cependant, après le pic de croissance vers la fin des années 1980, l'économie espagnole est entrée en récession à partir de mi-1992. Le taux de chômage atteint 23,90 % en 1994.
De plus, à la fin de cette période, le gouvernement a essuyé plusieurs affaires de corruptions, comme Rafael Vera.
1996-2004 (Gouvernement de José María Aznar)
Le ministre de l'économie est Rodrigo Rato.
L'économie espagnole a connu une reprise durant la première administration Aznar (1996-2000) grâce à un retour de la confiance des consommateurs et l'accroissement de la consommation privée, bien que la croissance ait ralenti récemment. Le taux de chômage reste un problème à 11,7% (2003), mais ceci représente néanmoins une amélioration importante par rapport à ce qu'à connu l'Espagne dans le passé. La dévaluation de la peseta durant les années 1990 a rendu les exportations espagnoles compétitives, mais la force de l'euro depuis son adoption en 1999 a élevé des critiques selon lesquelles les exportations espagnoles sont trop chères par rapport à la marge de manœuvre des acheteurs étrangers. Cependant, ceci a été masqué par la facilité accrue d'échange avec les autres pays de la zone euro.
Durant la période Aznar, l'exécutif de centre-droit a poursuivi la privatisation d'entreprises publiques. La situation économique et la qualité de vie se sont améliorées.
2004-actualité (Gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero)
Le ministre de l'économie est Elena Salgado
La politique économique reste sensiblement la même que celle du gouvernement d'Aznar. L'économie est dans un bon moment avec une croissance économique de plus du +3% à 2005 et à quelquefois plus de +3,5%. Le chômage est en baisse rapide et le déficit public respecte les limites de l'Union européenne.
L'année 2005 a été exceptionnelle pour l'Espagne en ce qui concerne le chômage. En effet, celui-ci est passé de 10,56% à 8,7% entre fin 2004 et fin 20052. Il s'agit du plus bas taux de chômage depuis 1978. De plus, on note une grande disparité entre les régions, certaines ayant un taux de chômage inférieur à 6% : la Communauté autonome du Pays basque - Euskadi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] (3.4%) la Catalogne (5,90%), la Communauté autonome de Madrid (5,92%), la Navarre (5,95 %) et l'Aragon (6,65%); alors que d'autres régions ont un taux de chômage supérieur à 13% (Estrémadure (15,31 %) et l'Andalousie (13,83 %)). Le marché du travail espagnol est caractérisé par la forte prévalence des contrats à durée déterminée (31% des contrats).
L'inflation en 2006 était de 3,5% et la croissance économique de 3,9%. M. Rodriguez Zapatero a declaré qu'à ce rythme l'économie espagnole dépasserait des pays comme l'Allemagne ou l'Italie en PIB par habitant, d'ici deux ou trois années (et en fait le PIB par habitant espagnol a déjà dépassé celui de l'Italie).
Bruxelles prévoit une fois encore, entre les grandes économies européennes, la plus grande croissance économique pour l'Espagne en 2007, dans un espace européen plus dynamique.
En 2008, l'Espagne est touchée par la crise mondiale.
Le chômage augmente pour atteindre 18,9 % en août 2009 selon Eurostat.
Le lundi 19 janvier 2009, l'agence de notation Standard & Poor's a abaissé sa notation de la dette espagnole à long terme, de "AAA" à "AA+". L'agence Fitch Ratings fait de même le 28 mai 2010. Moody's abaisse la note de "Aaa" à "Aa1" le 30 septembre 2010.
Réduction de fonds de l'Union européenne
Les apports de capital provenant de l'UE, qui ont grandement contribué à l'autonomisation économique espagnole depuis son adhésion à la CEE, a diminué considérablement au cours des dernières 20 années en raison de la normalisation économique par rapport à d'autres pays et les effets de l'élargissement de l'UE. D'une part, des fonds agricoles de la Politique agricole commune de l'Union européenne sont réparties sur plusieurs pays (les pays d'Europe orientale ont un secteur agricole important), d'autre part, les fonds structurels et de cohésion ont diminué inévitablement en raison du succès économique de l'Espagne (puisque leur revenu a fortement progressé en termes absolus), et due à l'intégration des pays moins développés, abaisse le revenu moyen par habitant (ou PIB par habitant), de sorte que les régions espagnoles relativement moins développés, sont venus à être dans la moyenne européenne ou même au-dessus. L'Espagne devient progressivement contributeur net de fonds pour les pays moins développés de l'Union.
