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Abdelaziz Bouteflika
Rappel du premier message :
Abdelaziz Bouteflika
Abdelaziz Bouteflika (en arabe عبد العزيز بوتفليقة, ), né le 2 mars 1937 à Oujda (nord-est du Maroc), est un homme d’État algérien.
Il exerce les fonctions de président de la République depuis le 27 avril 1999. Président d'honneur du Front de libération nationale (FLN) depuis 2005, il est réélu dès le premier tour de scrutin des élections présidentielles de 2004 (84,99 %) et 2009 (90,24 %).
Né à Tlemcen en Algérie, le père d'Abdelaziz, Ahmed, émigre très jeune au Maroc. Il est marié à deux femmes : Belkaïd Rabia et Ghezlaoui Mansouriah, gérante d’un hammam, qui donne naissance à Abdelaziz à Oujda, le 2 mars 1937. Ahmed Bouteflika est mort en 1958.
Abdelaziz Bouteflika a quatre frères (Abdelghani, Mustapha, Abderahim et Saïd Bouteflika), une sœur (Latifa) ainsi que trois demi-sœurs (Fatima, Yamina et Aïcha). Il est le premier enfant issu de sa mère et le second enfant issu de son père - Fatima, sa demi-sœur, étant son aînée.
Abdelaziz Bouteflika vécut et étudia à Oujda, puis quitta l’école en 1950 pour rejoindre l’école Hassania de Scout, avant de devenir moniteur. Il se marie, en août 1990, avec Amal Triki, fille d’un ancien ambassadeur, Yahia Triki.
Engagement militaire
Durant la guerre d'Algérie, en 1956, l’Armée de libération nationale (ALN), branche militaire du parti indépendantiste Front de libération nationale (FLN), ordonne à tous les étudiants algériens de rejoindre ses rangs. Abdelaziz Bouteflika rejoint l’Armée des frontières au Maroc à l’âge de 19 ans, mais ne portera jamais d’armes. Il fit son instruction militaire à l’École des cadres de l’ALN de Dar El Kebdani (Maroc, Ville de Nador), puis il devint « contrôleur » pour la direction de la Wilaya V , sa tâche consistait « à plaider la cause de l’ALN » auprès des populations rurales algériennes pour en obtenir le ralliement. Il se consacra à cette fonction de contrôleur durant dix mois, entre 1957 et 1958.
En 1958, il fut promu par Houari Boumédiène et devint secrétaire administratif au sein du poste de commandement de la Wilaya V, puis secrétaire particulier de Boumédiène au PC de la Wilaya V, mais aussi au PC de l’état-major Ouest et au PC de l’état-major général (1960).
En 2002 et 2005, l’homme politique français Pierre Messmer, ancien ministre des Armées de Charles de Gaulle et ancien Premier ministre, l’accuse d’avoir planifié en 1962 le massacre des Harkis. Selon l'historien Pierre Vidal-Naquet, ce massacre s'inscrirait dans une logique de vendetta non planifiée, résultat de la vindicte populaire.
Carrière politique
À l'indépendance de l'Algérie, en septembre 1962, il devient, à 25 ans, ministre de la Jeunesse et du Tourisme dans le gouvernement du président Ahmed Ben Bella. Membre de la première Assemblée constitutionnelle, il est élu député de Tlemcen aux première et deuxième Assemblées législatives. Après le congrès du FLN d’avril, il est nommé membre du Comité central et du bureau politique du FLN.
À partir de l’année 1963, il est appelé à effectuer de nombreuses missions à l’étranger comme ministre des Affaires étrangères par intérim. En juin 1963, il est confirmé dans ses fonctions. Dès lors il s’en suit une période durant laquelle le jeune ministre des Affaires étrangères (à l’époque plus jeune ministre de ce département au monde) dirigea la diplomatie algérienne, une diplomatie qui faisait de l’Algérie un pays porte-parole du tiers monde et l’interlocuteur privilégié dans les rapports entre le Nord et le Sud, au cours de la même période il obtint sa plus grande consécration en présidant la 29e session de l’Assemblée générale des Nations unies en 1974. Il conclut avec la France, au nom de la République algérienne, l’accord du 27 décembre 1968 relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour en France des ressortissants algériens et de leurs familles, pierre angulaire de la politique de grande émigration algérienne. Il conserva son poste jusqu’à la mort du président Houari Boumédiène.
Le président Chadli Bendjedid le nomme ministre d’État en 1979. Bouteflika est néanmoins peu à peu écarté de la scène politique, qu’il quitte en 1981 ; il est traduit devant le conseil de discipline du FLN. Il choisit alors de s’exiler pendant six ans dans un contexte politique hostile et d’incrimination par la Cour des comptes de sa gestion du ministère des Affaires étrangères. De retour en Algérie en janvier 1987, il prend part au congrès du FLN de 1989, qui l’élit membre du Comité central. Pressenti pour occuper des fonctions de ministre, il décline ces propositions, comme il ne donne pas suite, en 1994, aux sollicitations dont il est l’objet en vue de son accession aux fonctions de président de la République.
Présidence de la République
Politique intérieure
Les deux premiers mandats du président Bouteflika sont marqués par une ferme volonté de « civiliser » le régime. La professionnalisation de l’armée, la mise à la retraite de hauts gradés et la promotion d’hommes neufs, proches du chef de l’État, vont dans ce sens. Mais la répression des émeutes de Kabylie (Printemps noir) entre avril 2001 et 2002 discrédite l’image de l’État. En août 2005, la nomination au poste d’ambassadeur à Rabat du général Larbi Belkheir, ex-directeur de cabinet de Bouteflika, traduit également une reprise en main de l’armée par le pouvoir civil.
La presse écrite se trouve fragilisée avec l’arrestation de journalistes en 2004 : parmi eux Mohamed Benchicou, directeur du quotidien Le Matin, condamné en juin 2004 à une peine de prison. Quelques mois auparavant, ce dernier publie un livre dans lequel il dresse un portrait critique du président : Bouteflika, une imposture algérienne. Et en 2007 Mohamed Benchicou écrit un autre livre après sa sortie de prison qui est intitulé Les gêoles d'Alger et Bouteflika a été vivement critiqué par l’association Reporters sans frontières qui l’accuse de tenter de mettre au pas la presse privée du pays. Bouteflika promettait en 1999 de respecter la liberté de la presse.
Il est réélu en avril 2004, au 1er tour de scrutin d'une élection multipartite, avec 84,99 % des voix.
En 2005, nommé président d'honneur du FLN par le 8e congrès du parti au mois de janvier, le président Bouteflika convoque pour le mois de septembre un référendum pour faire adopter un ensemble de mesures dont le but est de « restaurer la paix civile en Algérie ». Il propose ainsi de reconnaître le droit à des réparations aux familles de disparus, d’accorder une forme d’amnistie pour les membres de groupes armés non coupables de massacres, de viols et d'attentats à la bombe et de créer une aide pour les veuves et orphelins de membres de groupes armés tués. Ces mesures prévoient aussi une amnistie complète pour les membres des forces de sécurité (toutes composantes confondues) responsables de graves violations des droits humains (voir art. 45 de l'Ordonnance d'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale). Depuis toute plainte contre eux est considérée comme irrecevable. L'article 46 de ladite ordonnance prévoit une peine de prison de 3 à 5 ans pour "quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire,fragiliser l’Etat, nuire à l’honorabilité de ses agents qui l’ont dignement servie, ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan international."[7] Durant la campagne pour le référendum, menée tambour battant, l’opposition et les familles des victimes ainsi que les associations des Droits de l’homme sont écartées du débat. Les médias restent hermétiques à toute contestation et entretiennent une confusion entre le droit de refuser et la trahison du pays. L’État utilise dans cette campagne tous les moyens matériels y compris les fonds publics pour le seul bénéfice des partisans du président. Ce référendum pose tout de même le problème des personnes disparues, dont le sort ne peut pas faire l’objet d’une enquête indépendante ou internationale. L’opposition critique une mascarade électorale où, selon elle, les résultats sont connus d’avance (97,36 % de oui et 79,76 % de participation, sauf en Kabylie avec seulement 12 % de participation).
Le 2 mars 2006, il fait fermer les 42 établissements francophones afin de lutter contre la « déviation linguistique ». En juillet 2006, Abdelaziz Bouteflika signe un décret pour gracier les journalistes poursuivis pour diffamation.
Le parlement algérien vote à main levée, le 12 novembre 2008, la modification de la Constitution (500 oui, 21 non, 8 abstentions). Parmi les changements figure le retrait de la limite de deux mandats consécutifs qu'un président peut exercer.
Politique extérieure
Étant lui-même diplomate de carrière, il se donne la gageure de réhabiliter l’image de l’Algérie dans le concert des nations. Ayant acquis l’intime conviction que l’Algérie constitue l’un des quatre points cardinaux de l’Afrique[réf. nécessaire], il s’intéresse beaucoup aux problèmes de ce continent, et initie à cet effet l’idée du NEPAD, qui est adoptée et suivie par la majorité de ses pairs africains[réf. nécessaire]. Il procède aussi à une médiation entre l’Érythrée et l’Éthiopie (en guerre depuis 1997) qui est couronnée par la signature de l’accord de paix d’Alger en 2000.
Le problème du Sahara occidental lui fait du surplace, le Maroc et l’Algérie se cramponnant chacun sur leurs positions respectives. Si l’Afrique du Sud a reconnu la République arabe sahraouie démocratique, Madagascar, le Tchad la Serbie-et-Monténégro, le Kenya et le Costa Rica ont retiré ou gelé la leur, et ce conflit ne semble pas sur le point d’être résolu à court ou moyen terme, obérant par là même la construction d’un ensemble économique cohérent au Maghreb. Les relations avec le voisin Marocain restent très tendues.
