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Position russe sur le plan international
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Position russe sur le plan international
Nucléaire iranien : Moscou brandit le carton rouge
Le bras de fer qui oppose, depuis plusieurs années, les principales capitales occidentales et l’Iran au sujet de son programme nucléaire, risque bien de se transformer en un face-à-face entre Moscou et «l’Ouest», pour reprendre le vieux jargon de la guerre froide.
En plus d’avoir émis de fortes réserves concernant les conclusions du rapport de l’AIEA qui met en évidence les «sérieuses inquiétudes» de l’organisation à propos des objectifs assignés au nucléaire iranien, les Russes ont, en effet, averti avec véhémence hier qu’ils ne soutiendront pas de nouvelles sanctions contre Téhéran, comme le réclament avec insistance ces derniers jours Washington et Tel-Aviv.«Toutes sanctions supplémentaires contre l’Iran seront interprétées par la communauté internationale comme un instrument pour changer le régime à Téhéran. Une telle approche est inacceptable et la partie russe n’examinera pas des propositions en ce sens», a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, à l’agence Interfax. Visiblement échaudé par le dossier libyen et, surtout, l’usage fait par l’OTAN des résolutions 1970 et 1973 adoptées par le Conseil de sécurité grâce à son consentement, Moscou ne veut également pas entendre parler d’une opération militaire contre l’Iran ainsi que l’envisage de le faire Israël.
A ce propos, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait déjà mis en garde lundi contre une intervention armée contre l’Iran, estimant que cette option serait une «très grave erreur». «Notre position sur ce point est bien connue : ce serait une très grave erreur, aux conséquences imprévisibles», a déclaré M. Lavrov lors de déclarations retransmises par la télévision Rossia 24. «Il ne peut y avoir aucune solution militaire au problème du nucléaire iranien, pas plus que pour tout autre problème du monde contemporain», a ajouté M.
Lavrov, qui s’exprimait à l’issue d’entretiens avec son homologue irlandais, Eamon Gilmore. Dans cette nouvelle partie d’échecs qui est en train de se jouer dans le golfe Persique, les Russes peuvent visiblement compter sur l’appui de Pékin qui, pour le moment, préconise le dialogue et la coopération sur le cas du dossier du nucléaire iranien. Dans l’absolu, il est peu probable, en effet, que la Chine aille dans le sens de la volonté de Washington ou de Tel-Aviv sachant que l’Iran, en plus d’être son allié traditionnel, lui fournit une importante quantité d’hydrocarbures. Dans l’immédiat, l’opposition frontale russe à pour effet de mettre notamment les Etats-Unis et Israël ainsi que leurs nombreux alliés arabes dans la région devant deux choix possibles : ou bien ils acceptent de privilégier à nouveau le dialogue ou bien ils déclarent les hostilités à Téhéran sans l’accord du Conseil de sécurité de l’ONU.
L’échiquier moyen-oriental et le jeu des grandes puissances
La politique étant l’art du possible, il est difficile de savoir, à l’heure qu’il est, comment réagira «l’Occident» pour reprendre le lexique de Vladimir Poutine, le chef du gouvernement. Celui-ci n’a d’ailleurs pas manqué de dénoncer lundi encore «l’arrogance des grandes puissances».Devant le tollé général suscité par les déclarations du gouvernement israélien qui avait averti, dimanche, que «la possibilité d’une attaque militaire contre l’Iran est plus proche qu’une option diplomatique» pour empêcher Téhéran de se doter de l’arme atomique, Tel-Aviv – qui dispose d’un arsenal évalué à plus de 200 ogives nucléaires – paraît s’être résolu, in fine, à mettre pour le moment en sourdine son projet d’attaque.
Du moins officiellement. A ce propos, deux chaînes de télévision israéliennes, reprenant des responsables, ont indiqué, mardi soir, que la «sévérité sans précédent» du rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le programme nucléaire iranien éloigne pour le moment le scénario d’une attaque israélienne contre l’Iran. Ce rapport, est-il dit, va permettre à Israël d’attendre «quelques semaines ou quelques mois» afin de voir si la communauté internationale se décide à prendre des «sanctions paralysantes» visant notamment le boycott total de la Banque centrale iranienne ainsi que des exportations de pétrole. C’est dire que pour le moment les choses semblent bien aller pour se tasser. Pour combien de temps encore ? Difficile à dire.
Une chose est sûre, dans la région, tout le monde où presque, veut la tête de l’Iran. A commencer par certains pays arabes qui semblent être prêts à débourser une fortune pour y parvenir. Et attendant de connaître les développements possibles du dossier iranien, la tempête soulevée par l’AIEA et son rapport aura eu pour effet de passer complètement sous silence le débat au Conseil de sécurité sur l’adhésion de la Palestine à l’ONU.