Secteurs économiques
Secteur primaire : agriculture, pêche, mines
En 2009 :
premier producteur mondial d'huile d'olive ;
second producteur européen de coton ;
troisième producteur européen de tabac.
Cette même année, la production minérale espagnole est surtout centré sur les ressources de productions non énergétique. En ne prenant en compte que la valeurs des minéraux non métalliques et métalliques, ainsi que les produits miniers, l’Espagne est à la neuvième place mondiale. En revanche, avec les produits énergétiques comme le charbon, le pétrole, le gaz ou l’uranium, l’Espagne passe à la 38e place.
En 2009, l’Espagne a un sol renfermant plus de cent produits minéraux mais ceux-ci ne sont pas en quantité importante. On ne peut en extraire que dix-sept en assez grande quantité :
minéraux métalliques : le fer, le cuivre, le pyrite, l’étain, le plomb, le mercure et le wolfram.
minéraux non métalliques : l’argile réfractaire et bentonite, le quartz, le spath fluor, la glauberite, le sel de mer et la roche, la magnésite brulée, le sel potassique et sépiditique.
Les principales richesses exploitées en Espagne sont le plomb, les pyrites de cuivre, le mercure et le fer, base de l’industrie lourde.
Secteur secondaire
Parcs industriels d'Espagne
- Spoiler:
- Cette liste (non exhaustive) présente les principales zones industrielles des capitales des différentes Provinces d'Espagne.
Albacete
Parc Scientifique et Technologique d'Albacete
Zone industrielle de Campollano
Alicante/Elche
Parc industriel d'Elche
Zone industrielle de Rabasa
Zone industrielle de Llano Espartall
Zone industrielle de Las Atalayas
Mercalicante
Almería
Parc Scientifique et Technologique d'Almeria
Zone industrielle de El Puche
Zone industrielle de San Rafael
Ávila
Zone industrielle de Las Hervencias de Avila
Avilés
Parc d'entreprise de la Principauté des Asturies
Zone industrielle de La Granda
Badajoz
Zone industrielle de El Nevero
Bilbao
Mercabilbao
Zone industrielle de Legizamon
Zone industrialo-portuaire de Zorrozaure
Zone industrialo-portuaire de La Punta
Parc Technologique de Zamudio
Zone industrialo-portuaire de La Naval
Megapark Baracaldo
Parc d'entreprise de Abra
Burgos
Zone industrielle de Villalonquejar
Zone industrielle de Burgos-Est
Parc Technologique de Burgos
Cáceres
Zone industrielle de Capellianas
Zone industrielle de Ganadero de Cáceres
Zone industrielle de Charca Musia
Cadix/El Puerto de Santa María
Parc Technologique TecnoBahia
Zone Franche de Cadix
Parc d'entreprise de Poniente
Parc d'entreprise de Levante
Zone industrielle de Fadricas
Zone industrielle de Tres Caminos
Zone industrielle de El Trocadero
Zone industrielle de Antiguos Astilleros
Zone industrielle de El Palmar
Zone industrielle de Salinas de Levante
Cordoue
Parc Scientifique et Technologique de Cordoue - Rabanales 21
TecnoCordoba
Zone industrielle de Torrecillas
Zone industrielle de Armagacena
Zone industrielle de Chinales
Zone industrielle de Las Quemadas
Gijón
Parc Scientifique et Technologique de Gijon
Zone industrielle de La Penona
Zone industrielle de Los Campones
Grenade
Zone industrielle de Juncaril
Zone industrielle de Asegra
Parc Technologique de la Science et de la Santé
Parc Métropolitain Industriel et Technologique
Parc d'entreprise Alhendin
Getafe
Parc industriel de Getafe
Zone industrielle de El Roson
Huesca
Parc Technologique de Walqa
Zone industrielle de Huesca-Sepes
Zone industrielle de La Magantina
Zone industrielle de Martinez de Velasco
Plateforme Logistique Huesca-Sud
Jaén
Parc Scientifique et Technologique de l'Huile et de l'Olivier - Geolit
Parc d'entreprise Nuevo Jaen
Zone industrielle de Los Olivares
Séville
Parc d'entreprise Los Llanos
Parc d'entreprise Torneo
Parc Technologique et Aéronautique d'Andalousie - Aéropolis
Cartuja 93
Parc Industriel de Seville
Parc Industriel de Dos Hermanas
Zone industrielle de Los Canos
Zone industrielle de Los Espartales
Zone industrielle de San Jeronimo
Zone industrielle de Navisur
Zone industrielle de Navexpo
Zone industrielle de Mercedes Barris
Zone industrielle de Calonge
Zone industrielle de La Red
Zone industrielle de Carretera Amarilla
Zone industrielle de El Pino
Zone industrialo-portuaire l'Avenida La Raza
Zone industrielle de Fuete de Rey
Zone industrielle de Carretera de La Isla
Zone industrielle de H
Les régions les plus industrielles sont la Catalogne, le Pays basque et Madrid.