Il se préoccupe aussi des relations de son pays avec les États-Unis, avec lesquels il entend coopérer dans tous les domaines. Après les attentats du 11 septembre 2001, Bouteflika propose au terme d’une entrevue avec le président George W. Bush, la coopération de son pays dans le domaine de la lutte antiterroriste, domaine de coopération qui s’avère fructueux eu égard à l’expérience acquise par l’Algérie dans ce domaine (cf. Guerre civile algérienne).
Avec la France, le président Bouteflika cherche à établir une politique d’apaisement, l’entrevue qu’il a avec le président français Jacques Chirac en 2003 à Alger, débouche sur une entente pour la signature d’un traité d’amitié entre les deux pays, mais le vote de la loi du 23 février 2005 par le parlement français (reconnaissant en particulier le rôle positif de la colonisation), constitue une pierre d’achoppement pour la signature de ce traité, Bouteflika dénoncera de son côté cette loi qu’il qualifie de cécité mentale, confinant au négationnisme et au révisionnisme.
Kabylie
Dès sa première élection, les deux partis politiques majoritaires en Kabylie (le FFS et Le RCD) boycottent les élections, le taux d’abstention atteignant 95 % dans cette région de l'Algérie.
Pour promouvoir sa politique de « concorde nationale », le jeudi 2 septembre 1999 il visite Tizi-Ouzou face à une foule hostile[réf. nécessaire]. Il dit : « Si le tamazight devait devenir langue nationale, elle ne sera jamais officielle. Si elle devait devenir langue nationale, ce serait par voie référendaire ». La foule proteste et Bouteflika rajoute « Si vous êtes venu faire du grabuge, je suis capable de faire autant de grabuge que vous ». En 2001, des émeutes éclatent en Kabylie (le Printemps noir). Un mouvement politique fédère les déçus du pouvoir: les Arouch. Le gouvernement de Bouteflika y voit là « la main de l’étranger ». La répression du mouvement par le pouvoir fait 126 morts et des milliers de blessés, finalement Bouteflika reviendra sur ce qu’il a dit en 1999 et fera de tamazight (« la langue berbère ») langue nationale sans passer par un référendum.
Juste avant le référendum sur la réconciliation nationale en 2005, le gouvernement de Bouteflika dirigé à l’époque par Ahmed Ouyahia trouve un accord avec les Arouch. Belaïd Abrika explique alors que « la plate-forme d’el ksour sera bientôt satisfaite (...) y compris tamazight », mais la veille du référendum Bouteflika donne un discours à Constantine : « Il n’y a aucun pays au monde possédant deux langues officielles et ce ne sera jamais le cas en Algérie où la seule langue officielle, consacrée par la Constitution, est l’arabe »[réf. nécessaire]. Il sera vivement critiqué par la presse et le mouvement berbériste qui lui rappelle que de nombreux pays dans le monde, comme le Canada, l’Inde, la Suisse, la Belgique, Israël ou l’Afrique du Sud, possèdent plus d’une langue officielle. Le référendum sera finalement boycotté par 95 % des Kabyles, le même nombre qu'auparavant.
En mars 2009, lors d'un meeting de campagne à Tizi Ouzou en vue de son troisième mandat, Abdelaziz Bouteflika est, contrairement aux années précédentes, accueilli chaleureusement par les Tizi-Ouzéens, son discours s'avérera être un véritable mea culpa et une main tendue aux Kabyles, un discours de réconciliation qualifié d'historique dans une relation gouvernement algérien-Kabylie, qui à trop souvent été tendue par le passé, il déclarera entre autres : « Je suis un authentique Amazigh quand je sais quelque chose je le dis en toute franchise », « Je n’ai jamais imaginé l’Algérie sans la Kabylie pas plus que la Kabylie sans l’Algérie. », « L'Algérie est amazighe (...) », « Vous l'avez dit avec dureté et la faucille a coincé dans la jarre. Aujourd'hui, nous avons libéré la faucille de la jarre. », « L’accueil que vous m’avez réservé est digne de Tizi et du fier Djurdjura », « Vous m’avez rechargé les batteries elles étaient un peu vides », « La difficulté majeure dans la concrétisation des projets dans votre wilaya demeure le manque d'assiette de terrains mais nous sommes prêts à les acheter au prix coûtant pour construire des infrastructures d'utilité publiques », « Des programmes ont été faits ici, vous l'avez mérité et vous méritez plus, beaucoup plus ! », « Vous vous êtes sentis un peu déprimés par rapport à la communauté nationale, vous ne saviez pas si vous étiez fautifs où ce sont eux qui l'ont été avec vous ? Vous faites partie de la famille algérienne. », « Tébessa est à vous, Maghnia (...) comme Alger est à vous. », « Je peux aller dans les autres wilayas et leur dire que l’Algérie se porte bien », « Le patriote que je suis ne peux imaginer, un seul instant, que l’on puisse discuter en Algérie de l’unité nationale et de l’indivisibilité du pays », « Avec l’accueil que vous m’avez réservé aujourd’hui, je peux mourir tranquillement ».
Revenant sur les événements du Printemps noir qu’a connus la Kabylie, le candidat à sa propre succession s’est incliné à la mémoire des martyrs, signe fort il les qualifiera pour la première fois de « martyrs ». « Je suis interpellé par la mort et la chahada, je ne peux pas ne pas m'incliner devant les martyrs de 2001 », « Les Algériens les pleurent comme leurs propres enfants », Je ne sais pas jusqu'à l'instant ce qui a provoqué cette tragédie nationale », a affirmé le candidat. « Du poste où j'étais, je ne sais pas à ce jour qui, d'un côté ou d'un autre, a provoqué cette tragédie. »
Dans la foulée le gouvernement algérien annoncera la création d'une académie berbère, d'un conseil supérieur pour la langue tamazight et d'une nouvelle chaine de télévision publique (tamazight TV 4), émettant 24 heures sur 24 en langue berbère.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abdelaziz_Bouteflika
Abdelaziz Bouteflika
Abdelaziz Bouteflika (en arabe عبد العزيز بوتفليقة, ), né le 2 mars 1937 à Oujda (nord-est du Maroc), est un homme d’État algérien.
Il exerce les fonctions de président de la République depuis le 27 avril 1999. Président d'honneur du Front de libération nationale (FLN) depuis 2005, il est réélu dès le premier tour de scrutin des élections présidentielles de 2004 (84,99 %) et 2009 (90,24 %).
Né à Tlemcen en Algérie, le père d'Abdelaziz, Ahmed, émigre très jeune au Maroc. Il est marié à deux femmes : Belkaïd Rabia et Ghezlaoui Mansouriah, gérante d’un hammam, qui donne naissance à Abdelaziz à Oujda, le 2 mars 1937. Ahmed Bouteflika est mort en 1958.
Abdelaziz Bouteflika a quatre frères (Abdelghani, Mustapha, Abderahim et Saïd Bouteflika), une sœur (Latifa) ainsi que trois demi-sœurs (Fatima, Yamina et Aïcha). Il est le premier enfant issu de sa mère et le second enfant issu de son père - Fatima, sa demi-sœur, étant son aînée.
Abdelaziz Bouteflika vécut et étudia à Oujda, puis quitta l’école en 1950 pour rejoindre l’école Hassania de Scout, avant de devenir moniteur. Il se marie, en août 1990, avec Amal Triki, fille d’un ancien ambassadeur, Yahia Triki.
Engagement militaire
Durant la guerre d'Algérie, en 1956, l’Armée de libération nationale (ALN), branche militaire du parti indépendantiste Front de libération nationale (FLN), ordonne à tous les étudiants algériens de rejoindre ses rangs. Abdelaziz Bouteflika rejoint l’Armée des frontières au Maroc à l’âge de 19 ans, mais ne portera jamais d’armes. Il fit son instruction militaire à l’École des cadres de l’ALN de Dar El Kebdani (Maroc, Ville de Nador), puis il devint « contrôleur » pour la direction de la Wilaya V , sa tâche consistait « à plaider la cause de l’ALN » auprès des populations rurales algériennes pour en obtenir le ralliement. Il se consacra à cette fonction de contrôleur durant dix mois, entre 1957 et 1958.
En 1958, il fut promu par Houari Boumédiène et devint secrétaire administratif au sein du poste de commandement de la Wilaya V, puis secrétaire particulier de Boumédiène au PC de la Wilaya V, mais aussi au PC de l’état-major Ouest et au PC de l’état-major général (1960).
En 2002 et 2005, l’homme politique français Pierre Messmer, ancien ministre des Armées de Charles de Gaulle et ancien Premier ministre, l’accuse d’avoir planifié en 1962 le massacre des Harkis. Selon l'historien Pierre Vidal-Naquet, ce massacre s'inscrirait dans une logique de vendetta non planifiée, résultat de la vindicte populaire.
Carrière politique
À l'indépendance de l'Algérie, en septembre 1962, il devient, à 25 ans, ministre de la Jeunesse et du Tourisme dans le gouvernement du président Ahmed Ben Bella. Membre de la première Assemblée constitutionnelle, il est élu député de Tlemcen aux première et deuxième Assemblées législatives. Après le congrès du FLN d’avril, il est nommé membre du Comité central et du bureau politique du FLN.