Zine Cherfaoui
Le bras de fer qui oppose, depuis plusieurs années, les principales capitales occidentales et l’Iran au sujet de son programme nucléaire, risque bien de se transformer en un face-à-face entre Moscou et «l’Ouest», pour reprendre le vieux jargon de la guerre froide.
En plus d’avoir émis de fortes réserves concernant les conclusions du rapport de l’AIEA qui met en évidence les «sérieuses inquiétudes» de l’organisation à propos des objectifs assignés au nucléaire iranien, les Russes ont, en effet, averti avec véhémence hier qu’ils ne soutiendront pas de nouvelles sanctions contre Téhéran, comme le réclament avec insistance ces derniers jours Washington et Tel-Aviv.«Toutes sanctions supplémentaires contre l’Iran seront interprétées par la communauté internationale comme un instrument pour changer le régime à Téhéran. Une telle approche est inacceptable et la partie russe n’examinera pas des propositions en ce sens», a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, à l’agence Interfax. Visiblement échaudé par le dossier libyen et, surtout, l’usage fait par l’OTAN des résolutions 1970 et 1973 adoptées par le Conseil de sécurité grâce à son consentement, Moscou ne veut également pas entendre parler d’une opération militaire contre l’Iran ainsi que l’envisage de le faire Israël.
A ce propos, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait déjà mis en garde lundi contre une intervention armée contre l’Iran, estimant que cette option serait une «très grave erreur». «Notre position sur ce point est bien connue : ce serait une très grave erreur, aux conséquences imprévisibles», a déclaré M. Lavrov lors de déclarations retransmises par la télévision Rossia 24. «Il ne peut y avoir aucune solution militaire au problème du nucléaire iranien, pas plus que pour tout autre problème du monde contemporain», a ajouté M.
Lavrov, qui s’exprimait à l’issue d’entretiens avec son homologue irlandais, Eamon Gilmore. Dans cette nouvelle partie d’échecs qui est en train de se jouer dans le golfe Persique, les Russes peuvent visiblement compter sur l’appui de Pékin qui, pour le moment, préconise le dialogue et la coopération sur le cas du dossier du nucléaire iranien. Dans l’absolu, il est peu probable, en effet, que la Chine aille dans le sens de la volonté de Washington ou de Tel-Aviv sachant que l’Iran, en plus d’être son allié traditionnel, lui fournit une importante quantité d’hydrocarbures. Dans l’immédiat, l’opposition frontale russe à pour effet de mettre notamment les Etats-Unis et Israël ainsi que leurs nombreux alliés arabes dans la région devant deux choix possibles : ou bien ils acceptent de privilégier à nouveau le dialogue ou bien ils déclarent les hostilités à Téhéran sans l’accord du Conseil de sécurité de l’ONU.
L’échiquier moyen-oriental et le jeu des grandes puissances
La politique étant l’art du possible, il est difficile de savoir, à l’heure qu’il est, comment réagira «l’Occident» pour reprendre le lexique de Vladimir Poutine, le chef du gouvernement. Celui-ci n’a d’ailleurs pas manqué de dénoncer lundi encore «l’arrogance des grandes puissances».Devant le tollé général suscité par les déclarations du gouvernement israélien qui avait averti, dimanche, que «la possibilité d’une attaque militaire contre l’Iran est plus proche qu’une option diplomatique» pour empêcher Téhéran de se doter de l’arme atomique, Tel-Aviv – qui dispose d’un arsenal évalué à plus de 200 ogives nucléaires – paraît s’être résolu, in fine, à mettre pour le moment en sourdine son projet d’attaque.
Du moins officiellement. A ce propos, deux chaînes de télévision israéliennes, reprenant des responsables, ont indiqué, mardi soir, que la «sévérité sans précédent» du rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le programme nucléaire iranien éloigne pour le moment le scénario d’une attaque israélienne contre l’Iran. Ce rapport, est-il dit, va permettre à Israël d’attendre «quelques semaines ou quelques mois» afin de voir si la communauté internationale se décide à prendre des «sanctions paralysantes» visant notamment le boycott total de la Banque centrale iranienne ainsi que des exportations de pétrole. C’est dire que pour le moment les choses semblent bien aller pour se tasser. Pour combien de temps encore ? Difficile à dire.