L’Espagne est au cinquième rang mondial dans les domaines de productions de machines-outils et ferroviaire (Pays basque), de construction navale (Galice) et de l’automobile (SEAT, SANTANA MOTOR, FASA-Renault, Ford, PSA Peugeot Citroën), de l'électronique (Catalogne), aéronautique (Andalousie).
Secteur tertiaire
L'économie du tourisme
Dès 1962, l'Espagne cherche à développer le tourisme de masse grâce à une campagne : « España es diferente ». Après la mort de Franco, l'Espagne devient la deuxième destination touristique au monde après la France. D'après l'organisation mondiale du tourisme, plus de 60 millions de touristes par an se rendent en Espagne.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le tourisme en Espagne inclut les deux plus grandes villes que sont Madrid et Barcelone, et d'autres endroits intéressants comme Vigo et Pontevedra en Galice, Cordoue, Séville, Grenade, Málaga, Huelva, Cadix, Almería en Andalousie, Salamanque, Tolède et Ségovie. D'autres endroits sont visités pour leurs plages comme Rías Baixas, Salou, Benidorm, Majorque, Ibiza, îles Canaries, Communauté valencienne, Catalogne et le Golfe de Gascogne au nord de l'Espagne.
Parcs nationaux
- Spoiler:
- Altamira
Parc national de Garajonay
Las Médulas
Ordesa et Mont Perdu
Aiguestortes et l'Étang de Saint-Maurice
Parc National de Timanfaya (Lanzarote, îles Canaries)
Parc National du Teide (Tenerife, îles Canaries)
Port Aventura
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Routes touristiques
Vía de la Plata
Chemin du Cid
Chemin de Don Quichote
Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle
Communes
La Guardia
Arcos de la Frontera
Argamasilla de Alba
Béjar
Calabazanos
Cadix
Castro Urdiales
El Puerto de Santa María
Elche
Grenade
Grazalema
La Orotava
Lerma
Llerena
Melgar de Fernamental
Oviedo
Pontevedra
Redondela
Rías Baixas
Roncevaux
Ronda
Saint-Jacques-de-Compostelle
Saint-Sébastien
Sanlúcar de Barrameda
Sangüesa
Santoña
Séville
Sitges
Tarifa
Vigo
Vivero
Monuments
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Muraille de Lugo
Cathédrale de Tuy
Cathédrale Santa María de Burgos
Cathédrale San Salvador d'Oviedo
Cathédrale de Valladolid
Cathédrale Santa María de Vitoria
San Juan Bautista de Baños
Château de Calatrava la Nueva
Monastère de Santa María de Huerta
Alhambra
Monastère de Poblet
Grande Mosquée de Cordoue
Monastère royal de las Huelgas de Burgos
Sagrada Família
En 2010, avec 53 millions de touristes, l'Espagne est la quatrième destination touristique mondiale en termes de nombre de visiteurs, derrière la France (environ 79 millions), les États-Unis (environ 61 millions) et la Chine (environ 56 millions). Il s'agit d'un secteur essentiel pour l'économie espagnole, représentant 10 % du PIB. La fréquentation touristique de l'Espagne est en croissance régulière, bénéficiant d'une image positive au niveau des aménités : soleil, fête, accueil, milieux branchés.