À partir de l’année 1963, il est appelé à effectuer de nombreuses missions à l’étranger comme ministre des Affaires étrangères par intérim. En juin 1963, il est confirmé dans ses fonctions. Dès lors il s’en suit une période durant laquelle le jeune ministre des Affaires étrangères (à l’époque plus jeune ministre de ce département au monde) dirigea la diplomatie algérienne, une diplomatie qui faisait de l’Algérie un pays porte-parole du tiers monde et l’interlocuteur privilégié dans les rapports entre le Nord et le Sud, au cours de la même période il obtint sa plus grande consécration en présidant la 29e session de l’Assemblée générale des Nations unies en 1974. Il conclut avec la France, au nom de la République algérienne, l’accord du 27 décembre 1968 relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour en France des ressortissants algériens et de leurs familles, pierre angulaire de la politique de grande émigration algérienne. Il conserva son poste jusqu’à la mort du président Houari Boumédiène.
Le président Chadli Bendjedid le nomme ministre d’État en 1979. Bouteflika est néanmoins peu à peu écarté de la scène politique, qu’il quitte en 1981 ; il est traduit devant le conseil de discipline du FLN. Il choisit alors de s’exiler pendant six ans dans un contexte politique hostile et d’incrimination par la Cour des comptes de sa gestion du ministère des Affaires étrangères. De retour en Algérie en janvier 1987, il prend part au congrès du FLN de 1989, qui l’élit membre du Comité central. Pressenti pour occuper des fonctions de ministre, il décline ces propositions, comme il ne donne pas suite, en 1994, aux sollicitations dont il est l’objet en vue de son accession aux fonctions de président de la République.
Présidence de la République
En décembre 1998, il fait part de sa décision de se présenter, en qualité de candidat « indépendant » à l’élection présidentielle anticipée. Bouteflika est élu président de la République avec près de 74 % des voix à l'issue d’un scrutin au cours duquel ses adversaires se retirèrent pour dénoncer les conditions d’organisation du vote. Il succède ainsi à Liamine Zéroual, le 27 avril 1999.
Politique intérieure
Les deux premiers mandats du président Bouteflika sont marqués par une ferme volonté de « civiliser » le régime. La professionnalisation de l’armée, la mise à la retraite de hauts gradés et la promotion d’hommes neufs, proches du chef de l’État, vont dans ce sens. Mais la répression des émeutes de Kabylie (Printemps noir) entre avril 2001 et 2002 discrédite l’image de l’État. En août 2005, la nomination au poste d’ambassadeur à Rabat du général Larbi Belkheir, ex-directeur de cabinet de Bouteflika, traduit également une reprise en main de l’armée par le pouvoir civil.
La presse écrite se trouve fragilisée avec l’arrestation de journalistes en 2004 : parmi eux Mohamed Benchicou, directeur du quotidien Le Matin, condamné en juin 2004 à une peine de prison. Quelques mois auparavant, ce dernier publie un livre dans lequel il dresse un portrait critique du président : Bouteflika, une imposture algérienne. Et en 2007 Mohamed Benchicou écrit un autre livre après sa sortie de prison qui est intitulé Les gêoles d'Alger et Bouteflika a été vivement critiqué par l’association Reporters sans frontières qui l’accuse de tenter de mettre au pas la presse privée du pays. Bouteflika promettait en 1999 de respecter la liberté de la presse.
Il est réélu en avril 2004, au 1er tour de scrutin d'une élection multipartite, avec 84,99 % des voix.
En 2005, nommé président d'honneur du FLN par le 8e congrès du parti au mois de janvier, le président Bouteflika convoque pour le mois de septembre un référendum pour faire adopter un ensemble de mesures dont le but est de « restaurer la paix civile en Algérie ». Il propose ainsi de reconnaître le droit à des réparations aux familles de disparus, d’accorder une forme d’amnistie pour les membres de groupes armés non coupables de massacres, de viols et d'attentats à la bombe et de créer une aide pour les veuves et orphelins de membres de groupes armés tués. Ces mesures prévoient aussi une amnistie complète pour les membres des forces de sécurité (toutes composantes confondues) responsables de graves violations des droits humains (voir art. 45 de l'Ordonnance d'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale). Depuis toute plainte contre eux est considérée comme irrecevable. L'article 46 de ladite ordonnance prévoit une peine de prison de 3 à 5 ans pour "quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire,fragiliser l’Etat, nuire à l’honorabilité de ses agents qui l’ont dignement servie, ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan international."[7] Durant la campagne pour le référendum, menée tambour battant, l’opposition et les familles des victimes ainsi que les associations des Droits de l’homme sont écartées du débat. Les médias restent hermétiques à toute contestation et entretiennent une confusion entre le droit de refuser et la trahison du pays. L’État utilise dans cette campagne tous les moyens matériels y compris les fonds publics pour le seul bénéfice des partisans du président. Ce référendum pose tout de même le problème des personnes disparues, dont le sort ne peut pas faire l’objet d’une enquête indépendante ou internationale. L’opposition critique une mascarade électorale où, selon elle, les résultats sont connus d’avance (97,36 % de oui et 79,76 % de participation, sauf en Kabylie avec seulement 12 % de participation).
Le 2 mars 2006, il fait fermer les 42 établissements francophones afin de lutter contre la « déviation linguistique ». En juillet 2006, Abdelaziz Bouteflika signe un décret pour gracier les journalistes poursuivis pour diffamation.
Le parlement algérien vote à main levée, le 12 novembre 2008, la modification de la Constitution (500 oui, 21 non, 8 abstentions). Parmi les changements figure le retrait de la limite de deux mandats consécutifs qu'un président peut exercer.
Politique économique
L’Algérie profite depuis 1999 d’une conjoncture économique très favorable due à la hausse du prix du pétrole, l’État en profite pour mener une politique de grands travaux : réalisation de grands chantiers, construction de grandes infrastructures publiques. Peuvent être cités la construction d’un nouvel aéroport à Alger, les projets urbains de circulation dans les métropoles, l’autoroute est-ouest, ainsi que le parc mobilier qui a donné un boom sans précédent.
Cette politique de grands travaux semble relancer l’économie, mais certains observateurs restent méfiants par rapport à cette politique qui n’encourage pas l’entrepreneuriat privé. Le pays est devenu un immense chantier de construction, ainsi plusieurs entreprises étrangères s'y installent dans l'espoir d'être mandaté dans le cadre du programme économique de 150 milliards de dollars qui vise la création d'un million de logements pour la période de 2004 à 2009 ainsi que la construction, pour un investissement de 16 milliards de dollars, de l'autoroute Est-Ouest d'ici fin 2010.
Politique extérieure
Étant lui-même diplomate de carrière, il se donne la gageure de réhabiliter l’image de l’Algérie dans le concert des nations. Ayant acquis l’intime conviction que l’Algérie constitue l’un des quatre points cardinaux de l’Afrique[réf. nécessaire], il s’intéresse beaucoup aux problèmes de ce continent, et initie à cet effet l’idée du NEPAD, qui est adoptée et suivie par la majorité de ses pairs africains[réf. nécessaire]. Il procède aussi à une médiation entre l’Érythrée et l’Éthiopie (en guerre depuis 1997) qui est couronnée par la signature de l’accord de paix d’Alger en 2000.
Le problème du Sahara occidental lui fait du surplace, le Maroc et l’Algérie se cramponnant chacun sur leurs positions respectives. Si l’Afrique du Sud a reconnu la République arabe sahraouie démocratique, Madagascar, le Tchad la Serbie-et-Monténégro, le Kenya et le Costa Rica ont retiré ou gelé la leur, et ce conflit ne semble pas sur le point d’être résolu à court ou moyen terme, obérant par là même la construction d’un ensemble économique cohérent au Maghreb. Les relations avec le voisin Marocain restent très tendues.
Il se préoccupe aussi des relations de son pays avec les États-Unis, avec lesquels il entend coopérer dans tous les domaines. Après les attentats du 11 septembre 2001, Bouteflika propose au terme d’une entrevue avec le président George W. Bush, la coopération de son pays dans le domaine de la lutte antiterroriste, domaine de coopération qui s’avère fructueux eu égard à l’expérience acquise par l’Algérie dans ce domaine (cf. Guerre civile algérienne).
Avec la France, le président Bouteflika cherche à établir une politique d’apaisement, l’entrevue qu’il a avec le président français Jacques Chirac en 2003 à Alger, débouche sur une entente pour la signature d’un traité d’amitié entre les deux pays, mais le vote de la loi du 23 février 2005 par le parlement français (reconnaissant en particulier le rôle positif de la colonisation), constitue une pierre d’achoppement pour la signature de ce traité, Bouteflika dénoncera de son côté cette loi qu’il qualifie de cécité mentale, confinant au négationnisme et au révisionnisme.
Kabylie
Dès sa première élection, les deux partis politiques majoritaires en Kabylie (le FFS et Le RCD) boycottent les élections, le taux d’abstention atteignant 95 % dans cette région de l'Algérie.
Pour promouvoir sa politique de « concorde nationale », le jeudi 2 septembre 1999 il visite Tizi-Ouzou face à une foule hostile[réf. nécessaire]. Il dit : « Si le tamazight devait devenir langue nationale, elle ne sera jamais officielle. Si elle devait devenir langue nationale, ce serait par voie référendaire ». La foule proteste et Bouteflika rajoute « Si vous êtes venu faire du grabuge, je suis capable de faire autant de grabuge que vous ». En 2001, des émeutes éclatent en Kabylie (le Printemps noir). Un mouvement politique fédère les déçus du pouvoir: les Arouch. Le gouvernement de Bouteflika y voit là « la main de l’étranger ». La répression du mouvement par le pouvoir fait 126 morts et des milliers de blessés, finalement Bouteflika reviendra sur ce qu’il a dit en 1999 et fera de tamazight (« la langue berbère ») langue nationale sans passer par un référendum.