Une chose est sûre, dans la région, tout le monde où presque, veut la tête de l’Iran. A commencer par certains pays arabes qui semblent être prêts à débourser une fortune pour y parvenir. Et attendant de connaître les développements possibles du dossier iranien, la tempête soulevée par l’AIEA et son rapport aura eu pour effet de passer complètement sous silence le débat au Conseil de sécurité sur l’adhésion de la Palestine à l’ONU.
Zine Cherfaoui
Syfou- Adminstrateur
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Re: Position russe sur le plan international
Les députés russes planchent sur la création de l'Union eurasienne
La Russie doit obligatoirement avoir le rôle de centre d’influence au sein de l’Union eurasienne, a conclu la fraction Russie Unie de la Douma (chambre basse du parlement russe) lors d'une table ronde baptisée "Pour l’Union", écrit jeudi 17 novembre le quotidien Kommersant. En tant que futurs pays membres de l’Union, la fraction a mentionné non seulement les anciennes républiques soviétiques, mais également la Bulgarie et même Cuba et le Venezuela. Le parti Russie Unie ne s’est pourtant pas renseigné sur la volonté de ces pays d’adhérer à l’Union eurasienne.
"Il est temps de se pencher sérieusement et discuter en détails les problèmes de la création de l’Union eurasienne", a déclaré à ses collègues et aux experts le président de la Douma Boris Gryzlov. Selon lui, il est déjà possible de passer à la phase de "mise en œuvre de ce grand projet", car "nous disposons de tous les outils et arguments historiques." En termes d’arguments Boris Gryzlov fait référence à "l’histoire commune des pays" apparus dans l’espace postsoviétique, et à la langue russe en tant que "langue de communication interethnique", ainsi qu’à la "coopération économique" en termes d’outils. Toutefois, il a souligné que la notion de l’union ne sous-entendait pas un "Etat commun", mais une "union d’Etats souverains."
"L’Eurasie continentale était et demeure une sphère d’influence de la Russie", a déclaré le directeur général de l’Agence des communications politiques et économiques Dmitri Orlov. C’est la raison pour laquelle il perçoit la nouvelle union comme un "grand pays." Elle s'inscrira dans le prolongement de l’idée de Vladimir Poutine concernant l’espace économique commun qui sera mis en place à partir du 1er janvier 2012 par la Biélorussie, la Russie et le Kazakhstan. Mais dans le but de moderniser la Russie il sera nécessaire d’unir les ressources non seulement avec les anciennes républiques soviétiques, qui font partie de la CEI, estime Dmitri Orlov. Il faut s’unir avec des pays "loyaux aux intérêts économiques russes: la Finlande, la Hongrie, la République tchèque, la Mongolie, le Vietnam, la Bulgarie, Cuba et le Venezuela."
Il s'agit de créer un ensemble formé moins de territoires que de peuples, a déclaré le représentant permanent de la Russie auprès de l’Otan Dmitri Rogozine. A cet égard il a suggéré d’être plus attentif à la demande des 20.000 Serbes du Kosovo qui souhaitent obtenir la citoyenneté russe. Selon Dmitri Rogozine, un programme de rapatriement est nécessaire afin que les gens proches de la Russie historiquement, spirituellement et du point de vue civilisationnel puissent s’y rendre.
Selon Sergueï Glaziev, secrétaire général adjoint de la Communauté économique eurasienne (CEEA), la nouvelle union se basera sur l’intégration économique, dont les avantages sont évidents. Ainsi, selon lui, grâce à l’Union douanière formée par la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, le commerce réciproque entre ces pays a augmenté de plus de 40%, et les échanges commerciaux entre la Biélorussie et le Kazakhstan ont quintuplé.
"Hormis l’intégration économique, une intégration civile est également nécessaire", affirme Vladimir Pliguine, chef de la commission de la Douma pour la législation constitutionnelle et membre de Russie Unie. Il est convaincu que l’union doit avant tout se faire par la communauté civile, car elle est capable aussi bien de construire que de détruire. Selon lui, 40 ans, dont 20 se sont déjà écoulés, suffisent pour qu’une scission linguistique, culturelle et civilisationnelle définitive se produise entre les anciennes républiques fraternelles.
Les participants à la table ronde n’ont élaboré aucune mesure concrète pour les 20 prochaines années. "L’union sera mise en place, que nous le voulions ou non", a résumé le conseiller du président du parlement kirghiz Maksat Kounakounov. Il a cité Vladimir Poutine: "Ceux qui veulent restaurer l’URSS n'ont pas de tête. Ceux qui ne la regrettent pas n'ont pas de cœur." Et il a ajouté: "Et ceux qui doutent que nous puissions créer une nouvelle union sont des imbéciles."
http://fr.ria.ru/gros_titres/20111117/192012304.html
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