.../...
Sphinx- Adminstrateur
-
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A
Re: Économie de l'Espagne
Du miracle économique à la crise
Bulle immobilière espagnole
La bulle immobilière espagnole correspond à la bulle spéculative sur le marché de l'immobilier espagnol initié en 1999 et qui s'est poursuivie jusqu'au début 2008. Elle est caractérisée par une augmentation anormale des prix très largement supérieure à l'inflation observé sur l'indice des prix à la consommation (IPC).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Bulle Immobilière
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Cycle d'une bulle spéculative.
Les prix de l'immobilier en Espagne ont augmenté de 91 % durant la période allant de 1995 à 2007 . Le montant de la dette financière accumulée par les ménages espagnols au second trimestre 2005 pour l'achat de biens immobiliers est de 651 168 000 000 €; celle-ci a cru à un rythme de 25 % par an entre 2001 et 2005, avec 97 % des emprunts à taux variable. En 2004 509 293 nouvelles propriétés ont été construites en Espagne et en 2005 528 754 alors que la demande cette année était: 300,000 pour les résidents espagnols, 100 000 pour les investisseurs étrangers, 100 000 pour des étrangers vivant en Espagne et 300,000 correspondant à du stock ; dans un pays de 16.5 millions de famille, on compte 22-24 millions de maisons et 3-4 millions de maisons vides.
Sur l'ensemble des maisons construites durant la période 2001-2007, "pas moins de 28 % sont vacantes à la fin de l'année 2008" tour de 80 %. Cette mania pour l'accession à la propriété a été favorisée par le gouvernement dans les années 1960 et 1970 et est fortement ancrée dans l'esprit des Espagnols. De plus, la fiscalité encourage aussi la propriété : 15 % du montant intérêts d'emprunt immobilier est déductible du revenu . Le fait est que les appartements les plus anciens à la location souffrent d'une non-indexation des loyers de l'inflation tandis que la procédure d'éviction est très longue, déprimant ainsi de fait le marché de la location.
Les pires craintes se sont matérialisées lorsque la bulle spéculative a explosé en Espagne, celle-ci étant l'un des pays les plus affecté au monde. Selon l'institut eurostat, sur la période juin 2007-juin 2008, la construction neuve s'est effondrée tandis que les ventes dans l'ancien sur la période juillet 2007-juin 2008 sont en baisse en moyenne de 25,3 %. Certaines régions ont été plus marquées que d'autres comme par exemple la Catalogne où une chute des ventes de 42,2 % tandis que d'autres régions peu peuplées comme l'Estrémadure étaient en baisse de 1,7 % sur la même période .
Les banques ont octroyé des emprunts sur une durée de quarante ans et très récemment sur cinquante ans. Au contraire de l'Irlande, le coût du travail n'a pas suivi l'inflation des prix de l'immobilier das les mêmes proportions . Tandis que certains experts suggéraient un atterrissage en douceur du marché immobilier beaucoup d'autres estiment qu'un krach immobilier est probable. Des prix plus bas de l'immobilier permettraient aux familles aux revenus modérés et aux jeunes d'entrer à nouveau sur le marché immobilier.
Néanmoins, la croyance populaire que les prix immobiliers ne peuvent pas baisser demeurent fortement ancrée dans les esprits. En août 2008, alors que les nouvelles constructions se sont virtuellement arrêtées, aucun mouvement significatif des prix à la hausse ou à la baisse a été observé. Le prix moyen à l'échelle nationale en 2008 est de 2,095 euros/m²
La spéculation immobilière, encouragée par des taux d'emprunt très bas (car à taux variable), provoque une bulle. En 2010, un rapport trimestriel de la banque d'Espagne souligne le fait que l'indice des prix immobilier à l'échelle nationale est en baisse de 12 % par rapport au sommet de la bulle en 2008 . Les excès de la bulle immobilière se monterait à 325 milliards d'euros et l'Espagne devrait secourir son secteur financier, le taux global d'impayés du secteur immobilier devant passer de 5 % à 9 % d'ici le mois de juin 2010.
Causes
Entre autres, quelques causes ayant mené à cette situation sont :
Les exigences limitées des banques dans la concession d'hypothèques et la durée de ces hypothèques (jusqu'à 50 ans).