Juste avant le référendum sur la réconciliation nationale en 2005, le gouvernement de Bouteflika dirigé à l’époque par Ahmed Ouyahia trouve un accord avec les Arouch. Belaïd Abrika explique alors que « la plate-forme d’el ksour sera bientôt satisfaite (...) y compris tamazight », mais la veille du référendum Bouteflika donne un discours à Constantine : « Il n’y a aucun pays au monde possédant deux langues officielles et ce ne sera jamais le cas en Algérie où la seule langue officielle, consacrée par la Constitution, est l’arabe »[réf. nécessaire]. Il sera vivement critiqué par la presse et le mouvement berbériste qui lui rappelle que de nombreux pays dans le monde, comme le Canada, l’Inde, la Suisse, la Belgique, Israël ou l’Afrique du Sud, possèdent plus d’une langue officielle. Le référendum sera finalement boycotté par 95 % des Kabyles, le même nombre qu'auparavant.
En mars 2009, lors d'un meeting de campagne à Tizi Ouzou en vue de son troisième mandat, Abdelaziz Bouteflika est, contrairement aux années précédentes, accueilli chaleureusement par les Tizi-Ouzéens, son discours s'avérera être un véritable mea culpa et une main tendue aux Kabyles, un discours de réconciliation qualifié d'historique dans une relation gouvernement algérien-Kabylie, qui à trop souvent été tendue par le passé, il déclarera entre autres : « Je suis un authentique Amazigh quand je sais quelque chose je le dis en toute franchise », « Je n’ai jamais imaginé l’Algérie sans la Kabylie pas plus que la Kabylie sans l’Algérie. », « L'Algérie est amazighe (...) », « Vous l'avez dit avec dureté et la faucille a coincé dans la jarre. Aujourd'hui, nous avons libéré la faucille de la jarre. », « L’accueil que vous m’avez réservé est digne de Tizi et du fier Djurdjura », « Vous m’avez rechargé les batteries elles étaient un peu vides », « La difficulté majeure dans la concrétisation des projets dans votre wilaya demeure le manque d'assiette de terrains mais nous sommes prêts à les acheter au prix coûtant pour construire des infrastructures d'utilité publiques », « Des programmes ont été faits ici, vous l'avez mérité et vous méritez plus, beaucoup plus ! », « Vous vous êtes sentis un peu déprimés par rapport à la communauté nationale, vous ne saviez pas si vous étiez fautifs où ce sont eux qui l'ont été avec vous ? Vous faites partie de la famille algérienne. », « Tébessa est à vous, Maghnia (...) comme Alger est à vous. », « Je peux aller dans les autres wilayas et leur dire que l’Algérie se porte bien », « Le patriote que je suis ne peux imaginer, un seul instant, que l’on puisse discuter en Algérie de l’unité nationale et de l’indivisibilité du pays », « Avec l’accueil que vous m’avez réservé aujourd’hui, je peux mourir tranquillement ».
Revenant sur les événements du Printemps noir qu’a connus la Kabylie, le candidat à sa propre succession s’est incliné à la mémoire des martyrs, signe fort il les qualifiera pour la première fois de « martyrs ». « Je suis interpellé par la mort et la chahada, je ne peux pas ne pas m'incliner devant les martyrs de 2001 », « Les Algériens les pleurent comme leurs propres enfants », Je ne sais pas jusqu'à l'instant ce qui a provoqué cette tragédie nationale », a affirmé le candidat. « Du poste où j'étais, je ne sais pas à ce jour qui, d'un côté ou d'un autre, a provoqué cette tragédie. »
Dans la foulée le gouvernement algérien annoncera la création d'une académie berbère, d'un conseil supérieur pour la langue tamazight et d'une nouvelle chaine de télévision publique (tamazight TV 4), émettant 24 heures sur 24 en langue berbère.
Hospitalisations
Hospitalisé au Val-de-Grâce le 26 novembre 2005, il est, d’après le bulletin de santé officiel, opéré d’un ulcère de l’estomac. Durant cette période, les informations sont très rares et l’état du président fait l’objet de spéculations dans l’opinion et la presse de son pays. La sortie du président Bouteflika a lieu le 17 décembre. Un document télévisuel vise alors à rassurer l’opinion, bien qu’il doit suivre une convalescence d’une durée indéterminée. Il montre le président fatigué en compagnie de son médecin traitant Messaoud Zitouni qui donne des informations sur la nature de la maladie et des soins qui lui ont été prodigués. Il vise par ailleurs à contredire et mettre un terme aux spéculations et rumeurs ayant circulé à ce sujet. Le président rentre en Algérie le 31 décembre 2005.
Il est de nouveau hospitalisé au Val-de-Grâce le 20 avril 2006 pour une « visite de suivi médicale » selon le ministère des Affaires étrangères. Depuis le président algérien a repris ses fonctions, et a effectué plusieurs visites à l'extérieur comme à l'intérieur du pays.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
Bouteflika Abdelaziz Biographie : Post Indépendance
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Re: Abdelaziz Bouteflika
Biographie :L'Assemblée Générale de L'ONU en 1974 Présidé par Abdelaziz Bouteflika
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Re: Abdelaziz Bouteflika
Algérie-Bouteflika sur France 2
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Re: Abdelaziz Bouteflika
un trajet politique trés riche; il est indéniable qu'il soit sincére pour une algerie qu'il aime avec ses tripes. mais que faire il y a trop de serpent et des aerofreins qui bloque .j'espére que dieu l'aidera a trouvé les solutions de l'avenir pour les jeunes, les solutions pour la santé, solutions pour une économie et une industrie aux grands yeux,battre les ennemies qui sont a l'intérieur du systéme qui mettent les croches pieds.
et ne plus dire un pays riches avec un peuples pauvres.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
Certainement les solutions pour l'avenir des générations futur existent, plutôt la méthode d'injections de ces solutions dans le système, et les mettre en phase d'exécutions qui pose problème!!! l'avenir d'un pays se base sur son économie, et lm'économie se base sur la bonne gestion, la bonne gestion se base sur la bonne gouvernance..... et notre aimable président a le nécessaire des qualités qu'il faut pour une telle réalisation, mais comme vous l'aviez dit, ((battre les ennemies qui sont a l'intérieur du système)) est prioritaire
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Re: Abdelaziz Bouteflika
nous regardons ,nous aidons avec nos petits moyens et prions que la bonne gouvernance soit a la hauteur de ce que nous voulons.cad une algerie jalouse pour un pays fort et le bien être de ses citoyens.
c'est vraie qu'il y a bcp de réalisations que sa continue,mais l'homme n'est jamais satisfait il lui faut toujours encore plus alors donnanant encore plus.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
Prendre l'insatisfaction positivement car elle fait naître l'ambition, personnellement je vois pleins de signes de bonne gouvernance, mais le compliment qui manque est un combat sur le plan psychologique locale, a ceux qui sont mieux conscients, nous pouvons tous y participer.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
je suis d'accord avec vous car félicités ce qui fond de bonne choses cela donne une dynamique,mais les maraudeurs n'aiment pas ce qui fond les bonnes choses car ils ont peur pour leur coursis.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
les orientations sont claires pour la bonne gouvernance:malheureusement elle s'applique en zigzag.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
ça changera Docteur, les zigzag donne pas longue vie ça casse le rythme. tout changement passe par une procédure progressive.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
je suis optimiste par nature ,mais je souhaite que bcp de choses changent:le plus facile c'est au niveau de la commune de la daira ect...mais le choix d'un wali est trés difficile car est un moteur qui donne une courroie de transmission mais s'il est grippé adieu la bonne gouvernance.....
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Re: Abdelaziz Bouteflika
C'est vrai, raison pour la quelle il faut aussi revoir la procédure de choix!!!!c un effort pour un changement!
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Re: Abdelaziz Bouteflika
je vous remercie car des fois il me semble que je suis seul a penser et a dire la bonne gouvernance par des hommes que le chois est trés important pour mieux gouverner et sortir des rois fainéants.
je pense que les parties doivent être capable de voir et décider de ce choix :maintenant nous avons une expérience asser riche. sinon un grand mouvements qui est capable de diriger et mettre la médiocrité dans le lac de rasumus.
je pense que les parties doivent être capable de voir et décider de ce choix :maintenant nous avons une expérience asser riche. sinon un grand mouvements qui est capable de diriger et mettre la médiocrité dans le lac de rasumus.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
Le Président Bouteflika : “Unissons-nous pour la paix”
Le ministre des Affaires étrangères,M. Mourad Medelci, a lu, hier, à New York, un discours du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, lors de la 65e session de l'Assemblée générale des Nations unies. Voici le texte intégral :
Monsieur le Président,
Je voudrais, tout d'abord, vous féliciter de votre accession à la présidence de la présente session de l'Assemblée générale. Vos qualités humaines, votre prestigieux parcours et votre connaissance des réalités internationales seront, sans nul doute, d'un apport certain à la bonne conduite et au succès de nos travaux. Je tiens à vous exprimer le plein soutien de l'Algérie dans votre tâche et tout au long de votre mandat.
Je voudrais, également, rendre un vibrant hommage à votre prédécesseur, mon frère Ali Abdessalam Triki, pour sa mobilisation et son engagement en faveur des principes du multilatéralisme et du respect des valeurs fondatrice de la Charte.