Le faible niveau des taux d'intérêt, notamment de l'Euribor.
Le niveau élevé d'endettement des ménages (années 1998-2000) relativement aux autres pays européens. En (2006) les Espagnols devaient à leurs banques 700 000 millions d'euros en crédits.
L'accès au logement de la génération née dans la décennie 1970 (connue comme la génération du Baby Boom espagnol).
La possibilité pour les municipalités et les Communautés Autonommes de décider de manière arbitraire que le sol est, ou n'est pas, urbanisable, ce qui donne également lieu à de la "corruption urbanistique".
L'achat et la conservation spéculative de surfaces énormes par de grands constructeurs et groupes d'investisseurs.
La tendance espagnole à l'achat plutôt qu'à la location, due à une politique fiscale favorable à l'achat.
Le haut pourcentage de résidences vides.
Un "excès de capital".
La dette des particuliers avoisinant les 832 289 millions d'euros à la fin de 2006 (croissance de 18,53 % par an).
Le taux de chômage
La fragilité du système économique espagnol est démontrée par la rapide croissance du taux de chômage, après des mois de chute rapide. Avec la crise débutée en 2008, le chômage touche 17,4% de la population active, le plus fort taux de l'Europe occidentale. Selon l'Institut Espagnol de la Statistique, le chômage atteint près de 21% de la population active, au deuxième trimestre 2011.
L'endettement des ménages
Les ménages se sont fortement endettés au cours des années 2000. La dette des ménages représentent 130 % de leurs revenus en 2007.
Relations avec le reste du monde
Amérique du Sud et Asie
L’Amérique du Sud est la zone la plus importante pour les entreprises espagnoles, spécialement l'Argentine, Brésil, Mexique, Colombie, Pérou et Chili. Les entreprises espagnoles se sont développées en Asie, notamment en Chine. Cette expansion mondiale est un avantage concurrentiel par rapport à ses concurrents et voisins européens. Les entreprises espagnoles sont à la pointe dans les domaines des énergies renouvelables (Iberdrola est le plus grand opérateur mondial de l'énergie renouvelable), des technologies comme Telefónica, Movistar, Gamesa, Indra, Abengoa, de la fabrication de trains comme la CAF, Talgo, des compagnies pétrolières telles que Repsol YPF et des infrastructures, avec six des dix plus grandes entreprises internationales de construction spécialisées dans les transports qui viennent d'Espagne, comme Ferrovial, Acciona, ACS, OHL et FCC.
Europe
Aujourd'hui des entreprises comme le BBVA, Banco Santander (qui est la 1re banque de la zone euro) et Telefónica (parfois à travers sa filiale O2) sont importantes au niveau de l'UE.
wiki
Bulle immobilière espagnole
La bulle immobilière espagnole correspond à la bulle spéculative sur le marché de l'immobilier espagnol initié en 1999 et qui s'est poursuivie jusqu'au début 2008. Elle est caractérisée par une augmentation anormale des prix très largement supérieure à l'inflation observé sur l'indice des prix à la consommation (IPC).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
- Spoiler:
- Evolution des prix de l'immobilier en Espagne. La bulle a commencé au début des années 1980 et a été suivie par le "bear trap" de la période (1992-1997). Ensuite s'est déroulé la phase de mania dans laquelle les prix ont augmenté de façon spectaculaire de 1998 à 2008, jusqu'à un ralentissement de la hausse à la fin de 2008. Les prix sont en chute. Au début 2010 les prix sont revus à la hausse, ce qui indique l'entrée dans la phase de "Bull Trap", la dernière étape qui précède le grand effondrement.
Bulle Immobilière
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Cycle d'une bulle spéculative.
Les prix de l'immobilier en Espagne ont augmenté de 91 % durant la période allant de 1995 à 2007 . Le montant de la dette financière accumulée par les ménages espagnols au second trimestre 2005 pour l'achat de biens immobiliers est de 651 168 000 000 €; celle-ci a cru à un rythme de 25 % par an entre 2001 et 2005, avec 97 % des emprunts à taux variable. En 2004 509 293 nouvelles propriétés ont été construites en Espagne et en 2005 528 754 alors que la demande cette année était: 300,000 pour les résidents espagnols, 100 000 pour les investisseurs étrangers, 100 000 pour des étrangers vivant en Espagne et 300,000 correspondant à du stock ; dans un pays de 16.5 millions de famille, on compte 22-24 millions de maisons et 3-4 millions de maisons vides.