Je me dois, enfin, d'exprimer notre grande satisfaction et notre gratitude à notre secrétaire général, M. Ban Ki-moon, pour la qualité et la portée des impulsions qu'il n'a cessées d'imprimer à l'action et au rôle de l'Organisation dans notre quête commune pour la réalisation et le raffermissement de ses idéaux.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
Le monde continue de subir les retombées de la crise financière et économique, en dépit de la récente apparition de certains signes encourageants de reprise.
Les mesures adoptées jusqu'à présent pour faire face à ses effets les plus dévastateurs et relancer la machine économique mondiale nous persuadent davantage que la meilleure manière d'éviter l'occurrence de crises encore plus profondes réside dans une refonte de la gouvernance financière et économique mondiale.
Une gouvernance qui laisserait moins de place aux aléas du marché et à la spéculation. Une gouvernance qui assurerait une représentation équitable aux pays en développement, autant dans la fixation des nouvelles règles de jeu que dans la gestion, des institutions financières internationales du 21e siècle.
Monsieur le Président,
Les principaux traits et tendances qui ont marqué le monde depuis la dernière session nous interpellent sur la profondeur de la crise économique mondiale et le besoin urgent d'y faire face de manière déterminée et solidaire. Au lendemain de la réunion plénière de haut niveau sur le OMD, ce constat est révélateur de la persistance des éléments structurants de cette crise, en dépit des thérapeutiques administrées.
En effet, les retombées de la crise économique mondiale se font ressentir de manière particulière sur les pays les plus démunis, notamment, en Afrique, dont elles retardent la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement.
En cette année d'examen de la mise en œuvre de la Déclaration du Millénaire, le dernier avant l'échéance de 2015, il apparaît de plus en plus clair qu'un grand nombre de pays ne seront pas au rendez-vous, en particulier, en matière de santé maternelle et infantile et de lutte contre la pauvreté.
Il est fondamental que la communauté internationale respecte ses engagements en matière d'aide publique au développement et mette en œuvre des mesures additionnelles pour venir en aide à ces pays et leur permettre, sinon d'atteindre les OMD, du moins de s'en approcher à l'échéance de 2015.
Dans cette perspective, il est important de réduire d'abord l'impact de la pauvreté qui est le principal obstacle à la concrétisation des OMD. Plusieurs voies pourraient être explorées, parmi lesquelles celles qui nous paraissent les plus prometteuses à savoir :
- un moratoire sur la dette des pays en développement en difficulté ;
- et une amélioration de l'accès de leurs produits aux marchés des pays industrialisés.
Monsieur le Président,
La programmation très pertinente d'une réunion de haut niveau sur la diversité biologique, à quelques semaines de la Conférence des parties à la Convention prévue à Nagoya, Japon, nous fournit une précieuse opportunité de lancer un appel pressant à une mobilisation accrue de la communauté internationale en faveur de la préservation des ressources biologiques de notre planète menacées par un développement économique débridé et peu soucieux des générations futures.
Dans ce contexte, je voudrais souligner la nécessité de renforcer le rôle de l'ONU dans la protection de la biodiversité dans les pays en développement et dans la promotion de la coopération Nord-Sud mutuellement bénéfique et leur permettre de mieux partager les bénéfices découlant de l'exploitation de ses ressources.
Monsieur le Président,
La question des changements climatiques constitue un autre défi de taille pour la communauté internationale, par les risques de tous ordres qu'il fait planer sur nos écosystèmes et nos économies. Les résultats mitigés enregistrés à Copenhague devraient inciter tous les Etats à redoubler d'efforts en vue de progresser, lors de la prochaine réunion de la Conférence des parties à Cancun, en direction d'un accord juridiquement contraignant sur la base des principes de la Convention cadre et du Protocole de Kyoto.
J'aimerais redire, à cet égard, la priorité qui doit être donnée, dans le futur instrument, au soutien multiforme à accorder aux pays en développement et, particulièrement, africains, en termes de transfert de technologie et de flux financiers, pour leur permettre de s'adapter aux changements climatiques.
Monsieur le Président,
Imputables probablement aux dérèglements climatiques, les phénomènes naturels qui viennent d'endeuiller, simultanément le Pakistan, la Russie, la Chine et l'Inde, plaident, par leur gravité exceptionnelle, pour une restructuration des mécanismes internationaux en charge des catastrophes et, en particulier, de la stratégie internationale pour la prévention des catastrophes, basée à Genève. Un tel renforcement permettrait à travers une stratégie sur une plus large échelle et soigneusement coordonnée, une meilleure prise en charge de la gestion de ces phénomènes récurrents, à travers une plus grande mobilisation de la solidarité internationale en faveur des pays qui en sont victimes.
C'est dans ce même esprit empreint de solidarité et d'humanisme que je lance un appel en vue d'initier une réflexion commune sur la recherche de voies et moyens pour une prise en charge universelle d'une gestion authentique des catastrophes naturelles.
Monsieur le Président,
Mon pays a favorablement accueilli le regain d'intérêt qu'accorde la communauté internationale au désarmement conventionnel et non conventionnel. Fort préoccupés par le péril nucléaire qui menace l'humanité entière, les Etats non dotés de l'arme nucléaire, dont l'Algérie, sont en droit de demander aux Etats nucléaires d'assumer pleinement la responsabilité qui leur incombe de mettre en œuvre des mesures concrètes en vue d'un réel désarmement nucléaire.
Les résultats de la conférence sur l'examen du TNP de 2010 constituent un pas positif dans ce sens, grâce, notamment, au lancement de processus devant aboutir à la mise en place d'une zone exempte d'armes nucléaire au Moyen-Orient.
De même, mon pays, qui a toujours plaidé en faveur du droit légitime des pays à l'acquisition de la technologie nucléaire à des fins pacifiques et déploré la politique des deux poids, deux mesures, est convaincu que seul le dialogue et les moyens pacifiques sont susceptibles d'aplanir les désaccords. La réalité internationale contemporaine nous enseigne, en effet, qu'aucun Etat ne peut sanctuariser son territoire par la seule force brutale des armes.
D'autre part, dans le but de se hisser au niveau des défis multiples posés à la paix et à la sécurité dans le monde et afin de dépasser la logique de confrontation dans laquelle elle s'est confinée et qui a paralysé ses activités pendant plus de dix années, la Conférence du désarmement devrait mettre à profit une conjoncture internationale favorable et l'élan positif généré par les résultats de la huitième Conférence d'examen du TNP de 2010, pour relancer ses travaux et honorer son mandat.
A cet effet, je voudrais saluer l'initiative lancée par le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, de tenir demain, ici à New York, une réunion de haut niveau dans le but de faire progresser les négociations multilatérales sur le désarmement.
C'est dans ce but que l'Algérie demeure engagée en faveur de la relance effective des travaux de la Conférence du désarmement en vue de consolider ce forum multilatéral singulier de négociation en matière de désarmement et de lui permettre de s'acquitter de sa mission, en faveur de la consolidation de la paix et de la sécurité internationale. Le statu quo ne saurait être une option. Le contenu et les objectifs du programme de travail de la CD, adopté en 2009, demeurent valides et susceptibles de constituer une base de travail pour ses prochaines sessions, à condition que l'esprit de compromis, dont les uns et les autres ont su faire preuve, soit réellement le maître mot de ses travaux futurs.
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Depuis plusieurs années maintenant, la problématique de la paix et de la sécurité se pose également en termes d'exacerbation du phénomène du terrorisme et de ses liens qui ne cessent de se tisser avec le crime transnational organisé, la prise d'otages, les trafics d'armes et de drogue et le trafic des êtres humains.
Mon pays a salué avec satisfaction l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 1904 portant sur l'incrimination juridique du versement de rançons aux groupes terroristes, partant du principe que cette pratique absolument condamnable constitue une source importante de financement du terrorisme.
Cependant, des efforts considérables restent à déployer par la communauté internationale en vue d'éradiquer cette menace transnationale, non seulement dans le cadre de sa mise en œuvre intégrale et systématique, mais également dans le traitement de la problématique de l'élargissement des terroristes en contrepartie de la libération d'otages, question qui doit être abordée avec détermination, fermeté et responsabilité.
La vigilance de la communauté internationale à l'égard du terrorisme transnational devrait, également, s'étendre à tous les moyens modernes qu'il déploie pour lancer ses activités criminelles, notamment, par l'usage de l'imagerie satellitaire pour planifier et commettre ses actes. Ainsi, l'Algérie convie la communauté internationale à prendre les mesures appropriées en vue d'empêcher l'usage criminel de l'imagerie satellitaire par internet.
En tout état de cause, la Convention globale sur la lutte antiterroriste, à laquelle l'Algérie n'a eu de cesse d'appeler, sera amenée, une fois adoptée, à renforcer l'important arsenal juridique international.
Dans le cadre du respect des principes de la Charte de l'ONU, l'Algérie participe pleinement, dans le cadre d'une coopération régionale intégrée, maillon indispensable dans la lutte internationale contre le terrorisme. A ce titre, l'Algérie est à l'origine de plusieurs initiatives récentes, parmi lesquelles le renforcement de la coopération bilatérale et régionale entre les Etats de la région aussi bien dans les domaines de la paix et de la sécurité, que dans celui du développement. Les pays de la région sahélo-saharienne ambitionnent, ensemble de forger une vision la plus large et la plus cohérente possible des enjeux d'une sécurité collective.
Au demeurant, je reste convaincu qu'une approche sélective de la lutte antiterroriste ne peut réaliser les objectifs escomptés. Seul le respect intégral de tous les principes énoncés par la stratégie antiterroriste adoptée en 2006 devrait constituer notre feuille de route.
Monsieur le Président,
L'Algérie est attachée à la poursuite de l'action commune pour l'édification de l'Union du Maghreb arabe et la dynamisation de ses institutions en vue de concrétiser ce projet civilisationnel qui constitue le cadre idoine pour la coopération et la complémentarité économique entre les Etats de la région.
Soucieuse de favoriser la construction maghrébine, elle a déjà lancé, dans le cadre de ses récents programmes de relance économique et sociale, des projets de développement à portée maghrébine d'envergure, de nature à favoriser l'intégration sous-régionale.
Monsieur le Président,
Le peuple palestinien qui aspire toujours à bâtir un Etat viable, demeure otage de l'indécision de certaines parties qui font prévaloir le statu quo, aggravé par des politiques d'agression et des blocus tous azimuts par la puissance occupante.
Nous réitérons notre appel à la communauté internationale à faire preuve de plus de fermeté et de cohérence envers ce conflit, en exerçant des pressions crédibles sur la force d'occupation afin de l'amener à respecter ses engagements.
De même, je saisis cette occasion pour réitérer mon appel, lancé en mars 2010, lors du dernier Sommet arabe de Syrte, à notre honorable Assemblée générale, à reprendre ses travaux sous le thème "Unissons-nous pour la paix", unique voie lui permettant de doter ses résolutions de la force juridique capable de contraindre la puissance d'occupation à mettre un terme à sa politique unanimement condamnable.
Nous estimons aussi qu'un règlement définitif, juste et global de ce conflit passe par la mise en œuvre de l'initiative arabe de paix. Un règlement qui doit honorer toutes les revendications du peuple palestinien, parmi lesquelles l'arrêt immédiat de la colonisation, le droit au retour des réfugiés et le choix d'El Qods-Est comme capitale de l'Etat palestinien, dans le cadre des frontières d'avant juin 1967. Un règlement qui doit comporter, également, la restitution des autres territoires arabes occupés du Golan et du Liban.
Monsieur le Président,
Alors que nous fêtons, cette année, le 60e anniversaire de l'adoption de la Résolution 1514 qui a consacré le principe de l'affranchissement des peuples opprimés du joug colonial, dans un contexte marqué par la fin de la deuxième décennie internationale de l'élimination du colonialisme, nous constatons, hélas, la persistance de territoires non autonomes, dont les populations aspirent toujours à l'autodétermination.
A ces fins et conformément à ses responsabilités et ses devoirs, l'Algérie demeure disposée à apporter son plein soutien aux efforts de l'ONU visant à résoudre le conflit du Sahara occidental.
C'est pourquoi nous réitérons notre soutien à la mission et aux efforts de l'envoyé spécial Christopher Ross ainsi que notre attachement à la dimension des droits de l'homme et à la nécessité de sa prise en charge par le Conseil des droits de l'homme et les mécanismes universels en la matière.
Il est indispensable que la communauté internationale assume sa pleine responsabilité envers le peuple du Sahara occidental, conformément aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations unies, afin de parvenir à une solution politique juste qui permettra au peuple du Sahara occidental d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination au moyen d'un référendum.
Monsieur le Président,
La lutte contre l'impunité et les violations des droits humains est devenue un acquis irréversible pour la communauté internationale. Mais faut-il encore qu'elle s'inscrive dans une approche globale qui n'entrave pas tout processus de résolution politique des crises et conflits dans le monde, et ni ne contrarie les efforts régionaux et internationaux en matière et ce, conformément à la Charte des Nations unies.
Je réitère, à cette occasion, la position de mon pays qui s'insère en droite ligne de celle de l'Union africaine et réaffirmée lors de la XVe Conférence des chefs d'Etats et de gouvernements, tenue récemment à Kampala, qu'une justice internationale à double vitesse et focalisée uniquement sur une région particulière du monde, risque de menacer la paix et la sécurité régionales, dénaturer les nobles causes de cette justice et l'instrumenter, in fine, à des fins politiques et géostratégiques.
Monsieur le Président,
Consciente que la paix et la sécurité demeurent la clé de la réussite de tout processus durable de développement économique et social, l'Union africaine a proclamé l'année 2010 "Année de la paix", exprimant, ainsi, la volonté de ses Etat membres de déployer tous les moyens pacifiques de résoudre les conflits et les crises qui perdurent ou qui surgissent sur le continent.
En effet, nous encourageons au sein de l'Union africaine, le processus de consolidation de la paix et de reconstruction post-conflit, ainsi que la réconciliation nationale, seules voies pouvant prévenir la résurgence des foyers de crise.
De même, notre détermination à lutter contre les changements anticonstitutionnels a été mise à l'épreuve. Nous avons, ainsi, pu exprimer au sein de l'Union africaine et à travers ses institutions, notre rejet total de ce mode d'accès au pouvoir.
Notre continent, qui s'attelle à instaurer les principes de démocratie, de bonne gouvernance et de l'Etat de droit, est voué à concrétiser son intégration aussi bien économique que politique et devenir, ainsi un partenaire qui compte au sein de la communauté internationale.
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Dans un discours lu en son nom par M. Medelci devant les participants à la 65e session de l’Assemblée générale de l’ONU
Le ministre des Affaires étrangères,M. Mourad Medelci, a lu, hier, à New York, un discours du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, lors de la 65e session de l'Assemblée générale des Nations unies. Voici le texte intégral :
Monsieur le Président,
Je voudrais, tout d'abord, vous féliciter de votre accession à la présidence de la présente session de l'Assemblée générale. Vos qualités humaines, votre prestigieux parcours et votre connaissance des réalités internationales seront, sans nul doute, d'un apport certain à la bonne conduite et au succès de nos travaux. Je tiens à vous exprimer le plein soutien de l'Algérie dans votre tâche et tout au long de votre mandat.
Je voudrais, également, rendre un vibrant hommage à votre prédécesseur, mon frère Ali Abdessalam Triki, pour sa mobilisation et son engagement en faveur des principes du multilatéralisme et du respect des valeurs fondatrice de la Charte.
Je me dois, enfin, d'exprimer notre grande satisfaction et notre gratitude à notre secrétaire général, M. Ban Ki-moon, pour la qualité et la portée des impulsions qu'il n'a cessées d'imprimer à l'action et au rôle de l'Organisation dans notre quête commune pour la réalisation et le raffermissement de ses idéaux.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
Le monde continue de subir les retombées de la crise financière et économique, en dépit de la récente apparition de certains signes encourageants de reprise.
Les mesures adoptées jusqu'à présent pour faire face à ses effets les plus dévastateurs et relancer la machine économique mondiale nous persuadent davantage que la meilleure manière d'éviter l'occurrence de crises encore plus profondes réside dans une refonte de la gouvernance financière et économique mondiale.
Une gouvernance qui laisserait moins de place aux aléas du marché et à la spéculation. Une gouvernance qui assurerait une représentation équitable aux pays en développement, autant dans la fixation des nouvelles règles de jeu que dans la gestion, des institutions financières internationales du 21e siècle.
Monsieur le Président,
Les principaux traits et tendances qui ont marqué le monde depuis la dernière session nous interpellent sur la profondeur de la crise économique mondiale et le besoin urgent d'y faire face de manière déterminée et solidaire. Au lendemain de la réunion plénière de haut niveau sur le OMD, ce constat est révélateur de la persistance des éléments structurants de cette crise, en dépit des thérapeutiques administrées.
En effet, les retombées de la crise économique mondiale se font ressentir de manière particulière sur les pays les plus démunis, notamment, en Afrique, dont elles retardent la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement.
En cette année d'examen de la mise en œuvre de la Déclaration du Millénaire, le dernier avant l'échéance de 2015, il apparaît de plus en plus clair qu'un grand nombre de pays ne seront pas au rendez-vous, en particulier, en matière de santé maternelle et infantile et de lutte contre la pauvreté.
Il est fondamental que la communauté internationale respecte ses engagements en matière d'aide publique au développement et mette en œuvre des mesures additionnelles pour venir en aide à ces pays et leur permettre, sinon d'atteindre les OMD, du moins de s'en approcher à l'échéance de 2015.
Dans cette perspective, il est important de réduire d'abord l'impact de la pauvreté qui est le principal obstacle à la concrétisation des OMD. Plusieurs voies pourraient être explorées, parmi lesquelles celles qui nous paraissent les plus prometteuses à savoir :
- un moratoire sur la dette des pays en développement en difficulté ;
- et une amélioration de l'accès de leurs produits aux marchés des pays industrialisés.
Monsieur le Président,
La programmation très pertinente d'une réunion de haut niveau sur la diversité biologique, à quelques semaines de la Conférence des parties à la Convention prévue à Nagoya, Japon, nous fournit une précieuse opportunité de lancer un appel pressant à une mobilisation accrue de la communauté internationale en faveur de la préservation des ressources biologiques de notre planète menacées par un développement économique débridé et peu soucieux des générations futures.
Dans ce contexte, je voudrais souligner la nécessité de renforcer le rôle de l'ONU dans la protection de la biodiversité dans les pays en développement et dans la promotion de la coopération Nord-Sud mutuellement bénéfique et leur permettre de mieux partager les bénéfices découlant de l'exploitation de ses ressources.
Monsieur le Président,
La question des changements climatiques constitue un autre défi de taille pour la communauté internationale, par les risques de tous ordres qu'il fait planer sur nos écosystèmes et nos économies. Les résultats mitigés enregistrés à Copenhague devraient inciter tous les Etats à redoubler d'efforts en vue de progresser, lors de la prochaine réunion de la Conférence des parties à Cancun, en direction d'un accord juridiquement contraignant sur la base des principes de la Convention cadre et du Protocole de Kyoto.