Sur l'ensemble des maisons construites durant la période 2001-2007, "pas moins de 28 % sont vacantes à la fin de l'année 2008" tour de 80 %. Cette mania pour l'accession à la propriété a été favorisée par le gouvernement dans les années 1960 et 1970 et est fortement ancrée dans l'esprit des Espagnols. De plus, la fiscalité encourage aussi la propriété : 15 % du montant intérêts d'emprunt immobilier est déductible du revenu . Le fait est que les appartements les plus anciens à la location souffrent d'une non-indexation des loyers de l'inflation tandis que la procédure d'éviction est très longue, déprimant ainsi de fait le marché de la location.
Les pires craintes se sont matérialisées lorsque la bulle spéculative a explosé en Espagne, celle-ci étant l'un des pays les plus affecté au monde. Selon l'institut eurostat, sur la période juin 2007-juin 2008, la construction neuve s'est effondrée tandis que les ventes dans l'ancien sur la période juillet 2007-juin 2008 sont en baisse en moyenne de 25,3 %. Certaines régions ont été plus marquées que d'autres comme par exemple la Catalogne où une chute des ventes de 42,2 % tandis que d'autres régions peu peuplées comme l'Estrémadure étaient en baisse de 1,7 % sur la même période .
Les banques ont octroyé des emprunts sur une durée de quarante ans et très récemment sur cinquante ans. Au contraire de l'Irlande, le coût du travail n'a pas suivi l'inflation des prix de l'immobilier das les mêmes proportions . Tandis que certains experts suggéraient un atterrissage en douceur du marché immobilier beaucoup d'autres estiment qu'un krach immobilier est probable. Des prix plus bas de l'immobilier permettraient aux familles aux revenus modérés et aux jeunes d'entrer à nouveau sur le marché immobilier.
Néanmoins, la croyance populaire que les prix immobiliers ne peuvent pas baisser demeurent fortement ancrée dans les esprits. En août 2008, alors que les nouvelles constructions se sont virtuellement arrêtées, aucun mouvement significatif des prix à la hausse ou à la baisse a été observé. Le prix moyen à l'échelle nationale en 2008 est de 2,095 euros/m²
La spéculation immobilière, encouragée par des taux d'emprunt très bas (car à taux variable), provoque une bulle. En 2010, un rapport trimestriel de la banque d'Espagne souligne le fait que l'indice des prix immobilier à l'échelle nationale est en baisse de 12 % par rapport au sommet de la bulle en 2008 . Les excès de la bulle immobilière se monterait à 325 milliards d'euros et l'Espagne devrait secourir son secteur financier, le taux global d'impayés du secteur immobilier devant passer de 5 % à 9 % d'ici le mois de juin 2010.
Causes
Entre autres, quelques causes ayant mené à cette situation sont :
Les exigences limitées des banques dans la concession d'hypothèques et la durée de ces hypothèques (jusqu'à 50 ans).
Le faible niveau des taux d'intérêt, notamment de l'Euribor.
Le niveau élevé d'endettement des ménages (années 1998-2000) relativement aux autres pays européens. En (2006) les Espagnols devaient à leurs banques 700 000 millions d'euros en crédits.
L'accès au logement de la génération née dans la décennie 1970 (connue comme la génération du Baby Boom espagnol).
La possibilité pour les municipalités et les Communautés Autonommes de décider de manière arbitraire que le sol est, ou n'est pas, urbanisable, ce qui donne également lieu à de la "corruption urbanistique".
L'achat et la conservation spéculative de surfaces énormes par de grands constructeurs et groupes d'investisseurs.
La tendance espagnole à l'achat plutôt qu'à la location, due à une politique fiscale favorable à l'achat.
Le haut pourcentage de résidences vides.
Un "excès de capital".
La dette des particuliers avoisinant les 832 289 millions d'euros à la fin de 2006 (croissance de 18,53 % par an).
Le taux de chômage
La fragilité du système économique espagnol est démontrée par la rapide croissance du taux de chômage, après des mois de chute rapide. Avec la crise débutée en 2008, le chômage touche 17,4% de la population active, le plus fort taux de l'Europe occidentale. Selon l'Institut Espagnol de la Statistique, le chômage atteint près de 21% de la population active, au deuxième trimestre 2011.
L'endettement des ménages
Les ménages se sont fortement endettés au cours des années 2000. La dette des ménages représentent 130 % de leurs revenus en 2007.
Relations avec le reste du monde
Amérique du Sud et Asie
L’Amérique du Sud est la zone la plus importante pour les entreprises espagnoles, spécialement l'Argentine, Brésil, Mexique, Colombie, Pérou et Chili. Les entreprises espagnoles se sont développées en Asie, notamment en Chine. Cette expansion mondiale est un avantage concurrentiel par rapport à ses concurrents et voisins européens. Les entreprises espagnoles sont à la pointe dans les domaines des énergies renouvelables (Iberdrola est le plus grand opérateur mondial de l'énergie renouvelable), des technologies comme Telefónica, Movistar, Gamesa, Indra, Abengoa, de la fabrication de trains comme la CAF, Talgo, des compagnies pétrolières telles que Repsol YPF et des infrastructures, avec six des dix plus grandes entreprises internationales de construction spécialisées dans les transports qui viennent d'Espagne, comme Ferrovial, Acciona, ACS, OHL et FCC.
Europe
Aujourd'hui des entreprises comme le BBVA, Banco Santander (qui est la 1re banque de la zone euro) et Telefónica (parfois à travers sa filiale O2) sont importantes au niveau de l'UE.
wiki
Sphinx- Adminstrateur
-
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A
Re: Économie de l'Espagne
En Espagne, la crise économique est sociale
La dette de l'Espagne est structurée différemment. "Le ratio de la dette sur PIB est deux fois moins important qu'en Italie. D'autre part, la politique économique de l'Espagne est relativement stable et consensuelle, quel que soit le parti au pouvoir", souligne Norbert Gaillard. Voilà pour les bons points. L'économiste reste néanmoins sceptique : Plus qu'en Italie, le problème des finances publiques pèse très lourd depuis deux ans. La dette des collectivités territoriales est en augmentation constante, plusieurs d'entre elles - comme l'Andalousie, la Catalogne ou l'autonomie de Valence - ont été largement dégradées par les agences de notation." Une situation problématique dans un pays quasi fédéral.
"Outre un taux d'intérêt autour de 6 %, l'Espagne souffre grandement de son taux de chômage." Il atteint aujourd'hui près de 20 %. Cette situation sociale ne permet pas au gouvernement de jouer sur l'impôt sur le revenu. "Sauf peut-être sur la tranche la plus haute, à l'image des annonces faites par les États-Unis et la France". Dernier facteur de stress, les banques. Elles constituent une grande partie du portefeuille boursier ibérique. Leur activité est donc fortement liée aux fluctuations de l'indice espagnol."
"La moins mauvaise solution pour les deux pays serait d'augmenter la TVA. Certes, cela déprimerait immédiatement la consommation et la croissance, mais ce serait un signal fort pour les marchés", conseille Norbert Gaillard. L'alternative viendrait du niveau européen. "Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) pourrait potentiellement racheter de la dette sur le marché secondaire. Mais la caution de la France et de l'Allemagne n'est pas extensible, les deux pays sont opposés à un plan de sauvetage et l'endettement du FESF pourrait aussi entraîner sa dégradation par les agences, ce qui serait catastrophique."
La décision de Jean-Claude Trichet attendue jeudi après-midi devrait préciser le rôle que la BCE compte jouer. Peu présente sur le marché secondaire depuis la première crise grecque au printemps 2010, elle pourrait décider de coopérer avec le FESF. Mais cette solution ne sera pas forcément efficace. "L'annonce d'un soutien de la BCE au FESF peut aussi bien être perçue par les marchés comme un signal de risque de crise généralisée dans la zone euro", prévient Norbert Gaillard.