J'aimerais redire, à cet égard, la priorité qui doit être donnée, dans le futur instrument, au soutien multiforme à accorder aux pays en développement et, particulièrement, africains, en termes de transfert de technologie et de flux financiers, pour leur permettre de s'adapter aux changements climatiques.
Monsieur le Président,
Imputables probablement aux dérèglements climatiques, les phénomènes naturels qui viennent d'endeuiller, simultanément le Pakistan, la Russie, la Chine et l'Inde, plaident, par leur gravité exceptionnelle, pour une restructuration des mécanismes internationaux en charge des catastrophes et, en particulier, de la stratégie internationale pour la prévention des catastrophes, basée à Genève. Un tel renforcement permettrait à travers une stratégie sur une plus large échelle et soigneusement coordonnée, une meilleure prise en charge de la gestion de ces phénomènes récurrents, à travers une plus grande mobilisation de la solidarité internationale en faveur des pays qui en sont victimes.
C'est dans ce même esprit empreint de solidarité et d'humanisme que je lance un appel en vue d'initier une réflexion commune sur la recherche de voies et moyens pour une prise en charge universelle d'une gestion authentique des catastrophes naturelles.
Monsieur le Président,
Mon pays a favorablement accueilli le regain d'intérêt qu'accorde la communauté internationale au désarmement conventionnel et non conventionnel. Fort préoccupés par le péril nucléaire qui menace l'humanité entière, les Etats non dotés de l'arme nucléaire, dont l'Algérie, sont en droit de demander aux Etats nucléaires d'assumer pleinement la responsabilité qui leur incombe de mettre en œuvre des mesures concrètes en vue d'un réel désarmement nucléaire.
Les résultats de la conférence sur l'examen du TNP de 2010 constituent un pas positif dans ce sens, grâce, notamment, au lancement de processus devant aboutir à la mise en place d'une zone exempte d'armes nucléaire au Moyen-Orient.
De même, mon pays, qui a toujours plaidé en faveur du droit légitime des pays à l'acquisition de la technologie nucléaire à des fins pacifiques et déploré la politique des deux poids, deux mesures, est convaincu que seul le dialogue et les moyens pacifiques sont susceptibles d'aplanir les désaccords. La réalité internationale contemporaine nous enseigne, en effet, qu'aucun Etat ne peut sanctuariser son territoire par la seule force brutale des armes.
D'autre part, dans le but de se hisser au niveau des défis multiples posés à la paix et à la sécurité dans le monde et afin de dépasser la logique de confrontation dans laquelle elle s'est confinée et qui a paralysé ses activités pendant plus de dix années, la Conférence du désarmement devrait mettre à profit une conjoncture internationale favorable et l'élan positif généré par les résultats de la huitième Conférence d'examen du TNP de 2010, pour relancer ses travaux et honorer son mandat.
A cet effet, je voudrais saluer l'initiative lancée par le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, de tenir demain, ici à New York, une réunion de haut niveau dans le but de faire progresser les négociations multilatérales sur le désarmement.
C'est dans ce but que l'Algérie demeure engagée en faveur de la relance effective des travaux de la Conférence du désarmement en vue de consolider ce forum multilatéral singulier de négociation en matière de désarmement et de lui permettre de s'acquitter de sa mission, en faveur de la consolidation de la paix et de la sécurité internationale. Le statu quo ne saurait être une option. Le contenu et les objectifs du programme de travail de la CD, adopté en 2009, demeurent valides et susceptibles de constituer une base de travail pour ses prochaines sessions, à condition que l'esprit de compromis, dont les uns et les autres ont su faire preuve, soit réellement le maître mot de ses travaux futurs.
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Depuis plusieurs années maintenant, la problématique de la paix et de la sécurité se pose également en termes d'exacerbation du phénomène du terrorisme et de ses liens qui ne cessent de se tisser avec le crime transnational organisé, la prise d'otages, les trafics d'armes et de drogue et le trafic des êtres humains.
Mon pays a salué avec satisfaction l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 1904 portant sur l'incrimination juridique du versement de rançons aux groupes terroristes, partant du principe que cette pratique absolument condamnable constitue une source importante de financement du terrorisme.
Cependant, des efforts considérables restent à déployer par la communauté internationale en vue d'éradiquer cette menace transnationale, non seulement dans le cadre de sa mise en œuvre intégrale et systématique, mais également dans le traitement de la problématique de l'élargissement des terroristes en contrepartie de la libération d'otages, question qui doit être abordée avec détermination, fermeté et responsabilité.
La vigilance de la communauté internationale à l'égard du terrorisme transnational devrait, également, s'étendre à tous les moyens modernes qu'il déploie pour lancer ses activités criminelles, notamment, par l'usage de l'imagerie satellitaire pour planifier et commettre ses actes. Ainsi, l'Algérie convie la communauté internationale à prendre les mesures appropriées en vue d'empêcher l'usage criminel de l'imagerie satellitaire par internet.
En tout état de cause, la Convention globale sur la lutte antiterroriste, à laquelle l'Algérie n'a eu de cesse d'appeler, sera amenée, une fois adoptée, à renforcer l'important arsenal juridique international.
Dans le cadre du respect des principes de la Charte de l'ONU, l'Algérie participe pleinement, dans le cadre d'une coopération régionale intégrée, maillon indispensable dans la lutte internationale contre le terrorisme. A ce titre, l'Algérie est à l'origine de plusieurs initiatives récentes, parmi lesquelles le renforcement de la coopération bilatérale et régionale entre les Etats de la région aussi bien dans les domaines de la paix et de la sécurité, que dans celui du développement. Les pays de la région sahélo-saharienne ambitionnent, ensemble de forger une vision la plus large et la plus cohérente possible des enjeux d'une sécurité collective.
Au demeurant, je reste convaincu qu'une approche sélective de la lutte antiterroriste ne peut réaliser les objectifs escomptés. Seul le respect intégral de tous les principes énoncés par la stratégie antiterroriste adoptée en 2006 devrait constituer notre feuille de route.
Monsieur le Président,
L'Algérie est attachée à la poursuite de l'action commune pour l'édification de l'Union du Maghreb arabe et la dynamisation de ses institutions en vue de concrétiser ce projet civilisationnel qui constitue le cadre idoine pour la coopération et la complémentarité économique entre les Etats de la région.
Soucieuse de favoriser la construction maghrébine, elle a déjà lancé, dans le cadre de ses récents programmes de relance économique et sociale, des projets de développement à portée maghrébine d'envergure, de nature à favoriser l'intégration sous-régionale.
Monsieur le Président,
Le peuple palestinien qui aspire toujours à bâtir un Etat viable, demeure otage de l'indécision de certaines parties qui font prévaloir le statu quo, aggravé par des politiques d'agression et des blocus tous azimuts par la puissance occupante.
Nous réitérons notre appel à la communauté internationale à faire preuve de plus de fermeté et de cohérence envers ce conflit, en exerçant des pressions crédibles sur la force d'occupation afin de l'amener à respecter ses engagements.
De même, je saisis cette occasion pour réitérer mon appel, lancé en mars 2010, lors du dernier Sommet arabe de Syrte, à notre honorable Assemblée générale, à reprendre ses travaux sous le thème "Unissons-nous pour la paix", unique voie lui permettant de doter ses résolutions de la force juridique capable de contraindre la puissance d'occupation à mettre un terme à sa politique unanimement condamnable.
Nous estimons aussi qu'un règlement définitif, juste et global de ce conflit passe par la mise en œuvre de l'initiative arabe de paix. Un règlement qui doit honorer toutes les revendications du peuple palestinien, parmi lesquelles l'arrêt immédiat de la colonisation, le droit au retour des réfugiés et le choix d'El Qods-Est comme capitale de l'Etat palestinien, dans le cadre des frontières d'avant juin 1967. Un règlement qui doit comporter, également, la restitution des autres territoires arabes occupés du Golan et du Liban.
Monsieur le Président,
Alors que nous fêtons, cette année, le 60e anniversaire de l'adoption de la Résolution 1514 qui a consacré le principe de l'affranchissement des peuples opprimés du joug colonial, dans un contexte marqué par la fin de la deuxième décennie internationale de l'élimination du colonialisme, nous constatons, hélas, la persistance de territoires non autonomes, dont les populations aspirent toujours à l'autodétermination.
A ces fins et conformément à ses responsabilités et ses devoirs, l'Algérie demeure disposée à apporter son plein soutien aux efforts de l'ONU visant à résoudre le conflit du Sahara occidental.
C'est pourquoi nous réitérons notre soutien à la mission et aux efforts de l'envoyé spécial Christopher Ross ainsi que notre attachement à la dimension des droits de l'homme et à la nécessité de sa prise en charge par le Conseil des droits de l'homme et les mécanismes universels en la matière.
Il est indispensable que la communauté internationale assume sa pleine responsabilité envers le peuple du Sahara occidental, conformément aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations unies, afin de parvenir à une solution politique juste qui permettra au peuple du Sahara occidental d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination au moyen d'un référendum.
Monsieur le Président,
La lutte contre l'impunité et les violations des droits humains est devenue un acquis irréversible pour la communauté internationale. Mais faut-il encore qu'elle s'inscrive dans une approche globale qui n'entrave pas tout processus de résolution politique des crises et conflits dans le monde, et ni ne contrarie les efforts régionaux et internationaux en matière et ce, conformément à la Charte des Nations unies.