Source:http://www.lepoint.fr/economie/l-italie-et-l-espagne-s-enlisent-dans-la-crise-04-08-2011-1359513_28.php
Sphinx- Adminstrateur
-
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A
Re: Économie de l'Espagne
Nouvelle majorité en Espagne: Pékin espère une confiance accrue des marchés
La Chine, qui possède environ 12% de la dette publique espagnole, a déclaré lundi espérer que le changement de majorité aux élections législatives en Espagne permettrait de renforcer la confiance des marchés.
"Nous espérons que ce changement (électoral) va doper la confiance des marchés afin que...
Lire la suite:
http://rss.feedsportal.com/c/499/f/413822/s/1a42efae/l/0L0Slesechos0Bfr0Centreprises0Esecteurs0Cfinance0Emarches0Cactu0Cafp0I0A0A40A0A8930Enouvelle0Emajorite0Een0Eespagne0Epekin0Eespere0Eune0Econfiance0Eaccrue0Edes0Emarches0E2518760Bphp0Dxtor0FRSS0E20A94/
Not Found/ censure
Syfou- Adminstrateur
-
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !
Re: Économie de l'Espagne
L'Espagne dément les rumeurs sur une aide du FMI, qui en fait autant
01.06.2012 Le ministre espagnol de l'Economie, Luis de Guindos, a déclaré jeudi que les "rumeurs" selon lesquelles Madrid discutait avec le FMI en vue d'un plan de sauvetage financier n'avaient "aucun sens", une déclaration qui a poussé peu après l'institution de Washington à assurer qu'il n'avait aucun projet en ce sens.
"J'ai voulu démentir ces rumeurs car elles sont sans fondement", s'est défendu M. Guindos au cours d'une conférence économique dans la ville côtière de Sitges et retransmise à la télévision.
Lire:
http://www.comalgerie.com/economie/tinc?key=gREcrf2c&id=15486350&design-output-mode=js&design-css-mode=standard
Syfou- Adminstrateur
-
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !
algeriedrs :: Actualité politique, économique, monétaire, financière, sociale et environnementale :: Actualité économique, monétaire, financière et développement durable :: Actualité économique, monétaire, financière ...
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Aujourd'hui à 16:27 par ZIGHOUD15
» Guide 2013 de Recrutement de l’Armée Algérienne
Aujourd'hui à 15:19 par ZIGHOUD15
» National security2 of Algéria
Aujourd'hui à 15:14 par ZIGHOUD15
» National security2 of Algéria
Lun 20 Fév - 15:04 par ZIGHOUD15
» Les exercices militaires russo-biélorusse
Mer 28 Sep - 16:45 par ZIGHOUD15
» nouvelle grille de lecture du monde
Sam 20 Aoû - 18:47 par ZIGHOUD15
» Lobbyisme et démocratie
Sam 19 Mar - 9:19 par ZIGHOUD15
» La fin des « guerres à bon marché » pour les États-Unis
Jeu 10 Mar - 14:04 par ZIGHOUD15
» BRICS
Jeu 10 Mar - 13:58 par ZIGHOUD15
» LA MATRICE DU TERRORISME
Ven 10 Sep - 20:41 par ZIGHOUD15
» Dhû-l-Qarnayn ou le bicornu ....
Sam 21 Aoû - 22:46 par ZIGHOUD15
» Définition et conception ?!
Lun 21 Juin - 17:39 par abdelmalek
» Gendarmerie Nationale
Sam 19 Juin - 12:12 par abdelmalek
» Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS)
Mer 16 Juin - 10:31 par abdelmalek
» إنتخابات الجزائر الجددة
Mar 24 Sep - 1:02 par Sphinx
» Zouaves ! qui sont ?
Dim 22 Sep - 22:22 par Sphinx
» Les alliés locaux de la colonisation algérienne
Mar 25 Juin - 22:18 par Sphinx
» Carthage et l'occident ...
Ven 21 Juin - 21:38 par Sphinx
» الأمير عبد القاد ر بن محي الدین
Lun 17 Juin - 23:35 par Sphinx
» Wilaya 5 historique en Oranies ( 1954/1962 )
Sam 6 Oct - 19:16 par Sphinx
» dépenses militaires mondiales
Dim 6 Mai - 16:38 par ZIGHOUD15
» algerian barkhane la citadelle
Ven 27 Avr - 16:27 par ZIGHOUD15
» cabale
Mer 25 Avr - 16:06 par ZIGHOUD15