Je réitère, à cette occasion, la position de mon pays qui s'insère en droite ligne de celle de l'Union africaine et réaffirmée lors de la XVe Conférence des chefs d'Etats et de gouvernements, tenue récemment à Kampala, qu'une justice internationale à double vitesse et focalisée uniquement sur une région particulière du monde, risque de menacer la paix et la sécurité régionales, dénaturer les nobles causes de cette justice et l'instrumenter, in fine, à des fins politiques et géostratégiques.
Monsieur le Président,
Consciente que la paix et la sécurité demeurent la clé de la réussite de tout processus durable de développement économique et social, l'Union africaine a proclamé l'année 2010 "Année de la paix", exprimant, ainsi, la volonté de ses Etat membres de déployer tous les moyens pacifiques de résoudre les conflits et les crises qui perdurent ou qui surgissent sur le continent.
En effet, nous encourageons au sein de l'Union africaine, le processus de consolidation de la paix et de reconstruction post-conflit, ainsi que la réconciliation nationale, seules voies pouvant prévenir la résurgence des foyers de crise.
De même, notre détermination à lutter contre les changements anticonstitutionnels a été mise à l'épreuve. Nous avons, ainsi, pu exprimer au sein de l'Union africaine et à travers ses institutions, notre rejet total de ce mode d'accès au pouvoir.
Notre continent, qui s'attelle à instaurer les principes de démocratie, de bonne gouvernance et de l'Etat de droit, est voué à concrétiser son intégration aussi bien économique que politique et devenir, ainsi un partenaire qui compte au sein de la communauté internationale.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
nous sommes pour la paix et notre Président est un homme de Paix,;
ils s'inquiète pour le développement et la pauvreté dans le monde :il y a de quoi;.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
Bouteflika limoge onze walis
Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a procédé jeudi à un vaste mouvement dans le corps des walis. Sur les 40 touchés par le mouvement onze ont été limogé suivant la formule "appelé à d'autres fonctions", 28 ont été mutés et il a nommé 12 nouveaux.
Les walis limogés sont:
- HARFOUCHE Noureddine, wali de Tebessa, appelé à exercer une autre fonction,
- MELIZI Tahar, wali de Skikda, appelé à exercer une autre fonction,
- BENTABET Mokhtar, wali de Sidi Bel-Abbès, appelé à exercer une autre fonction,
- HAMDI Belkacem, wali de Guelma, appelé à exercer une autre fonction,
- MALFOUF Ahmed, wali d'Ouargla, appelé à exercer une autre fonction,
- SEKRANE Tahar, wali d'Oran, appelé à exercer une autre fonction,
- ZIANI Mohamed, wali d'El-Bayadh, appelé à exercer une autre fonction,
- TIFOUR Boualem, wali d'Illizi, appelé à exercer une autre focntion,
- SALHI Djamel Eddine, wali de Mila, appelé à exercer une auter fonction,
- FATMI Rachid, wali de Souk Ahras, appelé à exercer une autre fonction,
- KANOUNE Hacene, wali d'El-Tarf, appelé à exercer une autre fonction,
Les mutations concernent :
- MENAA Mohamed-Salah, wali de M'sila, est muté à la wilaya d'Oum El Bouaghi,
- Mazouz Hocine, wali de Tizi-Ouzou, est muté à la wilaya de Batna,
- Hammou Ahmed Touhami, wali de Djelfa, est muté à la wilaya de Béjaia,
- DJARI Messaoud, wali d'Adrar est muté à la wilaya de Biskra,
- ZAALENE Abdelghani, wali d'Oum El Bouaghi, est muté à la wilaya de Béchar,
- OUCHEN Mohamed, wali de Tipaza, est muté à la wilaya de Blida,
- BALIOUZ Mabrouk, wali de Khenchela, est muté à la wilaya de Tébéssa,
- BOUAZGHI Abdelkader, wali de Batna, est muté à la wilaya de Tizi-Ouzou,
- BEDRICI Ali, wali de Béjaia, est muté à la wilaya de Jijel,
- ZOUKH Abdelkader, wali de Médéa, est muté à la wilaya de Sétif,
- BOUDERBALI Mohamed, wali d'Aïn Temouchent, est muté à la wilaya de Skikda.
- FEHIM Yahia, wali de Ghardaïa, est muté à la wilaya de Sidi Bel-Abbès,
- MERZOUG Larbi, wali de Mascara, est muté à la wilaya de Guelma,
- BEDOUI Noureddine, wali de Sétif, est muté à la wilaya de Constantine,
- MERAD Brahim, wali de Boumerdès, est muté à la wilaya de Médéa,
- OUADDAH Hocine, wali de Blida, est muté à la wilaya de Mostaganem
- MAASKRI Nacer, wali de Tissemsilt, est muté à la wilaya d'Ouargla,
- BOUDIAF Abdelmalek, wali de Constantine, est muté à la wilaya d'Oran,
- BOUBEKEUR Abderrahmane, wali de Tamanrasset, est muté à la wilaya de Saïda,
- MECHERI Azzedine, wali de Béchar, est muté à la wilaya de Bordj Bou-Arréridj,
- BOUKARABILA Djelloul, wali de Relizane, est muté à la wilaya de Khenchela,
- AGOUDJIL Saâd, wali de Biskra, est muté à la wilaya de Souk Ahras,
- LAYADI Mostefa, wali d'El Oued, est muté à la wilaya de Tipasa,
- KADID Abderrahmane, wali de Bordj Bou-Arréridj, est muté à la wilaya de Mila,
- MAABED Ahmed, wali de Jijel, est muté à la wilaya d'El Tarf,
- ZERHOUNI Nouria Yamina, wali de Mostaganem, est mutée à la wilaya d'Aïn Temouchent,
- ADLI Ahmed, wali de Laghouat, est muté à la wilaya de Ghardaïa,
- KADI Abdelkader, wali d'Aïn Defla, est muté à la wilaya de Relizane,
Les nouveaux promus au rang de wali, issus principalement du corps des walis délégués et des secrétaires généraux de wilaya:
- OULED SALAH Zitouni, secrétaire généal de la wilaya d'Alger est désigné en qualité de wali de Mascara,
- MEZIANE Saïd, wali délégué de la circonscription administrative de Bab El-Oued est désigné en qualité de wali de Tamanrasset,
- BOUSSETTA Abou Bakr Seddik, wali délégué de la circonscription administrative d'Hussein Dey est désigné en qualité de wali de Djelfa,
- BENMANSOUR Abdallah, wali délégué de la circonscription administrative de Dar El Beïda est désigné en qualité de wali de M'sila,
- KHELFI Mohamed Laïd, wali délégué de la circonscription administrative de Sidi M'hamed est désigné en qualité de wali d'Illizi,
- BESSAIH Hocine, wali délégué de la circonscription administrative de Draria est désigné en qualité de wali de Tissemsilt,
- ALAILI Maâmar, wali délégué de la circonscription administrative de Bir Mourad Raïs est désigné en qualité de wali d'El Oued,
- DERFOUF Hadjiri, secrétaire général de la wilaya de Saïda - wali par intérim - est désigné en qualité de wali d'Aïn Defla,
- SACI Ahmed, secrétaire général de la wilaya de Sétif est dé signé en qualité de wali d'Adrar,
- Cherfa Youcef, secrétaire général de la wilaya de Souk Ahras est désigné en qualité de wilaya de Laghouat,
- SEMMOUDI Salim, secrétaire général de la wilaya d'Ouargla est désigné en qualité de wali d'El Bayadh,
- ABBES Kamel, secrétaire général de la wilaya de Tizi-Ouzou est désigné en qualité de wali de Boumerdès.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
il était un vieux avant l'age:c'est un homme politique remarquable et c'est une trés bonne école.
cette richesse que nos hommes politiques peuvent donner a nos jeunes il faut la gérer.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
que dieu le garde et face qu'il réussi avec les hommes qui sont avec lui et ont cette mission combien noble de faire gagner l'algerie .
les walis réaffectaient :soit plus controler.
je crois que cinq ans pour une mutation a un walis c'est trop long.il prend de mauvaise habitudes,ils faut je crois 03 ans.pour qu'il puisse être a chaque fois bousculer et éviter des habitudes qui nuissent a l'état.
les walis réaffectaient :soit plus controler.
je crois que cinq ans pour une mutation a un walis c'est trop long.il prend de mauvaise habitudes,ils faut je crois 03 ans.pour qu'il puisse être a chaque fois bousculer et éviter des habitudes qui nuissent a l'état.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
L'Emir de l'Etat du Koweït quitte Alger
Source:elmoudjahid
L'Emir de l'Etat du Koweït, Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, a quitté hier matin Alger au terme d'une visite officielle
de deux jours à l'invitation du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Il a été salué à son départ à l'aéroport international Houari-Boumediène, par le Président Bouteflika.
La visite a été couronnée par la signature de sept accords de coopération entre les deux pays dans les domaines de la justice,
de la santé, du transport maritime et du tourisme.
A Zéralda : Entretien Bouteflika-Cheikh Sabah Al Ahmed Al Javer Al Sabah
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, s'est entretenu hier, à la résidence de Zéralda (Alger), avec l'Emir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad al-Jaber al-Sabah. L'Emir du Koweït est arrivé mardi à Alger pour une visite officielle de deux jours à l'invitation du Président Bouteflika. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la consolidation des relations de fraternité et de coopération bilatérale.
Source:elmoudjahid
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Re: Abdelaziz Bouteflika
c'est que le koweit est un pays riche :compte bien ses sous:nous devons avoir le lien pour pouvoir gagner avec eux :je me rappelle qu'en 1962 dans mon bled il y avait des coopérant medecins du koweit .
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